Porthabbales
Bois
( Lulailladeapponnedha, configuration szarckastique qkcasi bonnerottha de ademi point pirhovva, filibusterha, de a gannancias de luckumme sisterha. Huuuuuuuuuu, ma belle; Annabelle que de puntalacaghna se assorrhota. Esha ninghita que todo lo pruebha, todho lo assigotha, Huuuuuuuuuuuuu, nuevhamente, que c`est bonnnn, huuuuuuuuuuuuuuuu, a nouveau!
Elle s`ammenna avec ses palhanguannas tordues et nous dit : deacombient votre gout est aujourd`8? Tintinnhangarha de salsipuedes restauranthz; Je sais faire tout, deliquessance de lo mamertho que fuimmes, oui oui oui oui. L`autre lattittudhe, je`mètais dit : comment le comment nous a fait naitre dans la panzsa de nos meretrices? et la reponse du temps qui passa, lolamelotodo lo dijho : Je suis second lorsque le segond sais ou passer, je suis la minutte lorsque le premier couillon se desttasttase, je suis la demipellha lorsque l`aveugle du temps qui passepartout se fixe. Et finallement je ne suis personne, ni dhe adhentro parafuera.
Ma-de-mois-celà; mais quesquetuveudire monarkqa la delittieuse? je me fais appeller comme si de la sorte etais moi. De la sorte de crustilleries ollophanddo figures, comme commisserastures, respirandho vaivhenes, comme des deckontennances a rappignha perdhidda. Et plus encore; de quel corpignho tu erhes? No nomenklathuremmos mass, arrebole dela rivadavhia bennedictinhe. Cosinne cossine, cusinne a demipoint verdhura ; Je ferai l`atthadure de tout ce qui fait la pensation ventre bviddon.
Rachelle, s`appelle-t-elle, la pellepalanghanna que todho lo ghanna; que pour perfiddiation, parution bendhittase brule les brulleries en carbonnatho de calcio. Oui, ce truck que de truckage en truckage todho lo batte en immeddiation sans passante. Fournaillement pratycli a mouvance bendhitta, petrolero, broleroscopio, es-tu-fa ou la mienne? esatufa de salsipuedhes.Dhakkor!
L`arriverchissation des tachiturnnes deaduevho`h, plomangues et d`estridhentzia bravvomonckuillon, Bharitonos de arborickolasz, petitance qu`enclumme en bonnancsza nninghunna, sarmirnthos de vigna, viggoghna de suelhos podriddos. Eshos sont los palhos que la Berberha sacha de su montunno suelo parha emborrachhcarnnos con sus olhores de a-buenno. Toticcuantonhonsz polifacettiqua perssonnation; l`ouaurojour nous esthagmittimmos la polaritaztionne munthunne de la arrebhatta forthunne; ensognation.
Bois
Bouas
Bout as
Voilà la toutecuantisation de la chose.)
Le bois est un matériau naturel d'origine végétale. Il est constitué par un tissu végétal formant la plus grande partie du tronc des plantes ligneuses. Le bois assure, chez la plante, le rôle de conduction de la sève brute des racines jusqu'aux feuilles et le rôle de soutien mécanique de l'arbre ou de l'arbuste. Il sert aussi parfois de tissu de réserve.
La norme NF B 50-003 (définissant la nomenclature du bois) le définit comme « un ensemble de tissus résistants secondaires (de soutien, de conduction, et de mise en réserve) qui forment les troncs, branches et racines des plantes ligneuses. Issu du fonctionnement du cambium périphérique, il est situé entre celui-ci et la moelle ».
Il s'agit d'un des matériaux les plus appréciés pour ses propriétés mécaniques, pour son pouvoir calorifique et comme matière première pour la production artistique ainsi que dans de multiples secteurs industriels. Il a de nombreux usages dans le bâtiment et l'industrie (industries papetières, industries chimiques...) et en tant que combustible1. Certaines plantes (palmiers, bambous...) produisent des tissus lignifiés mais non issus d'un cambium secondaire : il ne s'agit donc pas de bois.
La discipline qui étudie le bois est la xylologie, une collection d'échantillons de bois s'appelle une xylothèque. On utilise l'adjectif « xyloïde » pour ce qui y ressembleN 1. Le fait de collectionner le bois ou de se passionner pour cette matière s'appelle la xylophilie2.
Deux fossiles de plantes vieux de 407 millions d'années, dont les tiges étaient faites de bois, ont été découverts dans la carrière de Châteaupanne (Massif armoricain, Maine-et-Loire). L'importance de cette découverte est double : elle recule de 10 millions d'années la date d'apparition du boisN 2, l'amenant ainsi au début du Dévonien ; et parce que la plante ne mesurait que de 10 à 20 cm de hauteur, elle infirme la théorie jusqu'ici prévalente en prouvant que le bois est apparu avant les feuilles et les graines, et s'est développé à l'origine pour aider la circulation de la sève (liée à la forte diminution de gaz carbonique dans l'atmosphère à cette époque) et non pour soutenir la plante structurellement dans sa croissance comme on le pensait ; cette fonction de support est donc intervenue plus tard dans l'évolution globale des végétaux3,N 3,4.
La carbonisation (bois carbonisé), l'immersion dans l'eau (bois gorgé d'eau), la minéralisation et fossilisation (bois pétrifié) sont les trois moyens par lesquels un bois va défier les temps historiques5 voire géologiques.
La structure se compose d'une section transversale, perpendiculaire au tronc ou à la branche. Le bois est dit « bois de bout » ou « bois debout ». Il y a deux sections longitudinales, dont : la section radiale, longitudinale et parallèle aux rayons. Le bois est dit « bois de fil » ou « bois en fil » ; et la section tangentielle, longitudinale et perpendiculaire aux rayons - également du bois en fil.
Étude macroscopique
Sur la coupe transversale on observe les différentes couches circulaires du bois qui vont du centre vers la périphérie6 :
- moelle : partie la plus centrale de l'arbre, est ce qui reste du xylème primaire. Importante dans les jeunes pousses, elle disparaît souvent avec l'âge pour ne laisser qu'un canal de faible section. La moelle est un ensemble de tissus spongieux qui évoluent en vieillissant ;
- bois : xylème secondaire lignifié, composé en régions tempérées de cernes. On distingue deux zones :
- duramen : masse principale du tronc, formant le « bois parfait ». Formé par les cernes les plus anciens, il est composé de cellules mortes, lignifiées et imprégnées de tanin ou de colorants selon les essences, il se distingue en général de l'aubier par une couleur plus foncée. Ses vaisseaux ne sont plus fonctionnels,
- aubier : couches concentriques de cellules non encore lignifiées formant un bois encore « imparfait ». Formé par les cernes les plus récents, il y circule les matières nutritives. Les cernes se transforment en duramen après une période de 4 à 20 ans ;
- écorce : partie la plus externe, composée de différentes parties :
- cambium libéro-ligneux : zone de croissance ou méristème, c'est l'assise génératrice (de quelques cellules d'épaisseur) qui donne naissance au bois du côté interne et au liber (phloème secondaire) du côté extérieur. Le cambium libéro-ligneux produit plus de bois que de liber,
- liber : partie interne et « vivante » de l'écorce. Le liber comporte un ensemble de vaisseaux dans lesquels circule la sève élaborée. Les cellules du liber meurent lorsqu'elles se différencient : l'écorce s'exfolie, et tombe ou se fend longitudinalement,
- suber (ou liège) : partie la plus externe ayant un rôle de protection. Celle-ci contient une substance imperméable, la « subérine », qui protège les couches internes.
Entre le liber et le suber, il existe un second méristème : le cambium subéro-phellodermique (ou phellogène), qui produit le phelloderme du côté interne et le suber du côté externe. Cependant, contrairement au cambium libéro-ligneux le cambium subéro-phellodermique produit plus de suber (vers l'extérieur) que de phelloderme (vers l'intérieur). Il sert en effet à compenser l'expansion de la circonférence de l'arbre, et à limiter les fentes créées par cette expansion7.
On observe également des structures allant du centre vers la périphérie : les rayons. En observant plus précisément les couches annuelles appelées « cernes », on peut voir qu'ils sont eux-mêmes divisés en deux zones. Le bois de printemps est la première zone formée chaque année ; c'est un bois tendre et riche en vaisseaux. La seconde zone est faite de bois d'été, plus dense et résistant. La différence entre les deux types de bois est plus ou moins visible selon les essences de bois : très visible chez le chêne dont le bois est hétérogène, elle l'est moins pour les arbres dont le bois est homogène comme le hêtre8. Ces cernes sont le résultat d'une alternance des saisons, et sont absents chez les bois des arbres intertropicaux qui croissent de manière plus continue.
Prélèvement d'échantillons avec un Foret pour des recherches en dendrochronologie
Étude microscopique
Coupe transversale d'un noyer noir ou noyer d'Amérique (Juglans nigra). On peut voir les vaisseaux, les rayons ligneux (lignes blanches), et les limites entre les cernes.
Le bois est constitué essentiellement de la paroi des cellules végétales. Il existe deux types de bois, composés de différents types de tissus végétaux :
On le trouve chez les gymnospermes (dits résineux) :
- fibres trachéides, ayant à la fois les rôles de soutien et de conduction ;
- rayons médullaires : fibres trachéides et parenchymes horizontaux ;
- parenchyme vertical.
On le trouve chez les angiospermes (dits feuillus). Les fonctions de soutien et de conduction sont effectuées par des cellules différentes :
- fibres (librifomes et trachéides) : faisceaux de cellules résistantes, disposées dans le sens axial, qui assurent la rigidité et la résistance mécanique du bois. Il s'agit d'un biocomposite constitué de cellulose, d'hémicellulose et de lignine ;
- vaisseaux conducteurs : formés d'éléments de vaisseaux, cellules creuses qui servent à conduire la sève brute depuis les racines jusqu'aux feuilles ;
- parenchyme vertical : des cellules parenchymateuses contribuent au transport des nutriments. Ces parenchymes, associés aux vaisseaux, donnent des motifs particuliers à chaque essence (particulièrement les essences tropicales) sur la coupe transversale (perpendiculaire à l'axe du tronc) ;
- rayons ligneux (ou médullaires) : parenchyme horizontal, constitué de cellules de réserve à parois épaissies et lignifiées, qui accompagnent le tissu vasculaire. Ces cellules participent en outre à la fonction de soutien. Leur orientation est transversale et rayonnante en partant de l'axe longitudinal de l'arbre. La photo de droite montre quelques rayons ligneux qui partent du centre du tronc.
La disposition des tissus, la forme et la taille des cellules, est appelée plan ou rayon ligneux. Celui-ci est caractéristique de chaque essence. Par exemple, il donne ce qu'on appelle « la maillure », qui est l'aspect de la coupe radiale du bois (coupe longitudinale dans le sens du rayon de l'arbre, les rayons ligneux étant observables sous forme de bandes, parfois décoratives). Cette maillure est caractéristique chez le chêne, le hêtre, le platane, le niangon et l'acajou9. Les cellules et les fibres sont orientées dans le sens axial, qui détermine le « fil du bois »,
La composition chimique élémentaire du bois varie suivant les espèces, mais grossièrement le bois est constitué (en masse) d'environ 50 % de carbone, 42 % d'oxygène, 6 % d'hydrogène, 1 % d'azote et 1 % de minéraux10 (principalement Ca, K, Na, Mg, Fe, Mn). On trouve également du soufre, du chlore, du silicium, du phosphore, et d'autres éléments en faible quantité.
Le bois est constitué principalement de matières organiques (cellulose et lignine) et d'un faible pourcentage (de 1 à 1,5 %) d'éléments minéraux11. Il contient également une part d'humidité variable.
- Cellulose (environ 50 %)
- Lignine (20 à 30 %)
- Hémicellulose (15 à 25 %)
- Autres substances organiques : polysaccharides, pentosanes, hexosanes, résines, tannins, colorants, cires, alcaloïdes, composés aromatiques volatiles, etc.
Connaître le taux de carbone du bois est important pour évaluer certaines qualités du bois et essentiel pour bien quantifier les stocks forestiers de carbone, et pour évaluer avec plus de précisions le rôle des arbres dans le cycle du carbone.
Une hypothèse générique communément admise et utilisée est que le bois comprend 50 % de son poids en carbone. Il a été montré en 2011 qu'elle pouvait être à l'origine de biais scientifiques. Cette assertion ne traduit en effet pas les variations de taux de carbone du bois existant dans le monde réel.
Ainsi l'analyse (publication 2011) de carottages de 59 essences forestières panaméennes provenant d'une même zone géographique a montré une grande variation de leurs teneurs en carbone (même parmi des espèces co-occurrentes). Ce taux varie significativement d'une espèce à l'autre (de 41,9 à 51,6 % dans cette expérience), sans lien phylogénétique ni corrélation à la densité du bois ou à la hauteur maximale des arbres, pas plus qu'aux caractéristiques démographiques de la parcelle (taux de croissance relatif, taux de mortalité...)12.
De plus, la moyenne était de 47,4 ± 2,51 % S.D., significativement plus faible que les valeurs largement admises12.
Enfin, les valeurs précédemment publiées négligeaient de tenir compte de la part de carbone volatil des bois tropicaux (Il y avait plus de carbone dans les échantillons de bois congelés que séché au four ; avec une différence significative de 2,48 ± 1,28 % S.D. en moyenne pour ces 59 essences panaméennes)12. Si l'on admet sur ces bases les taux de carbone génériques utilisés pour évaluer les puits ou stocks de carbone en zone tropicale on surestime les stocks de Carbone forestiers d'environ 3,3 à 5,3 %, l'erreur de surestimation serait importante (ex. : de 4,1 à 6,8 Mg C par hectare pour une parcelle forestière de 50 ha (dynamique) sur l'île Barro Colorado (Panama)12. Cette erreur s'ajoute aux erreurs/incertitudes de comptabilisation des modèles allométriques et d'évaluation de la biomasse souterraine12.
Utiliser en zone tropicale des barèmes de taux de carbone plus fidèles à la réalité, par espèce, améliorerait les estimations locales et mondiales de stocks planétaires de carbone12.
- Hygroscopicité : pour le bois, il s'agit généralement de taux d'humidité noté H%, dite humidité sur sec (par rapport au bois anhydre). Son calcul est le suivant : H% = ((Masse humide moins Masse anhydre)divisée par la Masse anhydre)x100. dit : H% = (Masse d'eau pure/Matière sèche)x100. Le taux d'humidité varie de 50 à 120 % (ou plus) pour le bois saturé (bois vert), de 10 à 20 % pour le bois séché à l'air (pour le séchage il faut env. 1an/cm d'épaisseur de la planche[réf. souhaitée]), et 10 % et moins pour le bois séché artificiellement (par air chaud climatisé, pompe à chaleur ou vide principalement)(séchage entre 1 et 3 semaines). Il existe trois types d'eaux dans les bois :
- l'eau libre est l'eau présente dans le bois vert. De façon imagée, c'est l'eau qui sort de l'éponge quand on la presse. Lors de l'évacuation de cette eau, le bois ne prend pas de retrait ;
- l'eau liée est l'eau qui entre dans la composition des fibres. Pour notre éponge, il s'agit de l'eau contenue entre les fibres de la matière mais que nous ne pouvons pas essorer. C'est l'eau qui est retirée entre 30 % et 0 % d'humidité, et c'est son évaporation qui provoque le retrait lors du séchage ;
- l'eau de constitution est l'eau qui entre dans la composition chimique des molécules du bois. Son élimination entraîne la destruction du bois (par le feu par exemple).
Article connexe : Humidité du bois.
- Résistance mécanique : résistance à la traction et à la compression (le bois a cependant une meilleure résistance à la traction qu'à la compression).
- Propriétés mécaniques du bois massif : soumis à des sollicitations mécaniques de faible intensité, le bois massif est susceptible de déformations réversibles qui peuvent être considérées comme élastiques (élasticité). Toutefois, comparé au comportement élastique de nombreux autres matériaux utilisés notamment en construction, celui du bois massif a des spécificités remarquables. Le comportement mécanique du bois massif est très fortement "anisotrope" et, dès que le temps d'application des sollicitations mécaniques devient important, la pièce sollicitée exhibe des déformations différées qui peuvent être décrites, lorsque les charges imposées sont inférieures à 30 % de la charge de rupture, dans le cadre d'un modèle de comportement "viscoélasticité linéaire anisotrope".
- Densité : la densité du bois est généralement inférieure à 1 (le bois flotte) en raison des vides dans sa structure. Cette densité varie fortement selon un certain nombre de paramètres : l'essence, son degré d'humidité, la situation géographique et son climat, la situation du prélèvement dans l'arbre. On exprime cette densité normalement pour un taux d'humidité égal à 15 % (la moyenne est entre l'état anhydre et l'état de saturation)13. La densité à 15 % se situe généralement entre 0,5 et 0,7, mais peut varier considérablement, de 0,1 pour le balsa, 0,4 pour les bois légers (sapin, épicéa, peuplier), 0,8 à 1 pour les bois durs (if, teck, olivier), 1,0-1,15 pour l'ébène, 1,1-1,2 pour l'azobé et 1,3-1,4 pour le gaïac (bois de fer)14.
- La densité influe sur la flottabilité du bois.
- Durabilité : bien qu'il s'agisse d'un matériau biodégradable, le bois peut durer dans certaines conditions plusieurs siècles, comme en témoignent de nombreuses charpentes de monuments anciens. Les paramètres favorables à la durabilité du bois sont le maintien en atmosphère sèche, la densité élevée, la composition chimique, (la période de coupe), liée à l'essence (présence de résines, d'oléo-résines, de tanins). Le bois de cœur est plus durable que l'aubier, plus riche en matières fermentescibles. Parmi les espèces les plus durables, on classe le cèdre, le sequoia, le robinier faux-acacia, le mélèze, le chêne, le châtaignier... et parmi les moins durables : le sapin, l'épicéa, le hêtre, le peuplier, le tilleul...
Article détaillé : Durabilité du bois.
- Résilience
- Rétractibilité
- Propriétés isolantes : du fait de sa structure cellulaire, qui emprisonne de l'air sous forme de petits volumes, le bois est un mauvais conducteur de la chaleur. Cependant sa conductibilité thermique est très variable en fonction de son degré d'humidité, de sa densité et de l'essence considérée, ainsi que de l'orientation par rapport au fil du bois : il est meilleur conducteur dans le sens axial que dans le sens radial. On utilise couramment des panneaux agglomérés en particules de bois comme isolants thermiques.
L'économiste Werner Sombart (1863-1941) a qualifié la période préindustrielle - « Hölzerne Zeitalter », d'âge du bois, à juste titre, car le bois était une ressource essentielle pour les sociétés des débuts, et le début des sociétés industrielles. C'était le principal fournisseur de combustible et de carburant. Le charbon de bois a servi à forger le fer. Sans la potasse récupérée des incinérateurs, les textiles ne pouvaient être lavés, blanchis et teints, pas de savon bouilli et pas de verre fondu. Les artisans spécialisés dépendaient des propriétés matérielles particulières de certains bois, par exemple pour la construction de meubles, car tous les types de bois ne conviennent pas. De nombreux objets, outils et équipements de tous les jours, les métiers à tisser et même la mécanique d'usine étaient en bois. De nombreux bâtiments de ferme ruraux étaient en grande partie en bois, mais le bois était également présent dans les maisons en pierre: poutres, planchers et parquets, escaliers et portes, encadrements de fenêtres en bois. La plupart des moyens de transport - navires, bateaux, chariots et charrettes - étaient principalement en bois jusqu'à la fin du xixe siècle. Le bois a accompagné l'homme toute sa vie du berceau qui était en bois, jusqu'au cercueil25.
Le bois est encore employé à de multiples usages et sous de multiples formes. C'est une matière renouvelable appréciée par les constructeurs de bâtiments modernes et/ou écologiques, et c'est aussi une source d'énergie renouvelable (Bois-énergie).
Le bois est aussi connu pour son usage dans les arts. Des instruments à vent sont fabriqués pour la musique (hautbois, clarinette, flûte - à bec ou traversière...) ou à cordes (violon, alto, violoncelle, contrebasse, etc).
Selon son usage, le bois peut être classé comme suit26,27 :
Produit de base Classe du bois Transformation du produit de base Produit intermédiaire Produit fini Usage
Grumes Bois d'œuvre Sciage Planche Bois panneauté, bois massif abouté (BMA), bois massif reconstitué (BMR ou contrecollé), bois lamellé-collé (BLC), bois lamellé croisé Palette de manutention, coffrage, charpente, menuiserie, meuble
Déroulage ou tranchage Placage Contreplaqué, Lamibois (LVL), Parallel Strand Lumber (PSL), Laminated Strand Lumber (LSL) Emballage, Bois de structure, agencement, plancher de camion
Petit bois, branches, copeaux, sciures, farine de bois et déchets de scierie résultants de la transformation du bois d'œuvre Bois d'industrie Trituration Pâte à papier, lamelles, particules, fibres Papier, carton, panneau de particules, panneau de fibres (MDF), panneau de grandes particules orientées (OSB), waferboard, laine de bois Mobilier de cuisine et de salle de bain, agencement de magasin, contreventement (notamment maison ossature bois), revêtement de sol stratifié, moulure, lambris, jouets
Bois d'énergie Bûche, granulé de bois Chauffage.
L'utilisation du bois comme combustible est sa première utilisation au niveau mondial : il apporte 3,5 kWh/kg (kWh par kilogramme) (1 stère de bois équivaut à 0,147 tonne équivalent-pétrole = 1 480 kWh). Sa combustion se déroule en trois étapes : le bois est d'abord séché à une température pouvant atteindre 150 °C, ce qui permet d'évaporer l'eau qu'il contient. Puis entre 150 et 600 °C a lieu la pyrolyse (décomposition sous l'action de la chaleur). Les composés gazeux du bois sont alors libérés et il se forme du charbon de bois. Enfin, de 400 à 1 300 °C, l'amenée d'air (oxygène) entraîne l'oxydation, qui constitue le processus de combustion. Ce sont les gaz dégagés par la pyrolyse et le charbon de bois qui brûlent qui libèrent de l'énergie.
En France, le chauffage domestique a produit 7,4 millions de tonnes équivalent pétrole en 2006, soit plus des trois quarts de la production d'énergies renouvelables. Cependant, cela ne représente que 3,5 % des besoins énergétiques du pays28,N 5.
Les forêts sont aussi un milieu de vie et une source de revenus pour l'être humain : au début du xxie siècle, plus de cinq cent millions de personnes6, dont plusieurs peuples autochtones, vivent en forêt ou à ses abords. Elles abritent une grande richesse écologique, concentrant 80 % de la biodiversité terrestre mondiale recensée.
L'action de l'Homme dans plusieurs régions de la planète conduit à une destruction ou une surexploitation des forêts. Cela engendre une importante déforestation qui concerne surtout actuellement les forêts tropicales et la taïga. La moitié des forêts de la planète a été détruite au cours du xxe siècle7. Il n'y a pas de gouvernance mondiale des forêts, ni de convention internationale, mais l'ONU a mis en place un Forum des Nations unies sur les forêts (FNUF).
Forêt de lauriers (laurisylve) sur l'île de la Palma.En boisements plus ouverts, la strate herbacée, plus éclairée, s'exprime plus densément.
L'origine du mot forêt est complexe. Il a remplacé à partir du xiie siècle, sous la forme forest « vaste étendue de terrain peuplée d'arbres »8, l'ancien français selve, du latin silva, « forêt ». L'anglais forest est un emprunt au français9,10, l'allemand Forst, forêt exploitée (vieux haut allemand forst, attesté vers 800)11 est sans doute également apparenté.
Le mécanisme de cette substitution semble passer par les rois mérovingiens puis carolingiens, sous lesquels le terme de bas latin foresta désignait un territoire à part, dont la jouissance était réservée au roi, les forêts royales. Ces territoires pouvaient aussi bien être des bois, des landes, ou des terres en eau (rivière, étang, lac et même mer), mais étaient généralement non cultivés et réservés à la chasse ou à la pêche.
Ainsi Jacques-Joseph Baudrillart écrit-il en 1825, dans son Dictionnaire général des Eaux et Forêt12 à l'article « Forêt » : « Nos premiers rois avaient des domaines particuliers, appelés villa regia, ou foreste dominicum, qu'ils faisaient administrer par des officiers désignés sous le nom de juges, auxquels ils recommandaient particulièrement la conservation de leurs forestae, mot générique qui comprenait alors les étangs royaux pour le poisson, en même temps que le bois pour le pâturage. »
On pouvait par exemple parler, sous Charles-le-Chauve, de la foresta des pêches de la Seine. On trouve dans les capitulaires de Charlemagne (747-814) l'expression silva forestis pour désigner des étendues boisées relevant du domaine royal. Les termes foresta, ou silva forestis ont alors valeur juridique, désignant un « territoire soustrait à l'usage général »13 zone dans laquelle il est défendu de défricher et où la chasse ou la pêche sont gardées. Progressivement, le terme s'est spécialisé pour ne plus désigner que les étendues boisées relevant du roi ou d'un seigneur, tandis que d'après Baudrillart (op. cit.) apparaissait l'expression les eaux et forêts, ou les eaux-forêts, dans un sens proche du sens initial de forestae.
Forêt tropicale
L'origine de foresta est plus controversée. On a longtemps évoquée une origine germanique, par un terme vieux bas francique *forhist non attesté, avec perte du [h] à l'époque mérovingienne *forist, qui serait un dérivé du vieux bas francique *forha « sapin » (cf. allemand Föhre « pin sylvestre », anglais fir « sapin »), le suffixe -ist ayant une valeur collective, d'où le sens de « sapinière, forêt de sapins ». Cette explication est aujourd'hui délaissée, l'origine de foresta semblant bien plutôt romane, mais avec deux hypothèses concurrentes cependant.
Selon une première hypothèse, fondée sur le sens juridique donné à foresta par les mérovingiens et les carolingiens, il proviendrait du latin classique forum (forum puis tribunal)14. Bien que favorisée par les ouvrages étymologiques français, aucune forme intermédiaire permettant d'appuyer cette hypothèse n'est cependant donnée.
Une hypothèse alternative beaucoup plus argumentée fait dériver foresta directement du latin foris, « dehors, extérieur »15 (forum dérivant lui-même de foris) et plus précisément de forestis « ce qui est en dehors, hors de l'enclos » au sens de ce qui est en dehors de là où l'homme vit, où réside le pouvoir16. Le grammairien Placidus connaît déjà un adjectif forasticus (« extérieur »)15 dérivé de foris ; cet adjectif subsiste dans l'italien forastico, le sicilien furestico, l'ancien occitan foresgue (« sauvage », « rude », « rétif »). De plus, l'italien forestiere a le sens d'« étranger, homme du dehors », de même que l'ancien provencal forestiero « qui est en dehors (de la commune), étranger ». L'ancien français forestier avait également le sens d'étranger, et l'italien actuel foresta conserve le sens de « vaste zone inculte, où la végétation, et en particulier les arbres, croissent spontanément ».
Ainsi le terme foresta aurait pu désigner à l'époque gallo-romaine les espaces restés sauvages, en dehors, à l'extérieur, de ceux mis en valeur par les communautés villageoises (ces derniers contenant aussi des bois aménagés et exploités), les rois et seigneurs francs se réservant par la suite l'usage de ces territoires. On aurait ainsi un croisement de sens intéressant entre foresta « espace sauvage, en dehors du domaine cultivé », et sauvage, de l'ancien français salvage, du latin silvaticus, « forestier ».
Le mot gaulois brogilos dérive de broga (« champ »), devenant broglius désignant au ixe siècle un bois humide, clos ou entouré d'une haie. Il a donné breuil du dictionnaire de l'Académie française et des toponymes tels que Breuil ou le Breuil par exemple.
Les Romains appelaient la forêt silva, mais Virgile et Cicéron la nomment nemus (« bois » en latin, qui proviendrait de nēmō, -inis, contraction de ne homo, -inis signifiant « nul homme »). Ce mot figure souvent dans les chartes capétiennes pour désigner des petites zones boisées. Salluste utilisait le terme saltuosus pour désigner un espace boisé. À l'époque romaine les saltuarii ou les silvarum custodes administraient les forêts. Aux époques mérovingienne (481-751) et carolingienne (751-987), le mot saltus désigne fréquemment les zones de bois et landes, plutôt semble-t-il quand elles appartenaient au fisc royal. Le mot nemus ne s'est pas perpétué en gallo-roman et saltus (> ancien français sault) n'a pas survécu en français moderne.
Un autre terme existe en ancien français, il s'agit de gaut (ou gault, guault, dialectes septentrionaux waut, mot masculin). Il peut désigner le bois, la forêt ou le bocage. Il est issu du vieux bas francique *wald « forêt » (cf. vieil anglais weald, allemand Wald « forêt »).
Le terme bois apparaît sous la forme latinisée boscus en latin médiéval en 704 et en français vers 1100 sous sa forme actuelle. Il est issu du vieux bas francique *bŏsk- « buisson » Contrairement au mot forêt, il est sans connotation juridique. Les formes modernes bosc, trouvées dans l'onomastique essentiellement sont d'origine normande et occitane. Forêt et bois ont remplacé tous les termes précédents, ainsi que le terme latin lignum « bois » désignant le matériau (cf. italien legno, espagnol leña).
Une microsylve désigne une forêt de haute altitude (montagne) ou latitude, composée de minuscules arbres (sous-arbrisseaux)17.
Le monde antique romain oppose ce qui est du « sauvage » (silvaticus) - relatif aux bois - et ce qui est de la civilisation : la cité, la culture, etc18.
La définition du terme de forêt pour sa classification est variable car elle se réfère à des seuils dont la nature et l'importance varient selon les pays : couvert forestier minimum, surface minimale du peuplement, etc. À l'échelle internationale, la FAO définit les forêts comme des terres occupant une superficie de plus de 0,5 hectare (5 000 m2) avec des arbres atteignant une hauteur supérieure à 5 mètres et un couvert forestier de plus de 10 %. Cette définition exclut les terres dont la vocation prédominante est agricole ou urbaine19. Par ailleurs l'observation de l'évolution de séries chronologiques continues nécessitent une stabilité des nomenclatures. Comme le montre une étude de la CEE commandée en 1989 la plupart des pays n'ont pas adopté, ni conservé au fil des ans, la même méthode20.
Pour le géographe, la complexité de l'espace forestier, empêche de l'enfermer dans une approche numérique univoque ; elle concerne le dedans, et le dehors de la forêt, son caractère ancien ou non21, voire ses marges22.
Des définitions plus spécifiques sont données par d'autres organisations : le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) utilise 40 % de couverture comme le seuil pour les « forêts fermées » et 10 à 40 % de couverture pour les « forêts ouvertes », tandis que le projet Tropical Ecosystem Environment Observations by Satellite (TREES)23, fondé en 1991 par la Commission européenne, classifie les surfaces avec plus de 70 % de couverture de canopée comme étant des « forêts denses » et celles avec 40-70 % de couverture comme des « forêts fragmentées ». L'Inventaire forestier national définit la forêt comme « un territoire occupant une superficie d'au moins 50 ares avec des arbres capables d'atteindre une hauteur supérieure à cinq mètres à maturité in situ, un couvert arboré de plus de 10 % et une largeur [de houppier] d'au moins 20 mètres24. Les sites momentanément déboisés ou en régénération sont classés comme forêt même si leur couvert est inférieur à 10 % au moment de l'inventaire »25.
Les chiffres de surface forestière varient donc selon les sources. Ainsi, tout l'Est de la Taïga russe, formé de formations basses de conifères nains, sera, selon les sources, comptabilisé ou non en forêt, ce qui fera varier la surface forestière de plus ou moins 20 %.
Du point de vue botanique, une forêt est une formation végétale, caractérisée par l'importance de la strate arborée, mais qui comporte aussi des arbustes, des plantes basses, des grimpantes et des épiphytes. Plusieurs arbres forestiers vivent en symbiose avec des champignons et d'autres micro-organismes, et beaucoup dépendent d'animaux pour le transport de leur pollen, de leurs graines ou de leurs propagules.
Du point de vue de l'écologie, la forêt est un écosystème complexe et riche, offrant de nombreux habitats à de nombreuses espèces et populations animales, végétales, fongiques et microbiennes entretenant entre elles, pour la plupart, des relations d'interdépendance.
Malgré une apparente évidence, définir la forêt reste donc délicat : où arrêter les limites de hauteur de végétation (une plantation de jeunes pousses est-elle une forêt ?), de superficie minimale (à partir de quelle superficie passe-t-on d'un jardin boisé à un bois puis à une forêt ?), de degré de proximité ou de « sociabilité » des arbres (un terrain portant des arbres distants de plusieurs dizaines de mètres est-il encore une forêt ?) ou de qualité (un boisement monospécifique d'eucalyptus ou de peupliers, de pins ou de sapins d'une même classe d'âge, plantés en alignements stricts est-il une forêt ou une simple culture sylvicole ?).
La plus ancienne forêt fossile qui soit aujourd'hui connue a longtemps été présentée comme celle de Gilboa (Portugal)32. Figée par une inondation, cette forêt est mise au jour en 1870 dans l'État de New-York. Son arbre le plus ancien, du genre Archaeopteris, date de 370 millions d'années, et montre aux paléobotanistes que les premières forêts sont assez vite apparues dans l'histoire évolutive des végétaux, 100 millions d'années après l'adaptation des plantes marines à la vie terrestres. La reconstitution de la forêt de Gilboa montre déjà un écosystème complexe avec plusieurs étages de végétation33.
Pendant les 50 millions d'années qui suivent leur apparition sur terre, certaines plantes vasculaires terrestres s'affranchissent du milieu aquatique et de la poussée d'Archimède en adoptant un port érigé qui sépare les zones végétatives éclairés des zones d'ancrage et d'absorption dans le sol, ce qui implique la différenciation en organes et en tissu végétal spécialisé. Elles s'équipent ainsi d'un cormus (racines et feuilles) et se diversifient considérablement. La différenciation chez les mousses ne va pas jusqu'à la mise en place de tissus de soutien lignifiés, alors que ce processus est observé chez les fougères qui mettent en place des tissus conducteurs (phloème et xylème avec éléments lignifiés typiques, les trachéides)34. Grâce à la lignine, polymère solide, inerte, poreux et difficilement putrescible, ces plantes ligneuses se mettent à supplanter tous les autres concurrents du règne végétal.
Alors que les premières plantes terrestres demeurent à la surface du sol, la compétition pour la lumière (source d'énergie nécessaire à la photosynthèse) s'exprime chez tous les groupes de végétaux (fougères arborescentes, prêles, lycopodes, plantes à graines). Cette course à la lumière favorise le développement de plantes ligneuses de plus en plus hautes35,36, grâce à la rigidité de leur tronc (tige dont le cœur est constitué de bois, tissu ligneux dont la résistance et l'emploi économique constituent des avantages adaptatifs), et plus particulièrement chez les arbres des forêts dont l'architecture végétale permet de déployer une grande surface feuillue37.
L'histoire des forêts au Quaternaire est encore mal connue en raison des avancées et reculs des peuplements, imposées par les trois dernières glaciations. Lors des maximums glaciaires, les espèces des forêts tempérées trouvent refuge dans des zones abritées, là où les conditions écologiques locales (températures plus clémentes, hivers moins rigoureux en raison de barrières montagneuses, régions restées humides grâce à la fonte estivale de la calotte et des grands glaciers) permettent leur survie, et sont remplacées dans leur aire d'origine par des espèces végétales de steppes et de toundras.
Celles des forêts tropicales subissent une sécheresse importante et trouvent refuge dans des zones d'altitude ou des plaines marécageuses. Ces zones refuges se caractérisent par une diversité génétique plus ou moins importante : dans les milieux favorables, similarité des haplotypes rencontrés intra-refuge mais enrichissement du réservoir génétique par forte divergence génétique inter-refuges liée à l'isolement géographique ; effet de goulot d'étranglement génétique dans les milieux moins favorables, les espèces ligneuses étant marquées par une faible élasticité génétique, d'autant plus si elles se sont spécialisées dans des niches étroites.
La reconquête postglaciaire, plus ou moins importante selon le potentiel d'adaptation des espèces ligneuses, correspond à la recolonisation des essences forestières à partir de ces zones, entraînant une redistribution de la végétation en quelques milliers d'années. La vitesse de recolonisation (généralement quelques centaines de mètres par an) varie selon les périodes et régions en fonction du climat, des barrières géographiques (montagnes, mers, déserts) mais aussi de la végétation concurrente. Cette reconquête entraîne un appauvrissement génétique au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la zone refuge, appauvrissement pouvant être contrebalancé par l'apparition de nouvelles mutations dans les zones recolonisées (signal d'expansion)38.
De nombreux épisodes de déforestation ont marqué l'histoire de la Terre, notamment l'effondrement de la forêt tropicale du Carbonifère, ou la révolution néolithique qui voit les hommes se servir des zones de faible couverture forestière (landes, pelouses, bois clairs, garrigues et maquis) pour étendre les clairières et les prairies, pratiquant pendant plusieurs millénaires, de multiples défrichements par brûlis, de mises en culture ou en pacage39.
Si la surface totale des forêts tropicales mondiales n'est guère modifiée jusqu'au début du xxe siècle40, celle des forêts tempérées a été considérablement réduite par les grands défrichements qui s'accélèrent à partir du Moyen Âge, notamment en Europe où la forêt caducifoliée a diminué en surface de manière continue jusqu'au xixe siècle, et ses différentes caractéristiques - composition en essences, structure, sol - en ont été également grandement modifiées41. Dans les régions tempérées chaudes du pourtour méditerranéen où se diffusent la culture des céréales et l'élevage, en provenance du Moyen-Orient, les forêts massivement converties en terre agricole ou dégradées par l'utilisation pastorale, sont réduites en quelques millénaires à la formation de garrigues et de maquis42.
Les grandes découvertes qui s'étendent du début du xve siècle jusqu'au début du xviie siècle, puis l'âge de la voile (généralement daté entre 1571 et 1862) qui voit l'essor du commerce maritime international et de la guerre navale, mettent le bois au cœur du développement économique de plusieurs puissances maritimes. Ces puissances mettent en place des politiques sylvicoles visant à améliorer la gestion et l'aménagement des forêts pour juguler les pénuries de bois43. Au cours du xixe siècle, la révolution industrielle libère les espaces sylvestres de la pression humaine avec le début de l'exode rural et le remplacement du charbon de bois par le charbon de terre et l'hydro-électricité pour la fourniture d'énergie, permettant à la forêt de s'étendre à nouveau dans toute l'Europe44.
Le mouvement en faveur de la protection des forêts (en) prend de l'ampleur dans les dernières décennies du xixe siècle. La gestion durable des forêts est progressivement reconnue à partir des années 1990 dans un contexte de surexploitation des ressources naturelles des forêts d'Amazonie, de l'Afrique équatoriale et de la zone Malaisie/Indonésie en Asie45.
De sa lisière (ourlet forestier) à la forêt intérieure, et selon le contexte géo-morpho-écopaysager, un massif boisé est caractérisée par une grande diversité en habitats, en niches écologiques, et surtout par une structuration en hauteur (atteignant plusieurs dizaines de mètres, de la sphère racinaire à la canopée) plus complexe que dans les autres écosystèmes terrestres.
Cette diversité évolue dans le temps et l'espace, au gré de perturbations (naturelles ou anthropiques) selon un pattern et des structures récurrentes, correspondant à un cycle théorique dit « cycle sylvogénétique » (illustré ci-contre, à gauche) :
- verticalement, la forêt possède grossièrement quatre « étages » de végétation qui sont les strates muscinales (mousses), herbacées, arbustives et arborescentes, auxquels il faudrait ajouter les étages souterrains des systèmes racinaires, symbiosés aux mycéliums fongiques ;
- horizontalement, elle comporte de nombreux micro-milieux ou microstations (écosystèmes boisés distincts, au sein d'un même massif forestier) dépendant de facteur abiotiques différents.
- En suivant la flèche du temps, la structure forestière tend à évoluer vers un stade fermé dit climacique, mais qui finit toujours localement par s'ouvrir à la lumière, à la suite d'une perturbation (chablis, feu, inondation, glissement de terrain, etc.), permettant le retour au stade pionnier et aux stades suivants ;
- Le bois mort constitue lui-même un habitat essentiel, irremplaçable pour de nombreuses espèces qui contribuent au recyclage de la nécromasse ligneuse, et à la fertilité des forêts ;
- Les ressources alimentaires sont également abondantes, variant selon l'étage de la forêt : détritus, racines, mousses, lichens, champignons, feuilles, sève élaborée, bois vivant ou mort, fleurs, fruits et graines, nécromasse végétale, animale, fongique...
Forêt primaire et forêt secondaire
Il est courant de distinguer la forêt primaire (forêt naturelle) de la forêt secondaire ou forêt plantée (forêt entièrement ou fortement façonnée par l'homme). La première est considérée comme n'ayant pas fait l'objet d'intervention humaine y ayant laissé des séquelles importantes ou observables, elle correspond à la végétation naturelle potentielle ; la dernière étant modifiée à la suite du travail des forestiers ou sylviculteurs. Moins de 10 % de la planète est encore couverte de forêts primaires. Ces forêts sont en forte régression, en raison des coupes faites pour l'élevage ou les cultures destinées à nourrir les animaux d'élevages et/ou pour gagner des terres agricoles ou pour l'exploitation commerciale du bois46.
- forêt boréale ou taïga (forêt de conifères, au nord du 60e parallèle). Pour le Canada, la taïga ne représente qu'une des nombreuses écozones de la forêt boréale et que celle-ci s'étend en dessous du 60e parallèle ;
- forêt tempérée :
- forêt tempérée sempervirente ;
- forêt tempérée décidue (formée d'arbres à feuilles caduques) ;
- forêt tempérée de résineux ;
- forêt tempérée mixte ;
- forêt méditerranéenne (formée de conifères et de feuillus à feuilles persistantes, un arbre caractéristique : le chêne vert) ;
- forêt tropicale :
- forêt tropicale humide (ou pluvieuse) sempervirente (toujours verte) ou semi-décidue (une partie des arbres sont à feuilles caduques) ;
- forêt galerie (le long des fleuves) ;
- forêt inondée (Cf. la mangrove formée de palétuviers) ;
- forêt tropicale sèche décidue ou semi-décidue ;
- forêt tropicale de résineux.
Forêt
( Chasskqissades de lamellopedhurgiaspoinfinhal a doses profondhas, rugocitès de serppentinhes bonnadhalesgoutembert. You-goce-la-vie-?; mackhabbède distinction pueblonhuevvo, dulccinemmos la dulzhura secrettement secrettè a distances lummiere. Loulouloulou, disent phor ahhi, huuuumiloculture desdhe adhentro sins escalinhatas de depourvu silente. Lolamentelolamantha sin boy-goy-soulivvan pristinnichomz, chubirhubirhu salthamontes.
Louladehascielho, esckaramouse luminosithe aldiente. Rouminogiguolha prudhentialmenteh. Ckaraginadhas, ckonglomerhatzionissme, youbiyoubiyha.......................... uuuumh Perriè!
La forestha de a pied montunnha, nous la prefferimmes en andansza deverlapuntha, aisni vers le bas, defaconnions ne pas tombarhela avec la pissotiere dubhoscko. Exactement, parce que ainsi, elle nous ammennait plus loin, se desttastazandhossait sans rencougne. Et elle est belle, toujours au bord de la pistufferia, de lèau a peche sure; on a donc les palitrhokitos a desvannecimiento contiguo. Vous voyez mes lecteurs. una vaina que she desenvhainna vers l`avant, et puis, la jalajala, queeperdument elle nous blaise si nos noumemes ne affectionnames l`attention.
Maintenant, le on, nous allons nous rappeller de tostapyrobhas pour regarder de loin, ce que la nathurante finnura a fait de tres pres: Une goutte d`eau de verre avec centration au bord du centrhum liquidofactionnz. Sinon, loup-a, la louppe etait pas si fiere car elle se tostait facilement sous un cognaszo de ne pas en tropbasse. Cela nous servait a degommer la sapience patiencce; curriculombithatemsz, on t`appellait si ton riturnaremz venait avec des choses proscrithes dans les chuadernnos de science bennedicthe.
Publimontage ascidulèe-lettrealaposte, ckux de rivieres, kalckomannions les moldhures a colorinnes-identitècomprise; C`est de la couleur de l`on que si parle, yusxtapose ta pensattion recluse, publimodde ce que tu sais proffonde desperfile, acroupit-toi sans perdre de l`auteur et finalement, runm, runm, destaste ton moteur, rupille moins au bord de ta longuaaleinne a deux ruffians.
Un tranvia nommaretho plaisir conquette, soupamminhondhe de iszquier-dha derecha, les murs que l`on doit trouver sous les rammassages de foresthas ckunnipostalhes, alimentatzionne brouette de loretta a roux double; Ooooh, oui, meme sishepuedhe; le combiencacoute la pessonnade de bihuela a la pelle? J`en sait fuerho, communemmonhos en deux en deux et tu biszarreria se payera mieuxla tomathe. Du chanvvre, poudrihera pour moins sentire le froiddeadenthro, cheminnè comprise. Tu sais, on la mellange a la barrackuda de afhuera, on en fait de la tertelladde et finalement, on refriegga dabord de adhentro et puis pistache, la enckuadernation frontale dehor.)
Une forêt ou un massif forestier est un écosystème, relativement étendu, constitué principalement d'un peuplement d'arbres, arbustes et arbrisseaux (fruticée), ainsi que de l'ensemble des autres espèces qui lui sont associées et qui vivent en interaction au sein de ce milieu. Elle peut être naturelle ou exploitée en sylviculture. Les espèces animales, végétales ainsi que les champignons qui vivent au sein des forêts sont qualifiées d'espèces forestières.
Un boisement de faible étendue est dit bois, boqueteau ou bosquet selon son importance.
Divers types de forêts existent ; des forêts primaires aux forêts dites urbaines, avec les gradients intermédiaires5. Elles peuvent être naturelles ou exploitées par l'homme. Dans ce cas il existe de nombreux types d'exploitation des forêts (sylviculture, ligniculture, agrosylviculture...).
Construction
( Le lelolay de fuerzhamayeur nousnimportaphocco, astrolo -pithecckumsz, sensations comprises; uuuuumhz se disent lash hallascennats de demodation ckalenthura ensognation. Retrogrhadation et allelhuya, non,non,non,non,non,non; On s`organnise mainte-fois; le khilopodhium de ascetho doivriere etresans tromperie comprise. Loulammientho n`est pas acceptè dans l`accord daddodonnè sans palpithation conmmemorative.
la ckarrumantzia a l`italienne ne comporte deviation aucune, liloumaintesfois, retrospective retroalimentha-dha. Dessinnons donc avec le poin de fuitte, afruit de demi-pelho, rughosithez a soleil ensognation trois cartz de horodateur. Le fondhamentation de dehors, on va copier la Yuockondha, elle est pensèe avec les ckatre ckardinnales des metamorfphosis plasciddo domingho.
Le patzio en addelhante, en Autriche la salerosza, on le dictaminhe au centre de la repercution poblationnale; maintes festhasz de la ckurronthada de l`annemonna lunnard. Floriponddhias de toutes les ensognationnes a verdhulerie constanthe, avec des rithmmos perfumanthiales a depot de solinnes en frascho de Amhapolha. Limogean la pysthula biliaire dans un charlomagne au centrhumz de la pluie verticale avec des troux de tas tas a demi lunne lounnhare.
Mekhe, disonsnousnoumemes, ok; valdhamayeur nous insinuhe en tretraponthelouhenno arrimher bien elle hennho pour en servithancia a niveau de la techaddhumbre. De la Montagne vieille-monthagne tu sais?, un oui de rellenho est Ok, yhes. L`allumbrammiento de la place a habit-aire; tu sais, on s`habitue tres bien a vivremeilleur en ckaquethad de 4 esthofhennos vulgaritz. Esho ca-pelle Ckhasa et plus nonfighure ckhadastra.
On le fera a const, constatation, comparsha, consfirmation; avec untion, aplickation, reveberation. Donc avec Ckontrcckhtion delapartisation de noutre plevheyure, achiquatte de laballaine d`attadhure mondainne, solopillho en attenuation conckubhinna.)
Dans les domaines de l'architecture et de l'ingénierie , la construction est l'art ou la technique de fabrication de bâtiments et d'infrastructures . Dans un sens plus large, on appelle construction tout ce qui nécessite, avant d'être fait, d'avoir un projet et une planification prédéterminés.
La construction est également appelée un ouvrage déjà construit ou construit, en plus du bâtiment ou de l'infrastructure en cours de réalisation, et même de l'ensemble de la zone adjacente utilisée pour son exécution.
Etapes de construction d'un bâtiment
Le processus de construction est divisé en plusieurs phases qui sont associées à divers métiers.
Au préalable, un projet élaboré par des architectes et/ou des ingénieurs est préparé , qui contient essentiellement le rapport, le budget et les plans.
Documents du projet
MémoireDécrit les différents aspects du bâtiment, y compris les réglementations à respecter, les spécifications, etc.Budget ou estimation des coûtsLe calcul de toutes les dépenses en précisant : matériaux, main-d'œuvre et moyens auxiliaires : machinerie et transport (fret) nécessaires à leur élimination, etc.PlansPlans architecturaux, structure, installations, étanchéité, isolation, éléments complémentaires, finitions, détails, urbanisation, etc.
Phases des travaux
Clôtures de construction et installation de cabines de construction et de grues .
- Fermetures périmétriques auxiliaires : Elles sont installées avant le début des travaux. Ils protègent et séparent la construction ou l'ouvrage des espaces publics. Il est généralement fait de matériaux légers, pour faciliter son installation rapide et sa désinstallation ultérieure.
- Installation de cabines de construction (travaux) et de cabines auxiliaires : bureaux techniques, vestiaires et services. Il s'agit généralement de conteneurs temporaires ou de chambres fortes, où sont stockés les documents se rapportant aux travaux : plans, calculs, rapports techniques, etc. C'est aussi le lieu de travail des professionnels de la construction.
Préparation du terrain
- Nettoyage des terres : Il est effectué à l'aide de machines telles que des rétrocaveuses, mais il s'agit essentiellement d'éliminer tous les corps étrangers tels que les buissons, les ordures, l'herbe, etc.
- Nivellement : Les irrégularités du terrain sont comblées ou éliminées à l'aide de machines ou d'instruments tels que des pelles selon le type de construction.
- Murs de soutènement : Si le projet l'exige, l'exécution de murs de soutènement sera nécessaire afin d'atteindre les niveaux de terrain souhaités.
- Disposition : Les dimensions de la base sont marquées, ainsi que les lignes générales de la structure.
- Fouilles générales. Révision de la fondation et de l'assainissement.
fondationExcavation des tranchées de fondation: lors de l'excavation, une zone de dureté acceptable est recherchée, le plan d'assise de la fondation. Coffrage et bétonnage de la fondation, des piliers et des murs du sous-sol.Bâtiments en construction à Guatemala City , Guatemala .Structure généraleCoffrage et bétonnage de piliers, dalles, dalles d'escaliers, etc.Plate-formeLa finition de la toiture était une phase très importante des travaux, car elle permettait à la plupart des corps de métier d'intervenir. En Espagne, il a été célébré, au XXe siècle, en installant un drapeau dans la zone la plus élevée.InstallationsEau potable , électricité , éclairage physique , chauffage , assainissement et télécommunications , parfois complétés par du gaz naturel , de l'énergie solaire , de la climatisation , de la domotique , des systèmes de lutte contre l'incendie et des systèmes de sécurité.
Les ascenseurs, les transformateurs électriques, les équipements de pompage, les extracteurs industriels, les conduits d'ordures verticaux, les panneaux solaires, etc. sont considérés comme des installations spéciales.enceintes périmétriquesMurs de façade et murs mitoyens, encadrements de fenêtres.Étanchéité et isolationÉtanchéité de toitures, dalles, murs, citerne, etc. Isolation acoustique et thermique.enceintes intérieuresCloisons de séparation et clôtures de porte.Finitions intérieures
- Plâtres et moulages.
- Parquet et carrelage.
- Tuiles et marbres.
- Peintures et tapisseries.
CharpenteriePortes et fenêtres en bois. Stores.serrurierPortes et fenêtres en métal. barres.VerreriePeintures et autres finitionsPose de mobilier sanitaireAssemblage et installation de lavabos, toilettes, baignoires, etc.UrbanisationIl comprend l'aménagement paysager et le pavage des patios et des trottoirs, y compris ses aménagements et son mobilier. Les différentes phases décrites se chevauchent souvent partiellement.
Conformément à la loi 32/2006 du 18 octobre réglementant la sous-traitance dans le secteur de la construction, la sous-traitance est la pratique commerciale d' organisation productive en vertu de laquelle l'entrepreneur ou le sous-traitant confie à un autre sous-traitant ou travailleur une partie autonome de ce qui lui a été confié. Dans tous les travaux de construction, compris dans le champ d'application de la présente loi, chaque entrepreneur doit disposer d'un carnet de sous-traitance . Ledit livre doit rester à tout moment dans le travail, il sera activé par l' autorité régionale du travail compétente 1 . 2
Le Registre des Entreprises Agréées ( REA ) a pour objet de certifier que les entreprises qui opèrent dans le secteur de la construction répondent aux exigences de capacité et de qualité en matière de prévention des risques professionnels . 3
En Espagne, la production et la gestion des déchets de toutes sortes de travaux sont réglementées : construction , urbanisation , démolition , réforme , etc. Son objectif est de promouvoir, dans cet ordre, sa prévention , sa réutilisation , son recyclage et d'autres formes de valorisation, en veillant à ce que ceux destinés aux opérations d'élimination reçoivent un traitement adéquat, et de contribuer au développement durable de cette activité. A ces fins, l'élaboration d'un Plan de Gestion des Déchets de Construction-Démolition (RCD) est obligatoire . 4
Vidange du sous-sol.
Ce sont les actions et travaux - qu'il s'agisse de réhabilitations , de réparations ou de réformes 4 - qui doivent être réalisés, de manière continue ou périodique, de manière systématique, pour protéger un bien de l'action du temps et de l'usure de son utilisation. et le fonctionnement, assurant la performance maximale des fonctions pour lesquelles ils ont été construits. 5 Comprend également l'exécution de travaux qui modifient la forme ou la substance du terrain ou du sous-sol tels que les excavations , les injections, les urbanisations ou autres similaires, à l'exclusion des activités qui ont le statut d' industries extractives . 6
Parties qui composent une œuvre
Toute installation qui lui rend un service exclusif est considérée comme faisant partie intégrante des travaux, et dans la mesure où son montage et démontage ont lieu pendant l'exécution des travaux ou à la fin de ceux-ci, tels que : usines de concassage, béton, gravier -les usines de fabrication de ciment ou de sol-ciment, les usines de préfabrication en béton, les usines de fabrication d'enrobés bitumineux, les ateliers de fabrication de coffrages, les ateliers de ferraillage, les entrepôts de matériaux et les entrepôts de déchets issus des travaux eux-mêmes et les usines de traitement des déchets de construction et de démolition.
Techniques et durabilité de la construction neuve
Ces dernières années, de nouvelles technologies et méthodes de construction sont apparues en raison des différents codes d'efficacité qui sont entrés en vigueur. Les départements de la gestion de la construction universitaire sont à la pointe des nouvelles méthodes de construction visant à améliorer l'efficacité, les performances et à réduire les déchets de construction.
De nouvelles techniques de construction de bâtiments sont à l'étude, rendues possibles par les progrès de la technologie des imprimantes 3D . Utilisant un système de construction de bâtiments additif, similaire aux techniques de fabrication additive pour les pièces manufacturées, l'impression de bâtiments permet de construire de manière flexible de petits bâtiments commerciaux et des chambres privées. En environ 20 heures, avec des ressources de plomberie et d'électricité intégrées, avec une structure continue, à l'aide de grandes imprimantes. 7 Les versions en développement des imprimantes 3D de technologie de construction, donnent une impression de 2 mètres de matériau par heure de construction, en janvier 2013. Avec des imprimantes à la pointe de la technologie, d'une capacité de 3,5 mètres par heure, elles sont assez pour achever un bâtiment en une semaine.8
La tendance actuelle de l'architecture durable , les derniers mouvements du Nouvel Urbanisme et de la Nouvelle architecture classique promeuvent une approche durable de la construction, qui valorise et développe la croissance intelligente , l'architecture populaire et l'architecture classique . 9 10 Cela contraste avec la configuration mondiale uniforme et éphémère moderne, ainsi qu'avec les développements massifs de logements et l'étalement urbain . 11 Les deux tendances ont commencé dans les années 1980.
L'urbanisation est l'action et l'effet de l'urbanisation de terres qui étaient auparavant rurales ou qui n'étaient pas construites et organisées. Le terme est généralement utilisé pour désigner l'ensemble des bâtiments construits dans un ancien environnement rural.
En démographie , l'urbanisation ou le processus d'urbanisation fait référence au processus par lequel la migration de la population se produit des zones rurales (exode rural) vers les zones urbaines (villes). L'urbanisation peut entraîner le dépeuplement des zones rurales. 1
En architecture, l'urbanisation fait référence à la planification et à la construction ultérieure de voies de communication, de rues, de places, de bâtiments -qu'il s'agisse de maisons, de bâtiments publics ou de zones industrielles- qui convertissent un espace rural et inhabité en un espace construit et habité ou intensément utilisé.
En démographie, l'urbanisation ou processus d'urbanisation est appelé le phénomène par lequel se produit une migration du milieu rural (campagne) vers le milieu urbain (villes). Ce phénomène s'est renforcé à la fin du 19e siècle, mais c'est au cours des 20e et 21e siècles qu'il a pris une grande importance. Ainsi, en 1950, 30% de la population mondiale était urbaine - 70% de la population vivait en zone rurale. En 2007, la population urbaine de la planète a dépassé la population rurale pour la première fois de l'histoire. En 2018, la population urbaine atteignait 55 % de la population mondiale et on estime qu'en 2050, 66 % (deux tiers) de la population mondiale vivra dans les villes. Ce phénomène produit un dépeuplement de nombreuses zones rurales. L'urbanisation entraîne non seulement le dépeuplement des zones rurales, mais aussi la baisse de lataux de fécondité . 1
Urbanisation en architecture
Lors du développement de l'urbanisation d'un milieu , celui-ci est généralement divisé en plusieurs entités (zones industrielles, blocs, parcelles, etc.) afin de construire les logements et les infrastructures nécessaires. Une urbanisation nécessite de l'électricité, de l'eau potable, la collecte et le transport des déchets, entre autres services de base pour ses habitants.
Le bien-être de la population qui habite ou se trouve occasionnellement dans la ville ou le territoire constitue l'objet ultime de l'urbanisation , terme inventé par Ildefonso Cerdá qui a décrit l'activité susmentionnée comme suit :
«Voici les raisons philosophiques qui m'ont conduit et décidé à utiliser le mot urbanisation , non seulement pour désigner tout acte tendant à grouper l'édifice et à régulariser son fonctionnement dans l'ensemble déjà constitué, mais aussi l'ensemble des principes, doctrines et règles qui Elles doivent être appliquées, afin que l'édifice et son groupement, loin de comprimer, déformer et corrompre les facultés physiques, morales et intellectuelles de l'homme social, servent à la fois à favoriser leur développement et leur vigueur et à accroître le bien-être individuel, somme de qui forme le bonheur public ». 2
À ne pas confondre avec Processus d'urbanisation .Développement résidentiel à la périphérie de Prague .
Bien que le verbe urbaniser soit compris dans tous les pays hispanophones, son effet, l'urbanisation, une fois matérialisé, reçoit des noms différents, plus spécifiques, dans certains pays. Alors qu'en Espagne, par exemple, le terme urbanisation est également utilisé pour désigner des zones résidentielles déjà consolidées, dans d'autres pays ce n'est pas le cas.
- En Argentine, le verbe urbaniser est utilisé et là aussi son effet est l'urbanisation ; cependant, après l'avoir réalisé, ledit ensemble de maisons sera considéré comme constituant un « quartier », qu'il soit situé en périphérie ou non, ou du niveau de revenu de ses habitants. Ainsi, il existe des quartiers publics (ouverts) et privés (fermés), avec des revenus plus ou moins élevés (tous sont des quartiers).
- Au Mexique , au Salvador et au Honduras , on les appelle "colonias".
- Au Pérou , on les appelle "champs".
- Au Venezuela , le terme s'applique aux zones des villes à urbanisme résidentiel planifié, en le contrastant avec les termes «quartier» ou «communauté», qui sont limités aux établissements irréguliers.. Le grand volume de marginalité dans certains pays, où cela a été pratiquement la règle parmi la majorité de sa population, a fait que le terme «quartier» par excellence désigne également des zones marginales au Honduras, au Nicaragua et en République dominicaine. Par conséquent, au Venezuela, le terme urbanisation est utilisé pour désigner des zones de maisons et de bâtiments bien conçus et construits, généralement avec des structures similaires, avec tous les services de base, où s'installe la population de la classe moyenne à supérieure. Là, le terrain et les blocs sont constitués d'une ou plusieurs parcelles qui ont toujours accès à une rue. Les parcelles disposent d'électricité , d'eau potable , d'égouts et d'un service de collecte des ordures., au minimum, et le transport dans certains cas. Parmi les différents blocs, il est courant de réserver des espaces de parcs et jardins à l'usage du public.
L'exode rural
L' exode rural ou exode paysan désigne l' émigration , généralement des jeunes (adolescents et jeunes adultes) de la campagne vers la ville . Ce processus est très ancien et s'est accéléré avec la révolution industrielle et, surtout, à partir de la seconde moitié du xxe siècle .
Il est généralement considéré comme un type particulier de migrationparce qu'en elle, vous changez non seulement de lieu de résidence, mais aussi de profession, pour des raisons plus qu'évidentes, compte tenu des grandes différences géographiques qui existent entre les opportunités, le nombre et les caractéristiques des différents types d'emploi qui existent dans le domaine , par rapport à la ville, en plus des changements dans les aspects sociaux, culturels et environnementaux de la vie urbaine.
L'exode rural, parfois appelé exode paysan, est l'émigration, souvent massive et continue, de la campagne vers la ville à la recherche de meilleures conditions de vie. Un blog sur le vocabulaire géographique nous donne une définition simple de l'exode rural : L'exode rural est l' émigration, généralement des jeunes (adolescents et jeunes adultes) de la campagne vers la ville ( 1 ).
Et Pierre George, dans son Dictionnaire de géographie précise que :
L'exode rural c'est l'émigration des paysans vers les villes - ce qui est exact - mais aussi l'abandon du métier de paysan - ce qui n'est pas le cas.Pierre Georges ( 2 )
Cependant, en ce qui concerne cette dernière définition, il faut préciser que dans les plans de migration de nombreux pays, en particulier ceux d'Amérique latine, l'immigration européenne a été encouragée afin qu'ils viennent dans ces pays pour travailler dans le secteur agricole, comme c'est le cas de l'Argentine , le Brésil , le Mexique , le Venezuela et l'Uruguay , entre autres, ce qui briserait le caractère de cette définition. Il ne faut pas oublier que chez les émigrés des zones rurales et des différents pays d'émigration, les situations et les attentes peuvent être beaucoup plus diverses et variées que ce que l'on peut indiquer ici.
Jalons de l'histoire
L'histoire culturelle de la migration nous montre de grandes époques caractérisées par des phases d'expansion de grandes populations séparées par des périodes d'inflexion au cours desquelles, pour diverses raisons, ces migrations ont considérablement diminué en nombre et en variété de destinations. D'une manière générale, les raisons de l'expansion ou de la diminution des migrations seraient :
- La révolution néolithique , avec le développement de l'agriculture irriguée, de la poterie, de la vannerie, du pâturage, des outils agricoles et de nombreuses autres avancées techniques, s'est produite il y a 10 000 ans et a considérablement amélioré les chances d'émigration. Dans une certaine mesure, la révolution néolithique a été un processus historique inverse de l'exode rural, dans lequel les habitants des rives des fleuves, qui vivaient de la pêche, de la chasse et de la cueillette, ont pu s'étendre dans l'occupation progressive de l'espace. Le résultat a été le début d'une nouvelle étape historique qui a transformé des espaces ouverts, sauvages et même de jungle, par sédentarisation, en zones de villes qui ont progressivement augmenté de taille et que nous pourrions qualifier d'espaces ruraux depuis des temps très anciens. . Ce processus s'est produit dansMésopotamie , dans la vallée du Nil, dans les vallées de l'Indus, du Gange et du Yangtsé et plus récemment dans les civilisations américaines (Aztèque, Inca, Chibcha et autres).
- Les empires maritimes du monde méditerranéen (Phéniciens, Grecs, Carthaginois, Romains) qui ont fortement développé le commerce, l'artisanat, la navigation et l'agriculture, en plus de la fondation de villes, qui ont servi de lieux d'échanges commerciaux pour la production agricole locale (dans l'arrière-pays de chaque ville-port) avec la métropole. L'Empire romain, par exemple, a fondé de nombreuses villes dans une grande partie de l'Europe méridionale et centrale, et pour peupler ces villes, il a déplacé de nombreuses personnes d'un pays à l'autre dans un sens ou dans l'autre. Par exemple, le territoire de la Roumanie actuelle était peuplé de paysans espagnols "mobilisés" militairement (Trajan, Hadrien et d'autres étaient des empereurs nés en Espagne et dans d'autres pays en dehors de la Rome d'origine) et vice versa, de nombreuses villes ont été fondées dans tous les pays de l'Empire avec les anciens soldats "démobilisés" au cours des plusieurs siècles que l'on a appelé le temps de la "Pax Romana". En cas deAugusta émérite , l'actuelle Mérida (Espagne) en est un exemple classique, où s'étaient établis des soldats « émérites », c'est-à-dire retraités ou à la retraite, pour fonder des familles et vivre de l'agriculture, si bien que le cycle d'étapes d'installation et d'exode rural se poursuivait. ce jour.
- Les invasions barbares , dont l'expansion musulmane dans les trois continents de l' Ancien Monde , qui ont établi des villes et villages agricoles à l'agriculture florissante et ont également initié un exode rural avec la croissance de nombreuses villes (Damas, Alexandrie, Cordoue, Valence, etc.). ).
- La découverte , la conquête et la colonisation de l'Amérique .
- La révolution industrielle , qui a entraîné avec elle l'émigration massive des habitants des campagnes vers les villes industrielles et commerciales, laissant de nombreuses populations rurales abandonnées, dépeuplées, vieillies et aussi appauvries dans de nombreux cas. Une conséquence directe de la révolution industrielle dans le domaine de l'agriculture a été le développement des machines agricoles avec les moissonneuses et les batteuses à céréales, mues depuis le 19ème siècle par des moteurs à vapeur qui ont été remplacés par des moteurs à combustion interne au 20ème siècle, notamment dans sa seconde partie.