Heaven


Astronomie

( Gabriella Mather positionne 15 cintures de protection autour de la terre il y a 45 000 ans. Laissant la constellation d`Orion la plus proche d`elle pour y positionner les invaders. 10 000 plus tard orion etait au zenit de l`Egypt-les 3 etoiles mathuthines- Les penthecostales sur LÌrakiran-jadin suspendu de bhaby- les pasckuales sur l`Afrique- les Doghons et l`Etoile double de perceo.  De cette facon là Enkil et Enlil possitionarent leurs bataillon pour coloniser Laterricolle, autrement dit, Diana ou la terre qui parle. Comme d` habitude, l`etude du ciel fut prit en charge par les premiers juifs dont on ne savait rien jusqua aujourd`hui, les pompeiins. Pompeii fut le premmier atterissage en catastrophe des invaders. La famille pompeiienne noma ces cintures d`etoiles de protection-jusqua 1500 annèes lumiere- de facon a attirer tout l`inconnu que Gabriella Mather laisse se devellopper tout seule, qui possede n`importe quel age, tellement le mal se reicitiait dans le neon.)

L'étymologie du terme astronomie vient du grec ἀστρονομία (ἄστρον et νόμος) qui signifie loi des astres.

Avec plus de 5 000 ans d'histoire1, les origines de l'astronomie remontent au-delà de l'Antiquité dans les pratiques religieuses préhistoriques. L'astronomie est l'une des rares sciences où les amateurs jouent encore un rôle actif. Elle est pratiquée à titre de loisir par un large public d'astronomes amateurs.

 Histoire de l'astronomie.Sur tous les continents et depuis la haute antiquité, l'observation du ciel a une grande importance (Diego Durán).

L'astronomie est considérée comme la plus ancienne des sciences1. L'archéologie révèle en effet que certaines civilisations de l'Âge du bronze, et peut-être du Néolithique, avaient déjà des connaissances en astronomie. Elles avaient compris le caractère périodique des équinoxes et sans doute leur relation avec le cycle des saisons, elles savaient également reconnaître certaines constellations. L'astronomie moderne doit son développement à celui des mathématiques depuis l'Antiquité grecque et à l'invention d'instruments d'observation à la fin du Moyen Âge. Si l'astronomie est pratiquée pendant plusieurs siècles parallèlement à l'astrologie, le siècle des Lumières et la redécouverte de la pensée grecque voient naître la distinction entre la raison et la foi, si bien que l'astrologie n'est plus pratiquée par les astronomes.

Stonehenge . ( vesseau a caracter tactique, possedant des armes de destruction mass-iva. Il fut possitionnè la, pour contraindre les roys visiguodes a se detruire aux memes car ils avaient le double ADN de la mort - enkilielinghuturhalyuhm- Cela donne la culture Vickkingg. La palissade de L`esparanzzha, garde des vestiges meme des combattants a trois yeux et trois bras.)

Au Néolithique, tous les grands cercles mégalithiques sont en fait des observatoires astronomiques. Les plus connus sont Nabta Playa, vieux de 6 000 à 6 500 ans, et Stonehenge (Wiltshire, Angleterre), 1 000 ans plus tard. Flammarion, qui le comprit l'un des premiers, parlera au sujet des cercles mégalithiques de « monuments à vocation astronomique » et d'« observatoires de pierre ».

Les systèmes les mieux connus sinon les plus développés sont :

  • dans l'Ancien Monde :
    • l'astronomie indienne et chinoise : le Rig-Véda mentionne 27 constellations associées au mouvement du Soleil ainsi que les 13 divisions zodiacales du ciel,
    • l'astronomie sumérienne, et ses dérivées les astronomies chaldéenne, mésopotamienne, égyptienne et hébraïque. Si bien que la Bible contient des énoncés au sujet de la position de la Terre dans l'Univers et sur la nature des étoiles et des planètes ;
  • dans le Nouveau Monde, les astronomies amérindiennes sont aussi déjà très développées, notamment la toltèque, la zapotèque (assez proche) et la maya tout à fait originale. Ainsi, sans aucun instrument optique, les Mayas avaient réussi à décrire avec précision les phases et éclipses de Vénus.

Toutes les observations se faisaient à l'œil nu puisque les Anciens étaient aidés dans cette tâche par l'absence de pollution industrielle et surtout lumineuse. C'est pour cette raison que la plupart des observations à l'antique seraient impossibles aujourd'hui. Les dessins de la Grotte de Lascaux sont en étude, on a pensé que les dessins servaient d'emplacements de constellations.

Ces observations, parfois relativement simples en apparence (simple dessin de quatre ou cinq astres), supposent déjà une haute avancée dans la civilisation, à savoir l'existence d'un ensemble regroupant au minimum :

  • une écriture ou tout au moins de son ébauche telle qu'une proto-écriture regroupant conjointement un ensemble de signes représentant les principaux objets et évènements ;
  • un « système » comprenant une cosmogonie, une cosmologie, une carte du ciel connu, sans oublier un calendrier, parfois très développé, et un observatoire, souvent rudimentaire.

Sans ces préalables, il ne saurait exister d'observation astronomique enregistrable[réf. nécessaire].

Durant des millénaires, l'astronomie est couramment associée à l'astrologie, qui en est d'ailleurs souvent le primum movens. La séparation entre ces deux sciences n'interviendra qu'au siècle des Lumières pour se perpétuer de nos jours.

L'invention de l'astronomie remonte aux Chaldéens2. À ses débuts, l'astronomie consiste simplement en l'observation et en la prédiction du mouvement des objets célestes visibles à l'œil nu. Ces différentes civilisations ont légué de nombreux apports et découvertes.

En Mésopotamie, l'astronomie voit apparaître ses premiers fondements mathématiques. Le repérage des trajets des astres errants se fait d'abord sur trois voies parallèles à l'équateur. Ensuite, après les premières observations systématiques de la fin du IIe millénaire (vers -1200), les trajets du Soleil et de la Lune sont mieux connus. Vers le viiie siècle av. J.-C. apparaît la notion d'écliptique. Plus tard, une première forme de zodiaque à douze parties égales commence à se dessiner dans le temps mais pas encore dans l'espace.

Vers le milieu du Ier millénaire on voit ainsi cohabiter un repérage en douze signes très pratiques pour les calculs de position des astres, et un repérage en constellations utilisé pour les interprétations de la divination astrale. On détermine seulement vers ce moment-là les périodes des cycles des planètes. Apparaît aussi le découpage en 360° de l'écliptique. L'astronomie mésopotamienne est différenciée en général de l'astronomie grecque par son caractère arithmétique : elle est empirique. On ne cherche pas les causes des mouvements, on ne crée donc pas de modèles pour en rendre compte, les phénomènes ne sont pas perçus comme des apparences résultant d'un cosmos représentable géométriquement.

Les astronomes mésopotamiens ont cependant le grand mérite d'avoir consigné soigneusement de nombreuses observations dès le viiie siècle au moins. Ces observations seront très utiles aux astronomes grecs.

Socrate considère l'astronomie comme futile3,4, au contraire de l'Athènes antique : les anciens Grecs, dont Ératosthène, Eudoxe de Cnide, Apollonios, Hipparque et Ptolémée, construisent progressivement une théorie géocentrique très élaborée. Aristarque de Samos formule les bases d'une théorie héliocentrique. En ce qui concerne le Système solaire, grâce à la théorie des épicycles et à l'élaboration de tables fondées sur cette théorie, il est possible, dès l'époque alexandrine, de calculer de manière assez précise les mouvements des astres, y compris les éclipses lunaires et solaires. Concernant l'astronomie stellaire, ils apportent d'importantes contributions, notamment la définition du système de magnitude. L'Almageste de Ptolémée contient déjà une liste de quarante-huit constellations et 1 022 étoiles.

L'astronomie ne peut être étudiée sans l'apport d'autres sciences qui lui sont complémentaires et nécessaires : les mathématiques (géométrie, trigonométrie), ainsi que la philosophie. Elle sert au calcul du temps

Sur les sciences et l'éducation en général au Moyen Âge :

Articles détaillés : Science du Moyen Âge, Éducation médiévale et Sciences et techniques islamiques.

L'astronomie indienne aurait culminé vers 500, avec l'Āryabhaṭīya, qui présente un système mathématique quasi-copernicien, dans lequel la Terre tourne sur son axe. Ce modèle considère le mouvement des planètes par rapport au Soleil.

Pour s'orienter sur mer mais aussi dans le désert, les civilisations arabo-persanes ont besoin de données très précises. Dérivée des astronomies indienne et grecque, l'astronomie islamique culminera vers le xe siècle.

Boèce est le fondateur dès le vie siècle du quadrivium, qui inclut l'arithmétique, la géométrie, la musique et l'astronomie.

Après les invasions barbares, l'astronomie se développe relativement peu en Occident.

Elle est par contre florissante dans le monde musulman à partir du ixe siècle. L'astronome persan al-Farghani (805-880) écrit beaucoup sur le mouvement des corps célestes ; il effectue une série d'observations qui lui permettent de calculer l'obliquité de l'écliptique. Al-Kindi (801-873), philosophe et scientifique encyclopédique, écrit 16 ouvrages d'astronomie. Al-Battani (855-923) est astronome et mathématicien. Al-Hasib Al Misri (850-930) est mathématicien égyptien. Al-Razi (864-930) est scientifique persan. Enfin, Al-Fârâbî (872-950) est un grand philosophe et scientifique iranien.

À la fin du xe siècle, un grand observatoire est construit près de Téhéran par l'astronome perse al-Khujandi.

La philosophie (Platon et Aristote) fait partie intégrante, avec l'ensemble des autres sciences (médecine, géographie, mécanique, etc.) de ce grand mouvement de renaissance appelé Âge d'or de l'Islam.

Article détaillé : Civilisation islamique.

Saint Bède le Vénérable, au viiie siècle, développe en Occident les arts libéraux (trivium et quadrivium). Il établit les règles du comput pour le calcul des fêtes mobiles et pour le calcul du temps, qui nécessitent des éléments d'astronomie.

D'autres éléments sont introduits en Occident par l'intermédiaire de Gerbert d'Aurillac (Sylvestre II) un peu avant l'an mille, avec la philosophie d'Aristote. Il est difficile de savoir exactement quels astronomes musulmans sont alors connus de Gerbert d'Aurillac.

Dans le monde musulman, on peut citer :

  • en Perse, Omar Khayyam (1048-1131), qui compile une série de tables astronomiques et réforme le calendrier ;
  • Ibn al-Haytham (965-1039), mathématicien et physicien arabe ;
  • Al-Biruni , (973-1048), mathématicien, astronome , encyclopédiste, etc. ;
  • Nasir ad-Din at-Tusi (1201-1274), philosophe, mathématicien, astronome et théologien perse (considéré comme l'un des fondateurs de la trigonométrie) ;
  • Al-Kashi (1380-1429), en Iran et Ouzbékistan actuels ;
  • Al-Maghribi ;
  • Abd al-Rahman al-Soufi .

Pendant la Renaissance, Copernic propose un modèle héliocentrique du Système solaire ayant de nombreux points communs avec la thèse de Nasir ad-Din at-Tusi, avec le De revolutionibus publié en 1543 après sa mort.

Près d'un siècle plus tard, cette idée est défendue, étendue et corrigée par Galilée et Kepler. Galilée imagine une lunette astronomique, en s'inspirant des travaux du hollandais Hans Lippershey (dont la lunette ne grossissait que trois fois et déformait les objets), pour améliorer ses observations. S'appuyant sur des relevés d'observation très précis faits par le grand astronome Tycho Brahe, Kepler est le premier à imaginer un système de lois régissant les détails du mouvement des planètes autour du Soleil, mais n'est pas capable de formuler une théorie allant au-delà de la simple description présentée dans ses lois.

C'est Isaac Newton qui, en formulant la loi de l'attraction des corps (la loi de la gravitation) associée à ses lois du mouvement permet finalement de donner une explication théorique au mouvement des planètes. Il invente aussi le télescope réflecteur, qui améliore les observations.

Le passage du modèle géocentrique de Ptolémée au modèle héliocentrique avec Copernic / Galilée / Newton est décrit par le philosophe des sciences Thomas Samuel Kuhn comme une révolution scientifique5.

On découvre que les étoiles sont des objets très lointains : l'étoile la plus proche du Système solaire, Proxima du Centaure, est à plus de quatre années-lumière.

Avec l'introduction de la spectroscopie, on montre qu'elles sont similaires au Soleil, mais dans une grande gamme de températures, de masses et de tailles. L'existence de notre galaxie, la Voie lactée, en tant qu'ensemble distinct d'étoiles, n'est prouvée qu'au début du xxe siècle du fait de l'existence d'autres galaxies.

Peu après, on découvre l'expansion de l'Univers, conséquence de la loi de Hubble établissant une relation entre la vitesse d'éloignement des autres galaxies par rapport au Système solaire et leur distance.

La cosmologie fait de grands progrès durant le xxe siècle, notamment avec la théorie du Big Bang, largement supportée par l'astronomie et la physique, comme le rayonnement thermique cosmologique (ou rayonnement fossile), et les différentes théories de nucléosynthèse expliquant l'abondance des éléments chimiques et de leurs isotopes.

Dans les dernières décennies du xxe siècle, l'apparition des radiotélescopes, de la radioastronomie et des moyens de traitement informatique autorise de nouveaux types d'expérimentations sur les corps célestes éloignés, par analyse spectroscopique des raies d'émission émises par les atomes et leurs différents isotopes lors des sauts quantiques, et transmis à travers l'espace par les ondes électromagnétiques.

L'UNESCO décrète 2009 comme étant l'Année mondiale de l'astronomie.

Observations astronomiques et gravimétriques faites sur l'île de Cayenne en Guyane française) par l'astronome français Jean Richer, d'après une gravure de Sébastien Leclerc.

À son début, durant l'Antiquité, l'astronomie consiste principalement en l'astrométrie, c'est-à-dire la mesure de la position dans le ciel des étoiles et des planètes.

Plus tard, des travaux de Kepler et de Newton naît la mécanique céleste qui permet la prévision mathématique des mouvements des corps célestes sous l'action de la gravitation, en particulier les objets du Système solaire. La plus grande partie du travail dans ces deux disciplines (l'astrométrie et la mécanique céleste), auparavant effectué à la main, est maintenant fortement automatisée grâce aux ordinateurs et aux capteurs CCD, au point que maintenant elles sont rarement considérées comme des disciplines distinctes. Dorénavant, le mouvement et la position des objets peuvent être rapidement connus, si bien que l'astronomie moderne est beaucoup plus concernée par l'observation et la compréhension de la nature physique des objets célestes.

Depuis le xxe siècle, l'astronomie professionnelle a tendance à se séparer en deux disciplines : astronomie d'observation et astrophysique théorique. Bien que la plupart des astronomes utilisent les deux dans leurs recherches, du fait des différents talents nécessaires, les astronomes professionnels tendent à se spécialiser dans l'un ou l'autre de ces domaines. L'astronomie d'observation est concernée principalement par l'acquisition de données, ce qui comprend la construction et la maintenance des instruments et le traitement des résultats. L'astrophysique théorique s'intéresse à la recherche des implications observationnelles de différents modèles, c'est-à-dire qu'elle cherche à comprendre et à prédire les phénomènes observés.

L'astrophysique est la branche de l'astronomie qui détermine les phénomènes physiques déduits par l'observation des astres. Actuellement, les astronomes ont tous une formation poussée en astrophysique et leurs observations sont presque toujours étudiées dans un contexte astrophysique. En revanche, il existe un certain nombre de chercheurs et chercheuses qui étudient exclusivement l'astrophysique. Le travail des astrophysiciens est d'analyser des données d'observations astronomiques et d'en déduire des phénomènes physiques.

Les domaines d'études de l'astronomie sont aussi classés en deux autres catégories :

  • par sujet, généralement selon la région de l'espace (par exemple, l'astronomie galactique) ou le type de problème traité (formation des étoiles, cosmologie) ;
  • par le mode d'observation, selon le type de particules détectées (lumière, neutrino) ou leur longueur d'onde (radio, lumière visible, infrarouge).

L'étoile la plus étudiée est le Soleil, une petite étoile typique de la séquence principale de type spectral G2V et vieille d'environ 4,6 milliards d'années. Le Soleil n'est pas considéré comme une étoile variable, mais il subit des changements périodiques de son activité, ce qui peut être vu grâce aux taches solaires. Ce cycle solaire de fluctuation du nombre de taches dure 11 ans. Les taches solaires sont des régions plus froides que la normale qui sont associées à une activité magnétique intense6.

La luminosité du Soleil a régulièrement augmenté au cours de sa vie. Aujourd'hui, il est en effet 40 % plus brillant qu'au moment où il est devenu une étoile de la séquence principale[Quand ?]. Le Soleil a également subi des changements périodiques de luminosité ayant eu un impact significatif sur la Terre7. Par exemple, on soupçonne le minimum de Maunder d'être la cause du petit âge glaciaire survenu durant le Moyen Âge8.

Au centre du Soleil se trouve le cœur, une zone où la température et la pression sont suffisantes pour permettre la fusion nucléaire. Au-dessus du noyau se trouve la zone de radiations, où le plasma transporte les flux d'énergie au moyen de radiations. La couche recouvrant la zone de radiations forme la zone de convection où l'énergie est conduite vers la photosphère grâce à la convection, autrement dit, les déplacements physiques du gaz. On croit que cette zone de convection est à l'origine de l'activité magnétique qui génère les taches6.

La surface extérieure du Soleil est appelée photosphère. Juste au-dessus de cette couche se trouve une mince région appelée chromosphère. Enfin se trouve la couronne solaire.

Le vent solaire, un flux de plasma constitué essentiellement de particules chargées, « souffle » constamment à partir du Soleil jusqu'à l'héliopause. Il interagit avec la magnétosphère terrestre pour créer les ceintures de Van Allen9. Les aurores polaires sont également une conséquence de ce vent solaire.

Ce domaine de la planétologie s'intéresse à l'ensemble des planètes, des lunes, des planètes naines, des comètes, des astéroïdes, et des autres corps orbitant autour du soleil ; ainsi qu'aux exoplanètes. Le Système solaire a été relativement bien étudié, d'abord à l'aide de télescopes puis aux moyens de sondes. Cela a fourni une bonne compréhension globale de la formation et de l'évolution de ce système planétaire, bien qu'un grand nombre de découvertes soient encore à accomplir10.

Le Système solaire est subdivisé en cinq parties : le Soleil, les planètes internes, la ceinture d'astéroïdes, les planètes externes et le nuage d'Oort. Les planètes internes sont toutes telluriques, il s'agit de Mercure, Vénus, la Terre, et Mars. Les planètes externes, des géantes gazeuses, sont Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune11. Derrière Neptune se trouve la ceinture de Kuiper, et finalement, le nuage d'Oort, qui s'étend probablement sur une année-lumière.

Les planètes ont été formées par un disque protoplanétaire qui entourait le Soleil lorsqu'il venait de se former. Grâce à un processus combinant attraction gravitationnelle, collision, et accrétion, le disque forma des amalgames de matières qui allaient devenir, avec le temps, des protoplanètes. À ce moment-là, la pression de radiation du vent solaire a expulsé la majorité de la matière qui ne s'était pas assemblée, et seules les planètes munies d'une masse suffisante purent retenir leur atmosphère gazeuse. Les planètes ont continué d'éjecter la matière restante durant une période d'intense bombardement météoritique, comme en témoignent les nombreux cratères trouvés, entre autres, sur la Lune. Durant cette période, quelques protoplanètes ont pu entrer en collision, et selon l'hypothèse majeure, c'est ainsi que la Lune fut formée12.

Une fois qu'une planète atteint une masse suffisante, les matériaux de différentes densités commencent à se séparer entre eux, c'est la différenciation planétaire. Ce processus peut former un noyau rocheux ou métallique, entouré par un manteau et une croûte. Le cœur peut inclure des régions solides et liquides, et dans certains cas, il peut générer son propre champ magnétique, qui protège la planète et son atmosphère des attaques du vent solaire13.

Articles détaillés : Étoile et Chronologie de l'astronomie stellaire.La nébuleuse planétaire de la Fourmi. Les éjections de gaz de l'étoile centrale mourante montrent des lobes symétriques, à l'inverse des figures chaotiques des explosions ordinaires.

L'étude des étoiles et de l'évolution stellaire est fondamentale pour notre compréhension de l'univers. L'astrophysique des étoiles a été déterminée grâce à l'observation et à la compréhension théorique ainsi que par des simulations informatiques.

Une étoile se forme dans des régions denses de poussières et de gaz, connues sous le nom de nuages moléculaires géants. Lorsqu'ils sont déstabilisés, les fragments peuvent s'effondrer sous l'influence de la gravité pour former une protoétoile. Une région suffisamment dense et chaude provoquera une fusion nucléaire, créant ainsi une étoile de la séquence principale14.

Presque tous les éléments plus lourds que l'hydrogène et l'hélium ont été créés dans le noyau des étoiles.

Les caractéristiques de l'étoile résultant dépendent d'abord de sa masse de départ. Plus l'étoile est massive, plus sa luminosité est importante et plus elle videra le stock d'hydrogène présent dans son noyau rapidement. Au fil du temps, cette réserve est entièrement convertie en hélium, et l'étoile commence alors à évoluer. La fusion de l'hélium requiert une plus grande température dans le noyau, de cette façon, l'étoile s'agrandit et son noyau se densifie en même temps. Devenue une géante rouge, notre étoile consume alors son hélium. Cette phase est relativement courte. Les étoiles très massives peuvent aussi subir une série de phases rétrécissantes, où la fusion se poursuit en éléments de plus en plus lourds.

Le destin final de l'étoile dépend de sa masse: les étoiles qui sont plus de 8 fois plus massives que le soleil peuvent s'effondrer en supernova ; alors que les étoiles plus légères forment des nébuleuses planétaires et évoluent en naines blanches. Ce qui reste d'une très grosse étoile est une étoile à neutrons, ou dans certains cas un trou noir15. Les étoiles binaires proches peuvent suivre des chemins plus complexes dans leur évolution, comme un transfert de masse par le compagnon d'une naine blanche pouvant causer une supernova. Les phases finales de la vie des étoiles, y compris les nébuleuses planétaires et les supernovas, sont nécessaires à la distribution de métaux dans le milieu interstellaire; sans cela, toutes les nouvelles étoiles (leur système planétaire y compris) seraient uniquement formées à partir d'hydrogène et d'hélium.

Le Système solaire orbite au sein de la Voie lactée, une galaxie spirale barrée qui est un membre important du Groupe local. C'est une masse tournante formée de gaz, d'étoiles et d'autres objets maintenus ensemble par une attraction gravitationnelle mutuelle. Étant donné que la Terre est située dans un bras extérieur poussiéreux, il y a une grande partie de la Voie lactée que l'on ne peut pas voir.

Au centre de la Voie lactée se trouve le noyau, un bulbe de forme étirée qui d'après de nombreux astronomes abriterait un trou noir supermassif en son centre gravitationnel. Celui-ci est entouré de quatre bras spiraux majeurs démarrant du noyau. C'est une région active de la galaxie qui contient beaucoup d'étoiles jeunes appartenant à la population II. Le disque est entouré par un halo sphéroïdal d'étoiles plus vieilles de population I, ainsi que par une concentration relativement dense d'amas globulaires16,17.

Entre les étoiles se trouve le milieu interstellaire, une région de matière éparpillée. Dans les régions les plus denses, des nuages moléculaires formés principalement d'hydrogène moléculaire contribuent à la formation de nouvelles étoiles. Cela commence avec des nébuleuses sombres qui se densifient puis s'effondrent (en un volume déterminé par la longueur de Jeans) pour former des protoétoiles compactes18.

Quand des étoiles plus massives apparaissent, elles transforment le nuage en une région HII de gaz et de plasma luminescent. Le vent stellaire et les explosions de supernova servent finalement à disperser le nuage, laissant souvent derrière lui un ou plusieurs amas ouverts. Ces amas se dispersent graduellement et les étoiles rejoignent la population de la Voie lactée.

Les études cinématiques de la matière présente dans la Voie lactée ont démontré qu'il y a plus de masse qu'il n'y parait. Un halo de matière noire semble dominer la masse, bien que la nature de cette matière noire reste indéterminée19.

Article détaillé : Astronomie extragalactique.Effet de lentille gravitationnelle produit par l'amas de galaxies (centre de l'image). Le champ gravitationnel de cet amas courbe la lumière émise par les objets plus lointains, et ceux-ci apparaissent déformés (objets bleus).

L'étude des objets situés en dehors de notre galaxie est une branche de l'astronomie concernée par la formation et l'évolution des galaxies ; leur morphologie et classification ; l'examen des galaxies actives ; ainsi que par les groupes et amas de galaxies. Ces derniers sont importants pour la compréhension des structures à grande échelle de l'Univers.

La plupart des galaxies sont organisées en formes distinctes, ce qui permet d'établir un schéma de classification. Elles sont communément divisées en galaxies spirales, elliptiques et irrégulières20.

Comme son nom l'indique, une galaxie elliptique a la forme d'une ellipse. Ses étoiles se déplacent sur une orbite choisie au hasard sans aucune direction préférée. Ces galaxies ne contiennent que peu ou pas de gaz interstellaire, peu de régions de formation d'étoiles, et généralement des étoiles âgées. On trouve généralement des étoiles dans les noyaux d'amas galactiques qui peuvent se former à partir de la fusion de plus grandes galaxies.

Une galaxie spirale est organisée comme un disque plat en rotation, avec généralement un bulbe proéminent ou une barre en son centre, ainsi que des bras spiraux qui s'étendent vers l'extérieur. Ces bras sont des régions poussiéreuses de formations d'étoiles où les jeunes étoiles massives produisent une teinte bleue. Les galaxies spirales sont typiquement entourées d'un halo d'étoiles plus vieilles. La Voie lactée et la galaxie d'Andromède sont des galaxies spirales.

Les galaxies irrégulières sont chaotiques en apparence et ne sont ni spirales, ni elliptiques. Environ un quart des galaxies sont irrégulières. La forme si particulière peut être le résultat d'une interaction gravitationnelle.

Une galaxie active est une structure dont une partie significative de l'énergie qu'elle émet ne provient pas de ses étoiles, de son gaz ou de sa poussière. Ce type de galaxie est alimenté par une région compacte en son noyau, généralement grâce à un trou noir supermassif, pense-t-on, qui émettrait des radiations grâce aux matériaux qu'il avale.

Une radiogalaxie est une galaxie active qui est vraiment très lumineuse dans le domaine radio du spectre électromagnétique et qui produit de gigantesques lobes de gaz. Les galaxies actives émettant des radiations très énergétiques incluent les galaxies de Seyfert, les quasars et les blazars. Les quasars semblent être les objets les plus lumineux de l'univers connu21.

Les grandes structures du cosmos sont représentées par des groupes et des amas de galaxies. Cette structure est organisée de manière hiérarchique, dont les plus grandes connues à ce jour sont les superamas. Le tout est agencé en filaments et en murs, laissant d'immenses régions vides entre eux22.

La cosmologie (du grec κοσμος, « monde, univers » et λογος, « mot, étude ») pourrait être considérée comme l'étude de l'Univers comme étant un tout.

Représentation du modèle cosmologique actuel. L'univers observable est une sphère de 46,508 milliards d'années-lumière avec 4 % de matière visible distribuée dans le gaz, la poussière, les étoiles et les galaxies qui sont regroupées en structures reconnaissables.

Les observations de la structure de l'Univers à grande échelle, une branche appelée cosmologie physique, a donné une profonde connaissance de la formation et de l'évolution du cosmos. La théorie bien acceptée du Big Bang est fondamentale à la cosmologie moderne qui dit que l'univers a commencé comme un simple point et qu'il s'est ensuite agrandi durant 13,7 milliards d'années jusqu'à son état actuel. Le concept du Big Bang peut être retracé jusqu'à la découverte du fond diffus cosmologique en 1965.

Dans ce processus d'expansion, l'univers a connu plusieurs stades d'évolution. Dans les tout premiers temps, nos théories actuelles montrent une inflation cosmique extrêmement rapide, ce qui a homogénéisé les conditions de départ. Ensuite, la nucléosynthèse primordiale a produit les éléments de base de l'univers nouveau-né.

Lorsque les premiers atomes furent formés, l'espace devint transparent aux radiations, libérant ainsi de l'énergie, perçue aujourd'hui à travers le fond diffus cosmologique. L'expansion de l'univers connut alors un âge Sombre dû au manque de sources d'énergie stellaires23.

Une structure hiérarchique de la matière commença à se former à partir de variations minuscules de la densité de matière. La matière s'accumula alors dans les régions les plus denses, formant des nuages de gaz interstellaire et les toutes premières étoiles. Ces étoiles massives déclenchèrent alors le processus du réionisation et semblent être à l'origine de la création de beaucoup d'éléments lourds du jeune univers.

L'attraction gravitationnelle a regroupé la matière en filaments, laissant ainsi d'immenses régions vides dans les lacunes. Graduellement, des organisations de gaz et de poussière ont émergé pour former les premières galaxies primitives. Au fil du temps, celles-ci ont attiré plus de matière, et se sont souvent organisées en amas de galaxies, puis en superamas24.

L'existence de la matière noire et de l'énergie sombre est fondamentale à la structure de l'univers. On pense maintenant qu'elles sont les composantes dominantes, formant 96 % de la densité de l'univers. Pour cette raison, beaucoup d'efforts sont déployés dans le but de découvrir la composition et la physique régissant ces éléments25.

En astronomie, l'information provient principalement de la détection et de l'analyse de la lumière visible ou d'une autre onde électromagnétique26. L'astronomie d'observation peut être divisée selon les régions observées du spectre électromagnétique. Certaines parties du spectre peuvent être observées depuis la surface de la Terre, alors que d'autres sont seulement observables à de hautes altitudes voire dans l'espace. Des informations spécifiques sur ces sous-branches sont données ci-dessous.

La radioastronomie étudie les radiations d'une longueur d'onde supérieure au millimètre27. La radioastronomie est différente des autres formes d'observations astronomiques dans la mesure où les ondes radio sont traitées davantage comme des ondes plutôt que comme des photons discrets. Il est plus facile de mesurer l'amplitude et la phase des ondes radio que celles de longueurs d'onde plus courtes27.

Bien que certaines ondes radio soient produites par certains objets astronomiques sous forme d'émissions thermiques, la plupart des émissions radio qui sont observées depuis la Terre sont vues sous forme de rayonnement synchrotron, qui est produit lorsque les électrons oscillent autour de champs magnétiques27. En outre, un certain nombre de raies spectrales produites par le gaz interstellaire, notamment la raie d'hydrogène à 21 cm, sont observables dans le domaine radio28,27.

Une grande variété d'objets sont observables en ondes radio, ce qui inclut les supernovae, le gaz interstellaire, les pulsars et les noyaux galactiques actifs28,27.

L'astronomie infrarouge s'occupe de la détection et de l'analyse du rayonnement infrarouge (longueurs d'onde plus longues de celle de la lumière rouge). Excepté pour les longueurs d'onde situées près de la lumière visible, le rayonnement infrarouge est fortement absorbé par l'atmosphère ; d'autre-part, celle-ci produit des émissions d'infrarouge significatives. Par conséquent, les observatoires infrarouges doivent être situés sur des lieux très élevés et secs, ou dans l'espace.

L'astronomie infrarouge est particulièrement utile pour l'observation des régions galactiques entourées de poussière et pour les études des gaz moléculaires. Sollicitée dans le cadre de l'observation d'objets froids (moins de quelques centaines de kelvins) elle est donc également utile à l'observation des atmosphères planétaires.

Parmi les observatoires à infrarouge, on peut citer les télescopes spatiaux Spitzer et Herschel.

Article détaillé : Astronomie optique.Délivré des contraintes atmosphériques, le télescope spatial Hubble a fourni des images exceptionnelles, notamment en lumière visible.

D'un point de vue historique, l'astronomie optique, également appelée astronomie de la lumière visible, est la plus ancienne forme d'astronomie29. À l'origine, les images optiques étaient dessinées à la main. À la fin du xixe siècle et durant une bonne partie du xxe siècle, les images furent faites en utilisant un équipement photographique. Les images modernes sont produites grâce à des détecteurs digitaux, particulièrement les caméras CCD. Bien que la lumière visible s'étende elle-même approximativement de 4 000 Å à 7 000 Å (400 à 700 nm)29, le même équipement peut être utilisé pour observer les ultraviolets proches ainsi que le proche-infrarouge.

En réalité, l'atmosphère n'est pas tout à fait transparente à la lumière visible. En effet, les images obtenues sur Terre dans ces longueurs d'onde souffrent de distorsions dues aux turbulences atmosphériques. C'est ce phénomène qui est responsable du scintillement des étoiles. Le pouvoir de résolution ainsi que la magnitude limite théoriques d'un télescope terrestre sont donc diminués à cause de ces mêmes perturbations. Pour remédier à ce problème, il est donc nécessaire de quitter l'atmosphère terrestre. Une autre solution, l'optique adaptative, permet également de réduire la perte de qualité de l'image.

L'astronomie en ultraviolets fait référence aux observations aux longueurs d'onde correspondant à l'ultraviolet, c'est-à-dire entre ~ 100 et 3 200 Å (10 à 320 nm)27. La lumière de ces longueurs est absorbée par l'atmosphère de la Terre, les observations de ces longueurs d'onde se font donc depuis la haute atmosphère ou depuis l'espace. L'astronomie à ultraviolets est plus indiquée pour l'observation du rayonnement thermique et des raies spectrales des étoiles bleues chaudes (étoiles OB) qui sont très lumineuses dans ce domaine. Cela comprend les étoiles bleues des autres galaxies, qui ont été les cibles de plusieurs études sur le sujet. D'autres objets sont aussi couramment observés en UV, comme les nébuleuses planétaires, les rémanents de supernovae ou les noyaux galactiques actifs27. Cependant, la lumière ultraviolette est facilement absorbée par la poussière interstellaire, les mesures ont donc besoin d'être corrigées de l'extinction27

L'astronomie en rayons X consiste en l'étude des objets astronomiques à des longueurs d'onde correspondant aux rayons X, autrement dit allant d'environ 0,1 à 100 Å (0,01 à 10 nm). Typiquement, les objets émettent des rayons X comme des émissions synchrotron (produit par des électrons oscillant autour des lignes d'un champ magnétique), des émissions thermiques provenant de gaz fins (appelé rayonnement continu de freinage) qui est au-dessus de 107 kelvins, ainsi que des émissions thermiques de gaz épais (appelé rayonnement du corps noir) dont la température est supérieure à 107 K27. Puisque les rayons X sont absorbés par l'atmosphère de la terre, toute observation en rayons X doit être effectuée par des ballons de haute altitude, par des fusées, ou par un engin spatial. Parmi les sources de rayons X notables, nous pouvons citer les binaires X, les pulsars, les rémanents de supernovae, les galaxies elliptiques ou actives, et les amas de galaxies27.

L'astronomie des rayons gamma concerne les plus petites longueurs d'onde du spectre électromagnétique. Les rayons gamma peuvent être directement observées par des satellites tels que le Compton Gamma-Ray Observatory.

Les rémanents de supernovae, les pulsars, et le Centre galactique sont des exemples de sources de rayonnement gamma dans la Voie Lactée, tandis que les blazars (une sous-catégorie de galaxies actives) constituent la principale classe de sources de rayonnement extra-galactiques. Finalement, les sursauts gamma forment également une importante population de sources transitoires qu'il est possible d'observer dans ce régime d'énergie lumineuse.

L'astronomie gravitationnelle, ou astronomie des ondes gravitationnelles, est la branche de l'astronomie qui observe les objets célestes grâce aux ondes gravitationnelles, soit de faibles perturbations de l'espace-temps se propageant dans l'espace et pouvant être détectées à l'aide d'interféromètre de grande envergure.

Un total de 6 sources d'ondes gravitationnelles ont à ce jour été détectées30, toutes issues de la fusion d'objets célestes compactes : la fusion de deux trous noirs (GW150914) et la fusion de deux étoiles à neutrons.

L'astronomie des neutrinos est une branche de l'astronomie cherchant à étudier les objets célestes capables de produire des neutrinos de très hautes énergies (de l'ordre de quelques centaines de TeV à plusieurs PeV).

L'astronomie et l'astrophysique ont développé d'importants liens avec d'autres champs d'études scientifiques, à savoir :

  • l'astrobiologie étudie l'apparition et l'évolution des systèmes biologiques présents dans l'univers ;
  • l'archéoastronomie étudie les astronomies anciennes et traditionnelles dans leurs contextes culturels, en utilisant des preuves archéologiques et anthropologiques ;
  • l'astrochimie étudie les substances chimiques trouvées dans l'espace, généralement dans les nuages moléculaires, ainsi que leur formation, leurs interactions, et leur destruction. Cette discipline fait le lien entre astronomie et chimie ;
  • la cosmochimie étudie les substances chimiques trouvées dans le Système solaire, y compris l'origine des éléments ainsi que les variations dans les rapports isotopiques.

Les astronomes amateurs observent une variété d'objets célestes, au moyen d'un équipement qu'ils construisent parfois eux-mêmes. Les cibles les plus communes pour un astronome amateur sont la Lune, les planètes, les étoiles, les comètes, les essaims météoritiques, ainsi que les objets du ciel profond que sont les amas stellaires, les galaxies et les nébuleuses. Une branche de l'astronomie amateur est l'astrophotographie, consistant à photographier le ciel nocturne. Une partie des amateurs aime se spécialiser dans l'observation d'un type d'objet particulier31,32.

La plupart des amateurs observent le ciel aux longueurs d'onde visibles, mais une minorité travaille avec des rayonnements hors du spectre visible. Cela comprend l'utilisation de filtres infrarouges sur des télescopes conventionnels, ou l'utilisation de radiotélescopes. Le pionnier de la radioastronomie amateur était Karl Jansky qui a commencé à observer le ciel en ondes radio dans les années 1930. Un certain nombre d'amateurs utilisent soit des télescopes fabriqués de leurs mains, soit des télescopes qui ont été construits à l'origine pour la recherche astronomique mais qui leur sont maintenant ouverts (par exemple le One-Mile Telescope)33,34.

Une certaine frange de l'astronomie amateur continue de faire progresser l'astronomie. En fait, il s'agit de l'une des seules sciences où les amateurs peuvent contribuer de manière significative35. Ceux-ci peuvent effectuer les calculs d'occultation qui servent à préciser les orbites des planètes mineures. Ils peuvent aussi découvrir des comètes36, effectuer des observations régulières d'étoiles doubles ou multiples. Les avancées en technologie numérique ont permis aux amateurs de faire des progrès impressionnants dans le domaine de l'astrophotographie.

Destruction de pompéi 

(Vesseau dudihhetrichthgfdrf a caracter poblationnel. Loth c`est la mamoire Khantiquedeskantiques qui sera trouvè en dessous de la athalayya nuptial a la peinthuyre de palermo. Les personnages que l`on trouve terrassè, furent les premiers mill qui observerent la terre lorsqu ìls sortirent du vesseau. Par la suite, tous ceux qui essayerent de comprendre pendant 5 ans furent absorbès par les ruinnes.)

La destruction de Pompéi a été la conséquence de l'énorme quantité de cendres volcaniques , de pierres ponces et d'autres produits volcaniques , accumulés dans et sur cette ville romaine , provenant de l' éruption du volcan Vésuve en 79 après JC. c.1 ​2 _

En effet, lors de cette éruption volcanique de type plinien , 3 ont été ensevelis sous une grande quantité de cendres et d'autres éléments expulsés par le Vésuve , 24 aussi bien Pompéi que les villes voisines d' Herculanum , Oplontis et Estabia . Cette catastrophe naturelle a probablement causé un grand nombre de victimes humaines , très probablement plusieurs milliers. 

Il y a des doutes sur le moment exact du début de l'éruption, et les deux dates les plus fréquemment considérées comme les plus probables sont le 24 août 79 après JC. C. et le 24 octobre de la même année.

Pendant longtemps, la date de l'éruption a été établie comme s'étant produite le 24 août 79, puisque la plupart des manuscrits de Pline suggéraient cette possibilité. Cependant, d'autres sources de l'époque citent des dates différentes et légèrement postérieures. Particulièrement dans l'une de ces sources par exemple, il est indiqué que la catastrophe s'est produite neuf jours avant les calendes de novembre (notre 1er novembre actuel ). 9Cette date alternative du 24 octobre 79 après JC. C. pendant longtemps, il a été soupçonné d'être incorrect, bien que dans certaines études plus récentes, l'intérêt croissant de certains historiens pour cette éventuelle situation soit marqué, en raison de l'établissement de certaines indications et de signes de plus en plus nombreux, qui suggèrent que l'éruption s'est produite en automne ; deux dolia (en espagnol : grandes amphores ) semblaient contenir du vin fraîchement pressé, et de plus, les braseros fonctionnaient le jour de l'éruption, et la végétation -noix, figuiers...- indiquait également l'automne. 10 Selon des travaux de recherche récents, notamment ceux de l' archéologue italienne Grete Stefani,11 12Ils suggèrent également que l'éruption s'est produite en automne. De plus, en 1973, une pièce de monnaie a été trouvée dans la soi-disant 'Casa del bracelet de or' (ou 'Maison du bracelet d'or'), datant du quinzième salut impérial de Tito , 13 qui était nécessairement après le début de septembre .de l'an 79, qui étaye également cette datation. 14 ​15​9

Les seuls témoignages directs connus sur cette catastrophe naturelle sont deux des lettres écrites par Pline le Jeune , en réponse à une demande de son ami Cornelius Tacite . Dans ces lettres, la propre expérience de la personne qui a écrit ces lettres est relatée, en relation avec l'éruption volcanique, et les circonstances de la mort de son oncle Pline l'Ancien , qui s'est rendu dans la région du Vésuve .pour observer le phénomène de plus près, et probablement aussi pour aider des amis à s'évader de ces zones menacées. 

Principium mensis cujusque vocato kalendas :
Sex Maius nonas, October, Julius, et Mars ;
Quattuor at reliqui : dabit idus quidlibet octo.

Dans ces lettres, dans ces écrits, il n'y a aucune référence directe au destin de la ville de Pompéi elle-même. Ainsi à l'heure actuelle, et afin de pouvoir mieux reconstituer les événements dramatiques vécus par ces groupes peuplés et leurs habitants, l'information historique générale aurait dû être complétée par l'analyse statistique des dépôts observés dans la ville elle-même, ainsi que que par les résultats obtenus par certaines fouilles archéologiques et par l'étude d'éruptions modernes comparables, comme celle du mont Sainte-Hélène en 1980 et celle du Pinatubo en 1991 . 

Peinture à l'huile de 1785 par Angelica Kauffmann représentant Pline le Jeune et sa mère à Misenum , et montrant le neveu de Pline l'Ancien enregistrant les événements entourant l' éruption du Vésuve en 79 après JC . c.

Raisonnons d'abord, en pensant à l'hypothèse d'une datation traditionnelle, et en complétant ce que l'on sait à travers les témoignages de l'époque romaine jusqu'à nos jours, par ce que l'on peut observer dans les villes ensevelies elles-mêmes et dans les environs. Le 24 août 79 après J.-C., Pline l'Ancien et son neveu Pline le Jeune étaient à Misenum , alors port qui abritait la flotte romaine. 

A Pompéi, cette journée a commencé normalement. Dans ce que nous appelons maintenant 'Casa de los Pintores al trabajo' ou 'Casa de los Pintores que trabajan', une équipe d'ouvriers a calmement commencé les tâches prévues pour ce jour-là, recouvrant un mur de plâtre frais, tandis que le pictor imaginarius qu'il dessinait l'esquisse du tableau qu'il avait l'intention de faire. 17 A un certain moment que l'on peut situer entre dix heures du matin et midi, les tâches de ces ouvriers furent brusquement interrompues, probablement par une série d' explosions phréatomagmatiquesqui a sûrement accompagné le début de l'éruption du Vésuve. Après une secousse, un peintre perché sur un échafaudage fait tomber un récipient de chaux dont le contenu éclabousse et salit le mur, ce qui pourra être confirmé par des archéologues dix-neuf siècles plus tard. 18 Pendant ce temps, à Misenum, aucun de ces événements particuliers n'a été remarqué par Pline l'Ancien ou son neveu, qui dans ces premiers instants sont restés complètement inconscients de la catastrophe imminente et des événements qui se déroulaient dans la région pompéienne. 

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Mais vers la 13e heure de ce jour, au moment où le bouchon de lave qui obstruait la cheminée du Vésuve venait d'exploser, l'épouse de Pline l'Ancien, fit remarquer aux personnes présentes ce qu'elle observait, une énorme formation sombre sur le Baie de Naples. Et selon les écrits laissés par Pline le Jeune, qui y était également présent, ces émanations, qui ont sûrement commencé initialement comme peu abondantes, ont commencé avec le temps à acquérir une forme qui ressemblait à un parapluie en pin; En raison de ce précédent, c'est qu'à partir du 20ème siècle, cette formation caractéristique de ce type d'éruption volcanique sera appelée "panache plinien". 16

Peinture de l'année 1876 de l'artiste hongrois József Molnár , l'une des nombreuses peintures du XIXe siècle, inspirée de la catastrophe de Pompéi en 79 après JC. c.

Ce genre de panache ou de panache d'aspect singulier était composé de matériaux volcaniques et de gaz, des matériaux plus légers que l'air, et pour cette raison, ces émanations ont commencé comme une colonne qui s'est élevée et agrandie - atteignant, comme on l'a estimé, jusqu'à 32 km de diamètre, hauteur 19 ​-, et jusqu'à ce que la différence de densités entre ce qui correspond à cet effluvium et celui de l'air ambiant devienne très faible, ce qui fait que ces matériaux se répandent latéralement, prenant cette forme trapue caractéristique, observée et très bien décrit par Pline. Par la suite et peu à peu, ces émanations ont été portées par les vents dominants, en direction du sud-est, et vers la zone où se trouvait la ville de Pompéi. 16

Essayons de reconstituer ici, dans les prochaines lignes, ce qui a dû se passer alors à Misenum , et surtout, essayons de penser quelle fut l'attitude principalement assumée par les deux Pline, c'est-à-dire par Pline l'Ancien et son neveu. Au départ, ceux qui s'y trouvaient ont probablement observé avec étonnement et curiosité ce qu'ils observaient qui se passait sur le mont Vésuve, et quelque temps plus tard, nous avons des nouvelles que Pline l'Ancien a reçu une demande d'aide d'une certaine Rectina, dont la maison était " sur la plage ". Et comme il a été écrit dans un ouvrage d'histoire naturelle, Pline ordonna de préparer une galère, de traverser la baie avec elle, afin qu'elle puisse essayer d'aider Rectina d'une manière ou d'une autre, tout en observant de plus près ce qui se passait. 

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L'emplacement de la maison de Rectina a fait l'objet de diverses spéculations; certains chercheurs ont souligné la possibilité qu'elle ait été trouvée dans les environs d' Herculanum - bien qu'il soit frappant que Pline le Jeune n'ait jamais mentionné cette ville dans ses lettres - tandis que d'autres historiens sont enclins à penser que ladite maison était située quelque part près de Pompéi. 20 En tout cas, et comme une grande quantité de cendres tomba sur les ponts des navires affrétés par Pline l'Ancien, et aussi, une grande quantité de pierres ponces tomba également, rendant les manœuvres difficiles, il fut décidé de se diriger vers Estabia pour rencontrer un autre habitant connu de la région, Pomponian .16

Grâce aux études stratigraphiques , on sait maintenant qu'au cours des sept premières heures de l'éruption, une grande quantité de pierre ponce blanche est tombée sur Pompéi, la recouvrant à raison de 15 cm par heure, et s'accumulant, formant une couche entre 1,30 et 1,40 m. 21 Mais vers 8 heures cet après-midi-là, la composition du magma a changé, et une pluie de pierres ponces de plus en plus « grises » s'est abattue sur Pompéi. Ainsi, l'épaisseur totale de la couche de pierres ponces de différentes couleurs qui recouvrait Pompéi atteignait environ 2,80 mètres. La consistance de ces pierres ponces est certainement variable. Alors que les « bombes volcaniques » peuvent tuer, les lapilliIls sont très légers, et ont une taille comprise entre 2 et 64 mm, de sorte qu'ils peuvent difficilement causer de graves dommages. Au contraire, l'accumulation de ces matériaux légers sur les toits des bâtiments peut provoquer leur effondrement et leur écrasement. On peut facilement imaginer que progressivement au fil du temps, cette situation a pu gêner et limiter les déplacements des habitants qui tentaient de fuir Pompéi et ses environs. Bien que les lapilli soient légers, il est possible d'imaginer que certaines personnes comme Pline l'Ancien et ses compagnons, qui ont dû mettre des vêtements et des vêtements sur la tête et sur la bouche et le nez pour se protéger de la poussière et des produits de l'éruption volcanique , à la longue ils ont dû finir par suffoquer. De plus, il devait sûrement être de plus en plus difficile de se déplacer, alors que les vapeurs et la fumée volcanique obscurcissaient la lumière du soleil, accompagnées de secousses sismiques qui devaient sûrement se produire également. Et Pline le Jeune a dû vivre des situations similaires à Misenum le lendemain.

Et ceux qui ont été touchés par ce type de circonstances lors du développement de l'éruption du Vésuve en l'an 79 d. C. a sûrement réagi de manière variée. Certaines familles ont peut-être cru bon de se réfugier dans les caves de leurs maisons respectives, en attendant que le phénomène passe, décision qui s'est avérée fatale, puisque la couche de pierres et autres produits n'a cessé de s'accumuler sur elles... Ainsi, en ne sortant pas de leurs abris, ils ont tous finalement péri par suffocation, puisqu'au bout de quelques heures, l'épaisseur de la couche de matériaux volcaniques qui se trouvait sur eux s'est avérée très considérable, ce qui a provoqué l'effondrement des toits des maisons. , tuant ceux qui croyaient que leurs maisons respectives seraient un endroit approprié qui les protégerait.

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La deuxième phase - la plus destructrice - a commencé le matin du deuxième jour, lorsque la colonne éruptive ne pouvait plus supporter la charge de fragments en suspension, et elle s'est effondrée sur elle-même, donnant lieu à des flux plus ou moins denses de matières et de gaz incandescents. le long des flancs du volcan, appelés « nuages ​​ardents ou coulée pyroclastique ». En réalité, les destructions majeures avaient déjà commencé quelques heures plus tôt, vers une heure du matin, lorsqu'Herculanum , petite ville côtière à l'ouest de Pompéi, fut pratiquement balayée de la surface de la Terre, par les deux premiers ruissellements, bien que ceux-ci n'a pas affecté la ville de Pompéi elle-même. 22

Ce phénomène a été observé et photographié en détail pour la première fois, à l'occasion de l'éruption de la Montagne Pelée en 1902. 23 ​24 ​25 ​26 ​27

Mais interrompons ici la reconstitution de ce qui a été vécu et advenu à Pompéi et dans les régions les plus proches, pour continuer à décrire ce qui s'est passé avec Pline l'Ancien et son entourage, dans la villa de Pomponiano à Estabia .

De là, Pline l'Ancien observe les colonnes de feu qui se développent sur les flancs du Vésuve, qu'il suit toutes avec curiosité et intérêt. Ainsi, il a sans doute observé les événements qui allaient bientôt complètement détruire Herculanum, mais au bout d'un certain temps, l'épuisement l'a abandonné et il s'est endormi. Contrariamente a los marinos ya otras personas de este grupo, Plinio el Viejo pasó una buena noche, y hacia la mañana, fue despertado por sus amigos, ya que las cenizas y las piedras que también caían sobre esa zona, podían tal vez dejarlo encerrado en sa chambre.

De son côté, Pline le Jeune est resté à Misenum , endurant de nombreux tremblements qui lui ont fait passer une très mauvaise nuit, et qui l'ont amené à enregistrer le commentaire suivant :

Citation : « ... il eu des nombreuses secousses si fortes, que tout semblait non plus bouger, mais se renverser ... » 28Traduction de la citation : " ...il y avait des secousses et des explosions si fortes, que tout semblait non seulement bouger, mais aussi se retourner ou se renverser... "
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À l'aube, plusieurs éruptions volcaniques de gaz turbulents et de fragments de roche ont été éjectées du mont Vésuve lors de certaines éruptions volcaniques. Ces émanations appelées ondes volcaniques (en anglais : pyroclastic surge ) ou encore surtensions pyroclastiques, sont des émanations ardentes de grand volume qui résultent de l'effondrement total ou partiel d'un panache volcanique. 28

Cette espèce d'aérosol volcanique se distingue des nuages ​​ardents par une composition plus diluée, une dynamique plus turbulente et une vitesse généralement plus élevée, mais surtout par une extension beaucoup plus importante du phénomène en relief, puisqu'une onde volcanique typique émise du sommet d'un volcan rayonne sur tous ses flancs, les recouvrant complètement, et traversant la topographie beaucoup plus facilement. 28

La première de ces émanations, appelées ondes volcaniques, descendit les pentes du Vésuve, s'arrêtant aux abords d'Herculanum et sans pénétrer dans cette ville, bien que les deux suivantes, qui se produisirent à de brefs intervalles, provoquèrent un effet dévastateur sur cette ville, tuant pratiquement tous ceux qui étaient encore en vie, qu'ils se soient réfugiés dans les maisons ou qu'ils se soient retrouvés dans la rue. Assurément, de fines particules de cendres mélangées à des fumées gazeuses ont ensuite pénétré dans les poumons des personnes, provoquant leur suffocation. La dernière de ces vagues, la plus dévastatrice, est entrée dans cette ville vers six heures du matin, tuant tous ceux qui s'y trouvaient, et provoquant également l'effondrement des parties hautes des bâtiments. 28

Au matin du deuxième jour, Pline l'Ancien, qui avait l'intention de fuir la région de Stabia par bateau, mourut des émanations de gaz sulfureux qu'il reçut dans ces circonstances, et son corps fut retrouvé trois jours plus tard...

Pendant ce temps, tout cela se passait, Pline le Jeune, à la demande d'un ami de Misenum, résolut de quitter la ville. Et dans sa deuxième lettre à Tacite, il signale ce qu'il observe alors autour de lui : 28

Cita : ... la mer qui se résorbe, les effondrements de bâtiments et l'obscurité qui progresse, semblant poursuivre la foule des fuyards ; l'après-midi, lorsque la lumière réapparaît, il retourne à Misène ; Une épaisse couche de cendre blanche couvre la ville, mais ne l'a pas ensevelie... » 29Traduction de la citation : « ... la mer qui se retire, l'effondrement des immeubles, et l'obscurité qui avance comme si elle poursuivait la foule en fuite ; et le soir, lorsque la lumière réapparut à Misenum, la ville était recouverte d'un manteau de cendre blanche, bien que sans l'avoir complètement ensevelie... »

Et bien qu'il y ait encore eu quelques secousses les jours suivants, c'était très supportable, car à ce moment-là, l'éruption était terminée...

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Déjà lorsque les premières fouilles ont commencé au XVIIIe siècle, la découverte de squelettes de victimes piégées et enterrées à Pompéi a sans aucun doute suscité une grande curiosité et une fascination parmi le public, ce qui ne peut être nié. Malheureusement, cet intérêt n'a pas été immédiatement accompagné d'une approche scientifique qui pourrait nous en apprendre davantage sur le développement de l'éruption.

Ce n'est qu'en 1863 que l'excavateur Giuseppe Fiorelli eut l'idée de couler du plâtre dans le trou laissé à l'intérieur du revêtement de lapilli et de cendre , résultat de la décomposition des corps, de sorte qu'une fois les matériaux volcaniques enlevés, le moulage a été fait possible de visualiser la position dans laquelle la mort avait surpris la victime ; De cette façon, on s'attendait à pouvoir comprendre les derniers efforts faits par cet être (humain, chien...) pour éviter l'étouffement, par exemple en se couvrant le visage d'un linge, ou en se protégeant la tête d'une manière ou d'une autre, etc.

En 1985, Amedeo Cichitti a tenté d'améliorer la méthode, en fabriquant des moules en résine transparente, qui permettraient de voir au-delà de la forme extérieure, les squelettes ou autres objets que la victime transportait avec elle. Ces résultats n'ont pas été à la hauteur des attentes et ces expériences n'ont pas été poursuivies. 30

Fidèle jusqu'à la mort , une pièce de 1865 d' Edward John Poynter . Huile sur toile (115 cm x 75 cm), Walker Art Gallery ( Liverpool ).

Une étude récente a fourni des informations intéressantes, tant sur le nombre de victimes qui ont succombé à Pompéi, que sur les circonstances dans lesquelles elles sont mortes, et sur le développement de l'éruption. En reconsidérant les rapports de fouilles à partir du XVIIIe siècle, les victimes dudit cataclysme peuvent être classées en deux catégories, selon les positions stratigraphiques respectives dans lesquelles elles ont été trouvées dans les dépôts éruptifs :

A) ceux trouvés dans la couche de pierre ponce de la première phase de l'éruption

B) ceux trouvés dans la couche de cendres des nuages ​​ardents qui ont suivi.

Dans le premier groupe, il y avait 394 corps, la majorité, 345, à l'intérieur des bâtiments où les gens s'étaient réfugiés ; et bon nombre d'entre eux furent victimes de l'effondrement des toitures sous le poids des pierres ponces. Dans le deuxième groupe, 655 personnes ont été initialement dénombrées, parmi lesquelles un nombre considérable, 319, ont été retrouvées hors de leurs abris, probablement parce que, observant le calme relatif du volcan le matin du deuxième jour, elles ont cru que c'était un moment opportun. de fuir cette région, et en effet ils couraient dans les rues et les routes quand ils ont été surpris et tués par les nuages ​​ardents qui ont ensuite suivi ; Par la suite, d'autres corps de ce deuxième groupe ont été découverts, jusqu'à ce qu'un maximum de 1049 personnes aient été dénombrées,2002 ; A ce nombre correspond s'ajouter une centaine de corps, à propos desquels il n'y a pas d'informations très précises sur le lieu et les conditions dans lesquelles ils ont été retrouvés. 

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Pompéi : Empreinte du chien de la maison de Vesonius Primus, mort lors de l' éruption du volcan Vésuve en l'an 79 , portant encore le collier avec lequel il était attaché à une chaîne. 32

Un grand nombre de corps ainsi que le contexte archéologique correspondant où ils ont été trouvés ont donné lieu à diverses spéculations quant aux circonstances dans lesquelles ils sont morts. Il convient de noter que certaines des découvertes faites ont été accompagnées d'une charge émotionnelle importante, qui a donné lieu à des légendes et à des suppositions plus ou moins arbitraires, inspirant ainsi les artistes et écrivains contemporains de diverses manières.

Ce fut le cas d'un corps découvert en 1763, dans un édicule près de la porte d'Herculanum, et cette spéculation attribue au cas d'une sentinelle fidèle à sa garde, qui aurait succombé dans ces circonstances. Plus précisément, cela a inspiré le peintre britannique Sir Edward Poynter , qui a réalisé en 1865 un célèbre tableau de son temps intitulé Faithful to Death . De son côté, l'écrivain américain Mark Twain a imaginé une histoire très émouvante, mais aussi loin de la vérité. En effet, l'édicure où fut découvert ce corps en 1763 n'était pas un poste de garde, mais la tombe de Marcus Cerrinius Restitutus, 33​ où un Romain à cette époque qui fuyait, peut-être très effrayé et incapable d'aller plus loin à cause de la tournure des choses, se réfugia provisoirement à cet endroit, et finit par succomber sous les effets du nuage brûlant qui bien se présenter bientôt.

Giuseppe Fiorelli , archéologue et numismate italien , surtout connu pour ses méthodes d'exploration à Pompéi .

Une autre découverte faite au 18ème siècle, a également inspiré des sentiments d'émotion très vifs aux contemporains de cette époque. En effet, en 1772, les corps de vingt victimes sont découverts, dont une jeune femme, dans la villa dite de Diomède 34 ​35 ​36 ​située hors des murs de Pompéi, près de la nécropole de la porte d'Herculanum ; cette demeure aurait appartenu à M. Arrio Diomède. A cette époque, la méthode de moulage en plâtre de Giuseppe Fiorelli 37 ​38​ n'avait pas encore été mise au point, même s'il était cependant possible de conserver l'empreinte de la poitrine et des bras de la femme, qui sont actuellement dans leMusée Archéologique de Naples . 

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En 1850, le poète, dramaturge et romancier français Théophile Gautier , à l'occasion d'un voyage qu'il fit en Italie, apprit cette histoire et vit l'empreinte de la poitrine et des bras de cette jeune femme, et sous les effets d'une forte émotion que cette provoqué en lui, il conçut l'idée d'en faire l'héroïne d'une nouvelle ou d'un roman qu'il appellerait Arria Marcella . Un squelette de femme, portant de riches bijoux, et trouvé dans une salle de la caserne des gladiateurs, est à l'origine d'une des histoires les plus émouvantes et les plus vendues, où il est suggéré que ce serait "une noble dame, qui se serait rendue en ce lieu pour témoigner son admiration pour un certain héros de l'arène", et que elle aurait été surprise par l'éruption du volcan, au moment où elle songeait à se donner entièrement à son amant.

Bien qu'il ne soit pas possible d'exclure complètement la véracité de cette histoire et de son contexte, il faut admettre qu'il est peu probable que dix-huit autres corps aient été retrouvés dans la même pièce, et que précisément celui de la riche pompéienne ait été retrouvé assez loin. du reste du groupe. , et près de l'entrée. Au contraire, les positions relatives de tous ces corps laissent penser que la dame a spontanément tenté de se réfugier à cet endroit quelques instants avant de mourir. De même, des excréments organiques de chevaux et de chiens ont été retrouvés dans cette pièce, ce qui donne une idée de l'usage qui était donné à ce lieu en ces jours lointains, bien éloigné de celui qui aurait été choisi pour un rendez-vous amoureux. 32

La destruction de Pompéi est représentée sur de nombreuses années dans les différentes adaptations cinématographiques du roman Les Derniers Jours de Pompéi :

  • 1900, réalisé par Walter R. Booth .
  • 1908, réalisé par Arturo Ambrosio et Luigi Maggi .
  • 1926, réalisé par Carmine Gallone et Amilto Palermi .
  • 1935, réalisé par Ernest B. Schoedsack .
  • 1950, réalisé par Marcel L'Herbier et Paolo Moffa .
  • 1959, réalisé par Mario Bonard .
  • 1984, Les Derniers Jours de Pompéi (série télévisée) réalisé par Peter R. Hunt .

Il apparaît également dans le docudrame 2003 Pompeii: The Last Day (TV) du réalisateur Peter Nicholson, 40 ans dans la série télévisée Pompéi (Pompéi: hier, aujourd'hui, demain) réalisée par Paolo Poeti , 41 ans également de la même année à la télévision production Pompei (2007) du réalisateur Giulio Base, 42 ​43​ ainsi que dans le film Pompeii (2014) de Paul WS Anderson . 

Kalendes

Les kalends (latin, kalendæ ) dans l'ancien calendrier romain étaient le premier jour de chaque mois, théoriquement lorsque la nouvelle lune ou la nouvelle lune se produisait dans un cycle lunaire (calendriers de Romulus et Numa Pompilius ). Le mot calendrier en espagnol vient de ce mot.

Le premier jour de chaque mois, les pontifes ont annoncé le nombre de jours jusqu'au mois suivant à Calabra Curia . De plus, les débiteurs devaient payer leurs dettes ce jour-là. Ces dettes étaient inscrites dans le calendrier , une sorte de grand livre.

Principium mensis cujusque vocato kalendas :
Sex Maius nonas, October, Julius, et Mars ;
Quattuor at reliqui : dabit idus quidlibet octo.

Le terme dérive de l'étrusque , ce qui pourrait expliquer le maintien de la lettre k dans l'écriture des dates, lettre qui chez les romains fut rapidement éliminée, la remplaçant par c (certains rares termes latins avec k sont fréquemment, en effet, d'origine Étranger).

Une autre explication donne une origine toute latine : elle dériverait du latin ancien calenda (« ce qu'il faut appeler »), du verbe calare (« appeler »), qui renverrait à l'appel du pontife le premier jour de chaque mois où il annonçait à haute voix à la ville le jour où les nones tomberaient, si le 5 ou le 7 du mois. 1

Les lignes de poésie suivantes aident à calculer le jour du mois à partir des calendes :

Principium mensis cujusque vocato kalendas :
Sex Maius nonas, October, Julius, et Mars ;
Quattuor at reliqui : dabit idus quidlibet octo.

Les calendriers modernes comptent le nombre de jours après le premier de chaque mois, cependant, le calendrier romain comptait le nombre de jours restants pour l'une des dates clés les plus proches : (calendes, nones ou ides . Les nones étaient le cinquième jour de chaque mois, mais dans les mois longs (mars, mai, juillet et octobre), c'était le 7 du mois, les ides tombaient le 13 de chaque mois, ou le 15 s'il s'agissait de mois longs .

Pour calculer le jour des calendes du mois suivant, il faut compter le nombre de jours restants dans le mois en cours puis ajouter deux à ce nombre. Par exemple, le 22 avril est le dixième des calendes de mai (10 jours avant les calendes de Mayante diem decimum Kalendas Maius ), car il reste huit jours avant la fin avril. 3

Chaque mois, les calendes étaient dédiées à Junon et les ides à Jupiter . Les calendes de janvier s'appelaient les saturnales , que les romains célébraient fin décembre. Les Matronales étaient les fêtes que les dames romaines célébraient dans les Kalends de mars, tandis que les Fabariae Kalendae étaient dans les Kalends de juin, où les haricots nouveaux étaient offerts .

Les calendes étaient des caractéristiques du calendrier romain, mais n'étaient pas incluses dans le calendrier grec . Par conséquent, reporter quelque chose ad kalendas graecas («jusqu'aux kalendes grecs») était une expression familière pour reporter quelque chose indéfiniment.

Cette expression a survécu pendant de nombreux siècles dans les langues grecques et romanes (italien : alle calende greche ; français : aux calendes grecques ; portugais : às calendas gregas ; roumain : la calendele grecești ; espagnol : hasta las calendas gregas ).

Archéologie

L'archéologie est la science qui étudie ce qui se rapporte aux arts, monuments et objets de l'Antiquité, notamment à travers les vestiges retrouvés. ( DRAE , 23e édition, 2014) Portail : Anthropologie

branches principales- Archéologie sous -marine- Archéométrie- Égyptologie- EthnoarchéologieThéories, courants, écoles archéologiquesArchéologie post-processusarchéologie processuelledéterminisme environnementaldiffusionnismeévolution culturellefonctionnalismematérialisme historiqueMéthodes de rechercheMéthodes de datation en archéologieEthnographieméthodologie archéologiqueprospection archéologiqueTécnicas de investigaciónDatación absolutaDatación potasio-argónDendrocronologíaEstratigrafía arqueológicaExcavaciónPaleomagnetismoRacemización de aminoácidosRehidroxilaciónTécnica de cronología relativaTermoluminiscenciaTrabajo de campoAutores PrincipalesLewis BinfordHoward CarterVere Gordon ChildeFelipe Bate PetersenIan HodderAlfred KroeberLewis Henry MorganWilliam Matthew Flinders PetrieEdward Burnett TylorGordon WilleyTemas más estudiadosAsimilación culturalCerámicaCostumbreCreenciasCuevaCulturaEcología culturalEtniaExotismoFolcloreGenocidioHistoriaHominizaciónIdentidad culturalJeroglíficoMitologíaParentescoPeríodo CuaternarioPetroglifoPintura rupestrePrehistoriaRazas humanasReligiónRitualSincretismo culturalSociedad

Peinture rupestres de la Cueva de las Manos, Santa Cruz, Argentina, fechadas en el 7350 a. C., se encuentran entre las expresiones artísticas más antiguas de América.Excavación en el yacimiento de Gran Dolina, en Atapuerca, provincia de Burgos, España.Stonehenge, monumento megalítico de finales del neolítico, en el condado de Wiltshire, Inglaterra.

L'archéologie (du grec « ἀρχαίος » archaios , ancien ou ancien, et « λόγος » logos , science ou étude) est la science qui étudie les changements qui se produisent dans les sociétés , des premiers groupes d'humains aux actuels, en passant par des matériaux vestiges disséminés dans la géographie et préservés au fil du temps. 1 L'archéologie peut être considérée à la fois comme une science sociale et comme une branche des sciences humaines .

Aux États-Unis , l'archéologie est considérée comme un sous-domaine de l'anthropologie , 4 tandis qu'en Europe , l' archéologie est souvent considérée comme une discipline à part entière ou comme un sous-domaine d'autres disciplines.

Les archéologues étudient la préhistoire et l'histoire humaine, depuis le développement des premiers outils de pierre à Lomekwi en Afrique de l'Est ( Kenya ) il y a 3,3 millions d'années jusqu'aux dernières décennies.

L'archéologie est un mélange de découvertes de vestiges matériels, leur intervention avec une méthodologie rigoureuse, ainsi que le travail patient des analystes scientifiques , et avec l'étape d'interprétation, qui nous permet de comprendre ce que les éléments découverts ou explorés signifiaient dans l' histoire de l'humanité . 5 Par conséquent, l'archéologie est autant une activité physique sur le terrain qu'une recherche et une exploration intellectuelles en laboratoire . 

La plupart des premiers archéologues, qui ont appliqué la nouvelle discipline aux études des antiquaires, ont défini l'archéologie comme "l'étude systématique des vestiges matériels de la vie humaine qui ont déjà disparu". D'autres archéologues ont mis l'accent sur les aspects psychologiques et comportementaux et ont défini l'archéologie comme "la reconstruction de la vie des peuples anciens". [ citation nécessaire ]

La discipline implique l'arpentage , l' excavation et éventuellement l'analyse post-excavation des données collectées pour en savoir plus sur le passé. Au sens large, l'archéologie s'appuie sur des recherches interdisciplinaires. Il puise dans l'anthropologie , l' histoire , l'histoire de l' art , les études classiques , l' ethnologie , la géographie , la géologie , l'histoire de la littérature , la linguistique , la sémiologie , la critique textuelle , la physique , les sciences de l'information., Chimie , Statistiques , Paléoécologie , Paléographie , Paléontologie , Paléozoologie et Paléobotanique .

Aux États-Unis et en Angleterre , l'archéologie a toujours été considérée comme une discipline appartenant à l' anthropologie .. En effet, alors que l'anthropologie se concentre sur l'étude des cultures humaines, l'archéologie se consacre à l'étude des manifestations matérielles de ces cultures. Ainsi, alors que les anciennes générations d'archéologues étudiaient un ancien outil en céramique comme un élément chronologique qui aiderait à dater la culture qui faisait l'objet de l'étude, ou simplement comme un objet avec une certaine valeur esthétique, les anthropologues ils verraient le même objet comme un instrument qui les aiderait à comprendre la pensée, les valeurs et la culture de celui qui l'a fait. Cependant, dans la plupart des pays, l'archéologie a été plus étroitement liée à l'étude de l'histoire ; d' abord comme science auxiliaire de l' histoire de l' art , puis de l' historiographieen général.

Au fil du temps, la vision traditionnelle de l'archéologie comme l'une des sciences auxiliaires de l'histoire a été mise de côté . Actuellement, l'archéologie est considérée comme une science historique autonome ; 6 En d'autres termes, ce serait l'une des différentes disciplines historiques.

L'archéologie est l'une des principales sciences karstiques soumises à la spéléologie , traitant des gisements dans les cavités souterraines . sept

Son objectif principal est l'étude des changements dans l'organisation sociale, ainsi que la diversité des comportements humains (économiques, politiques, idéologiques) dans le passé. Ceci est normalement réalisé par l'étude des vestiges matériels dans des contextes spatiaux et temporels définis. C'est pour cette raison que l'archéologie porte d'abord un intérêt particulier à la définition claire des séquences temporelles (découpages diachroniques), qui se précisent en périodes ; bien qu'il y ait des archéologues qui ont tendance à se spécialiser dans une période, ils prêtent également attention aux événements avant et après cette période ; L'archéologie urbaine fait exception à ce schéma ., où il n'est pas possible d'établir des découpages temporels ou diachroniques. Deuxièmement, l'archéologie porte son attention sur des cadres spatiaux concrets (découpages synchrones) tels que les « régions » ou unités politiques, les « sous-régions » ou communautés, et les « espaces-sites locaux » ou unités domestiques et leurs vestiges (lieux) associés. activité, tombes, entre autres). Contrairement à l'Histoire, les séquences temporelles profondes et la diversité des espaces lui confèrent des échelles d'analyse variées et complémentaires, des caractéristiques uniques qui lui permettent de reconstruire et d'expliquer les changements sociaux et la diversité de l'organisation sociale humaine.

L'archéologie a parcouru un long chemin qui part de la recherche de villes anciennes ou perdues, de l'identification de groupes humains aux caractéristiques particulières, jusqu'à la recherche et la collecte d'objets inconnus, permettant ainsi la réalisation de projets de recherche engagés dans l'environnement social et politique d'un pays. , car par la législation le patrimoine archéologique est considéré comme un patrimoine du même, qui doit être préservé et étudié, générant des modèles imaginaires qui identifient divers aspects du passé qui seront projetés dans le futur. 8

La recherche archéologique a été fondamentalement liée à la Préhistoire et à l'Antiquité ; cependant, au cours des dernières décennies, la méthodologie archéologique a été appliquée à des étapes plus récentes, telles que le Moyen Âge ( archéologie médiévale ), l'âge moderne ( archéologie post-médiévale ) ou la période industrielle. Actuellement, les archéologues portent parfois leur attention sur les matériaux actuels, ils enquêtent sur les déchets urbains, avec lesquels l' archéologie dite industrielle est en train de naître .

L'archéologie s'est développée à partir de l' Antiquaire en Europe au XIXe siècle et est depuis devenue une discipline pratiquée dans le monde entier. Depuis son développement précoce, plusieurs sous-disciplines spécifiques de l'archéologie se sont développées, notamment l'archéologie maritime , l'archéologie féministe et l' archéoastronomie , et de nombreuses techniques scientifiques différentes ont été développées pour faciliter la recherche archéologique. Cependant, aujourd'hui, les archéologues sont confrontés à de nombreux problèmes, tels que la manipulation de la pseudoarchéologie, le pillage d'artefacts, le manque d'intérêt du public et l'opposition à l'excavation de restes humains.

L'archéologie est née de l'ancienne étude multidisciplinaire connue sous le nom d' antiquaire . Les antiquaires ont étudié l'histoire avec une attention particulière aux artefacts et manuscrits anciens, ainsi qu'aux sites historiques.

L'archéologie établit que l' étude de l'homme et de la société n'est pas un fait scientifique . 9

Depuis les années 1950, l'archéologie en Amérique du Nord et en Europe occidentale est passée de l' orthodoxie historico-culturelle aux innovations théoriques . 10 Les innovations théoriques ont fait émerger des désaccords sur les objectifs de la discipline de l'archéologie et sur la manière d'y accéder. 11 Au fil du temps, les archéologues ont abandonné leur positivisme et ont douté de l'objectivité de leurs investigations, considérant les facteurs sociaux et les solutions convaincantes comme des problèmes. dixCertains extrémistes nient que les interprétations proposées par les archéologues soient le reflet des valeurs transitoires des sociétés dans lesquelles ils vivent. dix

La perspective historique des relations entre l'archéologie et le contexte social aborde un mode comparatif où se posent des problèmes tels que la subjectivité, l'objectivité et l'accumulation des connaissances. 10 Ces dernières années, les archéologues ont convenu qu'"aucun problème historique ne devrait être traité sans étudier d'abord... l'histoire de la pensée historique à ce sujet", une citation du philosophe R. G. Collingwood . 12 Les recherches historiques sur l'interprétation archéologique se sont multipliées et ont adopté des méthodologies plus sophistiquées. 13 ​Michael Schiffer affirme que les théories actuelles doivent être exposées et articulées, et les degréselles doivent cesser d'être des « histoires de la pensée ». 14 Tant la vérité que la fausseté des formulations théoriques sont indépendantes des influences sociales et de l'histoire, et sont déterminées par l'application de procédures d'évaluation. 14 Selon cette idée, l' histoire de l'archéologie et de la philosophie sont déconnectées, et l'analyse historique est l'élément qui observe ces positions. 

On peut faire la distinction entre un dialogue interne , où les archéologues développent des méthodes pour déduire le comportement humain à partir de données archéologiques, et un dialogue externe , où les découvertes sont utilisées pour aborder des questions sur le comportement humain et l'histoire humaine . 15 Le dialogue interne porte sur les caractéristiques de l'archéologie en tant que discipline , et le dialogue externe contribue à la participation de l'archéologie aux sciences sociales . 15

La réaction du public aux découvertes archéologiques souligne la nécessité de voir l'histoire de l'archéologie à travers un contexte social large. 16 L'image la plus populaire qu'elle véhicule est celle d'une discipline ésotérique sans pertinence aujourd'hui. 16 Les archéologues sont parfois décrits comme des « Casanovas séniles de la science qui évoluent parmi les tas d'ordures de l'Antiquité » 17 , même si l'intérêt pour cette branche s'est éveillé au cours des deux derniers siècles, avec des auteurs comme Austen Layard se démarquant dans Nimrud ou Heinrich Schliemann dans Troy , et des découvertes comme leLa tombe de Toutankhamon , le palais de Minos , l' armée de terre cuite de l' empereur chinois Qin Shihuangdi et des fossiles d' hominidés en Afrique de l'Est datant de millions d'années. 18 Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle , l'archéologie reçoit des appuis, débattant entre l' évolutionnisme et le livre de la Genèse . 18

Les interprétations historiques sont subjectives et, en raison de leur abondance, elles sont souvent manipulées. 18 Si l'interprétation historique est une forme de fabrication de mythes, elle aide à guider l'action publique et se substitue à l' instinct . 19 Selon ce point de vue, les mythes sont soumis à la sélection naturelle et peuvent se rapprocher de la réalité, mais cette réalité est fragile quant à l'objectivité des interprétations historiques. 19

L'approche historique de l'histoire de l'archéologie examine entre l'interprétation archéologique et le milieu socioculturel. 18 La perspective temporelle établit des distinctions entre archéologie et société et permet d'identifier des facteurs par l' observation . 

Avec l'étude de l'histoire de l'archéologie, il y avait de nombreux désaccords sur la nature et la signification de l'archéologie. 20 GR Willey et JA Sabloff distinguent quatre périodes successives dans leur History of American Archaeology (1974, 1980) : spéculative, classificatoire-descriptive, classificatoire-historique et explicative. 21 Cela implique que dans l' hémisphère occidental , l'archéologie se concentre sur la description et la classification . 21​ La classification des données comme pertinentes ou non pertinentes, comme cela se produit également dans la période classificatoire-descriptive, implique l'existence d'uncadre théorique . 22 On peut aussi soutenir que le fait le plus simple ne peut être constitué indépendamment d'un contexte théorique. 23 Dans le passé, ces cadres théoriques n'étaient pas formulés par les archéologues, et aujourd'hui c'est l'archéologie nord-américaine qui élabore des propositions théoriques. 20

Dans le passé, les archéologues utilisaient des théories, mais c'est maintenant que ces théories ont acquis un paradigme de recherche . 24 La communauté scientifique entretient cette tradition et se charge de la diffuser dans les manuels et les revues scientifiques . 25 Par la suite, l'archéologie a été définie comme une "discipline empirique indisciplinée" et a suggéré que son développement théorique soit considéré dans un état pré- paradigmatique . 26 Les propositions reconnues internationalement sont les seules que l'on puisse qualifier de paradigme. 27Les études des premières phases du développement archéologique révèlent des formulations plus globales et cohérentes, pour lesquelles il faut une étude qui respecte le passé et juge les travaux selon la période. 

Certains archéologues mêlent l'idée de Kuhn à une vision évolutive. 25 Ils soutiennent que les phases successives du développement de la théorie archéologique possèdent une cohérence interne suffisante pour être qualifiées de paradigmes, et que la substitution d'un paradigme à un autre constitue une révolution scientifique . 31 Suivant cette vision, des innovateurs tels que Christian Thomsen , Oscar Montelius , Gordon Childe et Lewis Binford ont trouvé des erreurs et formé de nouveaux paradigmes qui ont changé la direction de la recherche archéologique et déterminé quels types de problèmes étaient importants ou non. ....

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