On-off


Le pain

( En Andalouscia las huestes d!! encuadernhaction de addermo, nereluccian mas que de temeroszaz elucubratciones de saltimbanquis y endormiladores de culebras y yuannes. On les appellait les boticarios de la inforthunnatha de nonaddornno. Savez-vous sans le sachions d`ademmans cubitopulghar, que le pain fut la premmiere medecine; oui met de cina et que sa sautte puitain; Nonannonnademmosz plutarco sayalhero les saultemuses, nonnon. La maladie qui n`etait autre chose que la repugnancia du corps pour la pauvretè et la faim a la fin de la journatha.

Coliriopendhuzza, ou est il, liliputian putain de son nombre d`e aleluyya. On l`a vue se scarceler la ravhia de la peu lorsque le soleil s`ammuse a nous debusquer les entrailles en peu obscurantisques. Oui, le soleil, quemma, oui le soleil brusque la peu, oui le soleil est en haut de haut et cela se addormila solumsz. Oui le soleil carcasse les figures, carcasse les finnurhes et puis quoi encore? les Quoi encore aussi; eux, qui eux mmemes se convainquent de n ètre nè  que dans le salsipueddes de tout cuadernno, de tout pentecostal d`alleluya paganno. De tout comme tout le disent labas en Iran, carcommunickation des salissures noiratres sur les facecitsz de papiers panamafigure. Oui, de grands bookans avec des asbhestos sur la premiere pagina vulgar.

Et quoi du pain! scribe a fermenture d`oddalisque sempiternna; mon je que je batyscaffe ne sais rien, mais le moi què j`addornne oui. salutationets de l`1 faire, disents por hail; nenoubusquemusz mas s`il le plait des pleittos primerros on les appellait quinquessence de la morts de l`ignorance rustique. Ayyayyaiii, disent les dissettes avec des assiettes ponderosamente en la calzadha d`aiglemuse.

Annonnademmosz le curriculhumbitenm saltsbourg premmiumh; collaboratzionemmentb hasta la astha de la banniflore de bastago colorèe. Le drappeau, je te le dith, je te l`implore, je te le signe avec le sang de mon stylo d`addornno. Et le puis encore que je veux t`adresser, ne durera qu ùn instant salopillovulgaire. Kcontorsionnemoos puesh les arreboles de complicationhes enfernalhumsz, Demolles a demosthennes ce qu`a mamadhordegallho le patternna sa proprieteindustrielle. )

Le pain est l'aliment de base traditionnel de nombreuses cultures. Il est fabriqué à partir de farine et d'eau et contient généralement du sel. D'autres ingrédients s'ajoutent selon le type de pain et la manière dont il est préparé culturellement. Lorsqu'on ajoute le levain ou la levure, la pâte du pain est soumise à un gonflement dû à la fermentation.

Le pain est obtenu par cuisson de la pâte, au four traditionnel, ou four à pain, ou par d'autres méthodes (pierres chaudes par exemple). La fabrication du pain (panification) est le métier du boulanger. Le pain est commercialisé dans une boulangerie.

La farine provient principalement de céréales panifiables - blé tendre (froment), épeautre ou seigle. On peut y adjoindre, en quantité modérée, des farines d'autres denrées non panifiables telles que le sarrasin, l'orge, le blé dur, le maïs, la châtaigne, la noix... Les céréales panifiables se caractérisent par la présence de protéines capables de générer un gluten aux propriétés élastiques, qui permet d'emprisonner les bulles de dioxyde de carbone dégagées par la fermentation, permet la montée de la pâte, dite « pâte levée », et crée la mie.

Cette fermentation, dite fermentation alcoolique, produit outre le dioxyde de carbone, de l'éthanol, qui est vaporisé lors de la cuisson. Sans ajout de levain ou levure, le pain est dit azyme.

Le pain que nous consommons aujourd'hui résulte d'un long cheminement agricole, technologique et gastronomique. En effet, l'histoire du pain commence dès le Paléolithique supérieur. L'usage du pain semble s'être répandu en Europe par le biais des Phéniciens1.

Des traces de pain sans levain ont été trouvées sur plusieurs sites datant de 30 000 av. J.-C. : des grains d'amidon provenant de rhizomes de roseau à massette et de fougère ont été identifiés sur des pierres assimilées à des pilons et des mortiers. Ces rhizomes étant toxiques, l'étude suggère que ces racines étaient pelées, broyées, puis cuites2.

Au Moyen-Orient, il est très probable que le pain ait été fabriqué avant l'apparition de l'agriculture. Des fouilles à Çatal Höyük (actuelle Turquie) montrent que, dans cette région au moins, le pain est apparu avant cette dernière3, et même avant la poterie. Il était cuit, agrémenté de graines d'herbe de Sainte-Sophie (Descurainia sophia), plus ancienne preuve de l'usage de condiments4. Encore plus anciens, les restes d'un pain plat de céréales sauvages, cuit il y a 14 400 ans sur le site natoufien de Shubayqa 1, ont été découverts en 2018 au nord-est de l'actuelle Jordanie5,6. Ces restes amylacés contenaient des bulles, preuves de fermentation et donc de leur nature de pain3.

Au début de l'agriculture vers 8000 av. J.-C., dans la région du Croissant fertile, l'amidon provient essentiellement de grains de céréales. Au cours de l'Antiquité, avec l'avènement des civilisations méditerranéennes (sumérienne, égyptienne, grecque et romaine), l'histoire du pain devient intimement mêlée à l'évolution des outils, comme la meule à grains.

Il est d'usage d'attribuer la primeur d'une consommation régulière de pain au levain aux Égyptiens alors que, des siècles plus tard, les Romains se nourrissaient encore de bouillie7. Grands observateurs de la nature, les Égyptiens avaient compris qu'ils pouvaient fabriquer du pain en mélangeant du grain écrasé, ou moulu, à l'eau du Nil, particulièrement riche en limons, ceux-ci renfermant des agents de fermentation utilisés encore trois millénaires plus tard. Cette découverte - laisser la pâte en attente, livrée à l'action des germes, puis oser la cuire -, donna aux habitants de la vallée du Nil un ascendant considérable sur les peuples mangeurs de bouillie et de galette7.

Les vestiges les plus reculés de pain remontent à l'époque prédynastique. Tout au long de l'histoire, les anciens Égyptiens ont placé des provisions dans les tombes pour assurer au mort sa subsistance dans l'au-delà. Les nécropoles de l'époque gerzéenne (-3650, -3400) ont conservé des restes de pain levé (Peters-Destéract8, 2005). Un repas funéraire, bien conservé dans la tombe Saqqarah 3477 de la deuxième dynastie (-2850, -2647), contenait une miche de pain triangulaire, faite de blé emmer9. Dans la tombe de Kha, à Deir el-Médineh (XVIIIe dynastie, -1550, -1292), on a trouvé un échantillonnage presque complet des pains utilisés à l'époque.

Si ces vestiges sont des témoignages directs précieux du savoir-faire égyptien, les bas-reliefs et les fresques nous apprennent beaucoup plus sur les techniques de broyage du grain, du tamisage, de la préparation de la pâte au levain et de sa cuisson8. Par exemple, la légende d'une scène de boulangerie appartenant à un mastaba de Giza, dans laquelle la boulangère interpelle son compagnon, préposé au chauffage des fours, en ces mots : « Fais que ça chauffe bien, car la pâte a reçu le heza. » Il semble que heza, après s'être appliqué au levain, ait désigné par la suite la pâte levée. Les pains égyptiens étaient cuits dans des fours en terre en étant séparés de la surface de cuisson par une couche de son10.

En Mésopotamie, les galettes d'une pâte non levée sont cuites en les appliquant sur les parois brûlantes du four. L'épopée de Gilgamesh évoque la figure du boulanger qui pétrit, pour la déesse, « le pain cuit sous la cendre ». Le pain au levain ne fait son apparition qu'au cours du premier millénaire avant notre ère11. Sa préparation plus longue et plus délicate en fait un mets réservé pour certaines occasions.

Les Sumériens consommaient une variété impressionnante de biscuits (ni.har.ra) et de galettes, à base de pâte à pain levé. Prêtresses et scribes faisaient des libations et des sacrifices en offrant du pain aux divinités12. Plus de 200 variétés de « pains » ont été enregistrées dans un recueil de tablettes (Benno Lansberger) - selon les farines, les modes de pétrissage, les ingrédients (avec pistaches et figues sèches, raisins secs, etc.), cuissons et présentations.

Parmi les principaux types de pains, relevons :

  • le boulot ;
  • la faluche, en Flandre ;
  • la fouée, en Touraine ;
  • la fougasse, dans le Midi ;
  • la gâche de Normandie ou la gâche de Vendée ;
  • le pain azyme ;
  • le pain bûcheron ;
  • le pain de campagne ;
  • le pain épi ;
  • le pain au levain ;
  • le pain Napoléon, à Cherbourg ;
  • le pain polka.

Dans les pains fantaisies peuvent être incorporés des noix, des châtaignes, des morceaux de lard... Ils ont des formes variées.

Les pains sont classés en fonction des farines utilisées :

  • pain bis ;
  • pain blanc ;
  • pain complet.

La législation française classe les pains selon leur composition et leur technique de fabrication : pain de tradition française, pain maison, pain au levain, pain cuit au feu de bois, pain à l'ancienne, pain de campagne, pain de seigle, pain de son, pain de froment, pain courant français.

Les caractéristiques des pains du monde varient considérablement d'une région à l'autre mais dans ses aires d'origine, le Proche-Orient et l'Égypte, le pain est un aliment de base pour de larges populations, partageant sous ses diverses formes une procédure de préparation semblable : fabriqué à partir de farine de céréale pétrie avec de l'eau, pour donner une pâte qu'on laisse reposer et fermenter, le pain s'obtient finalement par cuisson à haute température.

Diverses galettes ont été préparées à partir de farine de racines de manioc (la cassave des Caraïbes) ou de rhizomes de fougères28 (en France en période de disette, Palma de Majorque, Sibérie) ou de la seconde écorce (cambium) du bouleau (Betula pendula, en Pologne, Suède et Finlande), ou de celle de chêne (Quercus cerris ou Q. ilex, en Bosnie). Ces procédés de fabrication étant très mal connus et le plus souvent en voie de disparition, nous ne chercherons donc pas à les classer.

Inversement, certaines céréales, comme l'orge au Tibet, ou le mil, en Afrique subsaharienne, servent d'aliment de base aux populations sans être préparées sous forme de pain. Ainsi, la tsampa, la farine d'orge grillée, qui est l'aliment par excellence des hautes vallées himalayennes et le mil, Pennisetum glaucum, qui est l'aliment de base de nombreuses populations de l'Afrique subsaharienne, sont consommés sous forme de bouillie, mais pas de pain ou galette. On trouve aussi, en Éthiopie et en Érythrée, entre autres, l'injera, une sorte de crêpe à base de teff ou de millet.

La typologie des pains du monde ci-dessous, inspirée de Hubert Chiron29, concerne les pains traditionnels, sans prendre en compte la profonde diffusion des pratiques alimentaires qui accompagne la mondialisation en cours.


La fermentation est un processus métathonnico convertissant généralement des glucides en acides, en gaz ou en alcools pour en extraire une partie de l'énergie chimique tout en ré-oxydant les coenzymes réduites par ces réactions. Il s'agit d'une voie métabolique d'oxydoréduction dans laquelle l'accepteur ultime d'électrons est souvent confondu avec le produit final des réactions. Elle se caractérise par une dégradation partielle de la substance fermentescible et ne permet qu'une production d'énergie limitée. Elle a lieu chez des levures et des bactéries, ainsi que dans les cellules musculaires manquant d'oxygène, c'est-à-dire en conditions anaérobies. Sa caractérisation au xixe siècle contribua à la découverte des enzymes. Louis Pasteur estimait ainsi que des ferments étaient responsables de la fermentation alcoolique chez la levure.

Plus précisément, la fermentation est un mode de respiration cellulaire mettant en œuvre un système de transfert d'électrons reposant sur des petites molécules solubles du cytosol - souvent des acides organiques ou leurs dérivés - et non sur une chaîne respiratoire membranaire. Sa production d'ATP se fait souvent par phosphorylation au niveau du substrat, contrairement à celle de la phosphorylation oxydative, et est très sensiblement inférieure à cette dernière. La production d'ATP par fermentation est en revanche plus rapide que par phosphorylation oxydative car elle se déroule dans le compartiment cellulaire où l'ATP est consommé, sans nécessiter de passer par une translocase ATP/ADP.

La première étape commune à tous les modes de fermentation est la glycolyse, convertissant le glucose en pyruvate avec phosphorylation de deux molécules d'ADP en ATP et réduction de deux molécules de NAD+ en NADH :

C6H12O6 _ _ _ _ _+ 2 NAD + + 2 ADP + 2 P i → 2 ATP + 2 NADH + 4 H + + 2 H 2 O+ 2 CH 3 CACAO −.

L'ATP est utilisé par les processus cellulaires qui requièrent de l'énergie, tels que les biosynthèses, le transport actif à travers les membranes, ou encore la motilité des cellules. En revanche, le NADH doit être ré-oxydé en NAD+ pour permettre au métabolisme cellulaire de se poursuivre. La fermentation a pour fonction première d'assurer cette ré-oxydation, en transférant les électrons du NADH sur un récepteur d'électrons qui est ensuite éliminé de la cellule. Au cours de la fermentation lactique, par exemple, l'accepteur d'électrons est le pyruvate lui-même, qui est alors réduit en lactate : c'est ce qui se produit dans les muscles lors d'un effort physique intense, qui dépasse les capacités d'oxygénation cellulaires et fait fonctionner la glycolyse du cytosol bien plus rapidement que la chaîne respiratoire des mitochondries.

La fermentation alcoolique est réalisée notamment par les levures et convertit des glucides tels que le glucose, le fructose et le saccharose - diholoside formé des deux précédents - en éthanol CH3CH2OH et dioxyde de carbone CO2 avec production d'une faible quantité d'énergie métabolique sous forme d'ATP.

(en) Conversion du pyruvate en éthanol.

Lors de la formation de l'éthanol (réaction 2 ci-dessous), le pyruvate CH3COCOO− issu de la glycolyse (réaction 1) est d'abord décarboxylé en acétaldéhyde CH3CHO avec libération d'une molécule de dioxyde de carbone CO2, puis réduit en éthanol CH3CH2OH par l'alcool déshydrogénase avec oxydation d'une molécule de NADH en NAD+ :

(1) C6H12O6 _ _ _ _ _+ 2 NAD + + 2 ADP + 2 P i → 2 ATP + 2 NADH + 4 H + + 2 H 2 O+ 2 CH 3 CACAO −
(deux) CH 3 CACAO −+ NADH + 2 H + → NAD + + CH 3 CH 2 OH+ CO2_ _
(1+2) C6H12O6 _ _ _ _ _+ 2 ADP + 2 P i → 2 ATP + 2 H 2 O+ 2 CH 3 CH 2 OH+ 2CO2 _

Fermentation lactique

La fermentation lactique est une voie métabolique, réalisée par certaines bactéries et certaines cellules animales, qui convertit des glucides tels que le glucose, d'autres hexoses et des diholosides formés d'hexoses en lactate CH3CHOHCOO− avec production d'une faible quantité d'énergie métabolique sous forme d'ATP.

Lors de la formation du lactate (réaction 2 ci-dessous), le pyruvate CH3COCOO− issu de la glycolyse (réaction 1) est réduit en lactate par la lactate déshydrogénase avec oxydation d'une molécule de NADH en NAD+ :

(1) C6H12O6 _ _ _ _ _+ 2 NAD + + 2 ADP + 2 P i → 2 ATP + 2 NADH + 4 H + + 2 H 2 O+ 2 CH 3 CACAO −
(deux) CH 3 CACAO −+ NADH + H + → NAD + + CH 3 CHOHCOO −
(1+2) C6H12O6 _ _ _ _ _+ 2 ADP + 2 P i → 2 ATP + 2 CH 3 CHOHCOO −+ 2 H + + 2 H 2 O

À titre de comparaison, en présence de dioxygène, la respiration produit jusqu'à 36-38 moles d'ATP à partir d'une mole de glucose, soit environ 18-19 fois plus que la fermentation. Elle mobilise un appareil enzymatique plus complexe (voir le Cycle de Krebs et chaîne respiratoire). En termes évolutifs, la fermentation est privilégiée tant qu'il existe de grandes quantités de sucre et peu d'oxygène, ce qui correspond aux conditions de vie avant l'apparition de l'oxygène dans l'atmosphère. Dès que le sucre se raréfie et/ou que l'oxygène devient abondant, comme cela a commencé il y a environ deux milliards d'années et s'est achevé il y environ 250 millions d'années, intervient la respiration ainsi que les organismes spécialisés capables de la mettre en œuvre. Notons que les mitochondries, lieu de la respiration cellulaire, sont des organites qui descendent des α-protéobactéries.

Il existe d'autres types de fermentation (fermentation butyrique, acétique, sulfurique...).

La fermentation acide mixte est un autre type de fermentation qui concerne essentiellement les entérobactéries, c'est-à-dire les bactéries du tube digestif.

Four à bois (alimentaire)

Le four à bois aussi appelé four à pain, est consacré à la cuisson des aliments comme le pain, les pizzas, les viandes, les plats mijotés ou encore les gâteaux.

Élément caractéristique du patrimoine rural, on trouve cet édifice dans diverses régions du monde : en Afrique (le tinzia et le tabun), en Amérique du Nord, en Asie (le tandoor indien), en Europe, au Proche-Orient (le tannour).

Le four apparait en Mésopotamie il y a environ 5000 ans, il était constitué d'une cloche en terre ou en torchis permettant à la pâte enfournée de cuire dessus et dessous.1 Le bois étant le seul combustible de l'époque, cette invention s'appela le four à bois.

Les grecs ont amélioré le four égyptien en l'inclinant de sorte que l'ouverture soit à l'avant, puis en ajoutant une sole pour faire le feu et cuire les aliments.1

Les romains ont diffusé cette invention dans l'ensemble de la Rome Antique. Ils ont modifié sa conception en y ajoutant la brique de terre cuite.1

Four à pain traditionnel en France

Adriaen van Ostade: Le Boulanger sonnant du cornet, appelant les habitants pour qu'ils amènent leur pâte à cuire au four2. Les fours avaient comme les lavoirs une importante fonction sociale. Chaque famille apportait la farine ou la pâte qu'elle avait pétri, d'où la sociabilité de la communauté d'habitants auprès de ces fours.

À l'époque féodale, selon les régions, le four à pain est parfois un privilège de seigneur (comte, archevêque) dont il tire profit en prélevant une taxe sur chaque cuisson (banalité). Ce droit seigneurial est généralement inféodé, moyennant redevance, aux boulangers appelés fourniers, les sujets du seigneur ayant l'obligation d'aller au four banal. Au Moyen Âge, les fours à pain semblent rares en France où les banalités sont sans doute très contraignantes, seuls quelques privilégiés, moyennant un cens, ayant la concession d'avoir un four familial3. « Ils sont plus fréquents en Angleterre, en Allemagne, en Europe centrale où se rencontrent d'autres types de four, à sécher les grains, à fumer les viandes et les poissons4 ». 

Lors des Croisades, certains seigneurs vendent leur droit de banalité aux communes pour couvrir les frais de leur voyage, ces dernières cédant ce droit aux boulangers qui vont se développer en corporations, notamment avec la guerre de Cent Ans qui voit le remplacement des fours seigneuriaux par des fours fieffés5. L'utilisation du four banal reste obligatoire jusqu'à la Révolution qui confère aux habitants le droit de cuire leur propre pain : le four banal devient communal ou est le plus souvent donné en fermage à des boulangers qui payent tous les ans une redevance aux consuls ou échevins et conservent un droit de fournage6. Certains habitants construisent leurs propres fours individuels mais la chauffe d'un four particulier est souvent considérée comme un gaspillage, sans compter les risques d'incendie lorsqu'ils sont intégrés dans les maisons en toit de chaume, aussi l'usage du four du boulanger reste privilégié7.

Paysanne enfournant son pain
Jean-François Millet, 1854
Otterlo, musée Kröller-Müller

Au xixe siècle, les fours à pain se multiplient dans les campagnes (four collectif8 ou four individuel dans des fermes, en forme de dôme). Certains fours sont mêmes installés sous le manteau de la cheminée, dans le mur ou au centre de l'habitation9. L'existence d'un four rural de cette époque dans un bâtiment séparé suggère ainsi qu'il peut appartenir à plusieurs familles (c'est le fournil ou la boulangerie)10.

Avec la multiplication des boulangeries dans les communes, ainsi que les facilités de transport, le déclin des fours de campagne s'amorce au xxe siècle. Durant la Seconde Guerre mondiale, à cause des restrictions alimentaires, certains fours sont cependant restaurés pour servir de nouveau. À cette même époque, certains boulangers bretons, pour court-circuiter les règlements du régime de Pétain, échangent directement, sans tickets de rationnement, le blé ou la farine contre du pain. La farine est livrée lors de la moisson et le pain distribué les mois suivants. Pour en tenir le compte, le boulanger confectionnait une baguette de noisetier (bois qui servait par ailleurs à la cuisson) sur laquelle était symbolisée la quantité de pain à livrer ; puis elle était, tel le symbole grec, fendue en deux sur toute sa longueur : l'un des exemplaires restait à la boulangerie alors que l'autre passait aux mains de l'agriculteur. À chaque "achat" de pain, une marque était gravée sur les deux demi-baguettes, jusqu'à épuisement de la quantité prévue.

Après la Seconde Guerre mondiale, le déclin de ces fours est inéluctable. Les fournils devenus vétustes sont trop coûteux à entretenir (certains fermiers ne veulent pas payer pour le propriétaire). De plus, les chemins goudronnés permettent au boulanger de faire des tournées de pain dans plusieurs communes. À la fin du xxe siècle, dans le cadre de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine rural, « la mode d'un certain retour aux traditions redonne parfois de l'intérêt soit à la restauration des vieux bâtiments, soit même à la panification individuelle11 ».

L' assiette 

( Dionnisios de la palanghanna tordue, longuemettrage de repas a  ne pas en finnir ; tastasser los tosthadhos de hier matin sans temps a perdre; les gens qui vont se mharier d`ammour ckuadderno, eux, ceux qui vont sempiternnement se dire adios sans quiter leur temps a eux; pettitandho niñitos que pour du bon rien ni nadha perdura; allezz, sigune ou hiver, sallamandras de dormitholdesh en bois de madderha goodinoff; yhes, en inglichman, labas ou le froidde ne se reposse jamais de los jamasses, on en fait des cubiculosreddonddosz pour en mettre dedans le sommeil.

Jubbilatzion des italopensantes, las moradheras de queddatesipudes, eux de ellos, non ponderosamente salmansruchidims de questas d`hier et de demains qu`est aujourd' ou 8. Huuum; ou est ce que se trouve le qui conque, celui qui le lalala sourit tout le temps; celui-la que le lalala couaddernno fixa comme un lunattique a lunettes bien facsimilès. Oooh, le soleil qui se posse sur son sourrire, le midi qui lui peigna la facecith de dimanche bienaddornaddo; les outramanche qui lui distraient sans comensuration aucunne lorsque le temps- temps des horloges se mannigance a se dire hoyh. Huyuyuiii, qustaminhas de portalapoire de modde passèe, n`es pas assez les dicharacheras de disonissionprimera, primmavera de vera primavera, ckulligans de holigains de londondimanches et salsifuerhas.

Yes-terre-day, ou aoutrement dit, ce qui fut et foot touletemps casckajos de sappos tabernha; Londinneries, escupitajos de parolliers a renacuajhos impurs. Solieildedans, clarette des ideos sans support de buenaventura, esckollopendras avec des tubberies plein de lummiere a salopper de juifs. Oui, des explosionsz solaires dans les solares des dicharacheras sapots et cangrhejjos de mierdda.

Pensez-vous que les assiettes on les faccimile pour manger? Oooh, nonnon dites oui, carcomacoma de pensatziones de longuemuse de muses d`antaño; lorsque nous parlons d`eux de ces eux qui puent la merdanga a dorhure sanglante. Si vous metez un poullin de cristalh dorure, pour en faire la loie pour eux, là, bougainbillier de lotto bien eu, on reste avec nos tazzones a bien souper la soupe.)

C`est un récipient utile pour de nombreuses utilisations différentes mais essentiellement utilisée comme vaisselle pour manger. C'est un ustensile ménager commun à toutes les cultures, les dictionnaires le définissent comme un récipient circulaire et presque plat , légèrement concave en son centre et bord prolongé, différenciant les plats à soupe ou creux et les plats plats. 1 Les vases frères sont : le bol, la vasque et la fontaine. La culture de l'assiette en a fait un ornement luxueux, présent dans les meilleurs musées du monde. 

Nebrija , dans son Dictionnaire latin-espagnol ( 1492 ) et dans le Vocabulaire espagnol-latin (1494), différence :

  • planche : «Platina-ae». "Lanx-cis". «Discus-i».
  • grande assiette : « Gobata-ae ». « Paropsis-idis ». "Manzonorum-je". «Catinus-i».
  • plat à eau : «Malluvium-ii». "Trulleum-je". 2

Significations par extension et constructions composées 

Les dictionnaires comprennent deux sens de l'assiette , lorsqu'il se réfère à la nourriture qui y est servie (ils servent des plats exquis ) ou à la quantité qu'elle contient (elle est si riche que j'en mangerais plusieurs assiettes ). Il apparaît souvent associé à d'autres termes, créant des constructions descriptives différenciantes, telles que : "assiette tranchée" (celle qui sert à couper la viande), "assiette montée" (pour les aliments richement décorés), "plats typiques" (ragoûts qui définissent la gastronomie d'une région), etc. 3

Sa présence dans des phrases fixes, des proverbes et des figures de pensée (comme la métaphore et la métonymie ), fait du plat un bon exemple de la richesse linguistique de la langue espagnole :

Énonciations 

Certains des dictons les plus courants faisant allusion au plat sont les suivants:

  • "De l'assiette à la bouche la soupe tombe."
  • " Chop qui prend le chat en retard revient dans l'assiette."
  • "L'un chasse le lièvre dans le pré et un autre le chasse dans l'assiette."
  • "L'amour et l'intérêt mangent ensemble dans une assiette ; l'amour mange pendant des heures et l'intérêt de temps en temps."
  • "La santé n'est pas dans l'assiette, mais dans la chaussure." (en prévention de la gourmandise et en recommandant l'exercice) 4

Phrases d'accroche 

Certaines des phrases faites à propos du plat sont les suivantes:

  • « finir par te jeter la vaisselle à la tête » : dans une relation, finir mal ;
  • "Quand avons-nous mangé dans la même assiette ?" : L'expression est généralement utilisée dans un sens négatif, comme dire, y a-t-il une familiarité entre nous pour qu'il me traite sans respect ? ; 5
  • « Manger dans la même assiette / Manger dans la même assiette » : signe ou signe d'intimité entre deux ou plusieurs personnes ;
  • "La vengeance est un plat qui se sert/pris froid" : évolution de la phrase historique supposément prononcée par Marco Junio ​​​​Brutus alors qu'il poignardait Jules César ( ...la vengeance est froide, père ).
  • "Ce n'est pas un plat de bon goût": fait référence à une situation désagréable;
  • « Vous ne pouvez pas être à l'assiette et aux tranches » : un avertissement pour ceux qui veulent tout ;
  • "payer le joueur de flûte" : recevoir une punition pour ce qu'un autre a fait ou pour ce qui a été fait entre plusieurs ;
  • « avoir l'air de n'avoir pas cassé d'assiette dans sa vie » : se dit surtout des beaux enfants et des timides trompeurs ;

Des vestiges archéologiques d'assiettes en terre cuite, en bois, en métal et même en pâte de verre moulée, sont retrouvés dès l'Antiquité1. La vaisselle de la civilisation gréco-romaine est caractérisée par des récipients dont l'emploi et la forme peuvent être considérés avoir inspiré l'assiette, telle la phiale grecque ou la patère romaine2. Dans la civilisation arabo-andalouse, la pièce de vaisselle qui évoque le plus l'assiette est l'ataifor (es).

L'« assiette » au Moyen Âge désigne une succession de services au cours d'un repas : une assiette de viandes en sauce, une assiette de viande grillée, etc. Les aliments tels les viandes et légumes sont servis sur un tranchoir, appelé aussi tailloir : cette plaque ronde, rectangulaire ou carrée en bois, en verre ou en métal (argent ou or pour les plus riches), est garnie d'une ou de plusieurs épaisses tranches de pain rassis qui absorbent le jus des viandes, la sauce et les graisses3. Cette tranche de pain rassis est nommée progressivement tranchoir par métonymie. Le tranchoir est parfois partagé avec le voisin de table, d'où le terme de compagnon. Ce tranchoir imbibé de sauce est distribué à la fin du repas aux paysans, mendiants ou animaux1. Les tranchoirs à partir du xve siècle subsistent uniquement sous la forme de cette plaque4. Les potages, bouillons et brouets sont mangés avec une cuillère dans des écuelles.

En Europe, l'assiette comme telle, qui n'est au fond qu'un tranchoir solide à bords relevés5, fait son apparition sur les tables des rois au début du xvie siècle mais les tranchoirs subsistent jusqu'au début du xviie siècle1. Sa forme plate "assise" est à l'origine de son nom.

François Ier en commande en étain, en argent, en or, en faïence. L'engouement pour la porcelaine de Chine au xvie siècle incite ce pays à produire des modèles décorés à l'occidentale. Elles servent surtout de symboles de richesse, présentées sur des dressoirs. La légende veut que ce soit le cardinal Mazarin qui ramène l'assiette creuse (appelée « mazarine ») d'Italie en 16536.

Pour financer ses nombreuses et ruineuses guerres contre des puissances étrangères, Louis XIV demande que soient fondus tous les objets et meubles en or et en argent du royaume7. Cette décision touche directement les services de table de l'aristocratie, qui se tourne alors vers la faïence8.

Sous le règne de Louis XV, l'industrialisation de la fabrication de pièces de vaisselle en faïence et en porcelaine permet de démocratiser l'utilisation de ces pièces. On retrouve ainsi ces assiettes sur les tables des gens du peuple qui jusque-là mangeaient dans des écuelles d'abord en bois puis en terre et en métal, les gens plus riches se distinguant dès lors par la multiplication d'assiettes selon les services (assiettes à soupe, à dessert)1.

Les assiettes en faïence, notamment celle de Nevers était un cadeau typique au xviiie et xixe siècle6.

Au xxe siècle, le marché de la vaisselle de table propose des assiettes aux formes (la ronde restant la plus répandue), matières (verre, porcelaine, bois, métal, céramique, mélamine, inox, etc.) et couleurs variées1. Au début du xxie siècle, le marché des assiettes jetables (en mousse de polystyrène, en matière plastique ou en carton) à usage unique qui répondent à un besoin de praticité, connaît des difficultés en raison de la crise économique, d'un manque de merchandising et de valorisation9.

Types

Représentation en trois dimensions.

  • assiette à dessert ;
  • assiette à soupe, également appelée « assiette creuse » en France et « assiette profonde » en Belgique ;
  • assiette montée : assiette munie d'un pied et qui est garnie de desserts divers ;
  • assiette à bouillie: assiette à double fond rempli d'eau chaude pour maintenir la bouillie à température idéale ;
  • assiette plate ;
  • soucoupe : assiette de petit format (assiette à beurre, à pain).

Vaisselle

La vaisselle est l'ensemble des objets utilisés pour manger, stocker et présenter les aliments. Ces objets sont les assiettes, les couverts, les verres, les bols, les tasses, les casseroles, les poêles, les boîtes pour conserver les aliments, divers récipients, etc. (pour plus de détails, voir section « Ustensiles »). Ils sont fabriqués dans diverses matières (terre cuite, porcelaine, faïence, métal, bois, verre, etc.).

La vaisselle désigne aussi l'action de nettoyer ces objets (on dit « faire la vaisselle »). Le mot argotique plonge désigne cette même tâche ménagère.

La nef de table en forme de vaisseau serait à l'origine du mot vaisselle1.

La vaisselle est utilisée depuis les temps préhistoriques.

La culture campaniforme, qui se développe en Europe approximativement au cours du troisième millénaire [réf. souhaitée] avant notre ère, a comme objets typiques des vases, gobelets, écuelles ou coupes à pieds en céramique, abondamment décorés et en forme de cloche, généralement retrouvés dans des contextes funéraires.

Durant l'âge du bronze, la vaisselle est conçue dans des métaux variés. Le trésor de Villena découvert en 1963, est notamment constitué de vaisselle royale en or et en argent.

Le trésor thrace de Panagyurichté.

En Grèce antique, les découvertes archéologique sur des sites mycéniens ont mis en évidence de la vaisselle en céramique (cruches, pichets, bols, vases) et en métal (trépieds, bassines ou lampes le plus souvent en laiton) essentielles pour le fonctionnement de l'économie palatiale : elles servent de contenants pour les aliments stockés et déplacés, notamment pour les distributions de rations, d'offrandes aux dieux. Elles sont également un mobilier essentiel à cette période pour des usages courants comme la cuisine et l'alimentation2. La vaisselle de cette époque présentée dans les musées sont des pièces issues des banquets3.

En Thrace, dans la nécropole de Panagyurichté, a été découvert en 1949 l'un des plus célèbres services de table antiques. Datant de l'époque hellénistique du iiie siècle av. J.-C., il est composé de 9 récipients en or pur : une amphore-rhyton, sept rhytons (trois en forme de têtes d'animaux, un à protomé (torse) de bouc, trois à têtes féminines) et une phiale4.

Ollae (en) (pots à cuire) dans la reconstitution d'une cuisine romaine.

Dans la Rome antique, peu de vaisselle en argenterie a été retrouvé alors que les textes anciens précisent que les Romains en sont très friands, comme le montre le trésor d'Hildesheim (en). Le service d'apparat argenté laisse la place à la céramique sigillée pour le service à table de tous les jours, la production de ce type de céramique se diffusant en Gaule, Afrique (sigillées claires africaines) et Asie Mineure au fur et à mesure de la conquête romaine5.

Au Moyen Âge, les dépotoirs révèlent des vases de types différents (coquemars, pichets, amphores, cruches, marmites, écuelles, gargoulettes, poêlons, plats le plus souvent en céramique ; gobelets en métal, plus rarement en verre, etc.), ainsi que de nombreux fragments de vaisselle essentiellement en céramique, parfois en métal, plus rarement en bois tourné (qui se conserve mal) ou en verre (la cessation quasi complète des échanges entre Orient et Occident au Moyen Âge entraîne un fort déclin de l'utilisation du verre pourtant en expansion chez les Romains), ces tessons étant associés à d'autres objets (boîtes, peignes, jouets, lampes, manche d'outils)6.

À la Renaissance, les maisons aristocratiques disposent de trois types de vaisselle : la « vaisselle d'office » qui est la vaisselle utilisée pour les préparations et cuissons en cuisine, la « vaisselle de table et de dignité » qui trône sur le lieu du repas (vaisselle de table utilisée par les convives et vaisselle de digniténote 1 ostentatoire qui marque la place d'honneur lors d'un banquet), la « vaisselle d'apparat » ou « de montre » qui est destinée à n'être qu'exposée1.

Alors que les aliments médiévaux sont servis chez le paysannote 2 ou le bourgeois sur des tranchoirs en pain ou en bois, les nobles utilisent des tranchoirs en métal précieux, l'assiette n'apparaissant qu'au xvie siècle. La vaisselle d'apparat (rafraîchissoirs à bouteilles, aiguières en émail ou faïence de Saint-Porchaire, hanaps, bassins et coupes en métal précieux, etc.) est exposée lors du banquet sur des dressoirs, des buffets simples ou à gradins (jusqu'à douze degrés) puis rangée dans un cabinet une fois le repas terminé7. La vaisselle est en argent dans les grandes maisons aristocratiques, en étain pour les moins fortunés, et elle est souvent refondue pour reconstruire de nouvelles pièces à la mode8.

La production industrielle à l'Époque contemporaine et l'expansion du marché sont à l'origine d'une amélioration du niveau de vie et d'une baisse de la domesticité, d'où une recherche du fonctionnel par de la vaisselle industrielle uniforme, pouvant facilement être rangée et nettoyée.

Mets 

En cuisine, un mets est un plat ou un aliment préparé, servi lors d'un repas. Issu du latin mittere, le « mets » indique, au Moyen Âge, le plat cuisiné, solide ou liquide, que l'on place à table. Il en va à peu près de même dans l'acception actuelle, avec une connotation éventuellement un peu simpliste ou, au contraire, un rien précieuse.

Le « mets de mariage » était un droit seigneurial féodal impliquant que, lors de noces, un plat de toutes les viandes servies devait être porté dans la maison du seigneur ; des variantes ont existé selon les régions : le mari pouvait, par exemple, s'acquitter du droit en allant porter au seigneur deux brocs de vin, deux pains et une épaule de mouton, tout en étant accompagné de musiciens - parce qu'il devait danser avant de repartir.

Un mets qui est confectionné plus particulièrement dans un établissement (restaurant, pâtisserie) et/ou dans une zone géographique (région, ville) peut être une spécialité culinaire.

Datant du xiie siècle, ce mot a pour racine latine « ce qui est envoyé »1. Il concerne le service d'un repas jusqu'à nos jours. Ce terme est employé 205 fois dans le livre Nouvelle cuisine bourgeoise pour la ville et pour la campagne (Huitième édition) d'Urbain Dubois en 1888. Actuellement parfois utilisé par les chroniqueurs gastronomiques (généralement pour éviter des doublons, la répétition de « plat », de « recette »), le mot « mets » l'est maintenant peu, oralement ou par écrit, quand les cuisiniers contemporains s'expriment. Par exemple, on ne le trouve pas, ou seulement de façon très marginale, dans la plupart des livres signés par les grands chefs français (Paul Bocuse, Michel Guérard, Jacques Maximin, Joël Robuchon, Marc et Paul Haeberlin, notamment).

Droit seigneurial

On désigne par droit seigneurial les avantages et responsabilités attribués au seigneur français par la détention d'une seigneurie banale. La seigneurie confère au seigneur un droit symbolique, fiscal et judiciaire sur les terres et sujets de son domaine.

Droit et fonction symbolique

Sa portée symbolique, dans une société de déférence (soumission au supérieur), est d'afficher un ordre, une hiérarchie. Il détient un certain nombre de marques de son rang : un colombier (ce que l'on appelle le droit de fuie ou de fuye), des prééminences à l'église (banc avec accoudoir, armoiries, tombe, litre funéraire, etc.), le monopole de la chasse.

Le paysan doit être déférent envers son seigneur et montrer toutes les marques de respect : enlever le chapeau, politesse...

Tous les seigneurs ne sont pas nécessairement nobles, les roturiers bourgeois peuvent être seigneurs de terre. Le seigneur pouvait aussi être une communauté : communauté religieuse, ville...

Droit d'impôts

Les seigneuries rapportent de l'argent au seigneur par les impôts qu'il peut y lever :

  1. Le cens récognitif de seigneurie. Le paysan reconnaît par ce cens sa sujétion au seigneur. Le cens demeure infime - son montant est rarement réévalué - mais hautement symbolique.
  2. Le surcens, tentatives seigneuriales d'accroître le cens, généralement faible.
  3. Le champart, sorte de dîme seigneuriale, prélevé en nature, proportionnelle à la récolte, oscillant entre 1/6 à 1/12 (prélèvement s'ajoutant à celui de la dîme du curé : 1/10).
  4. Les droits casuels, versés irrégulièrement, exemple les « lods et ventes », un droit de mutation sur les censives.
  5. Les banalités, par exemple les banalités du moulin, obligeant les paysans à faire moudre leur grain au moulin du seigneur, et donc à lui acheter ce service.

Comme aujourd'hui, les impôts avaient pour objet de faire participer l'ensemble de la communauté aux charges entraînées par la propriété des biens à usage collectifs.

Ces diverses charges, indépendamment faibles, se révèlent très lourdes lorsqu'elles sont additionnées. La disparition de ces charges, en 1789 en France, fut donc particulièrement bien accueillie.

Le seigneur lui-même est également exploitant agricole, concurrent déloyal, puisque n'ayant pas les mêmes charges et disposant de privilèges : premier à vendre, etc.

Droit de justice

La seigneurie confère aussi l'obligation de rendre la justice seigneuriale, tant dans les affaires civiles que dans les affaires criminelles.

Par les ordonnances judiciaires de 1670, la seigneurie est responsable selon les lieux de :

  1. La basse justice, pour les sommes inférieures à 3 livres tournois.
  2. La moyenne justice qui permet également d'infliger des amendes.
  3. La haute justice : peine infamante, afflictive, ou mortelle, cette justice étant presque toujours entrée dans la compétence des juridictions royales.

La justice seigneuriale est toujours rendue par des officiers ou des magistrats seigneuriaux dont le titre varie selon les cas et les usages, comme les procureurs fiscaux, les viguiers, les bayles, les juges et juges mages, prévôts, juges d'appaux, etc.

Le verdict d'une juridiction seigneuriale est toujours pris sous réserve d'appel d'une autre juridiction, cette dernière étant devenue presque toujours royale (bailliages, sénéchaussées), qui elles-mêmes ressortissent des parlements.

Les seigneurs avec droit de basse et moyenne justice ont droit d'afficher leurs armoiries, ceux de haute justice ont le droit d'afficher en plus les fourches patibulaires, ou de planter un pilori, symboles de justice.

Prééminences d'église

  • Patronage : au haut Moyen Âge de nombreux seigneurs s'adjugèrent le droit de désigner les desservants des églises. Avec la réforme grégorienne, de nombreux laïcs rétrocédèrent ce droit à l'Église souvent au profit d'abbayes et de monastères. Les fondateurs de chapellenie dans les grands édifices conserveront leur droit de patronage pour désigner les desservant de ces chapelles
  • Droit de banc ou d'escabeau avec accoudoir
  • Droit à une tombe dans le chœur ou un enfeu seigneurial
  • Droit aux armoiries dans les vitraux ou sculptées sur la façade
  • Droit de litres, lors des enterrements.

Droits seigneuriaux allégués

Au courant du xviiie siècle, particulièrement lors de la Révolution française, et lors de la consolidation de la troisième République française, des droits seigneuriaux abusifs sont recensés pour dénoncer le système seigneurial. La plupart de ces droits seigneuriaux abusifs sont aujourd'hui considérés comme n'ayant aucun fondement historique par de nombreux historiens1, et seraient des inventions du xviiie siècle. Parmi les droits seigneuriaux allégués, on trouve :

  • Droit de cuissage : aussi appelé droit de jambage et parfois droit de dépucelage, il s'agit d'une légende vivace selon laquelle un seigneur aurait eu le droit d'avoir des relations sexuelles avec la femme d'un vassal ou d'un serf la première nuit de ses noces (jus noctis primae).
  • Droit de prélassement : prétendu droit seigneurial en vertu duquel un seigneur aurait eu le droit de faire éventrer ses serfs pour s'y réchauffer les pieds2. Il aurait également été connu sous le nom peu usité de droit de chancelière au xixe siècle3.
  • Droit de ravage

Le paiement

( Kokodrilamente, ils n`osent pluie de se dire mouillès; de se mannifester sans manifiestho algcunno; sopalimalopensamientho, carrubberia des salmenes bien ckuaddernno. Ouuh, yesterday ou le hier que tous fuimmes, que tous engominammes de tas tas de moddes passèes; Solinnepasse, solittudhes de comparses mal dessinèes, des chanssonnes de rolland ou la pluie sur la joue ne jouait qu a mouiller sa desventure.

Toutickuantonnons les caramelithos de la fin de la duleur matinna; de sa salopperie personnelle jusqua ce que nos ancestrhos, les hommes de la loie lalala, nous endormilent con promessesh relantinnes, de dires que le oui oui oui vaux un yesh; que la vie est et va pour delhante et ne pas par derriere. Sillonnons nous des raisons bien aviddes de verdhad, des congkammenthurantes arreboles des privacitès poliqtiques, polies et bien enckuaddernnadas; ayayais de connotatziones comme si le dedans etaillait des salsipuedes de vaticannos de resandherias callumnias venditas , amour fils de putte de vie.

Koolamenthation, dissonours que la malapensation ne nous corresponde pluts; que la querella d`ella, la salamandre bihuela, n`etz de jetvansept, que le septuation de jalisko jalapegno avec son maradonnio d`addorno, ne joue dans la coursdegrands. La paye mal habidha, mal comparsitta de los duegnos de ellos; que los pathes de maisons sont maintenant a nous, nousdire que la mala passadda est de l`hiver de ivre batteau sans duegno. Orinnoqkisation des fruitveros vraissamblable mente, sans mentir dans le tir que nous pratickons sans avoir la mirhiadda de la coulevre.

Le cogno de tu madre, la sepultation de disonnitzios passès, pas assez de la cañasgordas que de rien sortait la dulszura des melcochas de risittosdeoro, pelle a la pelle comme alto des alturas futuras. Kurricarruberias, colchonnaddes des billullos de salatsz conmmisurations, sans raison de razzones. la cristobalcolon de rattures de la historisation del mal mal habiddo; del bien porvennir que jamais arrivait, du marasme sans asno pour bien casser sa croutte, celle que nous avons derriere, cela que nous appellons le dos.

Atavualpasipueddes, chanssonnons comme Rolland des salvaspuntudas que todolopuedent dans la perforaion du bien qu`arrive trop tard. ballastro de balas perdues dans le desir de se dire, bien, putain bien habhiddos, los hijueputas que de salsipuedes Porto de toddos los portales; macedonnios de toddos los portabales, guillotinnanddo cubiculos andanthes comme de rosinantes bien rotis au fond de la: on connais deja la chansson.)

En droit , le paiement est l'accomplissement d'une obligation et le principal moyen d'éteindre les obligations . Elle consiste en l'accomplissement effectif de la prestation due, qu'elle soit pécuniaire ou non.

Le paiement est l'exécution de l'obligation, par laquelle elle s'éteint, satisfaisant l'intérêt du créancier et libérant le débiteur. Le paiement de la dette doit être complet (sauf dans les cas où une exécution partielle est convenue).

Certains auteurs comme Díez-Picazo le comprennent comme l'acte propre et d'autres comme Ferrara comme un acte juridique.

Sujet actif 

Le paiement doit être effectué, en premier lieu, par le débiteur. Celle-ci doit avoir la capacité de disposer et la libre volonté de donner si l'obligation de donner est de donner et de légitimer. Compte tenu des obligations de faire, le paiement n'est donné que lorsque l'objet ou l'action ordonnée est réalisé ou que l'objet est remis au créancier, se détachant de l'obligation et libérant ainsi le débiteur de l'obligation ; et dans ceux de ne pas faire, le respect du paiement est que le débiteur n'exécute pas l'obligation jusqu'au terme convenu pour l'obligation. Dans les obligations de donner, c'est livrer l'objet convenu et dans celles d'argent, c'est remplir la dette. Beaucoup parlent de la satisfaction du créancier lorsque le débiteur se conforme au paiement,

Paiement par un tiers 

Un tiers peut également effectuer le paiement au nom du débiteur, avec consentement ce serait superrogation, sans consentement (ignorant le paiement) la subrogation ne serait pas possible car le débiteur doit en avoir connaissance ou contre le débiteur, auquel cas il ne sera pas pouvoir répéter ce qui lui avait été utile.

Le paiement par un tiers éteint toujours l'obligation payée mais crée d'autres obligations.

Le tiers paie au nom et pour le compte du débiteur ou paie au su et avec l'autorisation du débiteur, puis une nouvelle obligation est créée. Le tiers a toute la protection du système juridique pour exiger le paiement. Le débiteur n'a aucune idée que le paiement est effectué. Le tiers paie contre la volonté du débiteur. Le droit romain stipule que le tiers n'a pas le droit d'exiger que le débiteur restitue son paiement (obligation naturelle).

Au sein du CCDF [ précision nécessaire ], il est conclu que le paiement peut être effectué par n'importe qui, tant par le débiteur que par un tiers, puisque le créancier est obligé d'accepter le paiement.

Contribuable 

Le paiement doit être fait au créancier ou à celui qui le représente légalement. Ce dernier cas peut être la personne à qui une procuration a été donnée ou la personne qui a la représentation légale d'un incapable (parent ou tuteur d'un mineur, curateur d'un aliéné déclaré en justice, etc.).

Objet du paiement 

Elle doit correspondre au contenu de l'obligation. Si l'obligation consistait en la livraison d'une certaine chose et qu'elle s'était détériorée sans que le débiteur en soit responsable, le créancier doit l'accepter dans l'état où elle se trouve.

Cependant, le débiteur peut se conformer à une protection différente pour autant que le créancier y consente. Ce mode de paiement était appelé dation in payment ( datio in solutio ). Compte tenu de cette question, le paiement doit être effectué tel que stipulé dans le contrat.

Il y a des cas où le débiteur effectue le paiement sans être d'accord avec ce qui est stipulé. Aujourd'hui, en matière de droit privé, ce n'est pas courant. Mais en matière publique, des clauses de dation en paiement sont prévues.

Modes de paiement 

  • Vérifier
  • Paiement à la livraison : C'est celui dans lequel un paiement est effectué une fois la livraison effectuée, généralement du produit. Souvent, il est utilisé pour les achats sur Internet.

Il est également nécessaire de vérifier les caractéristiques de la marchandise avant d'effectuer le paiement.

Lieu de paiement 

L' entreprise a investi dans la technologie pour payer et ainsi offrir des facilités au débiteur .

Ce sera celui stipulé dans le contrat, sinon les règles suivantes sont suivies. S'il s'agissait de choses incertaines (génériques) ou de choses fongibles (choses qui peuvent être remplacées les unes par les autres), l'exécution doit être faite au domicile du débiteur, où le créancier pourrait légalement le réclamer, si au contraire il s'agissait de la délivrance d'un bien immobilier ou d'une autre chose déterminée (spécifique), le lieu était celui où se trouvaient les biens. Aujourd'hui en matière de procédure si rien n'a été dit, pour des choses génériques ou fongibles au domicile du débiteur s'il s'agissait de la livraison d'un bien immobilier là où se trouve ce bien.

En ce qui concerne le moment du paiement, celui-ci doit être rempli dans le délai stipulé dans l'obligation, mais si les parties ne l'avaient pas établi, la règle selon laquelle la prestation doit être remplie à partir du jour de la naissance de l'obligation s'applique. Nonobstant ce qui précède, le respect de l'obligation sera soumis à la nature et à l'étendue du service lui-même. De telle sorte que le débiteur doit s'y conformer lorsqu'il peut raisonnablement le faire. Exemple : Lorsqu'on s'engage à faire un pont, la date n'est pas stipulée, elle ne peut être remplie en une seule journée.

Bien qu'une période de temps ne soit pas établie pour peindre un tableau, cela ne signifie pas que cela peut prendre un mois alors que le travail peut être fait en quelques jours.

En cas d'insolvabilité légalement déclarée ( faillite ou faillite ), les obligations en cours deviennent immédiatement exigibles.

Heure 

Si l' obligation est pure (elle ne dépend d'aucune condition), c'est à partir du moment où l'obligation est née ; si conditionnel , lorsque la condition est remplie ; et s'il est échelonné (avec un certain jour), il sera exigible le jour venu sauf si le débiteur a perdu son droit.

Encaisse 

C'est un mot commercial qui désigne la forme de paiement sans terme établi , c'est-à-dire au moment de contracter la dette , née de la livraison de marchandises ou de titres , par opposition à la forme de paiement à terme . Le paiement en espèces s'effectue non seulement « en espèces », mais également en traites , traites , chèques et autres documents de crédit. Pour faciliter les opérations commerciales, il y a une sorte de terme à l'intérieur de la caisse, comme cela arrive, par exemple, dans les achats qui se font successivement dans un mois et qui sont payés à la fin du mois ou quelques jours plus tard.

Imputation de paiement 

Acte par lequel le débiteur a plusieurs dettes de même nature en faveur d'un seul créancier ; détermine lequel d'entre eux attribue le paiement.

La seule exigence est l'acceptation par le créancier, qui une fois accepté le paiement ne pourra plus le contester ultérieurement, sauf à prouver une cause invalidante du contrat. Mais il a des limites ; si la dette porte intérêt, le paiement ne peut être considéré comme imputé au principal tant que les intérêts ne sont pas couverts.

Si ni le créancier ni le débiteur ne procèdent à l'imputation, on utilise les règles générales :

  1. L'imputation de la dette la plus onéreuse au débiteur parmi toutes les dettes est réputée faite.
  2. Si tous ceux échus sont de même nature et de même encombrement, le paiement se fera pour tous au prorata.

Payer sans motif 

Tout paiement suppose l'existence d'une dette antérieure. Ainsi, en payant une dette qui n'a jamais existé, la personne qui a payé est autorisée à récupérer son argent.

Paiement avec subrogation 

Il y a subrogation lorsqu'un créancier se substitue à un autre au droit d'une dette. La dette elle-même n'est pas modifiée. Il existe deux types de subrogation : la conventionnelle survient lorsque le créancier reçoit le paiement de la dette d'un tiers, et est ainsi remplacé dans ses droits. Le juridique est donné de plein droit dans différentes dispositions de la loi. Par exemple, le créancier solidaire de qui l'intégralité de l'obligation est exigée aura le droit de réclamer sa part aux autres débiteurs comme s'il était créancier.

La responsabilité du débiteur n'est ni diminuée ni augmentée par subrogation ; reste exactement le même.

Cas de maternité de substitution conventionnelle :

  1. La subrogation joue en faveur du créancier qui paie un autre créancier mieux fondé en vertu d'un privilège ou d'une hypothèque
  2. La subrogation s'applique à ceux qui, ayant acheté une propriété, sont obligés de payer d'autres créanciers
  3. La subrogation joue en faveur de la personne qui paie une dette envers laquelle elle était solidairement ou subsidiairement obligée
  4. La subrogation opère en faveur de l'héritier bénéficiaire qui a payé les dettes d'héritage avec ses propres deniers.
  5. la subrogation opère en faveur de celui qui a prêté de l'argent au débiteur pour paiement.

La subrogation conventionnelle est celle qui se produit lorsque le créancier reçoit un paiement d'un tiers et que le créancier décide volontairement de subroger tous les droits dont il dispose en tant que tel, logiquement elle opère lorsque la subrogation légale ne fonctionne pas. Pour que la subrogation conventionnelle ait lieu, elle doit être expresse au moyen d'une lettre de paiement aux fins de la subrogation conventionnelle et légale.Tous les droits, privilèges, nantissements et hypothèques sont transférés au nouveau créancier pour les rendre opposables tant au débiteur principal et à la filiale.

Paiement par consignation 

Elle survient lorsque le débiteur est libéré, lorsque malgré ses efforts, le paiement n'a pu être effectué, parce que le créancier a refusé de le recevoir sans motif, était absent ou n'a pas pu le recevoir. Il est produit par le dépôt du bien meuble à l'autorité judiciaire.

L'objectif est d'arrêter le flux des intérêts, de transférer le risque de la chose au créancier et de faire retomber sur lui les frais d'entretien. Le créancier doit payer au débiteur les frais de conservation de la chose ainsi que les frais du procès de consignation.

Pour opérer la consignation, il faut que le débiteur ait fait des tentatives répétées de paiement au créancier, de l'intégralité de l'obligation, et qu'un notaire certifie les tentatives répétées de paiement par le débiteur .

La loi établit ce mode de paiement, comme un moyen de défense que le débiteur a contre son créancier qui ne veut pas recevoir le paiement ou qui en est en état de dégoût et qui n'indique pas les raisons pour lesquelles il ne reçoit pas ledit paiement au débiteur.

Un pourboire est une somme d'argent ou une libéralité versée à une personne en remerciement d'un service ou de la qualité de celui-ci. Les pourboires ne sont pas vus de la même manière selon les secteurs d'activité, les pays et les personnes.

 Le salaire , le paiement ou la rémunération 3​ (également appelé salaire , 4 ​soldada 5​ ou stipend 6 ​) est la somme d' argent qu'un travailleur reçoit périodiquement de son employeur pour une période de travail déterminée ou pour l'exécution d'une tâche spécifique. tâche ou la fabrication d'un certain produit. Le paiement peut être mensuel, hebdomadaire ou quotidien, et dans ce dernier cas il reçoit le nom de jornal , à partir du terme jour . sept

Juridiquement , le salaire est considéré comme l'ensemble des perceptions économiques des travailleurs - en argent ou en nature - pour la prestation professionnelle de services de main-d'œuvre pour le compte d'autrui, qu'ils rémunèrent le travail effectif, quelle que soit la forme de rémunération, ou les périodes de repos. calculable comme travail. 8 Par conséquent, le travailleur indépendant (les indépendants ) est exclu. De même, le salaire rémunère non seulement le « travail effectif », mais aussi les périodes de repos assimilables à du travail : repos hebdomadaire, congés sociaux, congés payés et congés annuels. L'ampleur de la notion juridique de salaire permet d'affirmer l'existence d'une présomption iuris tantumque tout (la « totalité ») que le travailleur reçoit lui est dû à titre de salaire.

Du latin salarium , nom neutre de salarius , "de ou se rapportant au sel". La connexion sémantique entre les deux mots est incertaine. Aux XVIIIe et XIXe siècles, divers auteurs ont proposé une abréviation de l'expression salārium argentum ("argent salé" ou "argent salé"), 10 ​11mais cette phrase n'est pas attestée. L'étymologie populaire la plus répandue est celle qui explique cette locution comme "argent fait de sel", en supposant que la solde des soldats romains était constituée de sel en raison de son prix élevé ; Cette affirmation n'a aucun fondement historique, à la fois parce qu'il n'y a pas de paiements enregistrés effectués en tout ou en partie avec du sel dans l'Antiquité classique, et parce que la valeur du sel était bien inférieure à celle des métaux précieux avec lesquels ils étaient frappés. Certains auteurs modernes proposent plutôt que l'expression pourrait signifier « de l'argent pour acheter du sel [et divers autres produits] » ; cette théorie est plus plausible, bien qu'elle reste sans preuve claire. 12

Salaire et conditions de travail 

Le salaire est une contrepartie que le travailleur reçoit en échange du travail effectué pour un employeur, le montant est établi dans le contrat de travail . Le salaire est perçu principalement en argent , bien qu'il puisse avoir une part en nature qui peut être évaluée en termes monétaires. Il doit toujours y avoir une rémunération en argent, la rémunération en nature est nécessairement complémentaire.

Le salaire décent comme l'un des droits de l'homme 

Les droits économiques sont considérés comme des droits de l'homme : 13 le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) de 1966 établit dans son article 7 que les travailleurs auront :

Article 7 PIDESC . Les États parties au présent Pacte reconnaissent le droit de toute personne de jouir de conditions de travail justes et favorables lui assurant notamment :

a) Une rémunération qui assure au moins à tous les travailleurs :

i) Un salaire équitable et égal pour un travail de valeur égale , sans distinctions d'aucune sorte ; en particulier, les femmes doivent se voir garantir des conditions de travail non inférieures à celles des hommes, avec un salaire égal pour un travail égal;
ii) Des conditions de vie dignes pour eux et leurs familles conformément aux dispositions du présent Pacte ;

b) Sécurité et hygiène au travail ;
c) L'égalité des chances pour tous d'être promus, dans le cadre de leur travail, à la catégorie supérieure qui leur correspond, sans autres considérations que les facteurs de temps de service et de capacité ;

d) Repos, jouissance du temps libre, limitation raisonnable des heures de travail et congés payés périodiques, ainsi que rémunération des congés. 14

La rémunération salariale et son augmentation est l'un des aspects des conditions de travail les plus directement revendiqués par les travailleurs. L' Organisation internationale du travail (OIT) s'est constamment battue pour établir des normes qui garantissent et protègent le droit des travailleurs à recevoir un salaire équitable. Selon la Constitution de l'OIT (1919) "la garantie d'un salaire décent" est l'un des objectifs dont la réalisation est la plus urgente.

Les salaires représentent quelque chose de très différent pour les travailleurs et les employeurs. Pour ces derniers, en plus d'être un élément de coût, c'est un moyen de motiver les travailleurs. D'autre part, pour les travailleurs, il représente le niveau de vie qu'ils peuvent avoir, une incitation à acquérir des qualifications et, enfin, une source de satisfaction du travail accompli. La négociation collective dans l'entreprise ou dans le secteur et le dialogue social tripartite au niveau national sont les meilleurs moyens de déterminer le niveau des salaires et de résoudre les conflits potentiels.

Adam Smith considérait le travail comme la mesure exacte de la qualité pour quantifier la valeur. Pour lui, la valeur était la quantité de travail que l'on pouvait recevoir en échange de sa marchandise. Les biens peuvent prendre de la valeur, mais ce qui reste toujours inchangé, c'est le travail. Cette théorie originale avait quelques problèmes : 1) sur le marché, il n'est pas possible de savoir combien de travail une marchandise a incorporé 2) si le travail est la source de valeur de la marchandise, lorsque la valeur s'améliore, le travailleur devrait être celui qui en profite - ce qui n'était pas le cas. Afin d'expliquer les notions de profit et de revenu, il a développé une seconde théorie appelée Théorie des coûts de production . David Ricardo a développé une théorie de la valeur du travail incorporée dans son travailPrincipes d'économie politique et fiscalité ( 1817 ). Poursuivant Smith, il adopte la première de ses deux théories de la valeur et tente d'expliquer comment fonctionne le profit dans la société capitaliste, en plus, il critique la définition qu'il a donnée du modèle invariable qu'était le travail. La valeur du travail, explique-t-il, varie également. Selon ce qui a été exposé par Adam Smith, la marchandise varie en valeur mais pas le travail, étant le travail un gaspillage d'énergie, l'augmentation ou la réduction des coûts des biens de subsistance, exigerait plus de travail pour pouvoir satisfaire les besoins .

La théorie de la valeur travail chez Marx 

La théorie de la valeur-travail de Karl Marx est différente de la théorie classique. Sa définition se trouve dans son ouvrage Le Capital , et ferait partie des bases fondamentales pour comprendre le mode de production capitaliste.. Pour Marx, la théorie de la valeur-travail est historique et sociale -non historiquement permanente-. Cela ne s'appliquerait qu'aux économies marchandes - l'économie capitaliste est un type d'économie marchande, donc cela s'applique également à elle. Pour Marx, le travail n'est pas « valeur » par nature, c'est ce qui produit de la valeur exclusivement à travers l'organisation sociale dans laquelle il est employé. Une caractéristique intrinsèque du travail est de produire, créer, transformer, mais le fait que la valeur des marchandises soit mesurée par le temps de travail consacré à celles-ci est dû à la structure sociale et aux rapports sociaux de production du capitalisme .

© 2022 Todos los derechos reservados
L`art et la parolle naissent, selon vous...!
Creado con Webnode Cookies
¡Crea tu página web gratis! Esta página web fue creada con Webnode. Crea tu propia web gratis hoy mismo! Comenzar