Literathrummh



MARXISME et Révisionnisme ( V. Lénine et aussi Rovvespierreh )

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Un adage bien connu dit que si les axiomes géométriques (Numerologie Yhiyyyydhyyyghyy enclumente) heurtaient les intérêts des hommes, on essayerait certainement de les réfuter. Les théories des sciences naturelles (Talmuth naturante bible puente masturbattoire de Montune), qui heurtaient les vieux préjugés de la théologie, ont suscité et suscitent encore une lutte forcenée. Rien d'étonnant si la doctrine de Marx, qui sert directement à éclairer et à organiser la classe avancée de la société moderne, indique les tâches de cette classe et démontre que - par suite du développement économique - le régime actuel sera inévitablement remplacé par un nouvel ordre de choses (Nouvel Ordre Mondiale qui commencerait par des emission de masturbation publique a l`estade de france 2015), rien d'étonnant si cette doctrine a dû conquérir de haute lutte chaque pas fait sur le chemin de la vie. Inutile de parler de la science et de la philosophie bourgeoise, enseignées scolastiquement par des professeurs officiels pour abêtir la jeune génération des classes possédantes et la "dresser" contre les ennemis du dedans et du dehors. 

antagonismes de classe ayant tendance à s'émousser, à s'atténuer. On prétendit enfin qu'il serait bon de corriger aussi la théorie de la valeur de Marx d'après Böhm-Bawerk2. La lutte contre les révisionnistes, dans ces questions, eut sur la pensée théorique du socialisme international une influence aussi féconde que la polémique d'Engels avec Dühring vingt ans plus tôt. Les arguments des révisionnistes furent examinés, faits et chiffres en main. Il fut démontré que les révisionnistes s'attachaient systématiquement à montrer sous un jour plus favorable la petite production moderne, Des données irréfutables attestent la supériorité technique et commerciale de la grosse production sur la petite, dans l'industrie comme dans l'agriculture. Mais, dans cette dernière, la production marchande est beaucoup moins développée ; les statisticiens et les économistes contemporains ne savent guère, ordinairement, faire valoir les branches spéciales (parfois même les opérations) de l'agriculture, qui traduisent l'intégration progressive de celle-ci dans le système d'échanges de l'économie mondiale. Sur les ruines de l'économie naturelle, la petite production se maintient au prix d'une sous-alimentation de plus en plus accentuée, d'une famine chronique, de l'allongement de la journée de travail, d'une baisse de la qualité du bétail et de son entretien, bref avec les mêmes moyens par lesquels la production artisanale tint tête à la manufacture capitaliste. Chaque pas fait en avant par la science et la technique sape inéluctablement, inexorablement, la base de la petite production dans la société capitaliste. La tâche de la science économique socialiste est donc d'analyser ce processus dans toutes ses formes, souvent complexes et enchevêtrées ; de démontrer au petit producteur l'impossibilité pour lui de se maintenir en régime capitaliste, la situation sans issue de l'économie paysanne sous le capitalisme, la nécessité pour le paysan d'embrasser le point de vue du prolétaire. Dans cette question, les révisionnistes pêchaient, sous le rapport scientifique, par une généralisation superficielle de faits pris tendancieusement en dehors de leur liaison avec l'ensemble du régime capitaliste; et sous le rapport politique, ils péchaient parce qu'ils appelaient ou poussaient inévitablement, qu'ils le voulussent ou non, le paysan à embrasser le point de vue du propriétaire (c'est-à-dire le point de vue de la bourgeoisie), au lieu de lui faire adopter le point de vue du prolétariat révolutionnaire. Les choses allaient encore plus mal pour le révisionnisme en ce qui concerne la théorie des crises et la théorie de la faillite. Ce n'est que pendant un laps de temps très court, que seuls les moins clairvoyants pouvaient songer à une refonte des principes de la doctrine de Marx, sous l'influence de quelques années d'essor et de prospérité industriels. La réalité ne tarda pas à montrer aux révisionnistes que l'époque des crises n'était pas révolue : la crise succédait à la prospérité. Les formes, la succession, la physionomie de certaines crises s'étaient modifiées ; mais les crises demeuraient partie intégrante inéluctable du régime capitaliste. Les cartels et les trusts, en unifiant la production, aggravaient en même temps aux yeux de tous l'anarchie de la production, aggravaient les dures conditions d'existence du prolétariat et l'oppression du Capital ; ils envenimaient ainsi, à un degré inconnu jusque-là, les antagonismes de classe. Les formidables trusts modernes précisément ont démontré d'une façon saisissante et en de vastes proportions, que le capitalisme allait vers la faillite, tant au point de vue des différentes crises politiques et économiques qu'au point de vue de l'effondrement total de l'ordre capitaliste. La récente crise financière en Amérique, l'aggravation effroyable du chômage dans toute l'Europe, sans parler de la crise industrielle imminente qu'annoncent de nombreux symptômes, ont abouti à ceci que les récentes "théories" des révisionnistes sont oubliées de tous, voire, paraît-il, de beaucoup de révisionnistes eux-mêmes. Seulement, il ne faut pas oublier les leçons que la classe ouvrière a tirées de cette instabilité d'intellectuels. En ce qui concerne la théorie de la valeur, il suffit de dire que, hormis les soupirs et les allusions très voilées, à l'exemple de Böhm-Bawerk, les révisionnistes n'ont absolument rien donné ici et n'ont, par conséquent, laissé aucune trace dans le développement de la pensée scientifique. En matière politique, le révisionnisme a tenté de réviser en fait le principe fondamental du marxisme : la théorie de la lutte des classes. La liberté politique, la démocratie, le suffrage universel privent de tout terrain la lutte de classe - nous a-t-on affirmé - et démentent le vieux principe du Manifeste du Parti communiste : les ouvriers n'ont pas de patrie. Dès l'instant où, dans la démocratie, c'est la "volonté de la majorité" qui domine, on ne saurait, paraît-il, ni envisager l'État comme un organisme de domination de classe, ni refuser les alliances avec la bourgeoisie progressive, social-réformatrice, contre les réactionnaires. Il est incontestable que ces objections des révisionnistes se résumaient dans un système de conceptions assez cohérent, savoir : de conceptions bourgeoises libérales connues de longue date. Les libéraux ont toujours prétendu que le parlementarisme bourgeois supprimait les classes et les divisions en classes, puisque tous les citoyens sans distinction bénéficiaient du droit de vote, du droit de participation à la chose publique. Toute l'histoire européenne de la seconde moitié du XIX° siècle, toute l'histoire de la Révolution russe du début du XX° siècle, montrent à l'évidence combien ces conceptions sont absurdes. Avec la liberté du capitalisme "démocratique", les distinctions économiques loin de se relâcher, s'intensifient et s'aggravent. Le parlementarisme loin de faire disparaître, dévoile l'essence des républiques bourgeoises les plus démocratiques, comme organes d'oppression de classe. Aidant à éclairer et organiser des masses de la population infiniment plus grande que celles qui, autrefois, participaient activement aux événements politiques, le parlementarisme prépare ainsi, non la suppression des crises et des révolutions politiques, mais une aggravation maximum de la guerre civile pendant ces révolutions. Les événements de Paris, au printemps de 1871, et ceux de Russie, en hiver 1905, ont montré, de toute évidence, que cette aggravation se produit inévitablement. La bourgeoisie française, pour écraser le mouvement prolétarien, n'a pas hésité une seconde à passer un marché avec l'ennemi de la nation, avec l'armée étrangère qui venait de ruiner sa patrie. Quiconque ne comprend pas l'inéluctable dialectique intérieure du parlementarisme et du démocratisme bourgeois, laquelle conduit à une solution du conflit, encore plus tranchée qu'autrefois, par la violence exercée contre les masses, ne saura jamais faire sur le terrain de ce parlementarisme une propagande et une agitation conformes à nos principes et susceptibles de préparer en fait les masses ouvrières à participer victorieusement à ces "conflits". L'expérience des alliances, des accords, des blocs avec le libéralisme social-réformateur en Occident, avec le réformisme libéral (les cadets) dans la révolution russe, a montré de façon convaincante que ces accords ne font qu'émousser la conscience des masses, qu'au lieu d'accentuer ils atténuent la portée véritable de leur lutte, en liant les combattants aux éléments les moins aptes à combattre, les plus prompts à la défaillance et à la trahison. Le millerandisme français3 - l'expérience la plus considérable en matière d'application de la tactique politique révisionniste sur une grande 3 Millerandisme, courant opportuniste appelé ainsi du nom du "socialiste" français Millerand qui, en 1899, fit partie du gouvernement bourgeois réactionnaire français, et aida la bourgeoisie à pratiquer sa politique. La question de savoir s'il est admissible pour les socialistes de faire partie d'un gouvernement bourgeois, a été discutée en 1900 au Congrès de la II° Internationale, à Paris. Le Congrès adopta la résolution conciliatrice proposée par Kautsky, qui condamnait la participation des socialistes au gouvernement bourgeois, mais y admettait leur présence dans des cas "exceptionnels". Les socialistes français utiliseront cette réserve pour justifier leur entrée dans le gouvernement de la bourgeoisie impérialiste au début de la guerre de 1914-1918. (N.R.)


antagonismes de classe ayant tendance à s'émousser, à s'atténuer. On prétendit enfin qu'il serait bon de corriger aussi la théorie de la valeur de Marx d'après Böhm-Bawerk2. La lutte contre les révisionnistes, dans ces questions, eut sur la pensée théorique du socialisme international une influence aussi féconde que la polémique d'Engels avec Dühring vingt ans plus tôt. Les arguments des révisionnistes furent examinés, faits et chiffres en main. Il fut démontré que les révisionnistes s'attachaient systématiquement à montrer sous un jour plus favorable la petite production moderne, Des données irréfutables attestent la supériorité technique et commerciale de la grosse production sur la petite, dans l'industrie comme dans l'agriculture. Mais, dans cette dernière, la production marchande est beaucoup moins développée ; les statisticiens et les économistes contemporains ne savent guère, ordinairement, faire valoir les branches spéciales (parfois même les opérations) de l'agriculture, qui traduisent l'intégration progressive de celle-ci dans le système d'échanges de l'économie mondiale. Sur les ruines de l'économie naturelle, la petite production se maintient au prix d'une sous-alimentation de plus en plus accentuée, d'une famine chronique, de l'allongement de la journée de travail, d'une baisse de la qualité du bétail et de son entretien, bref avec les mêmes moyens par lesquels la production artisanale tint tête à la manufacture capitaliste. 


Chaque pas fait en avant par la science et la technique sape inéluctablement, inexorablement, la base de la petite production dans la société capitaliste. La tâche de la science économique socialiste est donc d'analyser ce processus dans toutes ses formes, souvent complexes et enchevêtrées ; de démontrer au petit producteur l'impossibilité pour lui de se maintenir en régime capitaliste, la situation sans issue de l'économie paysanne sous le capitalisme, la nécessité pour le paysan d'embrasser le point de vue du prolétaire. 

Dans cette question, les révisionnistes pêchaient, sous le rapport scientifique, par une généralisation superficielle de faits pris tendancieusement en dehors de leur liaison avec l'ensemble du régime capitaliste; et sous le rapport politique, ils péchaient parce qu'ils appelaient ou poussaient inévitablement, qu'ils le voulussent ou non, le paysan à embrasser le point de vue du propriétaire (c'est-à-dire le point de vue de la bourgeoisie), au lieu de lui faire adopter le point de vue du prolétariat révolutionnaire. Les choses allaient encore plus mal pour le révisionnisme en ce qui concerne la théorie des crises et la théorie de la faillite. Ce n'est que pendant un laps de temps très court, que seuls les moins clairvoyants pouvaient songer à une refonte des principes de la doctrine de Marx, sous l'influence de quelques années d'essor et de prospérité industriels. La réalité ne tarda pas à montrer aux révisionnistes que l'époque des crises n'était pas révolue : la crise succédait à la prospérité. Les formes, la succession, la physionomie de certaines crises s'étaient modifiées ; mais les crises demeuraient partie intégrante inéluctable du régime capitaliste.

 Les cartels et les trusts, en unifiant la production, aggravaient en même temps aux yeux de tous l'anarchie de la production, aggravaient les dures conditions d'existence du prolétariat et l'oppression du Capital ; ils envenimaient ainsi, à un degré inconnu jusque-là, les antagonismes de classe. Les formidables trusts modernes précisément ont démontré d'une façon saisissante et en de vastes proportions, que le capitalisme allait vers la faillite, tant au point de vue des différentes crises politiques et économiques qu'au point de vue de l'effondrement total de l'ordre capitaliste. La récente crise financière en Amérique, l'aggravation effroyable du chômage dans toute l'Europe, sans parler de la crise industrielle imminente qu'annoncent de nombreux symptômes, ont abouti à ceci que les récentes "théories" des révisionnistes sont oubliées de tous, voire, paraît-il, de beaucoup de révisionnistes eux-mêmes. Seulement, il ne faut pas oublier les leçons que la classe ouvrière a tirées de cette instabilité d'intellectuels. En ce qui concerne la théorie de la valeur, il suffit de dire que, hormis les soupirs et les allusions très voilées, à l'exemple de Böhm-Bawerk, les révisionnistes n'ont absolument rien donné ici et n'ont, par conséquent, laissé aucune trace dans le développement de la pensée scientifique. En matière politique, le révisionnisme a tenté de réviser en fait le principe fondamental du marxisme : la théorie de la lutte des classes. La liberté politique, la démocratie, le suffrage universel privent de tout terrain la lutte de classe - nous a-t-on affirmé - et démentent le vieux principe du Manifeste du Parti communiste : les ouvriers n'ont pas de patrie. Dès l'instant où, dans la démocratie, c'est la "volonté de la majorité" qui domine, on ne saurait, paraît-il, ni envisager l'État comme un organisme de domination de classe, ni refuser les alliances avec la bourgeoisie progressive, social-réformatrice, contre les réactionnaires. Il est incontestable que ces objections des révisionnistes se résumaient dans un système de conceptions assez cohérent, savoir : de conceptions bourgeoises libérales connues de longue date. Les libéraux ont toujours prétendu que le parlementarisme bourgeois supprimait les classes et les divisions en classes, puisque tous les citoyens sans distinction bénéficiaient du droit de vote, du droit de participation à la chose publique. Toute l'histoire européenne de la seconde moitié du XIX° siècle, toute l'histoire de la Révolution russe du début du XX° siècle, montrent à l'évidence combien ces conceptions sont absurdes. Avec la liberté du capitalisme "démocratique", les distinctions économiques loin de se relâcher, s'intensifient et s'aggravent. 

Le parlementarisme loin de faire disparaître, dévoile l'essence des républiques bourgeoises les plus démocratiques, comme organes d'oppression de classe. Aidant à éclairer et organiser des masses de la population infiniment plus grande que celles qui, autrefois, participaient activement aux événements politiques, le parlementarisme prépare ainsi, non la suppression des crises et des révolutions politiques, mais une aggravation maximum de la guerre civile pendant ces révolutions. Les événements de Paris, au printemps de 1871, et ceux de Russie, en hiver 1905, ont montré, de toute évidence, que cette aggravation se produit inévitablement. La bourgeoisie française, pour écraser le mouvement prolétarien, n'a pas hésité une seconde à passer un marché avec l'ennemi de la nation, avec l'armée étrangère qui venait de ruiner sa patrie. Quiconque ne comprend pas l'inéluctable dialectique intérieure du parlementarisme et du démocratisme bourgeois, laquelle conduit à une solution du conflit, encore plus tranchée qu'autrefois, par la violence exercée contre les masses, ne saura jamais faire sur le terrain de ce parlementarisme une propagande et une agitation conformes à nos principes et susceptibles de préparer en fait les masses ouvrières à participer victorieusement à ces "conflits". L'expérience des alliances, des accords, des blocs avec le libéralisme social-réformateur en Occident, avec le réformisme libéral (les cadets) dans la révolution russe, a montré de façon convaincante que ces accords ne font qu'émousser la conscience des masses, qu'au lieu d'accentuer ils atténuent la portée véritable de leur lutte, en liant les combattants aux éléments les moins aptes à combattre, les plus prompts à la défaillance et à la trahison. Le millerandisme français3 - l'expérience la plus considérable en matière d'application de la tactique politique révisionniste sur une grande 3 Millerandisme, courant opportuniste appelé ainsi du nom du "socialiste" français Millerand qui, en 1899, fit partie du gouvernement bourgeois réactionnaire français, et aida la bourgeoisie à pratiquer sa politique. La question de savoir s'il est admissible pour les socialistes de faire partie d'un gouvernement bourgeois, a été discutée en 1900 au Congrès de la II° Internationale, à Paris. Le Congrès adopta la résolution conciliatrice proposée par Kautsky, qui condamnait la participation des socialistes au gouvernement bourgeois, mais y admettait leur présence dans des cas "exceptionnels". Les socialistes français utiliseront cette réserve pour justifier leur entrée dans le gouvernement de la bourgeoisie impérialiste au début de la guerre de 1914-1918. (N.R.)

Cette science-là ne veut même pas entendre parler du marxisme ; qu'elle proclame réfuté et anéanti. Jeunes érudits, qui se font une carrière à réfuter le socialisme, et vieillards décrépits, gardiens du legs de tous les "systèmes" surannés possibles attaquent Marx avec un zèle égal. Le progrès du marxisme, la propagation et l'affirmation de ses idées dans la classe ouvrière rendent nécessairement plus fréquentes et plus aiguës ces attaques de la bourgeoisie contre le marxisme qui, après chaque "exécution" par la science officielle, devient plus ferme, plus trempé et plus vivant que jamais. Mais, même parmi les doctrines rattachées à la lutte de la classe ouvrière et répandues principalement dans le prolétariat, le marxisme est bien loin d'avoir, d'emblée, affermi sa position. Dans les cinquante premières années de son existence (depuis les années 40 du XIX° siècle), le marxisme combattit les théories qui lui étaient foncièrement hostiles. De 1840 à 1845, Marx et Engels règlent leur compte aux jeunes hégéliens radicaux, qui professaient le point de vue de l'idéalisme philosophique. Vers 1850, la lutte s'engage dans le domaine des doctrines économiques, contre le proudhonisme. Les années 1850-1860 achèvent cette lutte : critique des partis et des doctrines qui se manifestèrent pendant la tourmente de 1848. De 1860 à 1870, la lutte passe du domaine de la théorie générale dans un domaine plus proche du mouvement ouvrier proprement dit : le bakouninisme est chassé de l'Internationale. Au début de la décade 1870-1880, en Allemagne, le proudhonien Muehlberger se met momentanément en avant ; vers 1880, c'est le tour du positiviste Dühring. Mais cette fois l'influence que l'un et l'autre exercent sur le prolétariat est tout à fait insignifiante. Dès lors le marxisme l'emporte indéniablement sur toutes les autres idéologies du mouvement ouvrier. Aux environs de 1890 cette victoire, dans ses lignes générales, est un fait accompli. Même dans les pays latins, où les traditions proudhoniennes se sont maintenues le plus longtemps, les partis ouvriers édifient en fait leur programme et leur tactique sur la base marxiste. 

antagonismes de classe ayant tendance à s'émousser, à s'atténuer. On prétendit enfin qu'il serait bon de corriger aussi la théorie de la valeur de Marx d'après Böhm-Bawerk2. La lutte contre les révisionnistes, dans ces questions, eut sur la pensée théorique du socialisme international une influence aussi féconde que la polémique d'Engels avec Dühring vingt ans plus tôt. Les arguments des révisionnistes furent examinés, faits et chiffres en main. Il fut démontré que les révisionnistes s'attachaient systématiquement à montrer sous un jour plus favorable la petite production moderne, Des données irréfutables attestent la supériorité technique et commerciale de la grosse production sur la petite, dans l'industrie comme dans l'agriculture. Mais, dans cette dernière, la production marchande est beaucoup moins développée ; les statisticiens et les économistes contemporains ne savent guère, ordinairement, faire valoir les branches spéciales (parfois même les opérations) de l'agriculture, qui traduisent l'intégration progressive de celle-ci dans le système d'échanges de l'économie mondiale. Sur les ruines de l'économie naturelle, la petite production se maintient au prix d'une sous-alimentation de plus en plus accentuée, d'une famine chronique, de l'allongement de la journée de travail, d'une baisse de la qualité du bétail et de son entretien, bref avec les mêmes moyens par lesquels la production artisanale tint tête à la manufacture capitaliste. Chaque pas fait en avant par la science et la technique sape inéluctablement, inexorablement, la base de la petite production dans la société capitaliste. La tâche de la science économique socialiste est donc d'analyser ce processus dans toutes ses formes, souvent complexes et enchevêtrées ; de démontrer au petit producteur l'impossibilité pour lui de se maintenir en régime capitaliste, la situation sans issue de l'économie paysanne sous le capitalisme, la nécessité pour le paysan d'embrasser le point de vue du prolétaire. Dans cette question, les révisionnistes pêchaient, sous le rapport scientifique, par une généralisation superficielle de faits pris tendancieusement en dehors de leur liaison avec l'ensemble du régime capitaliste; et sous le rapport politique, ils péchaient parce qu'ils appelaient ou poussaient inévitablement, qu'ils le voulussent ou non, le paysan à embrasser le point de vue du propriétaire (c'est-à-dire le point de vue de la bourgeoisie), au lieu de lui faire adopter le point de vue du prolétariat révolutionnaire. Les choses allaient encore plus mal pour le révisionnisme en ce qui concerne la théorie des crises et la théorie de la faillite. Ce n'est que pendant un laps de temps très court, que seuls les moins clairvoyants pouvaient songer à une refonte des principes de la doctrine de Marx, sous l'influence de quelques années d'essor et de prospérité industriels. La réalité ne tarda pas à montrer aux révisionnistes que l'époque des crises n'était pas révolue : la crise succédait à la prospérité. Les formes, la succession, la physionomie de certaines crises s'étaient modifiées ; mais les crises demeuraient partie intégrante inéluctable du régime capitaliste. Les cartels et les trusts, en unifiant la production, aggravaient en même temps aux yeux de tous l'anarchie de la production, aggravaient les dures conditions d'existence du prolétariat et l'oppression du Capital ; ils envenimaient ainsi, à un degré inconnu jusque-là, les antagonismes de classe. Les formidables trusts modernes précisément ont démontré d'une façon saisissante et en de vastes proportions, que le capitalisme allait vers la faillite, tant au point de vue des différentes crises politiques et économiques qu'au point de vue de l'effondrement total de l'ordre capitaliste. La récente crise financière en Amérique, l'aggravation effroyable du chômage dans toute l'Europe, sans parler de la crise industrielle imminente qu'annoncent de nombreux symptômes, ont abouti à ceci que les récentes "théories" des révisionnistes sont oubliées de tous, voire, paraît-il, de beaucoup de révisionnistes eux-mêmes. Seulement, il ne faut pas oublier les leçons que la classe ouvrière a tirées de cette instabilité d'intellectuels. En ce qui concerne la théorie de la valeur, il suffit de dire que, hormis les soupirs et les allusions très voilées, à l'exemple de Böhm-Bawerk, les révisionnistes n'ont absolument rien donné ici et n'ont, par conséquent, laissé aucune trace dans le développement de la pensée scientifique. En matière politique, le révisionnisme a tenté de réviser en fait le principe fondamental du marxisme : la théorie de la lutte des classes. La liberté politique, la démocratie, le suffrage universel privent de tout terrain la lutte de classe - nous a-t-on affirmé - et démentent le vieux principe du Manifeste du Parti communiste : les ouvriers n'ont pas de patrie. Dès l'instant où, dans la démocratie, c'est la "volonté de la majorité" qui domine, on ne saurait, paraît-il, ni envisager l'État comme un organisme de domination de classe, ni refuser les alliances avec la bourgeoisie progressive, social-réformatrice, contre les réactionnaires. Il est incontestable que ces objections des révisionnistes se résumaient dans un système de conceptions assez cohérent, savoir : de conceptions bourgeoises libérales connues de longue date. Les libéraux ont toujours prétendu que le parlementarisme bourgeois supprimait les classes et les divisions en classes, puisque tous les citoyens sans distinction bénéficiaient du droit de vote, du droit de participation à la chose publique. Toute l'histoire européenne de la seconde moitié du XIX° siècle, toute l'histoire de la Révolution russe du début du XX° siècle, montrent à l'évidence combien ces conceptions sont absurdes. Avec la liberté du capitalisme "démocratique", les distinctions économiques loin de se relâcher, s'intensifient et s'aggravent. Le parlementarisme loin de faire disparaître, dévoile l'essence des républiques bourgeoises les plus démocratiques, comme organes d'oppression de classe. Aidant à éclairer et organiser des masses de la population infiniment plus grande que celles qui, autrefois, participaient activement aux événements politiques, le parlementarisme prépare ainsi, non la suppression des crises et des révolutions politiques, mais une aggravation maximum de la guerre civile pendant ces révolutions. Les événements de Paris, au printemps de 1871, et ceux de Russie, en hiver 1905, ont montré, de toute évidence, que cette aggravation se produit inévitablement. La bourgeoisie française, pour écraser le mouvement prolétarien, n'a pas hésité une seconde à passer un marché avec l'ennemi de la nation, avec l'armée étrangère qui venait de ruiner sa patrie. Quiconque ne comprend pas l'inéluctable dialectique intérieure du parlementarisme et du démocratisme bourgeois, laquelle conduit à une solution du conflit, encore plus tranchée qu'autrefois, par la violence exercée contre les masses, ne saura jamais faire sur le terrain de ce parlementarisme une propagande et une agitation conformes à nos principes et susceptibles de préparer en fait les masses ouvrières à participer victorieusement à ces "conflits". L'expérience des alliances, des accords, des blocs avec le libéralisme social-réformateur en Occident, avec le réformisme libéral (les cadets) dans la révolution russe, a montré de façon convaincante que ces accords ne font qu'émousser la conscience des masses, qu'au lieu d'accentuer ils atténuent la portée véritable de leur lutte, en liant les combattants aux éléments les moins aptes à combattre, les plus prompts à la défaillance et à la trahison. Le millerandisme français3 - l'expérience la plus considérable en matière d'application de la tactique politique révisionniste sur une grande 3 Millerandisme, courant opportuniste appelé ainsi du nom du "socialiste" français Millerand qui, en 1899, fit partie du gouvernement bourgeois réactionnaire français, et aida la bourgeoisie à pratiquer sa politique. La question de savoir s'il est admissible pour les socialistes de faire partie d'un gouvernement bourgeois, a été discutée en 1900 au Congrès de la II° Internationale, à Paris. Le Congrès adopta la résolution conciliatrice proposée par Kautsky, qui condamnait la participation des socialistes au gouvernement bourgeois, mais y admettait leur présence dans des cas "exceptionnels". Les socialistes français utiliseront cette réserve pour justifier leur entrée dans le gouvernement de la bourgeoisie impérialiste au début de la guerre de 1914-1918. (N.R.)

L'organisation internationale du mouvement ouvrier, ressuscitée sous forme de congrès internationaux périodiques, se place d'emblée et presque sans lutte, dans toutes les questions essentielles, sur le terrain du marxisme. Mais lorsque le marxisme eut supplanté les théories adverses tant soit peu cohérentes, les tendances que ces théories traduisaient recherchèrent des voies nouvelles. Les formes et les motifs de la lutte avaient changé, mais la lutte continuait. Et le second demi-siècle d'existence du marxisme commence (après 1890) par la lutte du courant antimarxiste au sein du marxisme. L'ancien marxiste orthodoxe Bernstein, qui fit le plus de bruit et donna l'expression la plus complète des amendements à Marx, de la révision de Marx, du révisionnisme, a donné son nom à ce courant. Même en Russie où, naturellement - par suite du retard économique du pays et de la prédominance de la population paysanne écrasée sous les survivances du servage, -le socialisme non marxiste se maintint plus longtemps qu'ailleurs, même en Russie il dégénère manifestement, à vue d'œil, en révisionnisme. Dans la question agraire (programme de municipalisation desterres) comme dans les questions générales de programme et de tactique, nos socialistespopulistes remplacent de plus en plus par des "amendements" à Marx les restes - en voie de dépérir, de disparaître, - de leur système caduc, mais cohérent à sa manière, et foncièrement hostile au marxisme. Le socialisme pré marxiste est battu. Il poursuit la lutte, non plus sur son terrain propre, mais sur le terrain général du marxisme, en tant que révisionnisme. Voyons donc quelle est la substance idéologique du révisionnisme. En matière de philosophie, le révisionnisme marchait à la remorque de la "science" professorale bourgeoise. Les professeurs "revenaient à Kant", - et le révisionnisme se traînait derrière les néokantiens. Les professeurs reprenaient les platitudes mille fois ressassées par les curés contre le matérialisme philosophique, - et les révisionnistes, souriant avec condescendance, bafouillaient (mot à mot selon le dernier Handbuch) que le matérialisme est depuis longtemps "réfuté". Les professeurs traitaient Hegel en "chien crevé" et prêchant eux-mêmes l'idéalisme, un idéalisme mille fois plus mesquin et plus plat que celui de Hegel, haussaient les épaules d'un air de mépris à propos de la dialectique, - et les révisionnistes allaient s'embourber derrière eux dans le marais de l'avilissement philosophique de la science, en remplaçant la dialectique "subtile" (et révolutionnaire) par une "évolution" "simple" (et de tout repos). Les professeurs gagnaient leurs appointements officiels, en accommodant leurs systèmes idéalistes et "critiques" à la "philosophie" médiévale en vogue (c'est-à-dire à la théologie), - et les révisionnistes de se ranger auprès d'eux, s'efforçant de faire de la religion une "affaire privée", non pas à l'égard de l'État contemporain, mais à l'égard du parti de la classe avancée. Inutile de parler du véritable sens social qu'avaient ces "amendements" à Marx, - la chose est claire par elle-même. Constatons seulement que, dans la social-démocratie internationale, Plekhanov fut le seul marxiste qui, du point de vue du matérialisme dialectique conséquent, ait fait la critique des incroyables platitudes débitées ici par les révisionnistes. Cela, il est d'autant plus nécessaire de le souligner avec force, que de nos jours des tentatives foncièrement erronées sont accomplies pour faire passer le vieux fatras d'une philosophie réactionnaire sous le couvert d'une critique de l'opportunisme tactique de Plekhanov1. En matière d'économie politique, notons avant tout que les "amendements" des révisionnistes furent beaucoup plus variés et circonstanciés ; on s'efforça d'agir sur le public par les "récentes données du développement économique ". On prétendit que la concentration de la production et l'évincement de la petite production par la grande ne s'observaient pas du tout dans l'agriculture, et que dans le commerce et l'industrie ils ne s'effectuaient qu'avec une extrême lenteur. On prétendit que les crises se faisaient plus rares aujourd'hui, plus faibles, et que vraisemblablement les cartels et les trusts permettraient au Capital de les supprimer tout à fait On prétendit que la "théorie de la faillite" vers laquelle s'acheminait le capitalisme, était inconsistante, les 1 Voir les Essais de philosophie marxiste par Bogdanov, Bazarov et autres. Il n'y a pas lieu d'analyser ici cet ouvrage. Je me borne donc pour l'instant à déclarer que dans un avenir prochain, je montrerai dans une série d'articles ou dans une brochure spéciale, que tout ce qui est dit dans le texte à propos des révisionnistes néo-kantiens s'adresse, en fait, à ces "nouveaux" révisionnistes néo-humistes et néo-berkeleyistes. (Note de l'auteur) Peu après (en 1909) Lénine écrit son Matérialisme et Empiriocriticisme, ouvrage dans lequel il soumet à une critique foudroyante Bogdanov et les autres révisionnistes, ainsi que leurs maîtres de philosophie, Avenarius et Mach. Le livre de Lénine assume la défense des fondements théoriques du marxisme - du matérialisme dialectique et historique ; il fournit toutes les conquêtes de la science, tout d'abord des sciences de la nature, durant la période qui va de la mort d'Engels jusqu'à la parution de cet ouvrage de Lénine ; c'est aussi une préparation théorique du Parti bolchevik. (N.R.)

antagonismes de classe ayant tendance à s'émousser, à s'atténuer. On prétendit enfin qu'il serait bon de corriger aussi la théorie de la valeur de Marx d'après Böhm-Bawerk2. La lutte contre les révisionnistes, dans ces questions, eut sur la pensée théorique du socialisme international une influence aussi féconde que la polémique d'Engels avec Dühring vingt ans plus tôt. Les arguments des révisionnistes furent examinés, faits et chiffres en main. Il fut démontré que les révisionnistes s'attachaient systématiquement à montrer sous un jour plus favorable la petite production moderne, Des données irréfutables attestent la supériorité technique et commerciale de la grosse production sur la petite, dans l'industrie comme dans l'agriculture. Mais, dans cette dernière, la production marchande est beaucoup moins développée ; les statisticiens et les économistes contemporains ne savent guère, ordinairement, faire valoir les branches spéciales (parfois même les opérations) de l'agriculture, qui traduisent l'intégration progressive de celle-ci dans le système d'échanges de l'économie mondiale. Sur les ruines de l'économie naturelle, la petite production se maintient au prix d'une sous-alimentation de plus en plus accentuée, d'une famine chronique, de l'allongement de la journée de travail, d'une baisse de la qualité du bétail et de son entretien, bref avec les mêmes moyens par lesquels la production artisanale tint tête à la manufacture capitaliste. Chaque pas fait en avant par la science et la technique sape inéluctablement, inexorablement, la base de la petite production dans la société capitaliste. La tâche de la science économique socialiste est donc d'analyser ce processus dans toutes ses formes, souvent complexes et enchevêtrées ; de démontrer au petit producteur l'impossibilité pour lui de se maintenir en régime capitaliste, la situation sans issue de l'économie paysanne sous le capitalisme, la nécessité pour le paysan d'embrasser le point de vue du prolétaire. Dans cette question, les révisionnistes pêchaient, sous le rapport scientifique, par une généralisation superficielle de faits pris tendancieusement en dehors de leur liaison avec l'ensemble du régime capitaliste; et sous le rapport politique, ils péchaient parce qu'ils appelaient ou poussaient inévitablement, qu'ils le voulussent ou non, le paysan à embrasser le point de vue du propriétaire (c'est-à-dire le point de vue de la bourgeoisie), au lieu de lui faire adopter le point de vue du prolétariat révolutionnaire. Les choses allaient encore plus mal pour le révisionnisme en ce qui concerne la théorie des crises et la théorie de la faillite. Ce n'est que pendant un laps de temps très court, que seuls les moins clairvoyants pouvaient songer à une refonte des principes de la doctrine de Marx, sous l'influence de quelques années d'essor et de prospérité industriels. La réalité ne tarda pas à montrer aux révisionnistes que l'époque des crises n'était pas révolue : la crise succédait à la prospérité. Les formes, la succession, la physionomie de certaines crises s'étaient modifiées ; mais les crises demeuraient partie intégrante inéluctable du régime capitaliste. Les cartels et les trusts, en unifiant la production, aggravaient en même temps aux yeux de tous l'anarchie de la production, aggravaient les dures conditions d'existence du prolétariat et l'oppression du Capital ; ils envenimaient ainsi, à un degré inconnu jusque-là, les antagonismes de classe. Les formidables trusts modernes précisément ont démontré d'une façon saisissante et en de vastes proportions, que le capitalisme allait vers la faillite, tant au point de vue des différentes crises politiques et économiques qu'au point de vue de l'effondrement total de l'ordre capitaliste. La récente crise financière en Amérique, l'aggravation effroyable du chômage dans toute l'Europe, sans parler de la crise industrielle imminente qu'annoncent de nombreux symptômes, ont abouti à ceci que les récentes "théories" des révisionnistes sont oubliées de tous, voire, paraît-il, de beaucoup de révisionnistes eux-mêmes. Seulement, il ne faut pas oublier les leçons que la classe ouvrière a tirées de cette instabilité d'intellectuels. En ce qui concerne la théorie de la valeur, il suffit de dire que, hormis les soupirs et les allusions très voilées, à l'exemple de Böhm-Bawerk, les révisionnistes n'ont absolument rien donné ici et n'ont, par conséquent, laissé aucune trace dans le développement de la pensée scientifique. En matière politique, le révisionnisme a tenté de réviser en fait le principe fondamental du marxisme : la théorie de la lutte des classes. La liberté politique, la démocratie, le suffrage universel privent de tout terrain la lutte de classe - nous a-t-on affirmé - et démentent le vieux principe du Manifeste du Parti communiste : les ouvriers n'ont pas de patrie. Dès l'instant où, dans la démocratie, c'est la "volonté de la majorité" qui domine, on ne saurait, paraît-il, ni envisager l'État comme un organisme de domination de classe, ni refuser les alliances avec la bourgeoisie progressive, social-réformatrice, contre les réactionnaires. Il est incontestable que ces objections des révisionnistes se résumaient dans un système de conceptions assez cohérent, savoir : de conceptions bourgeoises libérales connues de longue date. Les libéraux ont toujours prétendu que le parlementarisme bourgeois supprimait les classes et les divisions en classes, puisque tous les citoyens sans distinction bénéficiaient du droit de vote, du droit de participation à la chose publique. Toute l'histoire européenne de la seconde moitié du XIX° siècle, toute l'histoire de la Révolution russe du début du XX° siècle, montrent à l'évidence combien ces conceptions sont absurdes. Avec la liberté du capitalisme "démocratique", les distinctions économiques loin de se relâcher, s'intensifient et s'aggravent. Le parlementarisme loin de faire disparaître, dévoile l'essence des républiques bourgeoises les plus démocratiques, comme organes d'oppression de classe. Aidant à éclairer et organiser des masses de la population infiniment plus grande que celles qui, autrefois, participaient activement aux événements politiques, le parlementarisme prépare ainsi, non la suppression des crises et des révolutions politiques, mais une aggravation maximum de la guerre civile pendant ces révolutions. Les événements de Paris, au printemps de 1871, et ceux de Russie, en hiver 1905, ont montré, de toute évidence, que cette aggravation se produit inévitablement. La bourgeoisie française, pour écraser le mouvement prolétarien, n'a pas hésité une seconde à passer un marché avec l'ennemi de la nation, avec l'armée étrangère qui venait de ruiner sa patrie. Quiconque ne comprend pas l'inéluctable dialectique intérieure du parlementarisme et du démocratisme bourgeois, laquelle conduit à une solution du conflit, encore plus tranchée qu'autrefois, par la violence exercée contre les masses, ne saura jamais faire sur le terrain de ce parlementarisme une propagande et une agitation conformes à nos principes et susceptibles de préparer en fait les masses ouvrières à participer victorieusement à ces "conflits". L'expérience des alliances, des accords, des blocs avec le libéralisme social-réformateur en Occident, avec le réformisme libéral (les cadets) dans la révolution russe, a montré de façon convaincante que ces accords ne font qu'émousser la conscience des masses, qu'au lieu d'accentuer ils atténuent la portée véritable de leur lutte, en liant les combattants aux éléments les moins aptes à combattre, les plus prompts à la défaillance et à la trahison. Le millerandisme français3 - l'expérience la plus considérable en matière d'application de la tactique politique révisionniste sur une grande 3 Millerandisme, courant opportuniste appelé ainsi du nom du "socialiste" français Millerand qui, en 1899, fit partie du gouvernement bourgeois réactionnaire français, et aida la bourgeoisie à pratiquer sa politique. La question de savoir s'il est admissible pour les socialistes de faire partie d'un gouvernement bourgeois, a été discutée en 1900 au Congrès de la II° Internationale, à Paris. Le Congrès adopta la résolution conciliatrice proposée par Kautsky, qui condamnait la participation des socialistes au gouvernement bourgeois, mais y admettait leur présence dans des cas "exceptionnels". Les socialistes français utiliseront cette réserve pour justifier leur entrée dans le gouvernement de la bourgeoisie impérialiste au début de la guerre de 1914-1918. (N.R.)


échelle, à une échelle vraiment nationale, - a donné du révisionnisme une appréciation pratique que le prolétariat du monde entier n'oubliera jamais. Le complément naturel des tendances économiques et politiques du révisionnisme a été son attitude à l'égard du but final du mouvement socialiste. Le mot ailé de Bernstein : "Le but final n'est rien, le mouvement est tout", traduit la nature du révisionnisme mieux que quantité de longues dissertations, Définir sa conduite d'une situation à l'autre, s'adapter aux événements du jour, aux changements des menus faits politiques, oublier les intérêts vitaux du prolétariat et les traits essentiels de l'ensemble du régime capitaliste, de toute l'évolution capitaliste, sacrifier ces intérêts vitaux au nom des avantages réels ou supposés de l'heure : telle est la politique révisionniste. Et de l'essence même de cette politique découle ce fait évident qu'elle peut varier ses formes à l'infini, et que chaque question un peu "nouvelle ", chaque changement un peu inattendu ou imprévu des événements - ce changement dût-il, à un degré infime et pour le plus court délai, modifier la ligne essentielle du développement, - engendreront, inévitablement et toujours, telles ou telles variétés du révisionnisme. Ce qui rend le révisionnisme inévitable, ce sont les racines sociales qu'il a dans la société moderne. Le révisionnisme est un phénomène international. Pour tout socialiste un peu averti et pensant, il ne saurait y avoir le moindre doute que les rapports entre les orthodoxes et les bernsteiniens, en Allemagne; entre les guesdistes et les jauressistes (aujourd'hui les broussistes surtout), en France; entre la Fédération social-démocrate et le Parti ouvrier indépendant en Angleterre; entre de Brouckère et Vandervelde en Belgique; entre les intégralistes et les réformistes en Italie, entre les bolcheviks et les menchéviks en Russie, sont au fond partout de même nature, en dépit de l'immense diversité des conditions nationales et des facteurs historiques dans l'état actuel de tous ces pays. La "division" au sein du socialisme international contemporain s'opère, en fait, dès aujourd'hui, suivant la même ligne dans les divers pays du monde, attestant par là un grand pas en avant, en comparaison de ce qui se passait il y a trente ou quarante ans alors que, dans les divers pays, des tendances dissemblables s'affrontaient au sein d'un socialisme international unique. Même le "révisionnisme de gauche", qui apparaît aujourd'hui dans les pays latins comme un "syndicalisme révolutionnaire4", s'adapte lui aussi au marxisme en le "corrigeant" : Labriola en Italie, Lagardelle en France, en appellent à tout moment de Marx mal compris à Marx bien compris. Nous ne pouvons-nous attarder ici à l'analyse de la substance idéologique de ce révisionnisme, qui est encore loin de s'être développé comme le révisionnisme opportuniste, ne s'est pas internationalisé et n'a pratiquement soutenu aucune bataille importante avec le parti socialiste d'aucun pays. Nous nous bornerons donc au "révisionnisme de droite", esquissé plus haut. Qu'est-ce qui rend le révisionnisme inévitable dans la société capitaliste ? Pourquoi est-il plus profond que les particularités nationales et les degrés de développement du capitalisme ? Mais parce que, dans chaque pays capitaliste, à côté du prolétariat se trouvent toujours les larges couches de la petite bourgeoisie, des petits patrons. La petite production a engendré et continue d'engendrer constamment le capitalisme, Celui-ci crée inéluctablement de nouvelles "couches moyennes" (appendice de la fabrique, travail à domicile, petits ateliers disséminés dans tout le pays, en raison des nécessités de la grosse industrie, par exemple le cycle et l'automobile, etc.). 4 "Syndicalisme révolutionnaire", courant semi-anarchiste du mouvement ouvrier de plusieurs pays d'Europe occidentale, à la fin du XIX° siècle qui niait le rôle dirigeant du parti et la dictature du prolétariat. Les syndicalistes-révolutionnaires estimaient que les syndicats, en organisant la grève générale des ouvriers, pouvaient, renverser le capitalisme et prendre en main la direction des industries. (N.R.)

Ces nouveaux petits producteurs sont eux aussi inéluctablement rejetés dans les rangs du prolétariat. Dès lors il est parfaitement naturel que les conceptions petites-bourgeoises pénètrent encore et encore dans les rangs des grands partis ouvriers. Dès lors il est parfaitement naturel qu'il doive en être et qu'il en sera toujours ainsi jusqu'aux péripéties mêmes de la révolution prolétarienne. Car ce serait une grave erreur de croire que pour que cette révolution s'accomplisse, une prolétarisation "intégrale " de la majorité de la population soit nécessaire. Ce que nous traversons aujourd'hui, le plus souvent dans l'ordre des idées seulement : discussions au sujet des amendements théoriques à Marx; ce qui, à l'heure présente, ne se manifeste dans la pratique que pour certaines questions particulières du mouvement ouvrier - comme les divergences tactiques avec les révisionnistes et les scissions qui se produisent sur ce terrain, - la classe ouvrière aura nécessairement à le subir dans des proportions incomparablement plus vastes, lorsque la révolution prolétarienne aura aiguisé toutes les questions litigieuses, concentré toutes les divergences sur des points d'une importance immédiate pour la détermination de la conduite des masses, nous aura obligés, dans le feu de la lutte, à séparer les ennemis des amis, à rejeter les mauvais alliés pour porter à l'ennemi des coups décisifs. La lutte idéologique du marxisme révolutionnaire contre le révisionnisme, à la fin du XIX° siècle, n'est que le prélude des grands combats révolutionnaires du prolétariat en marche vers la victoire totale de sa cause, en dépit de toutes les hésitations et faiblesses des éléments petits-bourgeois. Écrit vers le 3 (16) avril 1908 au plus tard. Imprimé en 1908 dans le recueil Karl Marx (1818-1883). Signé : VI. Iline. V. Lénine : Œuvres, 4° éd. russe, t. 15, pp. 15-25. 


L' événement divergent ou le point de divergence est, dans le genre littéraire uchronique , le moment où l'histoire réelle et l'histoire uchronique divergent.

Libro titulado Uchronie (l'Utopie dans l'histoire),2​ obra de Charles Renouvier.

Cette modification du cours de l'histoire peut être causée par : 3

  • La mort prématurée ou, au contraire, une mort plus prolongée d'un personnage historique, qui pourrait entraîner un retard dans le développement des connaissances scientifiques , ou le changement de cap d'une guerre , ou une vidange brutale d'une zone par la diaspora , ou tout autre changement significatif dans le déroulement des événements ;
  • L'apparition d'un personnage qui n'a jamais vraiment existé, et qui, à la suite de quelque circonstance, prend la place d'un personnage connu et influent ;
  • L'occurrence d'une catastrophe non produite ou différente dans notre histoire ;
  • Une décision différente prise par un personnage historique à un moment plus ou moins critique ;
  • Un canular ou un complot très bien ourdi qui, contrairement à ce qui s'est réellement passé, n'est pas découvert à temps ;
  • Etc.

L'analyse de divers travaux permet de définir quelques critères de "bons événements divergents" en uchronie, ainsi que de faire une sélection de thèmes récurrents, d'énumérer les différentes manières possibles d'introduire ce nouvel événement, et enfin, de s'intéresser dans sa relation avec la chronologie du récit. 4

«Toucher à notre passé, c'est toucher à presque tout ce que nous sommes».Jacques Goimard5​
Traduction espagnole : « Toucher notre passé, c'est toucher presque tout ce que nous sommes » .

Le mot uchronie est un néologisme défini et introduit par le philosophe Charles Renouvier 6 ​7 ​8​ dans une publication de 1857 puis à nouveau illustré dans son ouvrage révisé de 1876 intitulé Uchronie, l'utopie dans l'Histoire : esquisse historique apocryphe du développement de la civilisation européenne tel qu'il n'a pas été, tel qu'il aurait pu être qui brièvement pourrait s'exprimer par Et si...? .

« Uchronie » est donc un néologisme du XIXe siècle sur le modèle du terme « utopie » (mot introduit en 1516 par Thomas More pour servir de titre à son célèbre livre). Notez que dans les deux termes "u" est un privatif, et dans le néologisme du 19ème siècle, le simple remplacement de "topos" (lieu) était "chronos" (temps). Ainsi étymologiquement, le mot « uchronie » désigne un « non-temps », un temps qui n'a jamais existé, tout comme le mot « utopie » désigne un « non-lieu », un lieu qui n'a jamais existé, un lieu qui n'est pas dans le Plans. 9 10

Évidemment, l'uchronie dans la littérature romanesque existait avant même qu'on lui donne un nom, puisque par exemple Louis Geoffroy-Château en 1836 avait déjà écrit un livre intitulé Napoléon Apocryphe : 1812-1832 (l'histoire de la conquête du monde et de la monarchie universelle ) 11 ouvrage dans lequel l'auteur s'imaginait que Napoléon Bonaparte n'avait pas été vaincu en Russie et qu'il avait alors réalisé son rêve d'établir une sorte de monarchie universelle.

Ce concept d'uchronie, avec celui de science-fiction , est naturellement passé du domaine de la spéculation philosophico-politique au domaine de la fiction fictionnelle. Mais évidemment, le roman uchronique 12​ n'est pas le même que le roman historique , bien que dans certaines limites et utilisant des ressources différentes, tous deux remplissent les objectifs de présenter une vision de l'époque, de susciter l'intérêt pour l'histoire et d'enseigner indirectement l' histoire . Par contre, il y a peu d'œuvres uchroniques qui se projettent dans le futur, bien qu'il y en ait, donc un autre des objectifs possibles de l'uchronique est de faire de la prospective, c'est de penser l'avenir pour prévenir et/ou pouvoir l'influencer, c'est stimuler la réflexionperspective sociopolitique et économique dans toute la mesure imaginable.

Révisionnisme historique

(Oblongation masturbatoire elementarhysh condemnatoire par peine kkhapitale devant dieux-Anathole Theodhore Rooosevelt, autrement dit, Walth Dysney Komodores) Dits les commodores americains.


Le révisionnisme historique est l'étude critique des faits historiques et des récits officiels, afin de les réviser et éventuellement de les réinterpréter. Il a un usage académique légitime et péjoratif. Son usage académique renvoie à la réinterprétation de faits historiques à la lumière de nouvelles données, ou de nouvelles analyses plus précises ou moins biaisées de données connues.

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Le révisionnisme présuppose qu'il existe une manière généralement acceptée de comprendre un événement ou un processus historique parmi les historiens ou le grand public, et qu'il existe des raisons d'en douter. Ces raisons peuvent être de différentes natures : la valorisation de nouveaux documents, le changement de paradigme historiographique ; ou encore le changement des valeurs à partir desquelles le passé est observé. 

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Dans les cas de révisionnisme non académique ou pseudoscientifique, la personne qui le pratique est souvent accusée de se livrer à l' utilisation politique de l'histoire.et de ne pas respecter la neutralité et l'esprit critique dans le rapport aux sources considérées comme fondamentales dans le travail de l'historien. On peut se demander s'il y a neutralité dans l'histoire (en tant qu'objet d'étude) ou si en fait ce à quoi l'énoncé ci-dessus fait référence est l'objectivité de l'historien.

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Dans le domaine académique , la révision des manières d'appréhender le passé fait partie de la tâche de l'historien professionnel. L'une des grandes polémiques révisionnistes est venue avec le deuxième centenaire de la Révolution française , avec la plainte dite des historiens . Les explications structurelles et marxistes des années 1960 ont été remises en cause par des historiens qui mettaient l'accent sur les décisions politiques et l'idéologie, et qui plaçaient la terreur comme moteur explicatif. 

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Sur la base de cette controverse, il est d'usage dans certains cercles académiques d'appeler les historiens qui utilisent des explications des processus historiques en termes de culture politique , d' idéologie et de décision, au lieu de structures sociales et de conditions économiques, de révisionnistes .

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Dans le monde anglo-saxon et, dans une moindre mesure, dans le monde francophone , il est très courant que le mot révisionnisme apparaisse dans le titre des ouvrages académiques en renvoyant à son sens le plus littéral. Par exemple, S. P. MacKenzie , un historien militaire américain, était mal à l'aise avec le traitement par l'historiographie de l'engagement des soldats à la cause dans les armées révolutionnaires. 

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Qu'il s'agisse de l'armée puritaine de Cromwell , de la levée massive de la Révolution française , de l' Ejército Libertador de Simón Bolívar , des Brigades internationales de la guerre civile espagnole ou de la Waffen-SSde l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale , il lui a semblé que trop souvent leurs bons résultats militaires étaient attribués à l'engagement idéologique des soldats et non à leur nombre, à leurs armes ou à l'expertise des officiers. Il entreprend alors une tâche révisionniste : il documente ces unités militaires et leur comportement dans différentes batailles, victoires et défaites, et le compare à celui des unités régulières. Le résultat lui parut sans équivoque : les historiens avaient maintes fois attribué les succès militaires de ces unités à l'engagement des soldats, même si une comparaison systématique montre qu'en pareilles circonstances une armée régulière aurait tout aussi bien gagné. 

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Parfois, le simple passage du temps permet à la communauté historienne de changer de perspective, puisqu'un point d'arrivée différent nous invite à évaluer la trajectoire historique passée d'une manière nouvelle. Par exemple, une partie de l'histoire économique et politique espagnole des années 1960 comparait l'Espagne de Franco aux démocraties européennes et voyait la trajectoire du pays depuis le XIXe siècle comme un échec : échec de l'industrialisation , échec du libéralisme politique .  

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Au cours des années 1990, à partir des mêmes valeurs, il était possible de regarder le passé, en particulier la période de restauration(1874-1923) et de trouver de nombreux traits positifs qui ont conduit à une démocratie avancée à la fin du XXe siècle. Au lieu de chercher dans l'histoire les éléments qui expliquaient le point d'"échec" (comme l'inexistence d'une révolution bourgeoise), certains historiens ont passé en revue l'histoire et cherché des précurseurs de "succès" (comme la pratique parlementaire presque ininterrompue entre 1834 et 1923). 4 Ces changements d'interprétation s'accompagnent souvent de controverses historiographiques au sein du monde académique.

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Révisionnisme non académique et pseudoscientifique 


En revanche, l'activité de revue du passé peut être exercée par tout journaliste ou chercheur amateur et, sauf cas exceptionnel, est protégée par la liberté de pensée et d' expression . De plus, comme l'histoire est un terreau fertile pour la controverse politique et que, à de nombreuses reprises, la légitimité des paris politiques actuels repose sur des trajectoires historiques du passé, la revue historique peut être chargée de controverses. (v. Utilisation politique de l'histoire ). 

Voir aussi: historiographie soviétique

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Cas célèbres, tels que le déni de l'Holocauste(qui nie l'existence d'un plan d'extermination des Juifs dans l'Allemagne nazie), ont conduit à l'adoption de législations dans certains pays qui traitent cette version de l'histoire comme un crime, la considérant comme celle d'un « mensonge délibéré, à visée politique ». fins, qui n'a rien à voir avec l'interprétation des preuves historiques et, au contraire, se rapproche de l'apologie d'un régime criminel ».

Parfois, les frontières entre révisionnisme académique et pseudoscientifique sont contestées. A priori, les révisionnistes extérieurs au monde académique peuvent faire un excellent travail en termes historiographiques. De même, un historien universitaire peut travailler en dehors du canon historiographique et devenir une sorte de révisionniste non universitaire. 


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Cependant, les révisionnistes qui ont acquis une plus grande résonance dans l'opinion publique ont généralement plus profité de l'existence d'un groupe public ou médiatique avide de controverses que d'une contribution originale à la connaissance historique. La figure du révisionniste non académique est généralement présentée comme un Don Quichotte qui s'efforce de faire apparaître une prétendue vérité devant un établissementqui vous marginalise Certains éditeurs historiens universitaires ont également découvert que se disputer avec ces personnalités médiatiques les aide à vendre plus de livres. 

Voir aussi: historiographie soviétique

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La critique du révisionnisme non académique par l'historiographie professionnelle se réfère généralement à sa nature pseudoscientifique , due à l'utilisation frauduleuse des mécanismes de plausibilité avec lesquels un discours historique est construit : 6

  • Utilisation non critique des documents. sept
  • Utilisation de rencontres fausses ou forcées. 8
  • Manque de contextualisation ou dévalorisation capricieuse des informations pertinentes. 9

De plus, le révisionnisme négationniste s'est caractérisé par son scepticisme à l'égard de certains faits historiques, en particulier ceux considérés comme invraisemblables d'un point de vue actuel en raison de leur monstruosité ou de toute autre circonstance, comme dans le cas des crimes nazis . dix

D'autre part, les critiques de l'historiographie académique tendent à soutenir qu'elle n'a jamais été exempte de préjugés idéologiques, et qu'en revanche, lorsqu'elle est construite comme un discours scientifique neutre, elle n'intéresse généralement pas le grand public et échoue dans son engagement citoyen. 

Voir aussi: historiographie soviétique

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Courants dominants du révisionnisme historique 

En Argentine , le révisionnisme historique , servant souvent de support intellectuel au péronisme , s'est concentré sur la revendication de la figure de Juan Manuel de Rosas et d'autres caudillos, face à l'historiographie officielle fondée sur l'œuvre de Bartolomé Mitre . Ce courant est aussi très critique de la position argentine pendant la Guerre de la Triple Alliance . Parmi les historiens révisionnistes, José María Rosa , Manuel Gálvez , Raúl Scalabrini Ortiz , Milcíades Peña , Rodolfo Puiggrós , Abelardo Ramos se distinguent, Fermin Chávez , Norberto Galasso , Marcelo Gullo etc.

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En Espagne , au cours des années 1960, l'interprétation officielle de la guerre civile espagnole (la guerre comme "croisade" et le soulèvement comme "soulèvement national") a commencé à être remise en question, et les années 1930 ont commencé à être traitées comme objet d'histoire et non d'histoire. propagande politique. Pendant la Transition , la conception de la guerre civile comme produit d'une rébellion militaire contre le régime démocratique légitime (la Deuxième République ) devient une version consensuelle, qui sera à son tour remise en question par les écrivains révisionnistes à la fin des années 1990. 

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Ces révisionnistes affirmer que la guerre civile espagnole a commencé en 1934 et non avec laDéclaration des 17 et 18 juillet 1936 . Cette thèse soutient que la gauche , en particulier le PSOE et l' ERC , a conspiré contre la légalité républicaine pour imposer un régime révolutionnaire qui écraserait la droite . Selon les auteurs révisionnistes, ces intentions se concrétiseraient dans la Révolution de 1934 après la non-acceptation par la gauche de la victoire de la droite aux élections de 1933 , ce qui aurait motivé et justifié une réaction en réponse : le soulèvement militaire du 18 septembre. . Juillet 1936 . _ Les écrivains Pío Moa et César VidalIls sont les promoteurs les plus connus de ce courant, également soutenus par Stanley G. Payne . 

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Une majorité d'historiens comme Paul Preston , Javier Tusell ou Ian Gibson s'opposent à ce révisionnisme, en plus de lui dénier son originalité en soulignant qu'il récupère des arguments franquistes. Au-delà des origines de la guerre civile, on peut dire qu'il y a aussi eu une révision de l'utilisation politique de l'histoire dans les manuels scolaires de Franco.

Révisionnisme historique

(Oblongation masturbatoire elementarhysh condemnatoire par peine kkhapitale devant dieux-Anathole Theodhore Rooosevelt, autrement dit, Walth Dysney Komodores) Dits les commodores americains.


Au milieu du XXe siècle , un courant historiographique s'est développé, toujours actif, qui a tenté d'offrir et de diffuser une vision différente de la conquête arabo-islamique de la péninsule ibérique au viiie siècle , ainsi que du processus de Reconquête lui-même . Cette théorie, de facto, nie qu'une telle invasion ait eu lieu au cours du siècle susmentionné, mais plutôt une lente islamisation et arabisation de la population péninsulaire locale (culminant au xe siècle avec le califat de Cordoue ) de la situation prolongée de vide politique à l'origine par l'effondrement du royaume wisigoth . 


Révisionnisme historique

(Oblongation masturbatoire elementarhysh condemnatoire par peine kkhapitale devant dieux-Anathole Theodhore Rooosevelt, autrement dit, Walth Dysney Komodores) Dits les commodores americains.


Les figures de ce courant sont le paléontologue falangiste Ignacio Olagüe(qui a exposé ces théories dans son essai La Révolution islamique en Occident ), l'arabiste Emilio González Ferrín (auteur d'une Histoire générale d'Al Andalus où il approfondit les théories du premier) et, dans une certaine mesure seulement, l'américain L'hispaniste Thomas F. Glick . Ces thèses ont eu du poids et ont encore aujourd'hui un écho dans l'Andalousie politique , ainsi que dans certains milieux académiques du monde musulman.


Révisionnisme historique

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D'autres cas de révisionnisme historique sont les groupes nord-américains afrocentriques, avec des théories telles qu'une Égypte noire classique , impliquant que la culture européenne a ses origines dans de profondes racines africaines.

En México , se considera revisionista a Salvador Borrego E. , cuyas obras (por ejemplo, Derrota Mundial , América Peligra e Infiltración Mundial ) han recibido fuertes críticas por su presunto antisemitismo debido a que coloca a los capitales e ideología judía internacional como los causantes de la seconde Guerre mondiale.

Révisionnisme historique

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Dans l'ancienne Union soviétique , sous le gouvernement de Staline , il y avait différents mouvements révisionnistes pour ignorer ou minimiser les faits désagréables du passé dans différents actes de propagande .

La négation de l'Holocauste , qui a émergé pratiquement depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale , est une tendance qui remet en question la réalité de l' extermination juive . Actuellement ce courant est considéré comme un crime dans plusieurs pays, dont l'Allemagne , la France , le Canada , l'Autriche et Israël .

Histoire contrefactuelle

L' histoire contrefactuelle , également appelée histoire alternative ou histoire virtuelle, est le résultat d'un exercice d'abstraction sur des événements historiques qui cherche à élucider un déroulement hypothétique d'événements historiques, répondant à la question "que se serait-il passé si...?".

Certains historiens , tels que Niall Ferguson , ont promu l'histoire contrefactuelle comme méthode valable d'étude de l' histoire . Cependant, l'histoire alternative est aussi une source de fiction comparable à la littérature fantastique ou à la science-fiction , dans ce qu'on appelle les uchronies . Pourtant, de nombreux historiens considèrent l'histoire contrefactuelle comme une simple spéculation et l'histoire alternative plus comme un cas pour la littérature de fiction que pour une analyse historique académique sérieuse.

Indépendamment de la rigueur académique, une ligne claire peut être tracée entre une histoire alternative ou contrefactuelle et une uchronie ou une fiction historique. Alors que l'histoire contrefactuelle part d'une prémisse (condition contrefactuelle ou point de départ) et explore les changements possibles dans l'histoire, les uchronies ont tendance à ignorer le processus et à utiliser l'histoire alternative comme cadre pour développer une histoire fictive.

L'histoire alternative peut partir de la rigueur académique par laquelle, en essayant de répondre à la question "Que se serait-il passé si...?" , et en observant les changements proposés, il est possible de comprendre l'importance d'un événement particulier, et ainsi d'analyser si oui ou non la prémisse contrefactuelle a été décisive dans un développement historique.

Avec moins de rigueur académique, cela peut être une source de spéculation historique. A quoi ressemblerait le monde si l'Allemagne avait gagné la première guerre mondiale ? cela peut être un sujet de conversation entre amis qui peuvent tout analyser, des effets de la Coupe du monde au réchauffement climatique, des conclusions qui, pour un historien, peuvent sembler farfelues.

D'autre part, l'histoire alternative, en particulier celle qui produit des changements notables par rapport à notre histoire, est un bon cadre pour des intrigues de fiction, similaires à la littérature fantastique ou de science-fiction .

Le terme histoire contrefactuelle est souvent donné principalement au processus académique rigoureux d'analyse des conditions contrefactuelles.

Si l'on considère qu'un événement a été une cause déterminante dans un processus historique, on part de la spéculation que cet événement se serait produit différemment. Par exemple, si l'on considère que la crise institutionnelle en Espagne au début du XIXe siècle a été décisive pour l' indépendance de l'Amérique hispanique , on pourrait partir de la question « Que se serait-il passé si l'Espagne n'avait pas connu de crise institutionnelle en 1808 ? " . La question peut être plus précise : « Que se serait-il passé si le Prince Ferdinand n'avait pas été à l'origine de la mutinerie d'Aranjuez ? .

Dans ce cas, si en analysant les aspirations de Napoléon et des troupes françaises déjà en Espagne, l'intérêt du Royaume-Uni à ouvrir des marchés en Amérique latine, le projet de Godoy de transférer la famille royale en Amérique, les aspirations de Fernando, les idées d'Américains éclairés comme Miranda et les aspirations politiques des Espagnols nés en Amérique, etc. on en conclut que l'Espagne aurait également perdu ses territoires avant 1825, on pourrait penser que la mutinerie d'Aranjuez n'a pas été une véritable cause de l'indépendance de l'Amérique. À l'inverse, s'il est conclu que l'absence de mutinerie aurait préservé l'unité de l'empire espagnol pendant les 50 années suivantes, alors il est prouvé que la mutinerie d'Aranjuez était une cause première de l'indépendance.

L'histoire contrefactuelle, dans sa rigueur la plus académique, part d'un changement, également appelé condition ou prémisse ou point de départ contrefactuel, et cherche à déterminer, selon les données connues sur le comportement des peuples et des individus, comment les faits auraient été différente ou identique à notre histoire.

La prémisse contrefactuelle devrait être historiquement intéressante. « Que se serait-il passé si la veille de son suicide, Adolf Hitler avait pris du café et non du thé ?Cela n'aurait aucune conséquence historique si nous concluions qu'Hitler se serait suicidé le lendemain de toute façon. En revanche, la mort d'Hitler lors de l'attentat de juillet 1944 aurait pu avoir des conséquences sensiblement différentes : soit des généraux du Troisième Reich auraient contrôlé la direction nazie et négocié la paix avec les Alliés, soit une guerre civile aurait éclaté en Allemagne, soit un officier nazi aurait rapidement maîtrisé la situation et continué la guerre mais avec une différence stylistique qui l'aurait soit traînée jusqu'à ce que les États-Unis possèdent des bombes atomiques à utiliser sur l'Europe, soit raccourcie, permettant une avancée plus ou moins mineure de l'armée soviétique . N'importe lequel de ces scénarios aurait eu des conséquences importantes pour le monde que nous connaissons.

La prémisse contrefactuelle doit être plausible. La question « Que se serait-il passé si Napoléon Bonaparte avait dirigé la France pendant la Seconde Guerre mondiale ? elle n'aurait aucune valeur comme méthode historique.

Parfois, l'histoire alternative est recherchée comme décor d'une intrigue, par exemple un roman policier se déroulant dans les années 1960 dans un monde où l'Allemagne nazie avait gagné la Seconde Guerre mondiale , comme c'est le cas avec le roman Patria .

Ces paramètres historiques alternatifs sont également connus sous le nom d' uchronies . Bien que l'uchronie, en tant que genre littéraire, soit basée sur le roman et que le cadre historique alternatif ne joue qu'un rôle scénique, de nombreux auteurs d'uchronie partent d'une analyse rigoureuse d'une condition contrefactuelle.

Dans la plupart des cas, cependant, la fiction historique ou uchronie part du scénario, généralement de prémisses diffuses, et cherche ensuite à combler les blancs de manière plus ou moins crédible.

Dans l'histoire contrefactuelle rigoureusement académique, les exigences suivantes doivent être recherchées :

point de divergenceAussi connu sous le nom de point de départ ou condition contrefactuelle , c'est l'événement historique qui marque la différence entre notre histoire et l'histoire alternative.Le point de divergence doit être historiquement intéressant et plausible.Unicité du point de divergenceDans la forme la plus rigoureuse de l'histoire contrefactuelle, il doit y avoir un seul point de divergence. Toutes les différences historiques qui surgissent doivent être liées en tant que conséquences du point de divergence.sens historiqueUn travail sérieux d'histoire alternative doit partir du point de divergence et non des conséquences. 

C'est généralement l'une des plus grandes différences entre l'histoire contrefactuelle académique et l'uchronie en tant que genre littéraire.Parfois, cependant, l'autre question peut être intéressante : au lieu de se demander « Que se serait-il passé si... ? , on pourrait se demander « Qu'est-ce qui aurait dû se passer pour que... ? » . Dans un travail rigoureux, la réponse à cette question devrait revenir à la première question et commencer à élaborer à partir de là.PlausibilitéNon seulement le point de divergence doit être plausible : tous les événements qui en découlent doivent également être plausibles. Si la prémisse contrefactuelle est que Chamberlain était resté à la tête du Royaume-Uni tout au long de la Seconde Guerre mondiale, cela n'implique pas que le QI d'Hitler aurait automatiquement augmenté, l'empêchant de commettre les erreurs qu'il a commises dans notre histoire.

L'histoire alternative, et en particulier l'histoire contrefactuelle académique, ne doit pas être confondue avec :

points de vue alternatifsCôté histoire, il ne faut pas confondre avec l'histoire vue d'un point de vue alternatif, généralement le point de vue d'un peuple subjugué contrairement à l'histoire officielle , généralement écrite du point de vue du vainqueur.Un point de vue alternatif ne change pas les faits historiques, il les décrit seulement avec des mots différents.histoires secrètesUne histoire secrète consiste en un événement historique, réel ou imaginaire, qui s'est produit dans le passé mais parce que peu de gens le savent, il n'a eu aucune conséquence historique.Précisément parce qu'elle n'a eu aucune conséquence historique, une histoire secrète n'est pas pertinente dans l'histoire académique contrefactuelle.révisionnisme historique. 

Le révisionnisme historique remet en question l' histoire officielle , c'est-à-dire l'histoire documentée et communément acceptée, et soutient que ces faits ne se sont pas produits, les changeant pour une histoire révisée . L'histoire alternative, d'autre part, ne doute pas de l'histoire officielle et est consciente que l'histoire alternative est une fiction.erreurs historiquesDans de nombreuses œuvres de fiction, il existe des différences entre le scénario décrit et l'histoire réelle (c'est-à-dire académique et communément acceptée). Lorsque ces différences ne reposent pas sur une décision consciente de rendre le scénario différent du monde que nous connaissons, mais reposent sur une licence créative, une perception erronée, une mauvaise documentation ou des omissions involontaires, il ne s'agit pas vraiment d'histoire alternative mais d'erreurs historiques.anachronismes. 

Les anachronismes peuvent faire l'objet d'erreurs historiques ou de licence créative, souvent à effet humoristique. Celles-ci se produisent lorsque dans la caractérisation d'une époque apparaissent des éléments d'autres époques qui n'auraient pas pu coexister. Les anachronismes intentionnels ne peuvent être considérés comme une histoire alternative lorsque l'auteur ne tente pas d'expliquer pourquoi l'anachronisme existe. Par exemple, dans La folle histoire du monde de Mel Brooks , Léonard de Vinci prend une photographie de la Cène .histoire futureUn travail sérieux d'histoire alternative doit analyser comment les différents faits historiques du point de divergence, produisent ou non des conséquences différentes par rapport à l'histoire documentée. De ce point de vue, l'histoire future ne correspond pas à l'histoire alternative car elle traite de scénarios et de conséquences qui ne peuvent être comparés aux faits historiques.

Restauration Bourbon en Espagne

La Restauration des Bourbons est connue comme l'étape politique de l' histoire de l'Espagne développée sous le système monarchique qui a duré entre le 29 décembre 1874 ( moment de la déclaration du général Arsenio Martínez Campos qui a mis fin à la période de la Première République espagnole ) et le mois d' avril 14 décembre 1931 ( date de la proclamation de la Deuxième République ). Le nom fait allusion à la récupération du trône par un membre de la maison de Bourbon , Alfonso XII, après la parenthèse du sexennat démocrate .

Le système de la Restauration des Bourbons, fondé sur la Constitution de 1876 , s'est caractérisé par la stabilité institutionnelle et la construction d'un modèle libéral de l'État qui a émergé dans le feu de la révolution industrielle , jusqu'à son déclin progressif à partir de la crise de 1917 et de la dictature de Premier de Rivera ( 1923-1930 ) . Elle reposait sur les quatre piliers imaginés par son créateur, l'homme politique libéral conservateur Antonio Cánovas del Castillo : Roi, Cortès, Constitution et « tour » (alternance pacifique entre deux partis). 

Le « turnismo » a facilité le bipartisme avec deux grands partis, leParti conservateur de Cánovas et Parti libéral de Sagasta , qui se sont séparés après la mort de leurs dirigeants. Ainsi, le système est oligarchique et centralisateur 1 et l' Église acquiert un pouvoir économique, idéologique (en contrôlant une grande partie de l'éducation) et social (en déclarant constitutionnellement l'Espagne État catholique).

Alfonso XII était en exil en Grande-Bretagne après l'échec de la Première République, et Cánovas del Castillo du Parti libéral-conservateur l'a contacté pour rétablir l'ordre monarchique en Espagne. Cánovas promet à la classe politique qu'il s'agira de vaincre la République, mais aussi des us et coutumes du règne d'Isabelle II, la dernière des guerres carlistes ne se terminant pas. Convaincu du futur roi, il proclame le 1er décembre 1874 le Manifeste de Sandhurst dans lequel il annonce que beaucoup l'ont contacté pour l'instauration d'une monarchie constitutionnelle.Il considérait la nation comme orpheline et se considérait comme l'héritier légitime du trône en raison de l'abdication de sa mère, Isabelle II, se mettant à la disposition des Espagnols.

Le système politique qui a été établi était bipartisan entre le Parti libéral-conservateur dirigé par Antonio Cánovas del Castillo et le Parti libéral-fusionniste dirigé par Práxedes Mateo Sagasta , bien que Cánovas del Castillo ait beaucoup plus à voir avec sa création. Cela a permis de surmonter le système de parti unique qui avait conduit à un manque de légitimité démocratique pour Elizabeth II et à son renversement ultérieur. Le nouveau panorama permettra une plus grande stabilité, mais le corset du système à long terme, avec une alternance politique fictive, causera de graves problèmes qui conduiront à la corruption politique , dont la base était le caciquismo .


Peine de mort 

(Negationisme de la vie d`apres le ddivhichchlundry calamytyjames, autrement dit la serie de television Harry Potter.: Pour ses auteurs, les goys etaient remplacables et conneusseurs de l`enfer, donc, rennaitreuses dans une prison a israel.)

La peine de mort, ou peine capitale, est une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par le pouvoir judiciaire à l'issue d'un procès. En l'absence d'un procès, ou dans les cas où celui-ci n'est pas réalisé par une institution reconnue, on parle d'exécution sommaire, d'acte de vengeance ou de justice privée. La peine de mort est diversement considérée selon les époques et les régions géographiques.

Parmi les 197 pays du globe, la peine de mort est prévue dans les textes de loi de 82 pays1, et 23 d'entre eux ont procédé à des exécutions en 20142. En 2022, 141 pays sont abolitionnistes, dont 109 pour tous les crimes. La peine de mort est une sanction reconnue bien que réprouvée par les institutions internationales comme l'Organisation des Nations unies (ONU)Note 1 ou la Cour européenne des droits de l'homme. Les États abolitionnistes sont aujourd'hui majoritaires (141), mais ils ne représentent qu'une minorité de la population mondiale3. Parmi les démocraties industrialisées, seules 3 la pratiquent : les États-Unis (27 États sur 50), le Japon4 et Taïwan.

Au plan international, le 18 décembre 2007, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté la résolution 62/1495 appelant à un moratoire sur les exécutions dans le monde. Cette résolution (comme les autres résolutions de l' Assemblée générale de l'ONU) n'a pas de valeur contraignante mais peut être vue comme le signe que la majorité des États6 souhaite remettre en cause la peine de mort. Cependant huit des dix pays les plus peuplés ont voté contre la résolutionNote 2. Elle a été renouvelée en 20147.

La peine de mort est l'une des premières sanctions pénales. Elle est présente dans les textes juridiques les plus anciens comme le Code de Hammurabi. Elle représente la « clef de voûte des systèmes répressifs jusqu'au xviiie siècle8 » et reste une loi commune jusqu'au début du xixe siècle9 où le mouvement abolitionniste commence à prendre de l'ampleur.

Des traces de textes juridiques sur la peine de mort ont été retrouvées dans de nombreuses civilisations au cours de l'histoire. Les Mésopotamiens, les Grecs anciens, les Romains et les sociétés médiévales appliquaient la peine de mort. Sanction universellement reconnue et appliquée10, elle est remise en cause à partir du xixe siècle, puis abolie dans la majorité des pays du monde. Mais au xxie siècle, la peine de mort perdure dans de nombreux pays et reçoit encore beaucoup de soutiens.

Les historiens s'accordent sur l'origine de la peine de mort. Celle-ci représente la punition du groupe envers un individu qui ne respecte pas les règles de vie de sa communauté. Son rôle originel est essentiellement la dissuasion et la mise hors d'état de nuire, ce à une époque où le système carcéral n'est pas développé11.

La peine de mort est une sanction pénale. L'accusé est condamné en raison du non-respect d'une règle de droit dont il a été convaincu12. Cette peine découle du besoin d'organisation du groupe. Avant la naissance du droit et de la justice-institution on ne peut pas parler de peine de mort. Dans ces sociétés primitives ou actuelles, ne connaissant pas l'État de droit, une condamnation à mort peut être considérée au mieux comme une exécution sommaire ou simplement comme un acte de vengeance ou de justice privée. On peut donc considérer que l'origine de la peine de mort est la construction de l'État lui-même. Le mot français potence vient d'ailleurs du latin potentia, qui signifie « puissance » au sens politique du terme13.

Dans l'ancienne Mésopotamie, vers 1730 av. J.-C., le Code de Hammurabi, texte le plus célèbre de la période, promeut la peine de mort selon le principe causal de « loi du Talion ». Ainsi, un architecte qui aurait réalisé une maison, laquelle se serait effondrée sur ses occupants, causant ainsi la mort du propriétaire, serait puni de mort. Si c'est le fils du propriétaire qui est tué, c'est le fils de l'artisan qui est exécuté. Si c'est un esclave du propriétaire qui est tué, l'artisan doit lui fournir le prix d'un nouvel esclave14,15. Ce texte est emblématique du caractère pénal de la peine de mort, mais aussi du statut des esclaves, qui ne sont que des biens meubles interchangeables. 

De même tant qu'ils ne sont pas chef de famille les enfants ont un statut juridique proche de l'esclave. Il en est de même pour les femmes, en effet 2 400 ans plus tard le Coran cite la loi du Talion en précisant que selon cette loi la perte d'une femme est également compensée par la mise à mort d'une femme, mais dans le même temps il est ajouté une évolution majeure puisque toute peine peut être compensée en valeur (dommages et intérêts), et pas seulement pour l'esclave, à la condition irréfragable que la victime accorde son pardon, c'est-à-dire accepte la compensation pour exécuter la peine. En septembre 2020, un iranien est exécuté après que la famille de la victime a refusé la compensation.

Pour la plupart des philosophes antiques, la peine de mort protège la société et répare le dommage causé.

Protagoras (dont la pensée est rapportée par Platon) critique le principe de vengeance, car une fois que le mal est fait, il ne peut être annulé par aucune action. Ainsi, si la peine de mort doit être infligée par la société, c'est uniquement pour protéger cette dernière contre le criminel ou encore dans un but dissuasif16 : « Le seul droit que Protagoras connaisse est donc le droit humain, lequel, établi et sanctionné par une collectivité souveraine, s'identifie au droit positif ou au droit en vigueur de la cité. De fait, il trouve sa garantie dans la peine de mort qui menace tous ceux qui ne le respecteraient pas17. »

Platon, pour sa part, voit dans la peine de mort un moyen de purification, car les crimes sont une « souillure ». C'est ainsi que dans Les Lois, il juge nécessaire l'exécution de l'animal ou la destruction de l'objet ayant causé la mort d'un Homme par accident. Pour les meurtriers, il considère que l'acte d'homicide n'est pas naturel et n'est pas pleinement consenti par le criminel. L'homicide est ainsi une maladie de l'âme, qu'il faut autant que faire se peut rééduquer, et, en dernier ressort, condamner à mort, si aucune réhabilitation n'est possible18.

Selon Aristote, pour qui le libre arbitre est le propre de l'Homme, le citoyen est responsable de ses actes. Si crime il y a eu, un juge doit définir la peine permettant d'annuler le crime en le compensant. C'est ainsi que des indemnités pécuniaires sont apparues pour les criminels les moins récalcitrants et dont la réhabilitation est jugée possible. Mais pour les autres, la peine de mort est nécessaire selon Aristote19.

Cette philosophie vise d'une part à protéger la société et d'autre part à compenser en vue d'annuler les conséquences du crime commis. Elle a inspiré le droit pénal occidental jusqu'au xviie siècle, époque où apparurent les premières réflexions sur l'abolition de la peine de mort20.

Dans la Rome antique, l'application de la peine de mort à l'encontre des citoyens romains était peu courante et jugée exceptionnelle. On lui préférait des peines de substitution allant, selon le crime et le criminel, de la réprimande privée ou publique à l'exil en passant par la confiscation de ses biens, ou la torture, ou encore la prison, et en dernier ressort, la mort. Un débat historique, suivi d'un vote, eut lieu au Sénat pour décider du sort des alliés de Catilina lorsqu'il tenta de prendre le pouvoir en décembre -63. Cicéron, alors consul, argumenta en faveur de la mise à mort des conjurés sans jugement sur décision du Sénat et fut suivi par la majorité des sénateurs ; parmi les voix minoritaires opposées à l'exécution on compte principalement celle de Jules César21.

Il en allait tout autrement pour les étrangers qui étaient considérés comme inférieurs par rapport au citoyen romain et surtout pour les esclaves, considérés comme un bien meuble (res in patrimonio).

Précision utile, l'expression « peine capitale » ne se confond pas, en droit romain, avec la peine de mort : si cette dernière en fait partie, sont également des peines capitales l'envoi dans les mines, la perte de liberté ou encore la perte du droit de cité.

Pour les Romains, la peine de mort, en plus de protéger la société, devait permettre de satisfaire la victime, ainsi que dans le cas des peines exemplaires, dissuader les criminels. Cet aspect de la philosophie romaine est issu du Grec Callistrate, qui écrivait dans Digeste que « les assassins de grand chemin subiraient la peine de la croix à l'endroit même où ils avaient commis leurs crimes, afin que, par ce spectacle terrifiant, les autres soient dissuadés de commettre de semblables forfaits, mais aussi que cette peine, infligée sur le lieu même de l'infraction, soit une consolation pour les parents et les proches des victimes »22. Le rôle utilitariste de la peine de mort s'est renforcé durant les deux derniers siècles de la République.

L'influence de plus en plus grande de la religion chrétienne a eu très peu d'effet sur la peine de mort dans la Rome antique, contrairement au Moyen Âge. Suivant à la lettre le principe chrétien « Tu ne tueras point », l'Empire byzantin marqua une tendance à la suppression de la peine de mort dans beaucoup de cas criminels, ainsi qu'une substitution à la peine de mort par la mutilation qui déclassait le coupable et le condamnait à mener une vie misérable23.

Article détaillé : Droit canonique.Sorcière au bûcher, 1447, Willisau (Suisse).L'échafaud permanent (milieu à gauche) de la place Saint-Georges à Toulouse au xviie siècle

Durant le Moyen Âge, la religion chrétienne prend une importance considérable. Les rois et princes règnent en suivant les conseils de l'Église. Cette dernière est, selon les époques, et surtout selon les crimes commis, plus ou moins réticente à l'application de la peine capitale, car empêchant la rédemption. Le fait que ce soit la justice des hommes qui prononce les peines est également un sujet critique pour l'Église, car cette dernière considère que cette justice est non naturelle, contrairement au droit divin, seul habilité à reprendre ce qu'il avait donné. L'Église ne fait d'ailleurs jamais officiellement entrer la peine de mort dans son droit24.

Au début du Moyen Âge, selon les régions, on préfère à la peine capitale les rétributions pécuniaires. Le roi franc Clovis a notamment légiféré à ce sujet et codifié une large série de crimes dans la loi salique. Ce prix, wergild (ou prix du sang), fixe la somme à payer pour une vie ôtée, ainsi que pour d'autres crimes considérés comme graves. Cette loi a pour objectif d'empêcher les rixes et autres vengeances privées, en vue de garantir la paix. Ce dernier point est la raison d'être de la loi salique. C'est ainsi que le coupable a l'obligation de payer à la victime ou à sa famille une certaine somme, et ces dernières ont l'obligation de l'accepter et d'en rester là.

Seuls certains crimes ne peuvent être punis du wergild et requièrent la peine de mort, comme les violences contre le roi. Cela s'explique par le fait que le souverain n'a pas de prix, car il n'est pas simplement un homme, mais le représentant de Dieu sur Terre. C'est ainsi que seulement dans quelques cas exceptionnels comme celui-ci, la peine de mort peut être prononcée. Cette limitation de la peine capitale s'applique aux hommes libres, pour les serfs il en est tout autrement.

Cette philosophie du droit pénal a fluctué avec le temps, tantôt plus sévère, tantôt plus souple. En France, sous le règne des Carolingiens, le nombre de types de crimes passibles de la peine capitale augmenta, ainsi que la sévérité globale des autres peines. Cela venait du fait que les souverains désiraient instaurer l'ordre dans un empire en pleine décomposition après la mort de Charlemagne. Ici, c'était le côté dissuasif qui primait.

On notera aussi la première abolition de la peine de mort en Chine, en 747 sous la dynastie Tang, même si d'autres châtiments corporels étaient en revanche maintenus. Même avant, l'empereur de Chine était la seule personne habilitée à prononcer une condamnation à mort sur l'ensemble du territoire chinois25.

À la fin de l'Ancien Régime, 115 cas de peines de mort sont répertoriés en France (depuis le vol de mouchoir par un domestique, assimilé à un viol de domicile, en passant par l'acte homosexuel, jusqu'aux meurtres) avec de nombreuses modalités d'application : décapitation à l'épée ou à la hache pour les nobles, pendaison pour les voleurs ; bûcher pour les hérétiques et incendiaires, supplice de la roue pour les bandits et meurtriers condamnés avec circonstances aggravantes, écartèlement pour les parricides et régicides ; bouillage pour les faux-sauniers et faux-monnayeurs26.

Thomas More considère dans son ouvrage Utopie en 1516 que l'exécution d'un condamné à mort est un gaspillage et qu'il vaut mieux transmuer la peine capitale en esclavage27.

Alors que durant le Moyen Âge l'aspect expiatoire de la peine de mort était pris en compte, ce n'est plus le cas sous les Lumières. Ces dernières définissent la place de l'Homme au sein de la société non plus selon une règle divine, mais comme un contrat établi à la naissance entre le citoyen et la société, c'est le contrat social. À partir de ce moment, la peine capitale doit être vue comme utile à la société par son effet dissuasif, mais aussi comme un moyen de protection de cette dernière vis-à-vis des criminels.

Le déterminisme humain de certains philosophes, comme Julien Offray de La Mettrie et Denis Diderot, qui considèrent que puisque l'Homme n'est pas libre de ses actions (qui lui sont dictées par son environnement, sa constitution physique ou encore ses sensations), le seul aspect qui prévaut dans la peine capitale est la protection de la société. À ce sujet, Diderot est plutôt clair : « Le malfaisant est un Homme qu'il faut détruire et non punir »28. Montesquieu quant à lui insiste sur la proportionnalité des peines.

Thomas Hobbes considère que le contrat social existe pour assurer l'ordre dans la société, garantissant ainsi sa conservation dans le temps. En rompant ce contrat, le criminel menace la société, cette dernière est donc en droit de se protéger en condamnant à mort le coupable. John Locke insiste sur l'aspect dissuasif en écrivant que « dans l'état de la nature tout Homme a le pouvoir de tuer un assassin afin de détourner les autres de causer un dommage semblable »29.

La sûreté de l'État prime, par le respect du contrat social : la peine de mort est donc justifiée, y compris chez Kant, qui critique les thèses de Beccaria et la « sensiblerie sympathisante d'une humanité affectée », ainsi que le raisonnement qui fonde « l'illégitimité de la peine de mort sur le fait qu'elle ne peut être contenue dans le contrat social » : pour lui, « tout cela n'est que sophisme et chicane »30.

Selon certaines sources, le mouvement abolitionniste a été créé en 1757 à Paris, en raison de la cruauté de la torture que subit Robert François Damiens avant son exécution pour l'agression contre Louis XV31.

La véritable naissance du mouvement abolitionniste coïncide avec la publication de l'œuvre de Cesare Beccaria qui, dans Des délits et des peines (1764), tend à contester l'efficacité de la peine de mort. Suivant ses conseils, le grand-duc Léopold Ier de Toscane (futur empereur romain germanique sous le nom de Léopold II) abolit la peine de mort en Toscane, le 30 novembre 1786 ; c'est une première pour un État souverain32,33. Beccaria n'est pas seul, mais il est le premier à exprimer clairement cette opinion. Voltaire, par exemple, le soutient31, mais les gouvernements sont longs à convaincre, ce qui fait dire à André Dumas et Michel Taube que « la peine de mort est une loi commune jusqu'au xixe siècle »9.

Avant même l'expansion de l'abolition réelle, on assiste à une progressive disparition de la sanction capitale succédant à une désuétude pratique de son application. Les crimes susceptibles d'entraîner la peine de mort constituent une liste de plus en plus restreinte34. En 1829, la publication du livre de Victor Hugo Le Dernier Jour d'un condamné relance le débat. L'abolition de la peine de mort est débattue, puis rejetée par les parlementaires français31 qui discutent régulièrement de la question depuis 1791, mais ne mettent jamais l'abolition en pratique35.

Selon le dalaï-lama, la peine de mort avait été strictement interdite au Tibet dès le viie siècle sous le règne du roi Songtsen Gampo, qui promulgua un code légal des seize vertus morales inspiré des règles de conduites bouddhistes36.

Le premier pays du monde qui abolit la peine de mort est le grand-duché de Toscane en 178637,38. Il est suivi par le royaume de Tahiti, en 1824, quand son assemblée législative abolit cette peine39, commuée en bannissement40. En 1863, le Venezuela l'abolit pour tous les crimes, avec le décret de Garanties41 et l'inscrit dans la Constitution de 186442. La république de Saint-Marin abolit la peine de mort pour tous les crimes en 1865, après l'avoir abolie pour les crimes de droit commun en 1843. La dernière exécution remonte à 1468. Le Costa Rica l'abolit pour tous les crimes en 1882, alors que les Pays-Bas l'avaient fait deux ans auparavant. Cependant, il faut attendre 1983 pour que le royaume ne procède à l'inscription dans sa Constitution de l'interdiction de son usage. Au Portugal, la peine de mort fut abolie en 1867 pour les droits communs et la dernière exécution date de 1849. Le Tibet du 13e dalaï-lama abolit la peine de mort en 189843. En 1948, l'article 3 de la déclaration universelle des droits de l'homme (ONU) énonce que tout individu a droit à la vie44, notion qui peut être interprétée comme interdisant la peine de mortNote 3,45.

En 1975, Amnesty International a intégré la revendication de l'abolition de la peine de mort dans son mandat46.

Aux États-Unis, un moratoire sur les exécutions a débuté en 1967 puis s'est terminé en 1977, année où Gary Gilmore fut fusillé en Utah. Au Canada, la peine de mort est abolie officiellement depuis le 16 juillet 1976 pour tous les crimes, sauf certains commis par des militaires. L'abolition totale devint effective en 1998Note 4. Enfin, la Cour suprême a statué le 15 février 2001 qu'aucun accusé ne saurait être extradé à l'étranger sans que le Gouvernement n'obtienne des garanties que la peine de mort ne serait ni requise ni appliquée si cet accusé était extradé. En France, le vote de l'abolition date du 18 septembre 1981. La loi d'abolition a été promulguée le 9 octobre 1981, sous la présidence de François MitterrandNote 5. Depuis le 19 février 2007, l'abolition de la peine de mort est inscrite dans la Constitution47.

Avec l'abolition de la peine de mort, certaines méthodes d'exécution disparaissent complètement de la surface de la terre. En 1974 en Espagne, Salvador Puig i Antich est la dernière personne exécutée par strangulation, à l'aide d'un garrot. En 1977 à Marseille, Hamida Djandoubi est la dernière personne décapitée à l'aide d'une guillotine48.

En 1983, le protocole numéro 6 de la Convention européenne des droits de l'homme interdit la peine de mort sauf en temps de guerre. Ce protocole a été signé par tous les membres du Conseil de l'Europe, sauf la Russie qui était membre de l'organisation de 1996 à son exclusion en 2022. En 2002, le protocole n° 13 à la Convention européenne des droits de l'homme l'interdit en toutes circonstances, y compris en temps de guerre, la majorité des membres l'a actuellement signé49. En 1989, le second protocole additionnel50 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (ONU) abolit la peine de mort dans les états qui y adhèrent. Le pacte international dans son article 6 limitait déjà le recours à la peine de mort en 1966. Le second protocole permet l'application de la peine de mort en temps de guerre mais il est le premier texte non régional à viser une abolition (même limitée) mais explicite.

Depuis 2003, une journée mondiale contre la peine de mort, le 10 octobre, a été instituée par la coalition mondiale contre la peine de mort et elle est officiellement soutenue par le Conseil de l'Europe et l'Union européenne.

En 2007, lors de sa première intervention officielle, Ban Ki-moon n'avait pas condamné l'exécution de Saddam Hussein. Il estimait alors que la question de la peine capitale restait du ressort de chacun des états membres de l'ONU. Des propos qui avaient provoqué un début de polémique, les Nations unies ayant toujours œuvré pour l'abolition de la peine de mort. La porte-parole du nouveau secrétaire général des Nations unies a précisé le lendemain qu'il était bien en faveur de l'abolition de la peine capitale.

À ce titre, l'Italie est à l'origine de la première déclaration appelant à l'abolition de la peine de mort et prévoyant un moratoire dans les pays où elle existe. En 2007 et 2008, cette résolution a été votée par l'assemblée générale des Nations unies, les mouvements abolitionnistes travaillant pour augmenter le nombre de votes en sa faveur. Le chef du gouvernement italien Romano Prodi avait à l'époque affiché une position sans ambigüité. Selon lui, « la peine de mort doit être abolie dans tous les pays et la politique italienne va dans ce sens ». Symbole de cette lutte... le Colisée. Ce monument mythique de Rome est illuminé la nuit à chaque fois qu'un pays a renoncé à la peine de mort ou décidé un moratoire sur les exécutions51. La résolution a été renouvelée en 20147.

Alors que les démocraties occidentales abolissent la peine de mort chacune à son tour, la Cour suprême des États-Unis semble mettre la fédération dans la tendance, en déclarant par cinq voix contre quatre dans l'arrêt Furman v. Georgia de 197252 que la peine de mort viole la constitution. Mais seuls deux juges concluent à l'interdiction inconditionnelle de la peine capitale en toutes circonstances. Les trois autres juges condamnent la sentence uniquement pour ce cas particulier. Les juges retiennent la façon arbitraire dont la peine a été prononcée.

Durant l'année suivant l'arrêt Furman, plus de la moitié des États fédérés révisent leur législation afin de redéfinir la procédure de la peine de mort, de telle sorte que la condamnation à mort puisse être constitutionnelle. Vers le milieu des années 1970, trente-quatre États se sont dotés de nouveaux statuts et plus de six cents prisonniers ont été condamnés à mort selon les nouvelles lois. Dans l'arrêt Gregg v. Georgia de 197653, la Cour déclare que la peine de mort est constitutionnelle mais doit respecter de nombreuses conditions auxquelles les autres peines ne sont pas soumises (possibilité obligatoire de prononcer une peine inférieure, etc.).

Il n'y eut aucune exécution pendant dix ans dans tout le pays (de 1967 à 1977). Plus de 1 200 condamnés ont été exécutés dans trente-quatre États différents depuis la fin de ce « moratoire ».

Plus récemment, la peine capitale a été rétablie par référendum dans le Nebraska en 2016, après avoir été abolie par les députés de cet État l'année précédente54. De même, après un hiatus de onze ans, les exécutions ont repris dans l'Arkansas à partir du 20 avril 201755, avant que n'arrivent à péremption les stocks de midazolam, un anesthésiant permettant d'endormir les condamnés.

La prison fédérale d'Alcatraz ( Premiere charcutterie et desosature humaine des etats unis; les comdamnès etaient les pressidents de chaque etat lorsqu `ils etaient evancès par les tormentes tropicales. Ils etaient fautifs des innondations et de discobolos languidecentes athmospheriques qui mettaient dieux dans la pannadde.

Inrri descapotable blader rounner
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ou prison des États- Unis, l'île d'Alcatraz (communément appelée Alcatraz ), était une prison fédérale à sécurité maximale sur l'île d' Alcatraz , (2,01 km²) au large de la côte de San Francisco , Californie , USA USA, qui a fonctionné de 1934 à 1963 .

Le bâtiment principal de la prison a été construit entre 1910 et 1912, à cette époque c'était une prison militaire de l'armée des États-Unis ; Alcatraz était une citadelle depuis 1860. Le siège disciplinaire des États-Unis, Alcatraz Pacific Branch a été acquis par le ministère de la Justice des États-Unis le 12 octobre 1933, et l'île est devenue une prison pour le Federal Bureau of Prisons en août 1934, après la les bâtiments ont été modernisés pour répondre aux exigences d'une prison de sécurité de première classe. Compte tenu de cette haute sécurité et de l'emplacement d'Alcatraz dans les eaux froides et les forts courants de la baie de San Francisco, les opérateurs pénitentiaires pensaient qu'Alcatraz était à l'épreuve des évasions et la prison la plus solide d'Amérique.

Alcatraz a été conçu pour détenir des prisonniers qui causaient constamment des problèmes dans d'autres prisons fédérales. L'une des prisons les plus notoires et les plus connues au monde pendant de nombreuses années, Alcatraz a abrité quelque 1 576 des criminels les plus impitoyables d'Amérique, dont Al Capone , Robert Franklin Stroud (le gardien d'oiseaux d'Alcatraz), Bumpy Johnson , Rafael Cancel Miranda , 1 ​Mickey Cohen , Arthur Baker , James "Whitey" Bulger et Alvin Karpis(qui a servi plus longtemps à Alcatraz que tout autre détenu). Il a également fourni des logements au personnel du Bureau des prisons et à leurs familles. Au total, 36 prisonniers ont fait 14 tentatives d'évasion au cours des 29 années d'existence de la prison, dont la plus notable a été la tentative d'évasion la plus violente en mai 1946 connue sous le nom de " Bataille d'Alcatraz ", et sans doute le succès " Escape from Alcatraz " par Frank Morris, John Anglin et Clarence Anglin en juin 1962 dans l'une des évasions les plus intrigantes jamais conçues . Confrontée à des coûts d'entretien élevés et à une mauvaise réputation, Alcatraz ferma le 21 mars 1963.

Le bâtiment cellulaire de trois étages comprend les quatre principaux blocs de la prison, le bloc-A, le bloc-B, le bloc-C et le bloc-D, le bureau du maire, la zone de visite, la bibliothèqueet le salon de coiffure. Les cellules de la prison mesuraient 9 pieds (2,7 m) sur 5 pieds (1,5 m) sur 7 pieds (2,1 m) de haut. Les cellules étaient primitives et manquaient d'intimité, avec un lit, un bureau, un lavabo et des toilettes au fond du mur, avec peu de meubles à l'exception d'une couverture. Les Afro-Américains ont été séparés des autres dans des cellules désignées en raison de la prévalence des abus raciaux. Le D-Block abritait les pires détenus et cinq cellules à la fin de celui-ci étaient désignées "The Hole", où les prisonniers qui se conduisaient mal étaient envoyés pendant un certain temps pour être punis, souvent brutalement. La salle à manger et la cuisine se trouvaient à l'extérieur du bâtiment principal dans une partie agrandie où les détenus et le personnel prenaient ensemble leurs trois repas par jour. LaL'hôpital d'Alcatraz était au-dessus de la salle à manger.

Les couloirs de la prison ont été nommés d' après les principales rues américaines telles que Broadway et Michigan Avenue . Travailler dans la prison était considéré comme un privilège pour les détenus et bon nombre des meilleurs détenus ont été embauchés au bâtiment des modèles industriels et au bâtiment des nouvelles industries pendant la journée, activement impliqués dans la fourniture de l'armée dans de nombreux emplois tels que la couture et la menuiserie et faire diverses activités d'entretien et de blanchisserie.

Aujourd'hui, le pénitencier est un musée et l'une des plus grandes attractions touristiques de San Francisco, attirant 1,5 million de visiteurs par an. L'ancienne prison est maintenant un musée public géré par le National Park Service au sein de la Golden Gate National Recreation Area , et les bâtiments mal altérés de l'ancienne prison ont fait l'objet de travaux de restauration et d'entretien ces dernières années.

Le bâtiment principal de la cellule était à l'origine le bâtiment de la cellule du bureau du maire militaire et de la prison , qui existait à Alcatraz depuis 1860. Un nouveau bâtiment de cellule a été construit entre 1910 et 1912 avec un budget de 250 000 $ et à son achèvement, le The 500-foot (152,4 m) de long bâtiment en béton était réputé le plus long bâtiment en béton de tous les temps au monde. 2 Ce bâtiment est resté entre 1933 et 1934, mais a été modernisé et est devenu le bâtiment principal des cellules de la prison fédérale d'Alcatraz jusqu'en 1963, date à laquelle il a été fermé. 3Lorsque la prison en béton a été construite en 1910-12, de nombreux matériaux ont été réutilisés pour sa construction. Les escaliers intérieurs en fer et la porte du bâtiment de la cellule près du salon de coiffure à la fin du bloc A ont été préservés de l'ancienne citadelle et d'énormes blocs de granit utilisés à l'origine comme supports d'armes à feu ont été réutilisés comme cloisons de quai et murs de soutènement. . 4 5 De nombreuses anciennes barres cellulaires ont été utilisées pour renforcer les murs, causant des problèmes structurels ultérieurs en raison du fait que beaucoup étaient situées près du bord où elles étaient soumises à l'érosion de l'air salin et du vent pendant des années. 5

Entrée

Après que l'armée américaine ait utilisé l'île pendant plus de 80 ans (1850-1933), l'île est passée sous la juridiction du ministère de la Justice des États-Unis pour être utilisée par le Federal Bureau of Prisons. Le but de ce transfert était de punir les personnes impliquées dans le crime endémique qui sévissait dans le pays dans les années 1920 et 1930. 6 Le quartier général disciplinaire des États-Unis a été acquis par le ministère de la Justice le 12 octobre 1933 et l'île est devenue la Bureau of Prisons en août 1934. La conversion de 260 000 $ en prison fédérale a eu lieu en janvier 1934. 78 Dr George Hess du United States Public Health Serviceil a été nommé directeur médical de la prison et le Dr Edward W. Twitchell est devenu consultant psychiatrique pour Alcatraz en janvier 1934. 8 Les installations hospitalières ont été vérifiées par trois officiers du San Francisco Marine Hospital . 8 Le personnel du Bureau des prisons est arrivé à Alcatraz début février ; avec eux se trouvait Loring O. Mills , officier supérieur. En avril 1934, l'ancien matériel a été retiré de la prison, des trous ont été percés dans le béton et 269 cellules ont été installées, construites à partir de quatre voitures en acier commandées à la Stewart Iron Works . 8Une légende en cours est qu'une cargaison de cellules et de fer est tombée accidentellement dans la baie de San Francisco lors du transport du port de San Francisco à Alcatraz et n'a jamais été récupérée, celles-ci ont dû être commandées à nouveau. 9 Deux des quatre cages d'escalier ont été construites, ainsi que 12 portes de couloir et des grilles au sommet des cellules. Le 26 avril, un incendie accidentel a percé le toit et un électricien a été blessé au pied en laissant tomber un tuyau d'égout dessus. 8 Une clôture autour d'Alcatraz a été ajoutée par Fence Post Anchor Industry et des éclairages de secours à la morgue et au tableau des opérations ont été ajoutés parTravaux électriques d'entreprise . 8 En juin 1934, la Teletouch Corporation de New York commença l'installation d'un "canon électromagnétique ou d'un système de détection de métaux" sur Alcatraz ; des détecteurs ont été ajoutés au quai, à l'entrée principale du bloc cellulaire et à la porte d'entrée arrière. Le 30 juillet 1934, les gardes ont reçu des instructions sur le fonctionnement des nouveaux dispositifs de brouillage et le nouvel équipement radio a été testé par les garde -côtes américains et le département de police de San Francisco le même jour. 8 Des contrôles et des évaluations finales ont été effectués dans les deux premiers jours d'août. 8

Alcatraz a été conçu pour détenir des prisonniers qui causaient constamment des problèmes dans d'autres prisons fédérales, une "prison de dernier recours" pour détenir les pires des pires criminels qui n'avaient aucun espoir de réhabilitation. 10 11 À 9 h 40 le 11 août 1934, le premier groupe de 137 prisonniers est arrivé à Alcatraz, arrivant par chemin de fer du pénitencier américain de Leavenworth, Kansas à Santa Venetia, Californie , avant d'être escortés à Alcatraz, menottés à wagons de haute sécurité et gardés par 60 agents spéciaux du FBI, US Marshals et agents de sécurité ferroviaire. 8 12On sait que quelque 32 détenus de la prison militaire d'origine ont été parmi les premiers détenus. 4 La plupart des prisonniers étaient des braqueurs et faussaires de banque célèbres, des meurtriers ou des sodomites. 12 Parmi les premiers détenus se trouvaient également 14 hommes de McNeil Island , Washington. 8 Le 22 août, 43 prisonniers sont arrivés du pénitencier d'Atlanta et 10 du pénitencier du nord -est de Lewisburg, en Pennsylvanie . 8 Le 1er septembre, un des prisonniers est arrivé du Washington Asylum and Jail et sept autres du District of Columbia Reformatoryen Virginie, et le 4 septembre, un autre lot de prisonniers est arrivé par train de Leavenworth. 8 Les prisonniers ont continué à arriver, principalement de Leavenworth et d'Atlanta en 1935 et le 30 juin 1935, le pénitencier comptait 242 détenus, bien que certains détenus comme Verrill Rapp aient déjà été transférés d'Alcatraz quelques mois plus tôt. 8 Lors du premier anniversaire en tant que pénitencier fédéral, le 30 juin 1935, le Bureau des prisons nota que :

Service de blanchisserie d'Alcatraz

La création de cette institution offre non seulement un lieu sûr pour la détention des types de criminels les plus difficiles, mais a également un effet positif sur la discipline dans nos autres pénitenciers. Aucune perturbation de quelque nature que ce soit n'a été signalée tout au long de l'année.

Les détecteurs de métaux causaient initialement des problèmes de surchauffe et devaient souvent être désactivés. Après l'échec de Teletouch Corporation à résoudre le problème, en 1937, leur contrat a été résilié et ils ont été condamnés à une amende de plus de 200 $ pour trois nouveaux détecteurs fournis par Federal Laboratories. 8

Le 10 janvier 1935, une violente tempête a provoqué un glissement de terrain sur Alcatraz, provoquant le glissement du Model Industries Building. 8 Cela a marqué le début d'une série de changements dans les installations de l'île. Un brise -lames a été construit autour et renforcé et une tour de garde a été ajoutée au toit en juin 1936, et le même mois, la caserne a été transformée en 11 appartements et neuf chambres individuelles pour célibataires; à cette époque, 52 familles vivaient déjà sur l'île d'Alcatraz, dont 126 femmes et enfants. 8Les problèmes avec les bâtiments industriels et les problèmes de service continus avec certains des anciens bâtiments et systèmes ont conduit à des changements importants en 1937, y compris de nouvelles grilles à l'épreuve des outils sur les ventilateurs de plafond des cellules, deux nouvelles chaudières installées dans la maison du générateur et une nouvelle pompe pour l'eau salée. une filtration et des garde-corps ont été ajoutés aux escaliers. 8 Entre 1939 et 1940, il y a eu un réaménagement de 1,1 million de dollars, y compris la construction du New Industries Building , une refonte complète de la maison du générateur avec un nouveau moteur diesel, la construction d'un nouveau réservoir d'eaupour résoudre les problèmes de stockage de l'eau, de nouveaux blocs d'appartements pour les fonctionnaires, des améliorations au quai et la conversion du D-Block en cellules d'isolement. 8 Les changements ont été apportés en juillet 1941. Les ateliers du New Industries Building sont devenus très productifs pour la fabrication d'uniformes militaires et de filets de chargement et d'autres articles très demandés pendant la Seconde Guerre mondiale et en juin 1945. ont fabriqué 60 000 filets. 

Alcatraz a acquis une mauvaise réputation et une mauvaise réputation car depuis sa création, elle était considérée comme la prison la plus stricte d'Amérique et considérée par beaucoup comme la plus redoutable de l'époque, et où d'anciens prisonniers rapportaient fréquemment des actes de brutalité et des conditions inhumaines dont l'intégrité était mise en jeu. . 13 ​14 ​15 ​Ed Wutke a été le premier prisonnier à recourir au suicide à Alcatraz. Rufe Persful s'est mutilé les doigts après avoir pris une hache dans le camion de pompiers, demandant plus tard à un autre détenu de faire de même avec son autre main. quinzeUn écrivain a décrit Alcatraz comme "la grande poubelle de la baie de San Francisco, dans laquelle toutes les autres prisons fédérales ont jeté leurs pommes pourries". 16 En 1939, le nouveau procureur général des États-Unis , Frank Murphy , confronta le pénitencier en disant : « Toute l'institution est propice à la psychologie qui développe une attitude sinistre et ambitieuse parmi les prisonniers. 8 La réputation de la prison n'était pas meilleure, en raison de l'arrivée de plusieurs des voleurs les plus dangereux d'Amérique, dont Robert Stroud ., "l'homme-oiseau d'Alcatraz" en 1942, qui a passé 17 ans à Alcatraz. Cependant quelque peu en contradiction avec sa mauvaise réputation et la vérité que plusieurs ex-prisonniers l'ont baptisée "Hellcatraz" en raison de ses horreurs, certains prisonniers ont rapporté que les conditions de vie à Alcatraz étaient bien meilleures que la plupart des autres prisons du pays, notamment la nourriture. , et beaucoup se sont portés volontaires pour se rendre à Alcatraz. 6

Le 3 décembre 1940, Henri Young assassina son compagnon de cellule Rufus McCain alors qu'il courait du magasin de meubles à l'atelier de tailleur, où travaillait McClain, et le poignarda violemment; McClain est décédé cinq heures plus tard. 8 Young a été condamné à Alcatraz pour meurtre en 1933 et a été impliqué dans une tentative d'évasion impliquant le méchant notoire Doc Barker .il a reçu une balle dans la tête. Young a passé environ vingt-deux mois à l'isolement à la suite de la tentative d'évasion, mais a ensuite obtenu un emploi au magasin de meubles. Il a été jugé en 1941, ce qui a conduit à la pire réputation d'Alcatraz, lorsque les avocats de Young ont fait appel qu'il ne pouvait pas être responsable du meurtre de McClain, arguant qu'il avait subi une "punition cruelle et inhabituelle" avant son tourment par les gardiens de prison. 8 Young a été accusé d'homicide involontaire et sa peine a été augmentée de seulement deux ans.....

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