Druide


Mercure (chimie)

Le mercure est l'élément chimique de numéro atomique 80, de symbole Hg.

Le corps simple mercure est un métal, liquide et peu visqueux dans les conditions normales de température et de pression. On l'a appelé vif-argent jusqu'au début du xixe siècle.

Le mercure (métallique) a longtemps été utilisé dans divers médicaments, dans les thermomètres et les batteries, avant d'être interdit (en France en 1999) car trop toxique. En 2021, il serait encore dans le monde la cause de 250 000 cas de déficience intellectuelle par an8, principalement via l'ingestion de produits de la mer.

Le mercure est un élément du groupe 12 et de la période 6. Stricto sensu, c'est un métal pauvre, qui ne répond pas à la définition des éléments de transition par l'Union internationale de chimie pure et appliquée (IUPAC)9 ; en pratique cependant, il est très souvent assimilé aux métaux de transition dans les manuels et de très nombreux ouvrages. Le groupe 12 est également appelé « groupe du zinc », ou groupe IIB, et comprend, par numéro atomique croissant, 30Zn, 48Cd et 80Hg, éléments caractérisés par deux électrons sur la sous-couche s au-delà d'une sous-couche d complète. La configuration électronique du mercure est [Xe] 4f14 5d10 6s2. Dans ce groupe ordonné, la réactivité décroît, le caractère noble et/ou covalent est plus marqué. Le corps simple mercure presque noble peut être mis à part.

Le corps simple mercure est un métal argenté brillant, le seul se présentant sous forme liquide dans les conditions normales de température et de pression sans phénomène de surfusion, conditions dans lesquelles il possède une tension de vapeur non négligeable car au-delà, il se vaporise assez aisément.

Le mercure apparaît comme un puissant neurotoxique et reprotoxique sous ses formes organométalliques (monométhylmercure et diméthylmercure), de sels (calomel, cinabre, etc.) et sous sa forme liquide en elle-même. L'intoxication au mercure est appelée « hydrargisme » (voir également Maladie de Minamata). On le soupçonne également d'être une des causes de la maladie d'Alzheimer, du syndrome de fatigue chronique, de la fibromyalgie et d'autres maladies chroniques10. En 2009, le Conseil d'administration du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a décidé d'élaborer un instrument juridiquement contraignant sur le mercure, sous forme de traité international ; le Comité de négociation intergouvernemental chargé d'élaborer cet instrument juridique s'est réuni en janvier 2011 au Japon puis à Nairobi fin octobre 201111(INC3, pour Intergovernmental Negotiating committee).

Jusqu'au xixe siècle, deux termes synonymes, vif-argent et mercure, furent employés concurremment avant que la normalisation de la nomenclature chimique n'impose le dernier à partir de 1787.

Le symbole du mercure, Hg, fait référence à son nom latin, hydrargyrum.

Le nom en ancien et moyen français de ce corps chimique, liquide dense et remarquablement mobile est le vif-argent.

Le mercure se trouve dans la nature essentiellement sous forme d'un minerai de sulfure de mercure (α-HgS), nommé cinabre. On en tire une poudre de couleur rouge vermillon qui a été utilisée comme pigment pour la confection de céramiques, de fresques murales, de tatouages et lors de cérémonies religieuses. Les plus anciennes attestations archéologiques se trouvent en Turquie (Çatalhöyük, -7000, -8000), en Espagne (mine Casa Montero et tombes de La Pijota et de Montelirio, -5300) puis en Chine (culture Yangshao -4000, -3500)14.

En Grèce, Théophraste (-371, -288) a écrit le premier ouvrage savant sur les minéraux De Lapidus15 dans lequel il décrit l'extraction du cinabre (gr:κινναβαρι, kinnabari) par des lavages successifs et la production de vif-argent (χυτὸν ἄργυρον, chytón árgyron) en broyant avec un pilon d'airain le cinabre avec du vinaigre16. Au premier siècle, Dioscoride décrit la technique de calcination d'une cuillerée de cinabre placée dessous un récipient sur lequel se dépose la vapeur de mercure (De materia medica17, V, 95). Dioscoride qui écrit en grec ancien, nomme le mercure ainsi obtenu ὑδράργυρος, hydrárgyrosa, « argent liquide » en raison de son aspect.

Il a aussi des isotopes radioactifs instables (31 de ses 40 isotopes, dont seulement 4 ont une période supérieure à la journée)22. Seul le 203Hg a, selon l'IRSN22, des applications pratiques comme traceur isotopique.
Le mercure 203 (203Hg) est produit par les centrales nucléaires ou le retraitement des déchets nucléaires22 ; il est recherché et dosé par spectrométrie gamma. Sa période radioactive est de 46,59 jours, pour une activité massique de 5,11 × 1014 Bq.g−1. Son émission principale par désintégration est de 491 keV (avec 100 % de rendement d'émission)(Nuclides 2000, 199922).
Inhalées, environ 70 à 80 % de ces vapeurs de mercure métallique sont retenues et absorbées via les voies respiratoires et le système sanguin37 (la vapeur de mercure se solubilise facilement dans le plasma, le sang et l'hémoglobine) ; Ainsi transporté, le mercure cible ensuite les reins, le cerveau et le système nerveux. Chez la femme enceinte, il traverse facilement le placenta et atteint le fœtus. Après la naissance un risque perdure puisque le lait maternel humain est aussi contaminé38. L'exposition intense aux vapeurs de mercure métallique, induit des lésions pulmonaires alors que l'ingestion d'une quantité suffisante de mercure mercurique conduit à une nécrose tubulaire gastro-intestinale et rénale 37.
L'exposition chronique au mercure métallique induit une encéphalopathie et des lésions rénales ; et l'exposition chronique au mercure mercurique provoque des lésions tubulaires rénales37. Une glomérulonéphrite d'origine immunologique peut aussi survenir.
Pour toutes ces raisons, l'usage du mercure est réglementé, et beaucoup de ses anciens usages sont peu à peu interdits, dont dans l'Union européenne où depuis les années 2000 des directives limitent de plus en plus la vente d'objets en contenant. Exemple : La France interdit la vente des thermomètres au mercure depuis 1998 et leur utilisation dans les établissements de santé depuis 199941.
Les amalgames dentaires à base de mercure sont devenus (en moyenne pour la population générale) la première source d'exposition au mercure dans les pays développés42. Après 20 ans, un amalgame ne contient plus que 5 % de sa masse initiale de mercure[réf. nécessaire].
Le mercure mercurique est éliminé via les ongles et les cheveux, mais surtout via les urines et les fèces (mais aussi via le lait chez la femme allaitante)37.
Les composés inorganiques du mercure ont deux temps de demi-vie : l'un se compte en jours ou semaines et l'autre en années ou décennies37. « Chez l'homme, les composés de méthylmercure ont une seule demi-vie biologique d'environ deux mois »37. Les taux de mercure dans l'urine, du sang et du plasma sont des indicateurs utiles (mais incomplets) pour la surveillance biologique37 « Les concentrations dans le sang et les cheveux sont utiles pour surveiller l'exposition aux composés de méthylmercure ».

À la même époque, le Romain Pline, décrit la même technique de sublimation du minerai pour obtenir de l'hydrargyrus (terme latin dérivé du grec ancien), expression qui en français deviendra hydrargyre. En 1813-1814, Berzelius choisira le symbole chimique Hg, sigle composé de l'initiale des deux morphèmes Hydrar et Gyrus pour désigner l'élément mercure. Pline distingue l'hydrargyrus de la forme native du métal qu'il nomme vicem argenti qui en français donnera vif-argent (Pline, H.N., XXXIII, 12318,19). En français, le terme « vif-argent » apparaît dans une chanson de geste mise par écrit vers 1160, Le Charroi de Nîmes. Cette appellation va être utilisée jusqu'au début du xixe siècle.

Dès l'Antiquité, les philosophes néoplatoniciens et astrologues gréco-romains ont associé les sept métaux aux couleurs, aux divinités et aux astres : l'or au Soleil, l'argent à la Lune, le cuivre à Vénus, le fer à Mars, etc. Après la découverte de la technique d'extraction du vif-argent, ils attribuèrent ce métal extravagant, mi-liquide mi-solide, à l'androgyne Mercure20.

Les alchimistes européens du xiiie siècle utilisent concurremment les deux appellations en latin. Le Pseudo-Geber dans son ouvrage Summa perfectionis parle de argento vivo ou Mercurio21. Ce double usage se perpétuera chez les chimistes des siècles suivants jusqu'à la grande réforme de la nomenclature proposée par Guyton de Morveau, Lavoisier et al. dans Méthode de nomenclature chimique de 1787. Ils choisiront mercure un terme simple (non composé sur le plan morphologique) associé à un corps simple (non décomposable sur le plan chimique).

Le mercure a 40 isotopes connus, dont plusieurs isotopes stables éventuellement utilisables pour des analyses isotopiques ou un traçage isotopique22.

Il a aussi des isotopes radioactifs instables (31 de ses 40 isotopes, dont seulement 4 ont une période supérieure à la journée)22. Seul le 203Hg a, selon l'IRSN22, des applications pratiques comme traceur isotopique.
Le mercure 203 (203Hg) est produit par les centrales nucléaires ou le retraitement des déchets nucléaires22 ; il est recherché et dosé par spectrométrie gamma. Sa période radioactive est de 46,59 jours, pour une activité massique de 5,11 × 1014 Bq.g−1. Son émission principale par désintégration est de 491 keV (avec 100 % de rendement d'émission)(Nuclides 2000, 1999).
Inhalées, environ 70 à 80 % de ces vapeurs de mercure métallique sont retenues et absorbées via les voies respiratoires et le système sanguin37 (la vapeur de mercure se solubilise facilement dans le plasma, le sang et l'hémoglobine) ; Ainsi transporté, le mercure cible ensuite les reins, le cerveau et le système nerveux. Chez la femme enceinte, il traverse facilement le placenta et atteint le fœtus. Après la naissance un risque perdure puisque le lait maternel humain est aussi contaminé38. L'exposition intense aux vapeurs de mercure métallique, induit des lésions pulmonaires alors que l'ingestion d'une quantité suffisante de mercure mercurique conduit à une nécrose tubulaire gastro-intestinale et rénale 37.
L'exposition chronique au mercure métallique induit une encéphalopathie et des lésions rénales ; et l'exposition chronique au mercure mercurique provoque des lésions tubulaires rénales37. Une glomérulonéphrite d'origine immunologique peut aussi survenir.

Les amalgames dentaires à base de mercure sont devenus (en moyenne pour la population générale) la première source d'exposition au mercure dans les pays développés42. Après 20 ans, un amalgame ne contient plus que 5 % de sa masse initiale de mercure[réf. nécessaire].
Le mercure mercurique est éliminé via les ongles et les cheveux, mais surtout via les urines et les fèces (mais aussi via le lait chez la femme allaitante)37.
Les composés inorganiques du mercure ont deux temps de demi-vie : l'un se compte en jours ou semaines et l'autre en années ou décennies37. « Chez l'homme, les composés de méthylmercure ont une seule demi-vie biologique d'environ deux mois »37. Les taux de mercure dans l'urine, du sang et du plasma sont des indicateurs utiles (mais incomplets) pour la surveillance biologique37 « Les concentrations dans le sang et les cheveux sont utiles pour surveiller l'exposition aux composés de méthylmercure ».

Pour toutes ces raisons, l'usage du mercure est réglementé, et beaucoup de ses anciens usages sont peu à peu interdits, dont dans l'Union européenne où depuis les années 2000 des directives limitent de plus en plus la vente d'objets en contenant. Exemple : La France interdit la vente des thermomètres au mercure depuis 1998 et leur utilisation dans les établissements de santé depuis 1999.

Les amalgames dentaires à base de mercure sont devenus (en moyenne pour la population générale) la première source d'exposition au mercure dans les pays développés42. Après 20 ans, un amalgame ne contient plus que 5 % de sa masse initiale de mercure[réf. nécessaire].
Le mercure mercurique est éliminé via les ongles et les cheveux, mais surtout via les urines et les fèces (mais aussi via le lait chez la femme allaitante)37.
Les composés inorganiques du mercure ont deux temps de demi-vie : l'un se compte en jours ou semaines et l'autre en années ou décennies37. « Chez l'homme, les composés de méthylmercure ont une seule demi-vie biologique d'environ deux mois »37. Les taux de mercure dans l'urine, du sang et du plasma sont des indicateurs utiles (mais incomplets) pour la surveillance biologique37 « Les concentrations dans le sang et les cheveux sont utiles pour surveiller l'exposition aux composés de méthylmercure ».

Il a aussi des isotopes radioactifs instables (31 de ses 40 isotopes, dont seulement 4 ont une période supérieure à la journée)22. Seul le 203Hg a, selon l'IRSN22, des applications pratiques comme traceur isotopique.
Le mercure 203 (203Hg) est produit par les centrales nucléaires ou le retraitement des déchets nucléaires22 ; il est recherché et dosé par spectrométrie gamma. Sa période radioactive est de 46,59 jours, pour une activité massique de 5,11 × 1014 Bq.g−1. Son émission principale par désintégration est de 491 keV (avec 100 % de rendement d'émission)(Nuclides 2000, 199922).

Le mercure radioactif a été évalué dans les effluents gazeux de l'usine de La Hague (de 1966 à 1979) à 2 MBq.an−1 à 4 GBq.an−1). On l'a aussi dosé dans l'atmosphère de réacteurs de recherche au CEA23.

Selon l'IRSN, « les rejets de radioisotopes de mercure ne conduisent pas à leur détection dans l'environnement ». Faute de données concernant la cinétique et les effets du 203Hg dans l'environnement, on estime généralement qu'il se comporte comme le mercure élémentaire stable (sachant que du mercure élémentaire stable a été très utilisé par l'industrie nucléaire, en particulier pour la production d'armes nucléaires, notamment des années 1950 à 1963 aux États-Unis, où on le retrouve dans les sols et les eaux qu'il a pollués24.

Le mercure est un élément assez rare : son clarke est compris entre 0,05 et 0,08 g/t.

Inhalées, environ 70 à 80 % de ces vapeurs de mercure métallique sont retenues et absorbées via les voies respiratoires et le système sanguin37 (la vapeur de mercure se solubilise facilement dans le plasma, le sang et l'hémoglobine) ; Ainsi transporté, le mercure cible ensuite les reins, le cerveau et le système nerveux. Chez la femme enceinte, il traverse facilement le placenta et atteint le fœtus. Après la naissance un risque perdure puisque le lait maternel humain est aussi contaminé38. L'exposition intense aux vapeurs de mercure métallique, induit des lésions pulmonaires alors que l'ingestion d'une quantité suffisante de mercure mercurique conduit à une nécrose tubulaire gastro-intestinale et rénale 37.
L'exposition chronique au mercure métallique induit une encéphalopathie et des lésions rénales ; et l'exposition chronique au mercure mercurique provoque des lésions tubulaires rénales37. Une glomérulonéphrite d'origine immunologique peut aussi survenir.
Pour toutes ces raisons, l'usage du mercure est réglementé, et beaucoup de ses anciens usages sont peu à peu interdits, dont dans l'Union européenne où depuis les années 2000 des directives limitent de plus en plus la vente d'objets en contenant. Exemple : La France interdit la vente des thermomètres au mercure depuis 1998 et leur utilisation dans les établissements de santé depuis 199941.
Les amalgames dentaires à base de mercure sont devenus (en moyenne pour la population générale) la première source d'exposition au mercure dans les pays développés42. Après 20 ans, un amalgame ne contient plus que 5 % de sa masse initiale de mercure[réf. nécessaire].
Le mercure mercurique est éliminé via les ongles et les cheveux, mais surtout via les urines et les fèces (mais aussi via le lait chez la femme allaitante)37.
Les composés inorganiques du mercure ont deux temps de demi-vie : l'un se compte en jours ou semaines et l'autre en années ou décennies37. « Chez l'homme, les composés de méthylmercure ont une seule demi-vie biologique d'environ deux mois »37. Les taux de mercure dans l'urine, du sang et du plasma sont des indicateurs utiles (mais incomplets) pour la surveillance biologique37 « Les concentrations dans le sang et les cheveux sont utiles pour surveiller l'exposition aux composés de méthylmercure ».

On trouve le mercure sous forme d'un corps simple comme le mercure natif, d'ions et de composés à l'état oxydé, plus fréquemment sous forme de sulfures, tels que le sulfure de mercure (HgS) de couleur rouge vermillon, nommé cinabre en minéralogie, et plus rarement sous forme d'oxydes ou de chlorures. Le cinabre est son principal minerai.

Du mercure est naturellement présent dans l'environnement, mais essentiellement dans les roches du sous-sol. Les principales sources naturelles d'émission dans l'environnement en sont les volcans26 puis les activités industrielles.

Inhalées, environ 70 à 80 % de ces vapeurs de mercure métallique sont retenues et absorbées via les voies respiratoires et le système sanguin37 (la vapeur de mercure se solubilise facilement dans le plasma, le sang et l'hémoglobine) ; Ainsi transporté, le mercure cible ensuite les reins, le cerveau et le système nerveux. Chez la femme enceinte, il traverse facilement le placenta et atteint le fœtus. Après la naissance un risque perdure puisque le lait maternel humain est aussi contaminé38. L'exposition intense aux vapeurs de mercure métallique, induit des lésions pulmonaires alors que l'ingestion d'une quantité suffisante de mercure mercurique conduit à une nécrose tubulaire gastro-intestinale et rénale 37.
L'exposition chronique au mercure métallique induit une encéphalopathie et des lésions rénales ; et l'exposition chronique au mercure mercurique provoque des lésions tubulaires rénales37. Une glomérulonéphrite d'origine immunologique peut aussi survenir.
Pour toutes ces raisons, l'usage du mercure est réglementé, et beaucoup de ses anciens usages sont peu à peu interdits, dont dans l'Union européenne où depuis les années 2000 des directives limitent de plus en plus la vente d'objets en contenant. Exemple : La France interdit la vente des thermomètres au mercure depuis 1998 et leur utilisation dans les établissements de santé depuis 199941.
Les amalgames dentaires à base de mercure sont devenus (en moyenne pour la population générale) la première source d'exposition au mercure dans les pays développés42. Après 20 ans, un amalgame ne contient plus que 5 % de sa masse initiale de mercure[réf. nécessaire].

Les composés inorganiques du mercure ont deux temps de demi-vie : l'un se compte en jours ou semaines et l'autre en années ou décennies37. « Chez l'homme, les composés de méthylmercure ont une seule demi-vie biologique d'environ deux mois »37. Les taux de mercure dans l'urine, du sang et du plasma sont des indicateurs utiles (mais incomplets) pour la surveillance biologique37 « Les concentrations dans le sang et les cheveux sont utiles pour surveiller l'exposition aux composés de méthylmercure ».

Le mercure mercurique est éliminé via les ongles et les cheveux, mais surtout via les urines et les fèces (mais aussi via le lait chez la femme allaitante)37.

Les composés inorganiques du mercure ont deux temps de demi-vie : l'un se compte en jours ou semaines et l'autre en années ou décennies37. « Chez l'homme, les composés de méthylmercure ont une seule demi-vie biologique d'environ deux mois »37. Les taux de mercure dans l'urine, du sang et du plasma sont des indicateurs utiles (mais incomplets) pour la surveillance biologique37 « Les concentrations dans le sang et les cheveux sont utiles pour surveiller l'exposition aux composés de méthylmercure ».

Aujourd'hui, une grande partie du mercure utilisé légalement (ou illégalement pour l'orpaillage illégal) provient de la récupération de mercure interdit pour certains usages, ou d'une production secondaire (condensats de grillages de minerais complexes dont ceux du zinc) (blende ou sphalérite)27. En Europe, Avilés (Asturies, en Espagne), est une des grandes zones productrices, avec une production annuelle de plusieurs centaines de flacons par an (l'industrie du mercure nomme flacon un container d'acier contenant 34,5 kg de mercure).

Le corps simple mercure est un métal blanc et très brillant, liquide à température ordinaire. Ce liquide, très mobile (faible viscosité) et très dense (masse volumique : 13,6 g/cm3b), se solidifie à −39 °C.

Sous les conditions normales de température et de pression, c'est le seul métal à l'état liquide sans phénomène de surfusionc (le seul autre corps simple à l'état liquide dans des conditions atmosphériques de pression et de température est le brome, un halogène). Notons également qu'il s'agit du seul métal dont la température d'ébullition est inférieure à 650 °C. Le point triple du mercure, à −38,834 4 °C, est un point fixe de l'échelle internationale des températures (ITS-90).

Les vapeurs de mercure sont nocives. Le mercure est le seul élément en dehors des gaz rares à exister sous forme de vapeur monoatomique. Une bonne approximation de la pression de vapeur saturante p* du mercure est donnée en kilopascals par les formules suivantes :

  • {\displaystyle \log p^{\star }=7{,}149-{\frac {3212{,}5}{T}}} entre 273 et 423 K ;
  • {\displaystyle \log p^{\star }=7{,}003-0{,}000197\,(T-273)-{\frac {3141{,}33}{T}}} entre 423 et 673 K.

Le mercure n'est pas soluble dans les acides aqueux, en particulier les acides oxydants.

Le mercure forme facilement des alliages avec presque tous les métaux communs à l'exception du fer, du nickel et du cobalt. L'alliage est également difficile avec le cuivre, le platine et l'antimoine.

Ces alliages sont communément appelés amalgames. Cette propriété du mercure a de nombreux usages.

Inhalées, environ 70 à 80 % de ces vapeurs de mercure métallique sont retenues et absorbées via les voies respiratoires et le système sanguin37 (la vapeur de mercure se solubilise facilement dans le plasma, le sang et l'hémoglobine) ; Ainsi transporté, le mercure cible ensuite les reins, le cerveau et le système nerveux. Chez la femme enceinte, il traverse facilement le placenta et atteint le fœtus. Après la naissance un risque perdure puisque le lait maternel humain est aussi contaminé38. L'exposition intense aux vapeurs de mercure métallique, induit des lésions pulmonaires alors que l'ingestion d'une quantité suffisante de mercure mercurique conduit à une nécrose tubulaire gastro-intestinale et rénale 37.
L'exposition chronique au mercure métallique induit une encéphalopathie et des lésions rénales ; et l'exposition chronique au mercure mercurique provoque des lésions tubulaires rénales37. Une glomérulonéphrite d'origine immunologique peut aussi survenir.
Pour toutes ces raisons, l'usage du mercure est réglementé, et beaucoup de ses anciens usages sont peu à peu interdits, dont dans l'Union européenne où depuis les années 2000 des directives limitent de plus en plus la vente d'objets en contenant. Exemple : La France interdit la vente des thermomètres au mercure depuis 1998 et leur utilisation dans les établissements de santé depuis 199941.
Les amalgames dentaires à base de mercure sont devenus (en moyenne pour la population générale) la première source d'exposition au mercure dans les pays développés42. Après 20 ans, un amalgame ne contient plus que 5 % de sa masse initiale de mercure[réf. nécessaire].
Le mercure mercurique est éliminé via les ongles et les cheveux, mais surtout via les urines et les fèces (mais aussi via le lait chez la femme allaitante)37.
Les composés inorganiques du mercure ont deux temps de demi-vie : l'un se compte en jours ou semaines et l'autre en années ou décennies37. « Chez l'homme, les composés de méthylmercure ont une seule demi-vie biologique d'environ deux mois »37. Les taux de mercure dans l'urine, du sang et du plasma sont des indicateurs utiles (mais incomplets) pour la surveillance biologique37 « Les concentrations dans le sang et les cheveux sont utiles pour surveiller l'exposition aux composés de méthylmercure ».

Le mercure dit « vierge » (pur à 99,9 %) réagit avec de nombreux métaux en les dissolvant, voire en produisant une flamme ou en dégageant une forte chaleur (s'il s'agit de métaux alcalins).

Inhalées, environ 70 à 80 % de ces vapeurs de mercure métallique sont retenues et absorbées via les voies respiratoires et le système sanguin37 (la vapeur de mercure se solubilise facilement dans le plasma, le sang et l'hémoglobine) ; Ainsi transporté, le mercure cible ensuite les reins, le cerveau et le système nerveux. Chez la femme enceinte, il traverse facilement le placenta et atteint le fœtus. Après la naissance un risque perdure puisque le lait maternel humain est aussi contaminé38. L'exposition intense aux vapeurs de mercure métallique, induit des lésions pulmonaires alors que l'ingestion d'une quantité suffisante de mercure mercurique conduit à une nécrose tubulaire gastro-intestinale et rénale 37.
L'exposition chronique au mercure métallique induit une encéphalopathie et des lésions rénales ; et l'exposition chronique au mercure mercurique provoque des lésions tubulaires rénales37. Une glomérulonéphrite d'origine immunologique peut aussi survenir.
Pour toutes ces raisons, l'usage du mercure est réglementé, et beaucoup de ses anciens usages sont peu à peu interdits, dont dans l'Union européenne où depuis les années 2000 des directives limitent de plus en plus la vente d'objets en contenant. Exemple : La France interdit la vente des thermomètres au mercure depuis 1998 et leur utilisation dans les établissements de santé depuis 199941.
Les amalgames dentaires à base de mercure sont devenus (en moyenne pour la population générale) la première source d'exposition au mercure dans les pays développés42. Après 20 ans, un amalgame ne contient plus que 5 % de sa masse initiale de mercure[réf. nécessaire].
Le mercure mercurique est éliminé via les ongles et les cheveux, mais surtout via les urines et les fèces (mais aussi via le lait chez la femme allaitante)37.
Les composés inorganiques du mercure ont deux temps de demi-vie : l'un se compte en jours ou semaines et l'autre en années ou décennies37. « Chez l'homme, les composés de méthylmercure ont une seule demi-vie biologique d'environ deux mois »37. Les taux de mercure dans l'urine, du sang et du plasma sont des indicateurs utiles (mais incomplets) pour la surveillance biologique37 « Les concentrations dans le sang et les cheveux sont utiles pour surveiller l'exposition aux composés de méthylmercure ».

Certains métaux résistent mieux à la dissolution et à l'amalgamation, ce sont le vanadium, le fer, le niobium, le molybdène, le tantale et le tungstène. Le mercure peut aussi attaquer les plastiques en formant des composés organomercuriels29. En outre, il est très lourd.

Il doit donc être manipulé avec soin, et stocké avec certaines précautions ; généralement dans de solides contenants spéciaux (dits flasques ou flacons) de fer ou d'acier. Les petites quantités sont parfois stockées dans des flacons spéciaux de verre, protégées par une coque de plastique ou de métal.

Le mercure très pur (dit « mercure électronique » ; pur à 99,99999 %) doit obligatoirement être conditionné en ampoules scellées de verre blanc neutre dit « de chimie ».

Dans le groupe du zinc, le mercure se distingue par une certaine noblesse ou inertie chimique. L'ionisation est peu notable et plus rare. Les sels de mercure sont souvent anhydres.

Le mercure existe à divers degrés d'oxydation :

  • 0 (mercure métallique) ;
  • I (ion mercureux Hg22+, Hg2SO4) ;
  • II (ion mercurique Hg2+, HgO, HgSO3, HgI+, HgI2, HgI3−, HgI42−).

Le mercure métallique n'est pas oxydé à l'air sec. Cependant, en présence d'humidité, le mercure subit une oxydation. Les oxydes formés sont Hg2O à température ambiante, HgO entre 573 K (300 °C) et 749 K (476 °C). L'acide chlorhydrique (HCl) et l'acide sulfurique (H2SO4) dilué n'attaquent pas le mercure élémentaire. En revanche, l'action de l'acide nitrique (HNO3) sur le mercure Hg produit HgNO3. L'eau régale attaque également le mercure : du mercure corrosif HgCl2 est alors produit.

Inhalées, environ 70 à 80 % de ces vapeurs de mercure métallique sont retenues et absorbées via les voies respiratoires et le système sanguin37 (la vapeur de mercure se solubilise facilement dans le plasma, le sang et l'hémoglobine) ; Ainsi transporté, le mercure cible ensuite les reins, le cerveau et le système nerveux. Chez la femme enceinte, il traverse facilement le placenta et atteint le fœtus. Après la naissance un risque perdure puisque le lait maternel humain est aussi contaminé38. L'exposition intense aux vapeurs de mercure métallique, induit des lésions pulmonaires alors que l'ingestion d'une quantité suffisante de mercure mercurique conduit à une nécrose tubulaire gastro-intestinale et rénale 37.
L'exposition chronique au mercure métallique induit une encéphalopathie et des lésions rénales ; et l'exposition chronique au mercure mercurique provoque des lésions tubulaires rénales37. Une glomérulonéphrite d'origine immunologique peut aussi survenir.
Pour toutes ces raisons, l'usage du mercure est réglementé, et beaucoup de ses anciens usages sont peu à peu interdits, dont dans l'Union européenne où depuis les années 2000 des directives limitent de plus en plus la vente d'objets en contenant. Exemple : La France interdit la vente des thermomètres au mercure depuis 1998 et leur utilisation dans les établissements de santé depuis 199941.
Les amalgames dentaires à base de mercure sont devenus (en moyenne pour la population générale) la première source d'exposition au mercure dans les pays développés42. Après 20 ans, un amalgame ne contient plus que 5 % de sa masse initiale de mercure[réf. nécessaire].
Le mercure mercurique est éliminé via les ongles et les cheveux, mais surtout via les urines et les fèces (mais aussi via le lait chez la femme allaitante)37.
Les composés inorganiques du mercure ont deux temps de demi-vie : l'un se compte en jours ou semaines et l'autre en années ou décennies37. « Chez l'homme, les composés de méthylmercure ont une seule demi-vie biologique d'environ deux mois »37. Les taux de mercure dans l'urine, du sang et du plasma sont des indicateurs utiles (mais incomplets) pour la surveillance biologique37 « Les concentrations dans le sang et les cheveux sont utiles pour surveiller l'exposition aux composés de méthylmercure ».

Le mercure tend à former des liaisons covalentes avec les composés soufrés. D'ailleurs, les thiols (composés comportant un groupe -SH lié à un atome de carbone C) étaient autrefois nommés mercaptans, du latin « mercurius captans ». Cette affinité entre le mercure et le soufre peut s'expliquer dans le cadre du principe HSAB car, par exemple, le méthylmercure est un acide très mou, de même que les composés soufrés sont des bases très « molles ».

Des composés mercuriques servent comme fongicides et bactéricides, notamment le Thimerosal médiatisé pour sa présence dans les vaccins ou le Panogen qui avait été par hypothèse, incriminé dans l'affaire du pain maudit de Pont-Saint-Esprit.

La synthèse du chlore en Europe passe souvent par l'utilisation de cellules à cathode de mercure.

En santé/médecine :

  • Les produits organo-mercuriels : mercurochrome, Mercryl Laurylé30. Le mercurochrome ou merbromine, qui est un antiseptique, contient du mercure. Ce produit, depuis 2006, n'est plus commercialisé en France et aux États-Unis.
  • Le mercure entre dans la composition des amalgames dentaires (couramment appelés plombages bien que ne contenant pas de plomb), dans une proportion variant entre 45 et 50 % du poids.
  • Jusqu'au début du xxe siècle, le mercure était utilisé dans le traitement de la syphilis.

Certaines piles contiennent du mercure. Les piles salines et alcalines ont longtemps contenu du mercure à hauteur de 0,6 % pour les piles salines, 0,025 % pour les autres. Quant aux piles boutons, elles mettent parfois en jeu les couples Zn2+/Zn et Hg2+/Hg.

La réaction en fonctionnement est :Zn + HgO + H2O + 2 KOH → Hg + [Zn(OH)4]K2

Le mercure est utilisé dans les lampes à mercure et à iodure métallique sous haute pression à la forme atome. Les lampes fluorescentes à vapeur de mercure contiennent environ 15 mg de mercure gazeux. La réglementation RoHS impose depuis 2005 une quantité maximale de 5 mg. En 2009, plusieurs fabricants ont réussi à abaisser la quantité à 2 mg.

On notera que le mercure est initialement sous forme d'oxyde. Pour les piles de « type bouton » répondant à ce modèle, 1/3 du poids de la pile est dû au mercure. Dans leur grande majorité cependant, les piles boutons utilisent de l'oxyde d'argent à la place de l'oxyde de mercure ; elles contiennent alors entre 0,5 et 1 % de mercure.

Le mercure a longtemps été utilisé comme fluide dans les thermomètres du fait de sa capacité à se dilater avec la température. Cet usage a été abandonné, et les thermomètres à mercure interdits du fait de la toxicité du mercure.

Inhalées, environ 70 à 80 % de ces vapeurs de mercure métallique sont retenues et absorbées via les voies respiratoires et le système sanguin37 (la vapeur de mercure se solubilise facilement dans le plasma, le sang et l'hémoglobine) ; Ainsi transporté, le mercure cible ensuite les reins, le cerveau et le système nerveux. Chez la femme enceinte, il traverse facilement le placenta et atteint le fœtus. Après la naissance un risque perdure puisque le lait maternel humain est aussi contaminé38. L'exposition intense aux vapeurs de mercure métallique, induit des lésions pulmonaires alors que l'ingestion d'une quantité suffisante de mercure mercurique conduit à une nécrose tubulaire gastro-intestinale et rénale 37.
L'exposition chronique au mercure métallique induit une encéphalopathie et des lésions rénales ; et l'exposition chronique au mercure mercurique provoque des lésions tubulaires rénales37. Une glomérulonéphrite d'origine immunologique peut aussi survenir.
Pour toutes ces raisons, l'usage du mercure est réglementé, et beaucoup de ses anciens usages sont peu à peu interdits, dont dans l'Union européenne où depuis les années 2000 des directives limitent de plus en plus la vente d'objets en contenant. Exemple : La France interdit la vente des thermomètres au mercure depuis 1998 et leur utilisation dans les établissements de santé depuis 199941.
Les amalgames dentaires à base de mercure sont devenus (en moyenne pour la population générale) la première source d'exposition au mercure dans les pays développés42. Après 20 ans, un amalgame ne contient plus que 5 % de sa masse initiale de mercure[réf. nécessaire].
Le mercure mercurique est éliminé via les ongles et les cheveux, mais surtout via les urines et les fèces (mais aussi via le lait chez la femme allaitante)37.
Les composés inorganiques du mercure ont deux temps de demi-vie : l'un se compte en jours ou semaines et l'autre en années ou décennies37. « Chez l'homme, les composés de méthylmercure ont une seule demi-vie biologique d'environ deux mois »37. Les taux de mercure dans l'urine, du sang et du plasma sont des indicateurs utiles (mais incomplets) pour la surveillance biologique37 « Les concentrations dans le sang et les cheveux sont utiles pour surveiller l'exposition aux composés de méthylmercure ».

Le mercure est utilisé dans les contacts des détecteurs de niveau (poire de niveau) dans les fosses qui ont une pompe de relevage ou une alarme de niveau (~4 g de mercure par contact).

Le mercure est utilisé dans les systèmes rotatifs des lentilles de phares permettant l'absence de frottement et la grande régularité du mouvement de rotation de ces systèmes sur leurs socles tout en permettant l'alimentation électrique (deux cuves concentriques)31.

Le mercure est couramment utilisé dans l'orpaillage afin d'amalgamer l'or et de l'extraire plus aisément.

Article détaillé : Amalgame (métallurgie).

Le mercure est encore présent en septembre 2015 dans certains tensiomètres utilisés dans les cabinets médicaux.

Les qualités du mercure pour la chimie nucléaire et les instruments de mesure en font l'une des huit matières premières stratégiques considérées comme indispensables en temps de guerre comme en temps de paix32.

Le mercure est utilisé dans certaines mines artisanales.

  • Des composés à base de mercure ont été et sont encore utilisés pour le traitement des semences.
  • Les amalgames dentaires (plombages) sont composés d'environ 50 % de mercure.
  • Le mercure est utilisé en homéopathie (mercurius solubilis).
  • Le mercure est encore utilisé dans la fabrication de thermostat à basse tension, comme conducteur.
  • La vapeur de mercure est utilisée dans la fabrication de lampes fluorescentes, comme conducteur.
Inhalées, environ 70 à 80 % de ces vapeurs de mercure métallique sont retenues et absorbées via les voies respiratoires et le système sanguin37 (la vapeur de mercure se solubilise facilement dans le plasma, le sang et l'hémoglobine) ; Ainsi transporté, le mercure cible ensuite les reins, le cerveau et le système nerveux. Chez la femme enceinte, il traverse facilement le placenta et atteint le fœtus. Après la naissance un risque perdure puisque le lait maternel humain est aussi contaminé38. L'exposition intense aux vapeurs de mercure métallique, induit des lésions pulmonaires alors que l'ingestion d'une quantité suffisante de mercure mercurique conduit à une nécrose tubulaire gastro-intestinale et rénale 37.
L'exposition chronique au mercure métallique induit une encéphalopathie et des lésions rénales ; et l'exposition chronique au mercure mercurique provoque des lésions tubulaires rénales37. Une glomérulonéphrite d'origine immunologique peut aussi survenir.
Pour toutes ces raisons, l'usage du mercure est réglementé, et beaucoup de ses anciens usages sont peu à peu interdits, dont dans l'Union européenne où depuis les années 2000 des directives limitent de plus en plus la vente d'objets en contenant. Exemple : La France interdit la vente des thermomètres au mercure depuis 1998 et leur utilisation dans les établissements de santé depuis 199941.
Les amalgames dentaires à base de mercure sont devenus (en moyenne pour la population générale) la première source d'exposition au mercure dans les pays développés42. Après 20 ans, un amalgame ne contient plus que 5 % de sa masse initiale de mercure[réf. nécessaire].
Le mercure mercurique est éliminé via les ongles et les cheveux, mais surtout via les urines et les fèces (mais aussi via le lait chez la femme allaitante)37.
Les composés inorganiques du mercure ont deux temps de demi-vie : l'un se compte en jours ou semaines et l'autre en années ou décennies37. « Chez l'homme, les composés de méthylmercure ont une seule demi-vie biologique d'environ deux mois »37. Les taux de mercure dans l'urine, du sang et du plasma sont des indicateurs utiles (mais incomplets) pour la surveillance biologique37 « Les concentrations dans le sang et les cheveux sont utiles pour surveiller l'exposition aux composés de méthylmercure ».

Ce métal, parmi les plus toxiques est très mobile dans l'environnement car volatil à température ambiante (y compris à partir de l'eau ou de sols pollués33). Il s'intègre facilement dans la matière organique et les processus métaboliques (sous forme méthylée). Certaines sources (naturelles ou anthropiques) de mercure peuvent être - dans une certaine mesure - tracées par des analyses isotopiques34. On cherche des solutions permettant de mieux et plus durablement le solidifier et/ou l'inerter35.

Contrairement aux oligo-éléments, le mercure est toxique et écotoxique quelle que soit sa dose, sous toutes ses formes organiques et pour tous ses états chimiques.

Il est bioaccumulable ; Björkman & al. (2007) ont trouvé des taux sanguins médians de mercure inorganique de 1,0 μg/L et de MeHg (Hg total moins mercure inorganique) de 2,2 et ; et dans le cortex du lobe occipital ces taux étaient respectivement de 5 et 4 μg/kg, respectivement. Ils ont observé une corrélation significative entre le MeHg sanguin et du cortex occipital. Le Hg total des ongles d'orteils était également corrélé au MeHg dans le sang et le lobe occipital. Les auteurs observent qu'au moment de la mort, les taux de mercure inorganique(I-Hg) retrouvé dans le sang et dans le cortex occipital, ainsi que ceux de « mercure total » dans l'hypophyse et la thyroïde étaient fortement associés à la surface d'amalgame dentaire dans la bouche au moment du décès36.

Sa toxicité dépend notamment de son degré d'oxydation.

  • Au degré 0, il est très toxique sous forme de vapeur ;
  • Les ions de mercure II sont bien plus toxiques que les ions de mercure I.

Une fois ingéré, cette forme du mercure est faiblement absorbé dans le tractus gastro-intestinal (moins de 10 % y sont absorbés, sauf si du mercure pénètre et stagne dans l'appendice où il pourra être source de méthylmercure). Une fois dans le sang, il passe cependant dans le cerveau et le fœtus37. Dans le corps, le mercure métallique est oxydé en mercure mercurique, qui se lie aux groupes sulfhydryle réduits qui cible le rein.

Inhalées, environ 70 à 80 % de ces vapeurs de mercure métallique sont retenues et absorbées via les voies respiratoires et le système sanguin37 (la vapeur de mercure se solubilise facilement dans le plasma, le sang et l'hémoglobine) ; Ainsi transporté, le mercure cible ensuite les reins, le cerveau et le système nerveux. Chez la femme enceinte, il traverse facilement le placenta et atteint le fœtus. Après la naissance un risque perdure puisque le lait maternel humain est aussi contaminé38. L'exposition intense aux vapeurs de mercure métallique, induit des lésions pulmonaires alors que l'ingestion d'une quantité suffisante de mercure mercurique conduit à une nécrose tubulaire gastro-intestinale et rénale 37.
L'exposition chronique au mercure métallique induit une encéphalopathie et des lésions rénales ; et l'exposition chronique au mercure mercurique provoque des lésions tubulaires rénales37. Une glomérulonéphrite d'origine immunologique peut aussi survenir.
Pour toutes ces raisons, l'usage du mercure est réglementé, et beaucoup de ses anciens usages sont peu à peu interdits, dont dans l'Union européenne où depuis les années 2000 des directives limitent de plus en plus la vente d'objets en contenant. Exemple : La France interdit la vente des thermomètres au mercure depuis 1998 et leur utilisation dans les établissements de santé depuis 199941.
Les amalgames dentaires à base de mercure sont devenus (en moyenne pour la population générale) la première source d'exposition au mercure dans les pays développés42. Après 20 ans, un amalgame ne contient plus que 5 % de sa masse initiale de mercure[réf. nécessaire].
Le mercure mercurique est éliminé via les ongles et les cheveux, mais surtout via les urines et les fèces (mais aussi via le lait chez la femme allaitante)37.
Les composés inorganiques du mercure ont deux temps de demi-vie : l'un se compte en jours ou semaines et l'autre en années ou décennies37. « Chez l'homme, les composés de méthylmercure ont une seule demi-vie biologique d'environ deux mois »37. Les taux de mercure dans l'urine, du sang et du plasma sont des indicateurs utiles (mais incomplets) pour la surveillance biologique37 « Les concentrations dans le sang et les cheveux sont utiles pour surveiller l'exposition aux composés de méthylmercure ».

Inhalées, environ 70 à 80 % de ces vapeurs de mercure métallique sont retenues et absorbées via les voies respiratoires et le système sanguin37 (la vapeur de mercure se solubilise facilement dans le plasma, le sang et l'hémoglobine) ; Ainsi transporté, le mercure cible ensuite les reins, le cerveau et le système nerveux. Chez la femme enceinte, il traverse facilement le placenta et atteint le fœtus. Après la naissance un risque perdure puisque le lait maternel humain est aussi contaminé38. L'exposition intense aux vapeurs de mercure métallique, induit des lésions pulmonaires alors que l'ingestion d'une quantité suffisante de mercure mercurique conduit à une nécrose tubulaire gastro-intestinale et rénale 37.
L'exposition chronique au mercure métallique induit une encéphalopathie et des lésions rénales ; et l'exposition chronique au mercure mercurique provoque des lésions tubulaires rénales37. Une glomérulonéphrite d'origine immunologique peut aussi survenir.

Chez le rat, il peut provoquer une immunosuppression37, mais il a été montré que son effet de dépression immunitaire varie considérablement selon les souches de rongeurs.

Le mercure inorganique est une cause de dermatite de contact allergique37.

Certains composés du sélénium affectent la cinétique des composés inorganiques et du méthylmercure et ont un effet protecteur contre leur toxicité37.

Des bactéries (du sédiment ou de l'intestin) convertissent une partie du mercure dissous, essentiellement en monométhylmercure HgCH3.

  • Sous cette forme, le mercure est très neurotoxique et bio-accumulable. Même à faible dose, il a un effet cytotoxique sur les cellules souches du système nerveux central (de même que de faibles doses de plomb ou de paraquat)39. Selon l'IARC (1997) : « les composés de méthylmercure induisent des effets néfastes sur le développement humain - notamment la microcéphalie et les déficits du développement neurologique. Des effets similaires ont été démontrés chez de nombreuses espèces de laboratoire. Le conceptus semble être plus sensible que l'organisme maternel. Les niveaux de dose des composés de méthylmercure qui affectent la reproduction et le développement sont généralement inférieurs à ceux du mercure inorganique et affectent un plus large éventail de paramètres »37.
  • Il se concentre surtout dans la chaîne alimentaire aquatique ; la consommation de fruits de mer (filtreurs comme les moules) et de poissons prédateurs (thon, marlin, espadon, requin, etc.) représente une source majeure d'exposition et de risque pour l'homme, en particulier pour les enfants et les femmes enceintes40.
  • Le système nerveux est le principal organe cible des composés de méthylmercure, mais il existe des différences interspécifiques; chez certaines espèces, il y a aussi des effets sur les reins37.

Pour toutes ces raisons, l'usage du mercure est réglementé, et beaucoup de ses anciens usages sont peu à peu interdits, dont dans l'Union européenne où depuis les années 2000 des directives limitent de plus en plus la vente d'objets en contenant. Exemple : La France interdit la vente des thermomètres au mercure depuis 1998 et leur utilisation dans les établissements de santé depuis 199941.
Les amalgames dentaires à base de mercure sont devenus (en moyenne pour la population générale) la première source d'exposition au mercure dans les pays développés42. Après 20 ans, un amalgame ne contient plus que 5 % de sa masse initiale de mercure[réf. nécessaire].
Le mercure mercurique est éliminé via les ongles et les cheveux, mais surtout via les urines et les fèces (mais aussi via le lait chez la femme allaitante)37.
Les composés inorganiques du mercure ont deux temps de demi-vie : l'un se compte en jours ou semaines et l'autre en années ou décennies37. « Chez l'homme, les composés de méthylmercure ont une seule demi-vie biologique d'environ deux mois »37. Les taux de mercure dans l'urine, du sang et du plasma sont des indicateurs utiles (mais incomplets) pour la surveillance biologique37 « Les concentrations dans le sang et les cheveux sont utiles pour surveiller l'exposition aux composés de méthylmercure ».

En 1997, une étude a été menée par l'Institut de veille sanitaire sur l'exposition alimentaire au mercure de 165 Amérindiens Wayana vivant sur les bords du fleuve Maroni en Guyane dans les quatre villages Wayanas les plus importants (Kayodé, Twenké, Taluhen et Antécume-Pata) ; des dosages de mercure total ont été pratiqués pour 235 habitants de villages environnants ainsi que des relevés anthropométriques de 264 autres individus. On a constaté que certains poissons contenaient jusqu'à 1,62 mg/kg. Plus de 50 % de la population de l'échantillon dépassait la valeur sanguine recommandée par l'OMS de 10 µg/g de mercure total dans les cheveux (11,4 µg/g en moyenne, à comparer à un taux de référence égale à 2 µg/g). De plus, environ 90 % du mercure était sous forme organique, la plus toxique et bio-assimilable. Les teneurs étaient élevées pour toutes les tranches d'âge, un peu moindre mesure chez les enfants de moins d'un an, mais ils y sont beaucoup plus sensibles.

L'exposition était la plus élevée dans la communauté de Kayodé où s'exerçaient au moment des prélèvements des activités d'orpaillage. Pour 242 personnes prélevées dans le Haut-Maroni, 14,5 % dépassaient la valeur limite de 0,5 mg/kg. Depuis, l'exploitation de l'or s'est fortement développée. Les indiens Wayana sont donc exposés au mercure très au-delà de l'apport quotidien habituel (environ 2,4 µg de méthylmercure et 6,7 µg de mercure total), mais aussi bien au-delà de la dose tolérable hebdomadaire recommandée (300 µg de mercure total avec un maximum de 200 µg de méthylmercure, soit environ 30 µg/j par l'OMS à l'époque). Les adultes consomment de 40 à 60 µg de mercure total/jour, les personnes âgées de l'ordre de 30 µg/j.

Les jeunes enfants en ingèrent environ 3 µg/j (dont via l'allaitement), ceux de 1 à 3 ans en ingèrent environ 7 µg/j, ceux de 3 à 6 ans environ 15 µg/j et ceux de 10 à 15 ans de 28 à 40 µg/j.

Ces doses sont sous-estimées car elle ne prennent pas en compte l'apport par les gibiers, l'air et l'eau.

Des taux équivalents à ceux mesurés au Japon à Minamata au moment de la catastrophe sont détectés en Guyane45. L'AFSSET a poursuivi ce travail46.

Le mercure est responsable de maladies professionnelles chez les travailleurs l'utilisant - voir Mercure (maladie professionnelle). Il est responsable chez l'homme de maladies telles que l'érythème mercuriel.....

Algue

Les algues /alg/ sont des organismes vivants capables de produire de la photosynthèse oxygénique et dont le cycle de vie se déroule généralement en milieu aquatique. Elles constituent une part très importante de la biodiversité et la base principale des chaînes alimentaires des eaux douces, saumâtres et marines. Diverses espèces sont utilisées pour l'alimentation humaine, l'agriculture et l'industrie.

Les algues ne constituent pas un groupe évolutif unique, mais rassemblent toute une série d'organismes pouvant appartenir à des groupes phylogénétiques très différents1. De fait, les algues ont souvent été définies par défaut, par simple opposition aux végétaux terrestres ou aquatiques pluricellulaires.

L'étude des algues s'appelle la phycologie. Le terme d'algologie est parfois utilisé, mais il désigne également la branche de la médecine qui traite de la douleur2.

De nombreuses estimations ont fait varier le nombre d'espèces d'algues de 30 000 à plus d'un million. Malgré les incertitudes quant aux organismes qui devraient être considérés comme des algues, un inventaire établi en 2012, d'après la base de données AlgaeBase (qui inclut 15 phyla et 64 classes mais ne prend pas en compte les quelque 200 000 espèces de diatomées, microalgues siliceuses), recense 72 500 espèces d'algues différentes3.

Le mot « algue » est issu du mot latin alga4 de même signification. Son étymologie est obscure. Bien que certaines spéculations le rapprochent du latin algēre, « av oir froid »5, aucune raison connue ne permet d'associer les algues à la température. Une source plus vraisemblable serait *allĭga « liant, entrelaçant » (dérivé de adlĭgātĭo action de lier).

Le mot grec ancien pour « algue » est φῦκος / phŷkos, ce qui pouvait signifier soit l'algue elle-même (probablement une algue rouge), soit un colorant rouge qui en dérive. En effet, la latinisation fūcus désignait avant tout le rouge cosmétique. Son étymologie est également incertaine, mais un candidat potentiel est le terme hébreux biblique פוך / pūk, « peinture », un fard à paupières utilisé par les anciens égyptiens et d'autres habitants de Méditerranée orientale. Il pourrait alors s'agir de n'importe quelle couleur : noir, rouge, vert ou bleu.

L'étude moderne des algues, marines ou d'eau douce, est appelée soit phycologie, soit algologie, selon que la racine grecque ou latine est utilisée. Le mot fucus est repris dans un certain nombre de taxons.

« Buisson » phylogénétique du vivant. Les algues appartenant au domaine des eucaryotes sont dispersées dans différentes lignées de ce domaine6,7.

Jusque dans les années 1960, la classification du monde vivant comportait un « règne végétal » subdivisé en thallophytes (taxon dans lequel était inclus les algues) et les cormophytes. Ces taxons étaient des regroupements artificiels d'organismes très divers sur la base de ressemblances morphologiques, et sont devenus obsolètes. La définition des algues est liée à l'histoire des sciences et des classifications et répond plus à des nécessités pratiques qu'elle n'est cohérente. Le terme collectif d'algues est en effet une dénomination commode permettant de regrouper des organismes photosynthétiques inféodés aux zones humides mais plusieurs groupes algaux n'ont pas d'ancêtre commun direct (groupes polyphylétiques, disséminés en plusieurs lignées évolutives bien distinctes au sein du domaine des eucaryotes)8,9.

Dans l'acception la plus large du terme, les algues rassemblent :

  • des organismes procaryotes : les Cyanobactéries (autrefois nommées « algues bleues » ou Cyanophycées) ;
  • des eucaryotes :
    • divers groupes à espèces unicellulaires (Euglénophytes, Cryptophytes, Haptophytes, Glaucophytes, etc.),
    • d'autres groupes à espèces unicellulaires ou pluricellulaires :
      • les « algues rouges » ou Rhodophyta,
      • les Stramenopiles (regroupant notamment les Diatomées et les « algues brunes » ou Phéophycées),
    • et enfin des végétaux assez proches des plantes terrestres : les « algues vertes », qui comprennent entre autres les Ulvophycées.

La morphologie est donc très diversifiée : de nombreuses espèces sont unicellulaires, éventuellement mobiles, d'autres forment des filaments cellulaires ou des lames simples, d'autres développent des architectures complexes et différenciées, par apposition cellulaire ou par enchevêtrement de filaments tubulaires. Les algues ne possèdent cependant pas de tissus nettement individualisés, comme on peut en trouver parmi les végétaux terrestres vasculaires. Les couleurs des algues, qui peuvent être très variées (verte, jaune, rouge, brune...) ont servi, dans le sillage de Lamouroux à désigner les différents « groupes » taxinomiques d'algues.

Bien que pouvant appartenir à des groupes non apparentés, les algues peuvent constituer des groupes écologiques pertinents : les macroalgues marines ou d'eau douce, le phytoplancton, le périphyton, le phytobenthos, etc.

Certaines algues contribuent à des formes symbiotiques stabilisées très répandues dans la nature, telles que les lichens et les coraux zooxanthellés, mais certaines espèces peuvent aussi être impliquées dans des formes de symbioses plus rares ou plus insolites, par exemple avec certaines éponges d'eau douce comme Spongilla lacustris, avec des mollusques nudibranches comme Phyllodesmium longicirrum et même, cas unique connu chez les Vertébrés, avec la salamandre maculée Ambystoma maculatum.

Il existe quelques cas d'algues parasites[réf. nécessaire].

Tous les végétaux aquatiques ne sont cependant pas des algues. Plusieurs groupes de plantes terrestres se sont adaptés à une existence immergée en eau douce (des mousses, les fougères Hydropteridales, diverses Spermaphytes dont les Potamogetonacées, les Hydrocharitacées, les Utriculaires, etc.).
Quelques familles de plantes à fleurs vivent même exclusivement ou partiellement dans la mer (Zostéracées, Posidoniacées, Cymodoceaceae, certaines Hydrocharitaceae, Ruppiaceae et Zannichelliaceae) constituant des herbiers marins.

À l'inverse, de nombreuses algues unicellulaires ont conquis des habitats terrestres très diversifiés, pourvu qu'ils soient au moins un peu humides.

La pertinence de cette section est remise en cause. Considérez son contenu avec précaution. Améliorez-le ou discutez-en. (avril 2020)
Motif avancé : placer des bactéries parmi des algues relève d'une classification obsolète (l'appellation algues bleues étant trompeuse).Thalle de Fucus serratus déposé en laisse de mer sur une plage de Belgique
Prokaryota
Règne Bacteria
Eukaryota
Règne Chromista

Ainsi, Chlamydomonas nivalis vit dans les glaciers. Des algues verdissent de nombreuses écorces d'arbres. L'algue Klebsormidium est fréquemment trouvée sur les façades d'Europe ainsi que d'autres espèces selon Ortega-Calvo et al.(1991)10 ; Rindi et Guiry (2004)11 ; Barberousse (2006)12 et Rindi (2004)13,14, dont Trentepohlia, Trebouxia, Prasiola et Chlorella ou encore une espèce du genre Trentepohlia est responsable des traînées rougeâtres sur le ciment de poteaux électriques, de murs ou sur le crépi de mortier appliqué sur certaines façades de bâtiments, par exemple assez fréquemment dans l'ouest de la France. Des murs peuvent être teintés de jaune-orangé, brun ou bordeaux en raison de la présence de caroténoïdes et de produits de dégradation de la chlorophylle (les phycobiliprotéines) issus d'algues, de cyanobactéries et de microchampignons. La colonisation de crépis par des bactéries chemo-organotrophiques et/ou les produits de dégradation des cyanobactéries et des algues enrichies en fer provoque une coloration rouge et rose des façades selon Warscheid et Braams (2000)15, cités par Estelle Dalod dans sa thèse sur l'influence de la composition chimique de mortiers sur leur biodétérioration par les algues.

Traditionnellement, on classait les cyanobactéries parmi les algues, référencées comme cyanophytes ou algues bleu-vert, bien que certains traités les en aient exclues. Elles apparaissent déjà dans des fossiles du Précambrien, datant d'environ 3,8 milliards d'années. Elles auraient joué un grand rôle dans la production de l'oxygène de l'atmosphère. Leurs cellules ont une structure procaryote typique des bactéries. La photosynthèse se produit directement dans le cytoplasme. Lorsqu'elles sont en symbiose avec un champignon, elles forment un lichen.

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Motif avancé : placer des bactéries parmi des algues relève d'une classification obsolète (l'appellation algues bleues étant trompeuse).Thalle de Fucus serratus déposé en laisse de mer sur une plage de Belgique
Prokaryota
Règne Bacteria
Eukaryota
Règne Chromista

Elles sont à l'origine des chloroplastes des cellules eucaryotes, et ont ainsi permis aux végétaux de réaliser la photosynthèse, à la suite d'une endosymbiose.

Toutes les autres algues sont eucaryotes. Chez-elles, la photosynthèse se produit dans des structures particulières, entourées d'une membrane, qu'on appelle chloroplastes. Ces structures contiennent de l'ADN et sont similaires aux cyanobactéries validant l'hypothèse de l'endosymbiose.

Trois groupes de végétaux ont des chloroplastes « primaires » :

  • les Chlorobiontes dont font partie les plantes vertes ;
  • les algues rouges ou Rhodophytes ;
  • les Glaucophytes.

Dans ces groupes, le chloroplaste est entouré par 2 membranes. Ceux des algues rouges ont plus ou moins la pigmentation typique des cyanobactéries, alors que la couleur verte, et celle des plantes supérieures, est due à la chlorophylle a et b. L'analyse biochimique des membranes permet raisonnablement de soutenir l'hypothèse que ces groupes ont un ancêtre commun, c'est-à-dire que l'existence des chloroplastes serait la conséquence d'un seul événement endosymbiotique1.

Deux autres groupes, les Euglénophytes et les Chlorarachniophytes, ont des chloroplastes verts contenant de la chlorophylle a et b. Ces chloroplastes sont entourés, respectivement, de trois ou quatre membranes et furent probablement acquis de l'incorporation d'une algue verte. Ceux des Chlorarachniophytes contiennent un petit nucléomorphe, reste du noyau de la cellule. On suppose que les chloroplastes des Euglénophytes ont seulement 3 membranes parce qu'ils furent acquis par myzocytose plutôt que par phagocytose.

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Motif avancé : placer des bactéries parmi des algues relève d'une classification obsolète (l'appellation algues bleues étant trompeuse).Thalle de Fucus serratus déposé en laisse de mer sur une plage de Belgique
Prokaryota
Règne Bacteria
Eukaryota
Règne Chromista

Diatomées marines vues au microscope

Les autres algues ont toutes des chloroplastes contenant des chlorophylles a et c. Ce dernier type de chlorophylle n'est pas connu du moindre procaryote ou chloroplaste primaire, mais des similarités génétiques suggèrent une relation avec l'algue rouge. Ces groupes comprennent :

  • les hétérokontophytes (par exemple : algues dorées, diatomées, algues brunes) ;
  • les haptophytes (par exemple : coccolithophores) ;
  • les cryptophytes ;
  • les dinoflagellés.

Dans les trois premiers de ces groupes (Chromista), le chloroplaste a 4 membranes retenant un nucléomorphe chez les Cryptophytes, et on suppose maintenant qu'ils ont en commun un ancêtre coloré. Le chloroplaste des Dinoflagellés typiques a 3 membranes, mais il y a une diversité considérable dans les chloroplastes de ce groupe, quelques membres ayant acquis leurs plastes par d'autres sources. Les Apicomplexa, un groupe de parasites étroitement apparentés, ont aussi des plastes dégénérés appelés apicoplastes, différents toutefois des véritables chloroplastes, qui semblent avoir une origine commune avec ceux des dinoflagellés.

  • Dans le plus ancien système à 3 règnes, les algues sont dans le règne végétal, parmi les thallophytes, avec les champignons et les lichens.
  • Dans le système à 5 règnes (de Robert Harding Whittaker), les algues sont réparties entre les Plantae et les Protista.
  • En classification phylogénétique, les algues sont réparties en 11 groupes dans un groupe polyphylétique.
La pertinence de cette section est remise en cause. Considérez son contenu avec précaution. Améliorez-le ou discutez-en. (avril 2020)
Motif avancé : placer des bactéries parmi des algues relève d'une classification obsolète (l'appellation algues bleues étant trompeuse).Thalle de Fucus serratus déposé en laisse de mer sur une plage de Belgique
Prokaryota
Règne Bacteria
Eukaryota
Règne Chromista

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Motif avancé : placer des bactéries parmi des algues relève d'une classification obsolète (l'appellation algues bleues étant trompeuse).Thalle de Fucus serratus déposé en laisse de mer sur une plage de Belgique

Quelques genres, classés selon Catalogue Of Life [archive] :

Prokaryota
Règne Bacteria

  • Phylum Cyanobacteria : à ce phyllum appartiennent les Stromatolites.
    • Anabaena
    • Nostoc
    • Oscillatoria
    • Prochlorococcus
    • Prochloron
    • Rivularia
    • Spirulina
    • Synechococcus = Cyanothece

Eukaryota
Règne Chromista

  • Phylum Haptophyta
    • Calcidiscus (coccolithophore) (Unicellulaire)
  • Phylum Ochrophyta
    • Alaria
    • Stypopodium
    • Cystoseira
    • Durvillaea
    • Eisenia (Aramé)
    • Fucus
    • Himanthalia
    • Laminaria
    • Macrocystis
    • Protococcus = Phaeococcus
    • sargasse
    • Vaucheria

Règne Plantae

  • Phylum Chlorophyta
    • Acetabularia (Unicellulaire)
    • Blidingia, Bryopsis
    • Caulerpa, Chlamydomonas (Unicellulaire), Chlorella (Unicellulaire), Cladophora , Codium
    • Dictyota
    • Enteromorpha
    • Haematococcus
    • Mougeotia, Monostroma
    • Nitella
    • Oedogonium
    • Pediastrum, Prasiola
    • Spirogyra
    • Ulothrix, Ulva
    • Volvox
    • Zoochlorella, Zygnema
  • Phylum Rhodophyta
    • Asparagopsis
    • Ceramium, Chondrus (Carragheen), Corallina
    • Feldmannophycus
    • Gelidium
    • Lithothamnium
    • Nemalion
    • Porphyra

Règne Protozoa

  • Phylum Dinophyta
    • Zooxanthella = Endodinium (Unicellulaire)
  • Girvanella (Cyanobacteria)
  • Diplopora

Un des projets collaboratifs de Tela botanica porte sur la création d'une base de données Algues17 pour les algues (macroalgues et microalgues marines, saumâtres, dulçaquicoles et terrestres) de France métropolitaine, et éventuellement ensuite des territoires d'outre-mer.

La plupart des algues les plus simples sont unicellulaires flagellés ou amoeboïdes, mais des formes coloniales et non-mobiles se sont développées indépendamment dans plusieurs de ces groupes. Les niveaux d'organisation les plus courants, dont plusieurs peuvent intervenir dans le cycle de vie d'une espèce, sont les suivants :

  • Colonial - petit groupe ordinaire de cellules mobiles.
  • Capsoïde - cellules non mobiles incluses dans un mucilage.
  • Coccoïde - des cellules individuelles non-mobiles avec des parois cellulaires.
  • Palmelloïde - des cellules non-mobiles incluses dans le mucilage.
  • Filamenteux - une kyrielle de cellules non-mobiles connectées ensemble, quelquefois ramifiées.
  • Membraneux - des cellules formant un thalle avec une différenciation partielle des tissus.

Des niveaux plus élevés d'organisation ont même été atteints, menant à des organismes avec des différenciations complètes des tissus. Ce sont les algues brunes qui peuvent atteindre 70 m de long (varech) ; les algues rouges et les algues vertes. Les formes les plus complexes se trouvent chez les algues vertes (voir Charales), dans une lignée qui a conduit aux plantes supérieures. Le point où ces dernières commencent et où les algues s'arrêtent est marqué habituellement par la présence d'organes reproductifs munis de couches de cellules protectrices, une caractéristique qu'on ne trouve pas dans les autres groupes d'algues.

Les algues constituent, avec les bactéries et le zooplancton, une part essentielle importante de l'écologie aquatique et de l'environnement marin notamment. Elles ont adopté des modes de vie très divers, certaines vivant même hors de l'eau. Grâce à des spores résistantes, nombre d'entre elles ont une capacité exceptionnelle de résistance. Le vent, les embruns et les oiseaux migrateurs18 contribuent à leur dispersion.

Les algues jouent un rôle fondamental dans le cycle du carbone19. En effet, elles fixent le carbone atmosphérique via la photosynthèse et contribuent ainsi à limiter l'effet de serre.

Bien qu'elles soient toutes pourvues de chlorophylle, elles peuvent être autonomes (autotrophes ou saprophytes), parasites, ou vivre en symbiose.

  • Algues autotrophes
    • Algues flottantes du plancton
      • Algues unicellulaires, en colonies lâches ou filamenteuses formant le phytoplancton,
      • Algues flottantes de grande taille : les sargasses, algues brunes adaptées à la vie flottante, elles ont donné leur nom à la mer des Sargasses, ou bien algues brunes ou rouges qui forment des boules ou pelotes flottantes appelées aegagropiles.
    • Algues thermophiles
    • Algues aériennes
    • Algues fixées
      • sur des rochers : épilithes
        • Ce sont les organismes sessiles20 benthiques, représentés par des algues des côtes rocheuses fixées aux rochers ou aux galets jusqu'à une profondeur de 50 à 75 m, mais elles se raréfient très rapidement avec la profondeur au-delà de 30 m, les radiations utiles à la photosynthèse étant absorbées par l'eau de mer. Elles se développent plus sur des côtes en pente douce qui forment des plates-formes littorales étendues. C'est parmi ces algues qu'on trouve les espèces géantes : les laminaires, les Durvillea de Nouvelle-Zélande longue de 10 m, ou les Nereocystis de la côte Ouest de l'Amérique du Nord dont les frondes peuvent atteindre 50 m de long.
        • NB : la posidonie (Posidonia oceanica), espèce endémique de Méditerranée, n'est pas une algue, mais une plante à fleurs de la famille des Posidoniacées. La zostère est également une plante à fleurs. Quant à la salicorne, c'est une plante terrestre halophile (qui aime le sel).
      • sur des animaux : épizoïques
        • Les paresseux (aï ou unau) portent sur leur poils une algue brune pendant la saison sèche et verte pendant la saison des pluies, qui les aide à se confondre avec leur environnement.
      • sur des végétaux : épiphytes
      • sur du bois : épixyles
  • Algues saprophytes
  • Algues parasites
  • Algues symbiotiques :
    • on appelle zoochlorelles ou zooxanthelles les algues vivant en association avec des organismes animaux, selon qu'il s'agit d'algues vertes ou d'algues brunes. Les organismes concernés sont des spongiaires, des cnidaires, des bryozoaires ou des protozoaires.
    • avec des champignons : les lichens. Toutes les algues qui prennent part à la formation de lichens sont des Chlorophycées, la plupart unicellulaires.

Les macroalgues croissent surtout dans les eaux peu profondes et procurent des habitats différents. Les microalgues, qui composent le phytoplancton, sont à la base de la chaîne alimentaire marine. Le phytoplancton peut être présent en forte densité là où les nutriments sont abondants, par exemple dans les zones de remontée d'eau ou eutrophisées. Elles peuvent alors former des efflorescences, et changer la couleur de l'eau.

Les marées vertes qui peuvent couvrir certaines plages d'un matelas nauséabond de quelques décimètres d'épaisseur et de quelques mètres voire dizaines de mètres de large, sont dues à la prolifération d'algues vertes, essentiellement Ulva lactuca, dans un milieu enrichi en nitrates par le ruissellement dans les zones d'agriculture intensive ou par un traitement insuffisant des eaux usées de zones urbaines.

La consommation animale de populations algales est le fait de filtreurs (microalgues, spores d'algues), de brouteurs d'algues (animaux marins qui raclent ou sucent, à l'aide de leur radula, les algues microscopiques, les jeunes germinations des macroalgues) ou de patureurs (animaux broutant des morceaux de macroalgues, principalement les poissons phytophages). La pression animale sur ces populations provient essentiellement des animaux de la zone de balancement des marées qui ont également une répartition étagée : Mollusques Gastéropodes (Littorines, aplysies, Gibbules, Troques, Pourpres, Patelles) et des Crustacés Cirripèdes représentés par plusieurs espèces de Balanes21.

Les algues offrent des supports à l'épifaune fixée (ascidies, vers polychètes), abritent une macrofaune vagile (crabes, oursins) et une microfaune importantes servant de nourriture à différents prédateurs (poissons, crustacés)22.

Le plus ancien document attestant de l'usage médicinal des algues remonte en Chine avec le Shennong bencao jing, ouvrage traitant des drogues végétales, animales et minérales et dont la paternité a été attribuée à un empereur mythique Shennong vivant aux environs de 2800 av. J.-C. Un chapitre entier de ce livre traite des algues et recommande notamment l'usage d'algues brunes riches en iode (Laminaria digitata, Laminaria saccharina, Fucus vesiculosus, Sargassum) dans le traitement du goitre, réalisant une iodothérapie avant la lettre23. L'auteur chinois Sze Teu écrit en 600 av. J.-C. « certaines algues sont les seuls mets dignes de la table d'un roi » mais la civilisation gréco-romaine se montre moins enthousiaste pour les végétaux marins (la seule exception étant les matrones romaines qui destinent le Fucus à des usages cosmétiques. Ainsi Virgile écrit dans l'Énéide « nihil vilior alga » (rien de plus vil que les algues).

L'exploitation des goémons comme engrais remonte au moins au haut Moyen Âge en France. L'exploitation du varech devient industrielle à partir du xvie siècle25.

Légume méprisé car situé en bas de la chaîne des êtres d'Aristote, l'algue est parfois consommée par les populations littorales pour faire face aux difficultés et aux menaces de disettes, cette consommation étant supplantée par celle de la pomme de terre dont la culture s'étend en Europe pendant toute la première moitié du xviiie siècle et contribue à mettre fin aux famines endémiques26.

Les décennies 1990 et 2000 voient les algues être stigmatisées : les plages doivent en être débarrassées pour les touristes qui veulent des plages « propres » et les marées vertes produisent un effet désastreux sur l'opinion publique ; mais leur retour en grâce est amorcé avec la valorisation de nombreux produits à base d'algues pour l'industrie cosmétique, l'alimentation, la médecine, la thalassothérapie, etc.

Une cinquantaine d'espèces d'algues comestibles sauvages ou cultivées28 sont utilisées pour l'alimentation humaine, soit directement, soit sous forme de compléments alimentaires, soit sous forme d'additifs :

  • Comme aliment direct, les algues sont une sorte de légume, comme la laitue de mer (Ulva lactuca). Au goût généralement d'iode mais aussi de caramel, violette ou champignon, souvent vendues sous forme séchée (nori, wakame, hijiki) ou fraîches conservées dans le sel (haricot de mer)28, elles contiennent généralement des protéines, sels minéraux et vitamines. Elles n'ont cependant pour le moment qu'une importance marginale dans la plupart des pays occidentaux, à l'exception notable de certaines îles ou régions proches de la mer : Grande-Bretagne (Pays de Galles) ou Bretagne par exemple. Elles tiennent une place plus importante dans l'alimentation de nombreux pays d'Extrême-Orient : Chine, Corée du Sud, Japon, Viêt Nam.
  • Les compléments alimentaires incluent par exemple la spiruline, microalgue bleue, commercialisée sous forme de gélule comme complément particulièrement riche en protéines, acide γ-linolénique et en vitamines.
  • Les additifs pour l'industrie agroalimentaire incluent par exemple l'Aramé ou le fucus vésiculeux (ce dernier également connu sous les noms de varech ou goémon) ; l'algine29 ou acide alginique, utilisée comme liant dans les charcuteries. Les carraghénanes extraits de Chondrus crispus sont des gélifiants utilisés couramment dans les flans, pâtes dentifrices...

Les algues sont aussi une source d'oligo-éléments, notamment de magnésium et d'iode, qui font souvent défaut à l'alimentation dans les pays industrialisés (ceux qui consomment peu de poisson notamment, et qui consomment du sel raffiné dépouillé de son iode naturel). Elles renferment également des polyphénols antioxydants appelés phlorotanins.

Il faut éviter la consommation d'algues qui vivent dans l'eau polluée, car certains polluants sont absorbés par ces végétaux. C'est le cas par exemple avec les rejets d'eau radioactive près des centrales nucléaires côtières, des centres de retraitement de déchets radioactifs (Windscale en Grande-Bretagne, usine de la Hague en France par exemple) ou des lieux d'expérimentation de bombes atomiques (l'atoll de Moruroa en Polynésie française par exemple) : les teneurs en radionucléides peuvent alors rendre ces algues dangereuses pour la santé.

On note l'utilisation ancienne du goémon dans la fabrication de farines et tourteaux incorporés aux aliments composés, pour volailles notamment.

En Bretagne, le goémon était utilisé pour l'alimentation des vaches.

Le goémon, ou varech, est récolté sur les côtes, notamment en Bretagne depuis très longtemps pour en faire de l'engrais. Autrefois, il servait aussi à produire de la soude et de la potasse. Il existe plusieurs façons d'utiliser les algues comme engrais naturels pour l'usage agricole ou de jardinage.

  1. Ramassage à l'automne de préférence ; après les cultures, le déposer sur la terre et l'enfouir (bêchage superficiel) - ce n'est valable que pour les algues rouge ou verte.
  2. Pour les autres types d'algues (laminaires, varech), étaler et laisser sécher pour évacuer le chlorure de sodium ; ceci autorise un ramassage étalé sur l'année en fonction des tempêtes.
  3. Mélanger à un compost de déchets ménagers - maturité obtenue au bout de 6 mois. Les algues contiennent 70 % de matières organiques et beaucoup d'éléments minéraux : azote 2 %, potasse 3 % (le fucus en contient 6 %), phosphore en faible quantité 0,3 %, calcium 2 %, magnésium 1 %, soufre 1 à 8 %, sodium 5 %, fer, nickel, cuivre, zinc, iode, manganèse. La richesse des algues en produits fertilisants ne doit pas faire oublier la présence de sel (sodium) dont l'excès occasionne une infertilisation par brûlure des sols.

Deux usages sont préconisés : l'alternance des types de fumure 1 an sur 2 (algue-fumier animal) ; et une utilisation modérée 2 à 3 kg/m2 ou 20 tonnes par hectare. Lors du ramassage, il faut prendre en compte le sable associé aux dépôts d'algue d'estran, il peut représenter 25 à 30 % du poids total, et selon la nature du sol à amender, il est susceptible de fragiliser la structure de rétention aqueuse des sols initiaux ou au contraire alléger des sols un peu lourd.

Le maërl, ou Phymatolithon calcareum (Lithothamnium calcareum), une algue rouge calcifiée, était utilisé pour l'amendement des sols acides. Les fonds à maërl sont maintenant protégés.

En 2022, près de cinquante sociétés dans le monde développent des composés bioactifs marins extraits d'algues pour élaborer une gamme caractéristique de biostimulants qui limitent l'utilisation d'engrais30. Par exemple, la société Goëmar fait depuis les années 1980 des recherches sur des stimulateurs de la défense des plantes et a mis au point un vaccin à base de laminarine qui a obtenu l'homologation sur plusieurs cultures.

C'est probablement à partir d'algues que les biocarburants pourront être produits avec le meilleur rendement32,33 rendant ainsi envisageable une production en quantité significative sans déforestation massive. Des cultures d'algues unicellulaires à forte teneur en lipides (50 % à 80 % en masse) et à temps de doublement rapide (de l'ordre de 24 h) permettent en effet une production de biodiesel moins polluante et incomparablement plus efficace que l'agriculture intensive de végétaux terrestres : les superficies nécessaires sont 30 fois moindres.

Plusieurs techniques de production sont étudiées :

  • Culture en étang.
  • Culture sous serre.
  • Culture dans des bioréacteurs fortement insolés34, où la production d'algues est accélérée par barbotage de CO2 (évitant ainsi le rejet immédiat de ce gaz à effet de serre issu d'une industrie polluante comme une cimenterie, une centrale électrique thermique à flamme).

Les lipides extraits de cette biomasse peuvent être utilisés :

  • soit directement comme huile végétale pour alimenter les moteurs diesel
    • à 100 % pour ceux qui le tolèrent : tracteurs, moteurs de bateaux, moteurs de camions et voitures de modèles des années 1990 ;
    • ou en mélange à du gazole, jusqu'à 50 % sans modification, pour les moteurs récents, plus sensibles,
  • soit soumis à une transesterification pour produire du biodiesel. Les résidus peuvent encore être valorisés, par exemple par une fermentation produisant du bioéthanol.

Une limite de cette filière est la nécessité d'alimenter les cultures d'algues en fortes concentrations de CO2. Tant que ce CO2 sera issu de l'exploitation d'une énergie fossile, on ne pourra pas considérer cette source de biocarburant comme une énergie renouvelable.

La microalgue euglena est un exemple tangible de biocarburant à base d'algue. En effet, en 2015, la société japonaise Euglena (entreprise) fournit quotidiennement un bus en biocarburant, composé à hauteur de 1 % d'euglena35. La société a aussi pour ambition de développer du biocarburant pour avion, et a annoncé vouloir l'utiliser à l'occasion des Jeux olympiques d'été de 2020, mais aucun avion n'a pour le moment volé avec du biocarburant produit par la société......

 Résine époxy

Le terme époxy fait référence à la fois à l'un des composants et au produit final (durci) des résines dites époxy. C'est aussi le nom familier du groupe fonctionnel époxyde . 1 Les résines époxy, également appelées polyépoxydes, sont une classe de polymères et prépolymères réactifs contenant des groupes époxy.

Ils peuvent être réticulés à la fois avec eux-mêmes, par homopolymérisation catalytique, et avec des co-réactifs comprenant des amines polyfonctionnelles, des acides , des anhydrides d'acide, des phénols , des alcools et des thiols. Ces co-réactifs sont souvent appelés "durcisseurs" ou "agents de durcissement" ; et la réaction de réticulation en tant que "durcissement". La réaction des polyépoxydes entre eux ou avec des durcisseurs polyfonctionnels donne naissance à des polymères thermodurcissables, qui présentent généralement de bonnes propriétés mécaniques et une résistance chimique et thermique élevée. Ils ont une large gamme d'applications, y compris les revêtements métalliques, l'utilisation dans les composants électroniques/électriques et les LED ., isolants dans les installations à haute tension, dans les peintures, dans les matériaux renforcés de fibres et comme adhésifs structuraux.

Les résines époxy les plus courantes sont le produit d'une réaction entre l' épichlorhydrine et le bisphénol A.

Les premières tentatives de production commerciale ont eu lieu en 1927 aux États-Unis.

La condensation d'époxydes et d'amines a été décrite et brevetée par l'Allemand Paul Schlack en 1934.2 Le mérite de la première synthèse d'une résine à base de bisphénol-a est partagé en 1936 par le Suisse Pierre Castan (breveté en 1938) et l'Américain SO Greenlee (breveté 1948).

Le travail de Castan a été autorisé par la société chimique suisse Ciba, Ltd. , qui est rapidement devenue l'un des trois principaux producteurs de résines époxy au monde, les commercialisant sous le nom d'Araldite. L'activité époxy de Ciba a été scindée puis vendue à la fin des années 1990 et est maintenant une unité commerciale Advanced Materials de Huntsman Corporation aux États-Unis.

Greenlee, travaillant pour la petite entreprise américaine Devoe-Reynolds, a breveté une résine dérivée du bisphénol-A et de l'épichlorhydrine. 3 Devoe-Reynolds, qui était active au début de l'industrie des résines époxy, a été vendue à Shell Chemical (aujourd'hui Momentive Specialty Chemicals, anciennement Hexion, Resolution Polymers et autres).

L'utilisation d'un masque avec filtre à charbon, de gants, de lunettes de protection et de vêtements couvrant toute la peau est souvent nécessaire pour éviter l'absorption ou la respiration des vapeurs hautement cancérigènes que dégage la résine lors de sa préparation et de son durcissement.

Les époxy sont largement utilisés dans les couches d'impression, à la fois pour protéger contre la corrosion et pour améliorer l'adhérence des couches de peinture ultérieures . Les boîtes de conserve et les contenants en métal sont souvent doublés d'époxy pour prévenir la rouille, en particulier dans les aliments acides , comme les tomates . Il est également utilisé dans les décorations de sol à haute résistance , telles que le terrazzo , la fabrication de piscines dudit matériau, les façades de voitures, etc.

Les résines époxy sont un type d' adhésif 4 dit structurel ou technique ; le groupe comprend le polyuréthane , l'acrylique et le cyanoacrylate . Ces adhésifs sont utilisés dans la construction d' avions , de voitures , de vélos , de skis . Ils sont utilisés pour coller un grand nombre de matériaux, dont certains plastiques, et peuvent être rendus rigides ou souples, transparents ou colorés, à séchage rapide ou lent.

En général, si un adhésif époxy est séché à la chaleur, il sera plus résistant à la chaleur et aux agents chimiques que s'il est séché à température ambiante. La résistance à la traction de ce type d'adhésif peut dépasser 350 kg/cm², ce qui en fait l'adhésif le plus résistant au monde.

Les résines époxy sont utilisées à la fois dans la construction de moules et de pièces maîtresses, de stratifiés, d'extrusions et d'autres aides à la production industrielle. Les résultats sont moins chers, plus solides et plus rapides à produire que ceux en bois, métal, etc. Les composites de fibres et d'époxy, bien que plus chers que les résines de polyester ou d'ester vinylique , produisent des pièces plus solides. De plus, des résines époxy peuvent être infiltrées dans des mousses métalliques pour créer des matériaux composites appelés IPC (Interpenetrating Phase Composites)

Dans la production d'électricité, ils encapsulent ou recouvrent les moteurs, les générateurs , les transformateurs , les réducteurs, les balais et les isolateurs, pour les protéger. De plus, les résines époxy sont d'excellents isolants électriques et sont utilisées dans de nombreux composants pour protéger contre les courts-circuits , la poussière, l'humidité, etc.

Dans l'industrie électronique ils sont largement utilisés pour l'encapsulation des circuits intégrés et des transistors , ils sont aussi utilisés dans la fabrication des circuits imprimés . Le type le plus courant de circuit imprimé FR-4 n'est rien de plus qu'un sandwich de couches de fibre de verre collées ensemble par de la résine époxy. Ils sont également utilisés pour lier les couches de cuivre aux cartes et font partie du masque de soudure sur de nombreuses cartes de circuits imprimés.

Les résines époxy se trouvent dans les quincailleries et les grands magasins, généralement sous la forme d'adhésifs à deux composants. Ils sont également vendus dans les magasins nautiques pour la réparation de bateaux . Les époxydes ne sont généralement pas la dernière couche d'un revêtement de bateau car ils sont négativement affectés par l'exposition à la lumière ultraviolette (UV). Ils sont généralement recouverts de vernis marins ou de housses en gel polyester qui protègent des rayons UV. Pratiquement toutes les structures aéronautiques réalisées avec des résines thermodurcissables utilisent l'époxy comme plastique de renfort.

Ils se distinguent facilement car le rapport de mélange des époxys est compris entre 10% et 50% de durcisseur, tandis que le catalyseur des résines polyester ou vinylester est appliqué entre 0,5% et 2%, selon le besoin (température de travail, durcissement temps...)

Résine

La résine est une sécrétion organique produite par de nombreuses plantes , en particulier les conifères . Il sert de revêtement de défense naturelle contre les insectes ou les organismes pathogènes . Il est très apprécié pour ses propriétés chimiques et ses utilisations associées, telles que la production de vernis , d'adhésifs et d'additifs alimentaires . C'est aussi un constituant habituel des parfums ou des encens . Dans de nombreux pays, dont l'Espagne, il est courant de se référer à la "résine" comme à la "résine de pin" car ce conifère est sa principale source.

Il n'y a pas d'accord sur le nom de la résine et de ses dérivés. Dans cet article, celui accepté par l'Académie de la langue espagnole sera utilisé. 1​ Lorsque cela peut prêter à confusion, les synonymes les plus fréquemment utilisés sont inclus.

  • Résine : est la substance solide ou de consistance pâteuse, insoluble dans l'eau, soluble dans l'alcool et les huiles essentielles, et capable de se solidifier au contact de l'air, obtenue naturellement comme un produit qui découle de diverses plantes.
  • Térébenthine : est un jus presque liquide, collant, odoriférant et au goût piquant qui s'écoule des pins, des sapins, des mélèzes et des térébinthes. Il est principalement utilisé comme solvant dans l'industrie des peintures et vernis.

Il est également connu sous le nom de miera et parfois sous le nom de résine .

  • Térébenthine : Huile de térébenthine volatile, utilisée principalement comme solvant des peintures et vernis.

Il est également connu sous le nom de térébenthine ou esprit de térébenthine .

  • Colophane : Résine solide, produit de la distillation de la térébenthine, utilisée en pharmacie et pour d'autres usages.

Le terme résine est parfois utilisé pour nommer ce produit solide.

  • Poisson (femelle) : Substance résineuse, solide, brillante, cassante et de couleur brun jaunâtre, qui s'obtient en versant dans de l'eau froide le résidu laissé par la térébenthine lorsqu'on a fini de retirer la térébenthine.

C'est une colophane plus ou moins impure.

  • Cire de Campeche : adhésif naturel créé par la Melipona beecheii , une espèce d'abeille américaine sans dard que les Mayas appelaient Xunán kab et qui mélange de la résine d'arbre avec de la boue et de la propolis pour la fabriquer .

Le terme comprend également des substances synthétiques aux propriétés similaires aux résines naturelles. De cette façon, les résines sont divisées en : résines naturelles et résines synthétiques.

Détail

  • ambre
  • vraie résine
  • gommes résines
  • oléorésines
  • baumes
  • résines de lactate

Résines synthétiques 

  • Polyester
  • Polyuréthane
  • une résine époxy
  • acryliques
  • vinylester
  • Matériaux composites

La résine est un mélange complexe de terpènes, d'acides résiniques, d'acides gras et d'autres composants complexes : alcools, esters... La proportion de chaque composant dépend de l'espèce d'arbre et de l'origine géographique. Les valeurs typiques sont :

60-75% d'acides résiniques .10-15% de terpènes .5-10% de diverses substances et de l'eau.

Par distillation à pression ambiante, il est possible de séparer deux fractions :

60 - 75% de Colophane.15 - 25% térébenthine et eau.

Le travail de resinero était très courant chez les montagnards pendant une grande partie du siècle dernier. La résine était extraite des vastes forêts de pins, qui était vendue à bon prix sur le marché, car son utilisation dans l'industrie était très variée. Les nouvelles techniques de production et les nouveaux matériaux ont relégué ce métier aux oubliettes.

En Espagne , la province de Ségovie , faisant partie de la région de Tierra de Pinares , a été le plus grand producteur de résine. 2 Se distingue la ville de Cuéllar , dont la forte production a permis d'approvisionner une partie de la Castille et de l'Andalousie . 3 En 1958 , l'image de la Virgen del Henar , patronne de la Communauté de Villa et Tierra de Cuéllar , est proclamée patronne des résiniers d'Espagne par le Souverain Pontife Pie XII . 4 Un autre centre de production important dans la province était la ville deCoca . Tous deux ont restauré l'industrie dans la région au 21e siècle . 5 6

À Molinicos ( Albacete ), l'industrie de la résine a extrait de grandes quantités de ce matériau des vastes forêts de pins de la municipalité. Aujourd'hui encore, on peut voir les traces de cette industrie dans les troncs des pins.

  1. ↑ Académie Royale Espagnole et Association des Académies de la Langue Espagnole. "résine " Dictionnaire de la langue espagnole (23e édition).
  2. ↑ Armando Ramos García (1980) : Espagne, géographie physique, humaine et économique, éditorial Everest, pp. 314 et 343. En deuxième place était la province de Soria , en troisième celle de Cuenca et en quatrième celle de Guadalajara .
  3. ↑ Eugenio Larruga (1791) : Mémoires politiques et économiques sur les fruits, commerce (vol. 11) , pp. 71.
  4. ↑ Miguel María Arribas : La Vierge de Henar et son sanctuaire, in Estudios Segovianos, Segovia, 1973, Volume XXV, nº 74-75, pp. 371-444.
  5. ↑ MJF (2013) : La résinaison de 100 000 pins fournira 25 emplois qui dureront sept mois , Diario de Burgos, 15 mars.
  6. ↑ Mónica Rico (2011) : Resinas Naturales parvient à collecter un million de kilos de miera à Cuéllar , El Adelantado de Segovia, 7 novembre.

Pinidés

Les conifères ( taxons Pinidae , Coniferophyta ou autres) constituent le groupe de gymnospermes le plus important d'un point de vue écologique et économique . Phylogénétiquement, ils constituent un groupe paraphylétique par rapport aux Gnetales . À une certaine époque, les conifères étaient dominants dans les communautés végétales du monde entier. Ils sont maintenant déplacés en de nombreux endroits par les angiospermes , mais sont encore dominants dans de nombreuses forêts ( forêts de conifères ).

Les membres de ce groupe sont appelés conifères parce que la plupart portent des graines dans des structures spécialisées appelées cônes . Les cônes protègent les ovules et plus tard les graines, et facilitent la pollinisation et la dispersion. Ces cônes sont constitués d'un axe portant de courtes branches très modifiées, les écailles ovulifères (la preuve qu'il s'agit de branches provient de l'orientation inversée de la vascularisation et des fossiles intermédiaires entre les conifères existants et les conifères fossiles, et d'un autre fossile appelé Cordaites ). Ces écailles sont soutenues par des bractées, qui peuvent être grandes et bien visibles comme chez certaines Pinaceae , ou très petites, comme chez d'autres Pinaceae, ou petites à grandes et plus ou moins fusionnées à l'écaille, comme chezCupressaceae , dans la plupart des cônes, les écailles ovulifères sont beaucoup plus grandes que les bractées. Les graines sont associées aux écailles. Les écailles coniques de la plupart des membres des Pinaceae et des Cupressaceae sont ligneuses ou coriaces. Le genévrier a des écailles plus ou moins juteuses et aux couleurs vives, se transformant en cônes ressemblant à des baies et dispersées par les animaux. Chez les Podocarpaceae , les cônes sont plutôt réduits, avec des écailles très modifiées, juteuses, aux couleurs vives avec un seul ovule. Taxaceae porte des graines solitaires partiellement ou complètement entourées d'un arille juteux. En pseudotsugales bractées sont allongées et visibles à l'extérieur des écailles ovulifères. Les graines sont généralement ailées, une adaptation à la dispersion des graines par le vent.

Les conifères comprennent un groupe peut-être monophylétique d'arbres ou d'arbustes très ramifiés à feuilles simples, c'est une apomorphie possible du groupe. Les feuilles des conifères sont linéaires, aciculaires (en forme d'aiguille) ou en forme de poinçon. Chez certains conifères, les feuilles sont groupées sur de courtes branches, dans lesquelles les entre-nœuds adjacents sont très courts. Un cas extrême est le fascicule, comme chez certaines espèces de Pinus, qui est une branche courte spécialisée constituée de tissu de tige, d'une ou plusieurs feuilles en forme d'aiguilles et d'écailles de bourgeons basaux persistants. Une deuxième apomorphie des conifères, apparemment partagée avec les gnetidae, est la perte de motilité des spermatozoïdes. Cela distingue les conifères des autres gymnospermes, qui ont du sperme flagellé. Les conifères, comme tous les spermatophytes vivants, sont siphonogames, c'est-à-dire que le gamétophyte mâle développe un tube pollinique. Comme dans les cycas et dans le Ginkgo, ce tube est haustorial, consommant les tissus du nucelle (du mégasporange) pendant environ un an après la pollinisation. Une différence cependant (probablement liée à la non motilité du sperme) est que le gamétophyte mâle des conifères laisse les spermatozoïdes plus directement dans l'œuf par croissance du tube pollinique dans la chambre de l'archégone, où il entre en contact avec le gamétophyte femelle. à ou près de l'archégone. Les spermatozoïdes non nageurs sont ensuite libérés du tube pollinique, entrent en contact avec l'ovule de l'archégone et fécondent le noyau de l'oosphère (gamète femelle). Comme il y a plus d'un archégone par graine, plusieurs événements de fécondation peuvent se produire, entraînant plusieurs jeunes embryons, mais généralement un seul survit dans la graine mature.

Sur le plan de la reproduction, les conifères produisent des cônes mâles et femelles, sur le même individu (plantes monoïques) ou moins fréquemment sur des individus distincts (plantes dioïques). Comme dans toutes les plantes vasculaires, la structure reproductrice contient des feuilles qui portent des sporanges (ces feuilles sont appelées sporophylles). Comme chez les cycadales, le strobile mâle porte des microsporophylles ou sporophylles mâles, qui portent les sporanges ou microsporanges mâles, qui produisent les grains de pollen. Les grains de pollen de conifères sont intéressants car la plupart possèdent deux "sacca", deux vésicules qui évaginent de la paroi pollinique. Ces structures, comme les vessies à air, peuvent fonctionner pour transporter le pollen plus efficacement par le vent. Ils peuvent également fonctionner comme dispositifs de flottaison,

Les conifères datent du Carbonifère , il y a environ 300 millions d'années. De nombreuses familles d'aujourd'hui se sont développées à la fin du Trias ou au début du Jurassique , certains genres contemporains apparaissant au milieu du Jurassique. Aujourd'hui, les conifères restent importants dans les climats plus froids, comme les forêts boréales d'Amérique du Nord et d'Asie, où leurs espèces dominent la végétation. Autres conifères (en particulier Araucariaceae , Cupressaceae et Podocarpaceae) sont importants dans les régions plus froides de l'hémisphère sud. Les conifères sont précieux comme plantes ornementales et leur bois est utilisé pour le papier, la construction et de nombreuses autres fins. Ils sont souvent appelés "persistants" en raison du feuillage persistant de la plupart de leurs espèces, ou "résineux".

La pollinisation se fait par le vent. La plupart des conifères, comme la plupart des spermatophytes non angiospermes, utilisent une gouttelette de pollinisation, qui est un liquide collant qui s'échappe de l'ovule lors de la pollinisation, pour piéger le pollen de l'air. Les grains de pollen de la plupart des Pinaceae portent deux "saccas": de petits appendices en forme d'ailes qui peuvent servir à faire flotter le grain de pollen dans la gouttelette de pollinisation vers l'ovule, ou à l'orienter correctement pendant la germination. Alternativement, le pollen peut être piégé dans des structures plus ou moins collantes au voisinage de l'ovule. Le pollen germe alors et se développe à travers un tube de pollinisation vers l'ovule (les spermatozoïdes n'ont pas de flagelles).

Les conifères sont souvent monopodes avec un tronc ou une tige centrale dominante. Au fil du temps, l'apex peut se ramifier de manière irrégulière. Les rameaux sont souvent verticillés, du moins lorsque la plante est jeune. Les conifères comprennent 6 familles, avec environ 600 espèces.

Parmi les utilisations alimentaires, la plus connue est la récolte du piñón , qui est la graine comestible typique des espèces du genre Pinus (famille des Pinaceae ) ; et la collection du piñon patagonien, des espèces du genre Araucaria (famille Araucariaceae ), principalement de l'espèce Araucaria araucana (les Araucaria ).

Genévrier commun ( Juniperus communis ), une espèce du genre Juniperus ( famille des Cupressacées ), dont les "baies" sont vendues sèches pour être utilisées comme épice , et avec elles pour assaisonner viandes, sauces et garnitures ; et pour aromatiser le gin .

Le Kaya ( Torreya nucifera ), dont les graines, après traitement, peuvent être consommées sous forme de fruits secs.

Concernant les espèces qui produisent des structures charnues comestibles, semblables à des fruits, on peut trouver :

La Lleuque ( Prumnopitys andina ), dont les graines ont une forme ovale et sont recouvertes d'une pulpe comestible molle de bonne saveur ; avec lequel on prépare une confiture, et autres préparations culinaires.

L' Inugaya ( Cephalotaxus harringtonia ) dont l'enveloppe charnue qui recouvre la graine est également comestible.

Le Kahikatea ( Dacrycarpus dacrydioides ), dont l' arille charnu ou "koroi" était une ressource alimentaire importante pour les Maoris ; et a été servi lors de fêtes en grande quantité

Le Kusamaki ( Podocarpus macrophyllus ), l' Illawarra ( Podocarpus elatus ), et le mañio ( Podocarpus nubigenus ), entre autres podocarpus , dont les arilles charnues du cône mature sont comestibles (le reste de la plante étant toxique).

Les conifères forment un taxon qui a reçu divers noms selon les systèmes de classification, tels que Coniferae (Jussieu 1774, Eichler, Engler 1886-1924, Wettstein), Pinopsida (Burnett 1835, Kubitzki, Ehrendorfer, Ruggiero et al 2015) , Coniferopsida ( Sporne, Bierhorst, eol ), Strobilophyta (Bessey), Coniferales (Coulter & Chamberlain), Coniferophyta (Johnson, Pant, Taylor, Cronquist, Margulis, ITIS ), Coniferophytina / Pinicae (Cronquist et al), Pinatae (Kubitzki), Pinales ( Stevens APG , APWeb) et Pinidae (Chase & Reveal 2009, Christenhusz et al 2011, NCBI ). Pinophyta 3 (Reveal 1996) est populaire et Coniferidae et Taxopsida ont également été utilisés . D'autre part, Cole & Hilger (2013) différencient le clade des Pinales des conifères (conifères ) , qui forment un groupe paraphylétique par rapport aux gnetales.

Selon la phylogénie la plus à jour, une différence importante peut être trouvée entre le clade et ce que nous appelons traditionnellement les conifères , ces derniers étant un groupe paraphylétique. Les analyses génétiques les plus diverses et les plus récentes placent les Gnétides ou Gnétales comme clade frère des Pinacées ( hypothèse gnepin ), ainsi les relations ainsi établies entre les gymnospermes sont résumées dans le cladogramme suivant : 45

conifères et apparentés  

Cordaitales ( P ) †

Voltziel ( P ) †

cuprésophytes Araucariales  

Araucariacées

Podocarpacées

Cupressales  

Sciadopityacées

Cupressacées

Taxacées

gnepins  

Pins (= Pinacées)

Gnétales

D'autres hypothèses sont plus anciennes, moins étayées par la génétique et ne relient pas les gnetales aux pinales. Les Gnetales n'ont jamais été considérés comme des conifères en raison de leurs différences morphologiques.

Le clade « résineux et apparentés » est parfois appelé Gnetiferae (néologisme conifère + gnetales) ou encore Pinales (Cole & Hilgher 2014). Il présente des caractéristiques telles que les gamètes mâles immobiles, la fonction du tube pollinique est le transport de ces spermatozoïdes et il n'y a pas de chambre archegoniale. Il y a du bois pycnoxylique ramifié (avec peu ou pas de parenchyme xylémique), une trachéide avec torus-margo, des bourgeons auxiliaires au moins à certains nœuds, des microsporangiophores et un microsporange abaxial. 

Le clade des gnepins ( Gnetales + Pinaceae ) est étayé par de multiples analyses phylogénétiques, cependant, les systèmes taxonomiques modernes ont préféré ne pas lui attribuer un taxon qui devient très controversé en raison des différences morphologiques importantes entre les deux groupes et maintenir la classification dans les quatre taxons traditionnels. gymnospermes. 7 La paléobotanique semble étayer ces résultats chronologiquement, puisque si les conifères, les ginkgos et les cycadales sont apparus il y a environ 310 millions d'années (avec des fossiles de près de 300 Ma), les pinacées ont été trouvées il y a 155 Ma et les macrofossiles de gnetal de seulement 120 Ma. 8

Le clade cuprésophytique ( Araucariales + Cupressales ) (APWeb) est aussi appelé clade résineux II (Bowe et al 2000) ou Cupressopsida (Simpson 2010), 9 il présente des caractéristiques communes au niveau du xylème et du phloème. Elle est constituée de cinq familles regroupées phylogénétiquement comme suitː {( Araucariaceae + Podocarpaceae ) [ Sciadopityaceae ( Cupressaceae + Taxaceae )]}.

Selon Christenhusz et al. 2011 1 et adopté par le NCBI , 10 propose une séquence linéaire des gymnospermes au genre :

SOUS-CLASSE IV. Pinidae Cronquist, Takht. & Zimmerm., Taxon 15 : 134 (1966). Type : Pinacées. Synonymes : Taxidae Ehrend. ex Reveal, Phytologia 79:71 (1996). Type : Taxacées. Podocarpidae Doweld & Reveal, Phytologia 84 : 366 (1999). Type : Podocarpacées. Araucariidae Doweld, Tente. Syst. Pl. Vasc. : xx (2001). Type : Araucariacées. Goujon de Cupressidae, tente. Syst. Pl. Vasc. : xix (2001). Type : Cupressacées. remarque 1

  • ORDRE F. Pinales Gorozh., Lekts. Morph. système Archegon. : 88 (1904). Type : Pinacées. Synonymes : Abietales Link, Handbuch 2 : 474 (1829). Type : Abiétacées.
    • Famille 7. Pinaceae Spreng. ex F. Rudolphi, Syst. Orbe. Végét.: 35 (1830), nom. les inconvénients. Type : Pinus L. Synonymes : Cedraceae Vest, Anleit. Étalon. Bot. : 265, 280. 1818. Type : Cedrus Trew. Abietacées Gray, Nat. Arr. Britannique Pl. 2 : 222, 223. (1822), nom. les inconvénients. Type : Abies Mill. Piceaceae Gorozh., Lekts. Morph. système Archégon. : 79. (1904). Type : Epicéa A.Dietr.11 genres, environ 225 espèces, Eurasie tempérée à tropicale, Sumatra , Philippines , Amérique du Nord jusqu'au Nicaragua , Antilles . L'arbre phylogénétique publié par Liston et al. (2003) a été utilisé pour créer cette séquence.
      • 7.1. Cedrus Trew, Cedr. Lib. Hist., Apol. Maint. 1:6 (1757), nom. contre ., non Duhamel (1755, rej. nom. ), non Mill. (1757, = Cedrela P.Browne, Meliaceae). Type : C. libani A.Rich. (≡ Pinus cedrus L.)
      • 7.2. Pinus L., Sp. Pl. 2 : 1000 (1753). Type : P. sylvestris L. Synonymes : Pinea Wolf, Gen. Pl. : 156 (1776). Type : non désigné Strobus (Sweet ex Spach) Opiz, Lotos 4:94 (1854). Type : S. weymouthiana Opiz (≡ Pinus strobus L.) Caryopitys Small, Fl. SEUS : 29 (1903). Type : C. edulis (Engelm.) Petit (≡ Pinus edulis Engelm.) Apinus Neck. exRydb., Bull. Bot Torrey. Club 32 : 597 (1905). Type : Pinus cembra L. Leucopitys Nieuwl., Amer. Milieu. Naturaliste 3 : 69 (1913), nom. illégal. (≡ Strobus(Sweet ex Spach) Opiz) Ducampopinus A. Chev ., Rev. Int. Bot. App. Agric. trop. 24h30 (1944). Type : D. krempfii (Lecomte) A.Chev. (≡ Pinus krempfii Lecomte)
      • 7.3. Cathaya Chun & Kuang, Acta Bot. Sans pour autant. 10 : 245 (1962). Type : C. argyrophylla Chun & Kuang
      • 7.4. Picea A. Dietr., Fl. Berlin 1(2): 794 (1824). Type : P. rubra A. Dietr., nom. illégal. (≡ Picea abies (L.) H.Karst., ≡ Pinus abies L.) Synonymes : Veitchia Lindl., Gard. Chron. 1861 : 265 (1861) nom. rej. non Veitchia H. Wendl., (1868, Arecaceae), nom. les inconvénients. Type : V. japonica Lindl.Remarque : Ceci est synonyme de manière ambiguë de Picea ; l'identité de l'espèce type est inconnue.
      • 7.5. Pseudotsuga Carr., Traité Conif., éd. 2 : 256 (1867). Type : P. douglasii (Sabine ex D.Don) Carr. (≡ Pinus douglasii Sabine ex D.Don) [nom correct P. menziesii (Mirb.) Franco]. Synonyme : Abietia AH Kent, Manitoba Conif., éd. 2 : 474 (1900), nom. illégal.
      • 7.6. Moulin de Larix , Gard. Dict. avril, éd. 4 : [pas de numéro de page.] (1754). Type : L. decidua Mill. (≡ Pinus larix L.)
      • 7.7. Pseudolarix Gordon, Pinetum : 292 (1858), nom. les inconvénients. Type : P. kaempferi Gordon [nom correct P. amabilis (J.Nelson) Rehder] Synonymes : Laricopsis AHKent, Man. Conif., éd. 2 : 403 (1900), nom. illégal. , non Fontaine (1889). Type : L. kaempferi (Gordon) AHKent (≡ Pseudolarix kaempferi Gordon). Chrysolarix HEMoore, Baileya 13:133 (1965). Type : C. amabilis (J.Nelson) HEMoore (≡ Larix amabilis J.Nelson)
      • 7.8. Tsuga (Endl.) Carr., Traité Conif. : 185 (1855). Type : T. sieboldii Carr. (≡ Abies tsuga Siebold & Zucc.) Synonymes : Hesperopeuce (Engelm.) Lemmon, Bienn. Rép. Californie. Forêt du Conseil d'État. 3 : 126 (1890). Type : H. pattoniana (J.Jeffrey ex A.Murray) Lemmon (≡ Abies pattoniana J.Jeffrey ex A.Murray)
      • 7.9. Nothotsuga Huex CN Page, Notes Roy. Bot. Gard. Édimbourg 45 : 390 (1989). Type : N. longibracteata (WCCheng) CNPage (≡ Tsuga longibracteata WCCheng)
      • 7.10. Keteleeria Carr., Rév. Hort. 37 : 449 (1866). Type : K. fortunei (A.Murray) Carr. (≡ Picea fortunei A.Murr., comme ' fortuni ').
      • 7.11. Moulin d'Abies , Gard. Dict. avril, éd. 4, vol. 1 : [pas de numéro de page] (1754). Type : A. alba Mill. (≡ Pinus picea L.) Synonyme : Picea D.Don ex Loud., Arbor. Fruit. Brit.4 : 2329 (1838), nom. illégal. , non A. Dietr. (1824).
  • ORDRE G. Araucariales Gorozh., Lekts. Morph. système Archegon. : 72 (1904). Type : Araucariacées. Synonymes : Podocarpales Pulle ex Reveal, Novon 2 : 239 (1992). Type : Podocarpacées. Saxegothaeales Doweld & Reveal, Phytologia 84 : 365 (1999). Type : Saxegothaeacées. Falcatifoliales Melikian & AVBobrov, Bot. Zhurn. (Moscou & Leningrad) 85(7): 61 (2000). Type : Falcatifoliacées. Parasitaxes Melikian & AVBobrov, Bot. Zhurn. (Moscou & Leningrad) 85(7): 61 (2000). Type : Parasitaxacées. Microstroboles Melikian & AV Bobrov ex Doweld & Reveal, Novon 11 : 396 (2001). Type : Microstrobacées.
    • Famille 8. Araucariacées Henkel & W. Hochst., Syn. Nadelhölz. : xvii, 1 (1865), nom. les inconvénients. Type : Araucaria Juss. Synonymes : Dammaraceae Link, Abh. Königl. Akad. Wiss. Berlin 1827 : 157 (1830), nom. illégal. Type : Lien Dammara . Agathidacées (Vierh.) Baum.-Bodenh. ex AV Bobrov & Melikian, Komarovia 4:61 (2006). Type : Agathis Salisb.
    • 3 genres, 41 espèces, Asie du Sud-Est et Philippines à Australasie, Pacifique, sud de l'Amérique du Sud.
      • 8.1. Araucaria Juss., Gen. 413 (1789). Type : A. imbricata Pav., nom. illégal. (≡ Pinus araucana Molina) Dombeya Lam., Encycl. Méth., Bot. 2 : 301 (1786), nom. illégal. , non L'Hér. (1785), nom. rej. Type : D. chilensis Lam., nom. illégal. (≡ Pinus araucana Molina) Synonymes : Columbea Salisb., Trans. Linn. Société Londres 8 : 317 (1807), nom. illégal. Type : C. quadrifaria Salisb., nom. illégal. (≡ Pinus araucana Molina) EutassaSalisb., Trans. Linn. Société Londres 8 : 316 (1807). Type : E. heterophylla Salisb. (≡ Araucaria heterophylla ). Eutact Link, Linnaea 15:543 (1842). Type : E. cunninghamii (Aiton ex A. Cunn.) Link (type désigné ici par Mill & Farjon) (≡ Araucaria cunninghamii Aiton ex A.Cunn.). Quadrifaria Manetti ex Gordon, Pinet. Suppl. 14 (1862). Type : Q. imbricata (Pav.) Manetti ex Gordon (≡ Araucaria araucana ). Marywildea AV Bobrov & Melikian, Komarovia 4:57 (2006). Type : M. bidwillii (Hook.) AVBobrov & Melikian (≡ Araucaria bidwillii Hook.).Titanodendron AV Bobrov & Melikian, Komarovia 4:60 (2006). Type : T. hunsteinii (K.Schum.) AVBobrov & Melikian (≡ Araucaria hunsteinii K.Schum.).
      • 8.2. Wollemia WGJones, KDHill & JMAllen, Telopea 6 : 173 (1995). Type : W. nobilis WGJones, KDHill et JMAllen
      • 8.3. Agathis Salisb., Trans. Linn. Société Londres 8 : 311 (1807), nom. les inconvénients. Type : A. loranthifolia Salisb., nom. illégal. (≡ Pinus dammara (Lamb.) LCRich.) Synonymes : Dammara Link, Enum. Pl. Horti Berol. 2 : 411 (1822), nom. illégal. , non Gaertner (1790). Salisburyodendron AV Bobrov & Melikian, Komarovia 4:62 (2006). Type : S. australis (Lamb.) AVBobrov & Melikian (≡ Agathis australis Salisb.).
    • Famille 9. Podocarpaceae Endl., Syn. Conif. : 203 (1847), nom. les inconvénients. Type : Podocarpus L'Hér. ex Pers. Synonymes : Phyllocladaceae Bessey, Nebraska Univ. Stud. 7:325 (1907). Type : Phyllocladus riche. ex Mirb. Phyllocladaceae EL Core ex H. Keng, Taiwania 18(2): 142 (1973), nom. illégal. Type : Phyllocladus riche. ex Mirb. Pherosphaeraceae Nakai, Tyosen-Sanrin 158:15 (1938). Type : Pherosphaera W.Archer bis. Nageiaceae DZFu, Acta Phytotax. Syn. : 522 (1992). Type : Nageia Gaertn. Acmopylaceae Melikian & AVBobrov, Proc. Interne. Conf Plante Anat. Morph. (Saint-Pétersbourg) 1997 : 93 (1997). Type : AcmopylePèlerin. Saxegothaeaceae Gaussen ex Doweld & Reveal, Phytologia 84 : 365. (1999). Type : Saxegothaea Lindl., nom. les inconvénients. Microcachrydacées Doweld & Reveal, Phytologia 84 : 365 (1999). Type : Crochet Microcachrys.f . Bracteocarpaceae Melikian & AVBobrov, Bot. Zhurn. (Moscou & Leningrad) 85(7): 60 (2000). Type : Bracteocarpus' Melikian & AVBobrov. Dacrycarpaceae Melikian & AVBobrov, Bot. Zhurn. (Moscou & Leningrad) 85(7): 59 (2000). Type : Dacrycarpus de Laub . Falcatifoliaceae Melikian & AVBobrov, Bot. Zhurn. (Moscou & Leningrad) 85(7): 61 (2000). Type : Falcatifolium de Laub. Halocarpaceae Melikian & AVBobrov, Bot. Zhurn (Moscou et Leningrad) 85(7) : 60 (2000). Type:Quinn. Lepidothamnaceae Melikian & AVBobrov, Bot. Zhurn. (Moscou & Leningrad) 85(7): 63 (2000). Type : Lépidothamne Phil. Microstrobaceae Doweld & Reveal, Novon 11 : 396 (2001). Type : microstroboscopes J.Garden & LASJohnson . Parasitaxaceae Melikian & AVBobrov, Bot. Zhurn. (Moscou & Leningrad) 85(7): 61 (2000). Type : parasitaxe de Laub. Prumnopityaceae Melikian & AVBobrov, Bot. Zhurn. (Moscou & Leningrad) 85(7): 58 (2000). Type : Phil de Prunnopity .19 genres, environ 180 espèces, montagnes d'Afrique tropicale, du Japon à l'Australie et à la Nouvelle-Zélande, Pacifique Sud-Ouest, Amérique du Sud, Amérique centrale, îles des Caraïbes . Les analyses phylogénétiques suivies ici sont celles de Kelch (1997, 1998), Conran et al. (2000) et Sinclair et al. (2002).
      • 9.1. Phylloclade riche. ex Mirb., Mem. Mus. Hist. Nat.13:48 (1825), nom. les inconvénients. Type : P. billardieri Mirb, nom. illégal. (≡ Podocarpus aspleniifolius Labill.) [nom correct : Phyllocladus aspleniifolius (Labill.) Hook.f.] Synonymes : Podocarpus Labill., Novae Holl. Pl. Spéc. 2:71, vol. 221 (1806), nom. rej. (≡ Phyllocladus en tapant). Thalamia Spreng., Anleit., éd. 2, 2 : 218 (1817), nom. illégal. Type : T. aspleniifolia (Labill.) Spreng. (≡ Podocarpus asplenifolius Labill.). browneteraRiche. ex Tratt., Gen. Nov. Pl.: adt. [14] (1825), nom. illégal. Type : B. aspleniifolia (Labill.) Tratt. (≡ Podocarpus asplenifolius Labill.)
      • 9.2. Lepidothamnus Phil., Linnaea 30 : 730 (1861). Type : L. fonkii Phil.
      • 9.3. Prumnopitys Phil., Linnaea 30 : 731 (1861). Type : P. elegans Phil. [nom correct : P. andina (Poepp. ex Endl.) de Laub.] Synonymes : Stachycarpus (Endl.) Tiegh., Bull. Soc. Bot. France 38 : 163 (1891). Type : S. andinus (Poepp. ex Endl.) Tiegh., as ' andina ' (≡ Prumnopitys andina (Poepp. ex Endl.) de Laub., ≡ Podocarpus andinus Poepp. ex Endl., as ' andina '). Stachypitys AVBobrov & Melikian, Bot. Zhurn. (Moscou & Leningrad) 85(7): 58 (2000) nom. illégal. , non Schenk (1867, fossile). Type : S. ferrugineus(G.Benn. ex D.Don) AVBobrov & Melikian (≡ Prumnopitys ferruginea (G.Benn. ex D.Don) de Laub., ≡ Podocarpus ferrugineus G.Benn. ex D.Don). Van-Tieghemia AVBobrov & Melikian, Bot. Zhurn. (Moscou & Leningrad) 85(7): 58 (2000) nom. illégal. , non Vantieghemia Kuntze (1891, champignon). Type : V. montana (Humb. & Bonpl. ex Willd.) AVBobrov & Melikian (≡ Prumnopitys montana (Humb. & Bonpl. ex Willd.) de Laub., ≡ Podocarpus montanus Humb. & Bonpl. ex Willd.). Botryopitys Doweld, Turczaninowia 3(4): 37 (2001). Type : B. montana (Humb. & Bonpl. ex Willd.) Goujon (≡Prumnopitys montana (Humb. & Bonpl. ex Willd.) de Laub., ≡ Podocarpus montanus Humb. & Bonpl. ex Willd.). remarque 2
      • 9.4. Sundacarpus (J.Buchholz & NEGray) CNPage, Notes Roy. Bot. Gard. Édimbourg 45 : 378 (1989). Type : S. amarus (Blume) CNPage (≡ Podocarpus amarus Blume, comme ' amara ')
      • 9.5. Halocarpus Quinn, Austral. J.Bot. 30 : 317 (1982). Type : H. bidwillii (Hook.f. ex Kirk) Quinn (≡ Dacrydium bidwillii Hook.f. ex Kirk)
      • 9.6. Parasitaxus de Laub., Fl. Nouv. Calédonie 4:44 (1972). Type : P. usta (Vieill.) de Laub., comme ' ustus ' (≡ Dacrydium ustum Vieill.)
      • 9.7. Lagarostrobos Quinn, Austral. J.Bot. 30 : 316 (1982). Type : L. franklinii (Hook.f.) Quinn (≡ Dacrydium franklinii Hook.f.)
      • 9.8. Manoao Molloy, Nouvelle-Zélande J. Bot. 33 : 196 (1995). Type : M. colensoi (Hook.) Molloy (≡ Dacrydium colensoi Hook.)
      • 9.9. Saxegothaea Lindl., J. Hort. Soc. Londres 6 : 258 (1851), comme ' Saxe-Gothaea ', nom. &orth. contre . Type : S. conspicua Lindl. Synonyme : Squamataxus J.Nelson, Pinaceae 168 (1866), nom. illégal. Type : S. albertiana J.Nelson, nom. illégal. (≡ Saxegothaea conspicua Lindl.)
      • 9.10. Microcachrys Hook.f., Londres J. Bot. 4 : 149 (1845). Type : M. tetragona (Hook.) Crochet.f. (≡ Athrotaxis tetragona Hook.)
      • 9.11. Pherosphaera W. Archer bis, Hooker's J. Bot. Kew Gard. Divers 2:52 (1850). Type : P. hookeriana W. Archer bis. Synonyme : Microstrobos J.Garden & LASJohnson, Contr. Nouvelle-Galles du Sud Natl. herbe. 1:315 (1951). Type : M. fitzgeraldii (F.Muell.) LASJohnson ( ≡ Pherosphaera fitzgeraldii F.Muell.)
      • 9.12. Acmopyle Pilg. dans HGA Engler, Nat.Pflanzenr. IV. 5 (Heft 18): 117 (1903). Type : A. pancheri (Brongn. & Grey) Pilger (≡ Dacrydium pancheri Brongn. & Grey)
      • 9.13. Dacrycarpus de Laub., J. Arnold Arbor. 50 : 315 (1969). Type : D. dacrydioides (A.Rich.) de Laub. (≡ Podocarpus dacrydioides A.Rich.) Synonymes : Bracteocarpus AVBobrov & Melikian, Byull. Moskovsk. Obshch. fai. Prir., Otd. Biol., ser. 2, 103(1): 58 (1998). Type : B. imbricatus (Blume) AVBobrov & Melikian (≡ Dacrycarpus imbricatus (Blume) de Laub., ≡ Podocarpus imbricatus Blume). Laubenfelsia AVBobrov & Melikian, Bot. Zhurn. (Moscou & Leningrad) 85(7): 60 (2000). Type : L. vieillardii (Parl.) AVBobrov & Melikian, non rite publ. ( ≡Dacrycarpus vieillardii(Parl.) de Laub.).Remarque : Bien que le nom de l'espèce unique de Laubenfelsia était une publication invalide, le nom du genre Laubenfelsia a été considéré comme valide (RK Brummitt, comm. pers. à Mill, 2001-02-19).
      • 9.14. Dacrydium Agneau., Descr. Pinée 1:93 (1807). Type : D. cupressinum Sol. ex Lamb. Synonymes : Corneria AVBobrov & Melikian, Bot. Zhurn. (Moscou & Leningrad) 85(7): 62 (2000), nom. illégal. , non Cornera Furtado (1955, Arecaceae). Type : C. elata (Roxb.) AVBobrov & Melikian (≡ Dacrydium elatum (Roxb.) Wall. ex Hook. ≡ Juniperus elata Roxb.) Gaussenia AVBobrov & Melikian, Bot. Zhurn. (Moscou & Leningrad) 85(7): 62 (2000). Type : G. lycopodioides (Brongn. & Grey) AVBobrov & Melikian (≡ Dacrydium lycopodioides Brongn. & Grey). MétadacrydiumM. G. Baum.-Bod. ex Melikian & AVBobrov, Bot. Zhurn. (Moscou & Leningrad) 85(7): 63 (2000). Type : M. araucarioides (Brongn. & Gray) MGBaum.-Bod. ex Melikian & AVBobrov (≡ Dacrydium araucarioides Brongn. & Grey)
      • 9.15. Falcatifolium de Laub., J. Arnold Arbour. 50 : 308 (1969). Type : F. drépanocytaire (Parl.) de Laub. (≡ Podocarpus falciformis Parl.)
      • 9.16. Retrophyllum CN Page, Notes Roy. Bot. Gard. Édimbourg 45 : 379 (1989). Type : R. vitiense (Sem.) CNPage (≡ Podocarpus vitiensis Seem.). Synonymes : Decussocarpus de Laub., J. Arnold Arbour. 50 : 340 (1969), nom. illégal. Type : D. vitiensis (Sem.) de Laub. (≡ Retrophyllum vitiense (Sem.) CNPage ≡ Podocarpus vitiensis Seem.) note 3
      • 9.17. Nageia Gaertn., Fruit. la semaine Pl. 1 : 191 (1788). Type : N. japonica Gaertn., nom. illégal. (≡ N. nagi (Thunb.) Kuntze, ≡ Myrica nagi Thunb.)
      • 9.18. Afrocarpus (J.Buchholz & NEGray) CNPage, Notes Roy. Bot. Gard. Édimbourg 45 : 383 (1989). Type : A. falcatus (Thunb.) CNPage, comme ' falcata ' (≡ Taxus falcata Thunb.)
      • 9.19. Podocarpus L'Hér. ex Pers., syn. Pl. 2 : 580 (1807), nom. les inconvénients. Type : P. allongé (Aiton) L'Her. ex Pers. (≡ Taxus elongata Aiton, typ. cons. ) Synonyme : Margbensonia AVBobrov & Melikian, Byull. Moskovsk. Obshch. fai. Prir., Otd. Biol., ser. 2, 103(1): 59 (1998). Type : M. macrophylla (Thunb.) AVBobrov & Melikian (≡ Podocarpus macrophyllum (Thunb.) Sweet, ≡ Taxus macrophylla Thunb.)
  • ORDONNANCE H. Cupressales Link, Handbuch 2:470 (1829). Type : Cupressacées. Synonymes : Taxales Link, Handbuch 2 : 470 (1829). Type : Taxacées. Taxodiales Schimp., Traité Paléont. Végé. 2* : 309 (1870). Type : Taxodiacées. Cephalotaxales Takht. ex Reveal, Phytologia 74 : 175 (1993). Type : Céphalotaxacées. Sciadopityales Takht. ex Reveal, Phytologia 75 : 176 (1993). Type : Sciadopityacées. Actinostrobales Cheville, Tente. Syst. Pl. basque : xx (2001). Type : Actinostrobacées. Athrotaxidales Doweld, Tente. Syst. Pl. basque : xix (2001). Type : Athrotaxidacées. Cunninghamiales Doweld, Tente. Syst. Pl. basque : xix (2001). Type : Cunninghamiacées.
    • Famille 10. Sciadopityaceae Luerss., Grundz. Bot.: 265 (1877) Type: Sciadopitys Siebold & Zucc.1 genre avec une seule espèce au Japon .
    • 10.1. Sciadopitys Siebold & Zucc., Fl. Jap. 2:1 (1842). Type : S. verticillata (Thunb.) Siebold & Zucc. (≡ Taxus verticillata Thunb.)
  • Famille 11. Cupressaceae Gray, Nat. Arr. Britannique Pl. 2 : 222. (1822), nom. les inconvénients. Type : Cupressus L. Synonymes : Juniperaceae J.Presl & C.Presl, Delic. Prag. : 142 (1822). Type : Juniperus L. Thujaceae Burnett, Outl. Bot. : 502, 1149 (1835). Type : Thuja L. Cunninghamiaceae Siebold & Zucc., Fl. Jap. 2:1, 3 (1842). Type : Cunninghamia R.Br. Taxodiaceae Saporta, Ann. Sci. Nat.,Bot., être. 5, 4 : 44 (1865), nom. les inconvénients. Type : riche en taxodium . Séquoiacées C. Koch ex Luerss., Grundz. Bot. : 265 (1877). Type : Séquoia Endl. Cryptomeriaceae Gorozh., Lekts. Morph. système Archegon. : 88 (1904). Type : CryptomérieD. Don. Thujopsidaceae Bessey, Nebraska University Stud. 7:325 (1907). Type : Thujopsis Siebold & Zucc. ancien Endl. Actinostrobaceae Lotsy, Vortr. Bot. Stammesgesch. 3** : 98 (1911). Type : Actinostrobus Miq. Callitridaceae Seward, Fossil Pl. 4 : 124, 151, 336 (1919). Type : Vent de Callitris . Limnopityacées Hayata, Bot. Mag. (Tokyo) 46 : 25. 1932. Type : Taxodium riche. Taïwaniacées Hayata, Bot. Mag. (Tokyo) 46:26 (1932). Type : Taïwan Hayata. Tétraclinacées Hayata, Bot. Mag. (Tokyo) 46:27 (1932). Type : Maîtres Tetraclinis . Microbiotacées Nakai, Tyosen-Sanrin 165:13 (1938). Type : MicrobioteKomarov. Metasequoiaceae S. Miki ex Hu & WCCheng, Bull. Fan Mem. Inst. Biol., ser. 2, 1 : 154 (1948). Type : Metasequoia Hu & WCCheng. Athrotaxidacées Doweld, Prosyllab. Trachéophyt. : xix (2001). Type : Athrotaxie D.Don. Libocedraceae Doweld, Novosti Sist. Vysh. rast. 33:42 (2001). Type : Libocedrus Endl. Neocallitropsidacées Doweld, Prosyllab. Trachéophyt. : xx (2001). Type : Néocallitropsis Florin. Widdringtoniacées Doweld, Prosyllab. Trachéophyt. : xx (2001). Type : Widdringtonia Endl. Arceuthidaceae AV Bobrov & Melikian, Komarovia 4:79 (2006). Genre : Arceuthos Antoine & Kotschy. Diselmaceae AV Bobrov & Melikian, Komarovia 4:96 (2006). Type: DiselmaCrochet.f. Fitzroyaceae AV Bobrov & Melikian, Komarovia 4:80 (2006), 'Fitz-Royaceae'. Type : Crochet Fitzroya.f . ancien Lindl. Pilgerodendraceae AV Bobrov & Melikian, Komarovia 4:87 (2006). Type : Pilgerodendron Florin. Platycladaceae AV Bobrov & Melikian, Komarovia 4:97 (2006). Type : Platycladus Spach29 genres, environ 130 espèces, presque cosmopolite. Cette séquence est basée sur les arbres phylogénétiques de Gadek et al. (2000) et Little et al. (2004).
    • 11.1. Cunninghamia R.Br. dans LCM Richard, Comm. Bot. Confid. Cycas. 149 (1826), nom. les inconvénients. , non Schreb. (1791), nom. rej. Type : C. sinensis R.Br., nom. illégal. (≡ C. lanceolata (Lamb.) Hook., ≡ Pinus lanceolata Lamb.) Synonymes : Belis Salisb., Trans. Linn. Société Londres 8 : 315 (1807), nom. rej. Type : B. jaculifolia Salisb., nom. illégal. (≡ Pinus lanceolata Agneau.) Jacularia Raf., Gard. Mag. & Reg. Rural Domestique. Improv. 8 : 247 (1832), nom. illégal. RaxopitysJ.Nelson, Pinaceae : 97 (1866) Type : R. cunninghamii J.Nelson, nom. illégal. (≡ Pinus lanceolata Agneau.)
    • 11.2. Taïwania Hayata, J. Linn. Soc., Bot. 37 : 330 (1906). Type : T. cryptomerioides Hayata
    • 11.3. Athrotaxie D.Don, Ann. Hist.nat. 1:234 (1838). Type : A. selaginoides D.Don
    • 11.4. Metasequoia Hu & WCCheng, Bull. Fan Mem. Inst. Biol., ser. 2, 1(2): 154 (1948), nom. les inconvénients. , non Miki (1941, rej. nom. = fossile). Type : M. glyptostroboides Hu & WCCheng, nom. & typ. les inconvénients.
    • 11.5. Séquoia Endl., Syn. Conif. : 197 (1847), nom. les inconvénients. Type : S. sempervirens (D. Don) Endl. (≡ Taxodium sempervirens D. Don)
    • 11.6. Séquoiadendron J. Buchholz, Amer. J.Bot. 26 : 536 (1939), nom. les inconvénients. soutenir. Type : S. giganteum (Lindl.) J.Buchholz (≡ Wellingtonia gigantea Lindl.) Synonymes : Wellingtonia Lindl., Gard. Chron. 1853 : 823 (1853), nom. illégal. , non Meisn. (1840). Type : W. gigantea Lindl. Americus Hanford, Grande Californie. Arbre : 6 (1854), nom. rej. soutenir. Type : A. gigantea (Lindl.) Hanford (≡ Sequoiadendron giganteum (Lindl.) J.Buchholz ≡ Wellingtonia gigantea Lindl.) Washingtonia Winslow, Californie. Fermiers 2 : 58 (1854),nom. inacceptable , pas Raf. ex JMCoulter (1900), nom. les inconvénients. Type : W. californica (≡ Sequoiadendron giganteum (Lindl.) J.Buchholz ≡ Wellingtonia gigantea Lindl.)
    • 11.7. Cryptomeria D.Don, Ann. Hist.nat. 1:233 (1838). Type : C. japonica (Thunb. ex Lf) D.Don (≡ Cupressus japonica Thunb. ex Lf)
    • 11.8. Glyptostrobus Endl., Syn. Confid. : 69 (1847). Type : Taxodium japonicum Brongn., nom. illégal. , non (Lf) Brongn. (= G. pensilis (Staunton ex D. Don) K. Koch)
    • 11.9. Taxodium Rich., Ann. Mus. Natl. Hist. Nat.16:298 (1810). Type : T. distichum (L.) Rich. (≡ Cupressus disticha L.) Synonymes : Schubertia Mirb., Nouv. Taureau. Sci. Soc. Philom. Paris 3 : 123 (1812), nom. rej. Type : S. disticha (L.) Mirb. (≡ Cupressus disticha L.) Cuprespinnata J. Nelson, Pinaceae : 61 (1866), nom. illégal. Type : C. disticha (L.) J.Nelson (≡ Taxodium distichum (L.) Rich. ≡ Cupressus disticha L.)
    • 11.10. Papuacedrus HLLi, J. Arnold Arbour. 34:25 (1953). Type : P. papuana (F.Muell.) HLLi (≡ Libocedrus papuana F.Muell.)
    • 11.11. Austrocedrus Florin & Boutelje, Acta Horti Berg. 17(2): 28 (1954). Type : A. chilensis (D.Don) Pic.Serm. & Bizzarri (≡ Thuja chilensis D. Don)
    • 11.12. Libocedrus Endl., syn. Confid. : 42 (1847). Type : L. doniana Endl., nom. illégal. (≡ L. plumosa (D.Don) Sarg. ≡ Dacrydium plumosum D.Don) Synonyme : Stegocedrus Doweld, Novit. Syst. Pl. Vasc. 33:42 (2001). Type : S. austrocaledonica (Brongn. & Grey) Doweld (≡ Libocedrus austrocaledonica Brongn. & Grey).
    • 11.13. Pilgerodendron Florin, Svensk Bot. Tidskr. 24 : 132 (1930). Type : P. uviferum (D.Don) Florin (≡ Juniperus uvifera D.Don)
    • 11.14. Widdringtonia Endl., Gen. Pl. Suppl. 2:25 (1842). Type : W. cupressoides (L.) Endl. ( = Thuja cupressoides L.) Synonymes : Pachylepis Brongn., Ann. Sci. Nat. (Paris) 30 : 189 (1833), nom. illégal. , pas moins. (1832). Type : P. cupressoides (L.) Brongn. (≡ Widdringtonia cupressoides (L.) Endl. ≡ Thuja cupressoides L.) Parolinia Endl., Gen. Pl. Suppl. 1 : 1372 (1841), nom. illégal. , non Webb (1840, Brassicacées). Type : Thuya cupressoides L.
    • 11.15. Diselma Hook.f., Fl. Tasmaniae 1(5) : 353 (1857). Type : D. archeri Hook.f.
    • 11.16. Crochet Fitzroya.f . ex Lindl., J. Hort. Soc. Londres 6 : 264 (1851), comme ' Fitz-Roya ', nom. &orth. les inconvénients. Type : F. patagonica Crochet.f . ancien Lindl. (= F. cupressoides (Molina) IMJohnst. ≡ Pinus cupressoides Molina) Synonyme : Cupresstellata J.Nelson, Pinaceae : 60 (1866). Type : Cupresstellata patagonica (Hook.f. ex Lindl.) J.Nelson (≡ Fitzroya patagonica Hook.f. ex Lindl.)
    • 11.17. Callitris Vent., Decas Gen. 10 (1808). Type : C. rhomboidea R.Br. ancien riche. & Un riche. Synonymes : Frenela Mirb., Mem. Mus. Hist. Nat.13:30, 74 (1825), nom. illégal. Type : Frenela rhomboidea (R.Br. ex Rich & A.Rich.) Endl., par typification (≡ Callitris rhomboidea R.Br. ex Rich. & A.Rich.) Cyparissia Hoffmanns., Preis-Verzeichn. Pfl., éd. 7:20 (1833), nom. illégal. Type : C. australis (Pers.) Hoffmanns. (≡ Cupressus australis Pers. = Callitris rhomboidea R.Br. ex Rich. & A.Rich.) OctoclinisF.Muell., Trans. & Proc. Philos. Institut Victoria 2(1): 21 (1857). Type : O. macleayana F. Muel l. Laechhardtia Gordon, Pinetum Suppl. : 40 (1862). Type : L. macleayana Gordon, nom. illégal. ( ≡Frenela variabilis Carr.) Nothocallitris AVBobrov & Melikian, Komarovia 4:85 (2006). Type : N. sulcata (Parl.) AVBobrov & Melikian (≡ Callitris sulcata Parl.).
    • 11.18. Actinostrobus Miq. chez JGC Lehmann, Pl. Preiss. 1:644 (1845). Type : A. pyramidalis Miq.
    • 11.19. Neocallitropsis Florin, Palaeontographica, Abt. B, palophytol. 85B : 590 (1944). Type : N. araucarioides (Compton) Florin (≡ Callitropsis araucarioides Compton) Synonyme : Callitropsis Compton, J. Linn. Soc., Bot. 45 : 432 (1922), nom. illégal. , non Oersted (1864). Type : C. araucarioides Compton
    • 11.20. Thujopsis Siebold & Zucc. ex Endl., Gen. Suppl. 2:24 (1842), nom. les inconvénients. Type : T. dolabrata (Thunb. ex Lf) Siebold & Zucc. (≡ Thuja dolabrata Thunb. ex Lf) Synonyme : Dolophyllum Salisb., J. Sci. Arts (Londres) 2 : 313 (1817), nom. rej. Type : Thuya dolabrata Thunb. ancien Lf
    • 11.21. Thuja L., Sp. Pl. 2 : 1002 (1753). Type : T. occidentalis L. Thya Adans., Fam. Pl. 2 : 480 (1763), nom. illégal.
    • 11.22. Fokienia A.Henry & HHTomas, Gard. Chron., être. 3. 49 : 67 (1911). Type : F. hodginsii (Dunn) A.Henry & HHThomas (≡ Cupressus hodginsii Dunn)
    • 11.23. Chamaecyparis Spach, Hist. Nat. Vég. Phan. 11:329 (1841). Type : C. sphaeroidea Spach, nom. illégal. (≡ C. thyoides (L.) Britton, Sterns & Poggenb. ≡ Cupressus thyoides L.). Synonymes : Retinispora Siebold & Zucc., Fl. Jap. 2:36 (1844). Type : R. obtusa Siebold & Zucc. Shishindenia Makino ex Koidz., Acta Phytotax. Géobot. 9:101 (1940). Type : S. ericoides (Boehm.) Makino ex Koidz. (≡Chamaecyparis obtusa var. ericoides Boehm.). remarque 4
    • 11.24. Cupressus L., Sp. Pl. 2 : 1002 (1753). Type : C. sempervirens L. Synonymes : Callitropsis Oerst., Vidensk. Méddel. Dansk Naturiste. Foren. Kjøbenhavn 1864 : 32. (1864), nom. rej. soutenir. Type : C. nootkatensis (D.Don) Florin (≡ Cupressus nootkatensis D.Don). Xanthocyparis Farjon & THNguyên, dans Farjon et al. , 12 novembre : 179 (2002), nom. les inconvénients. soutenir. Type : X. vietnamensis Farjon & THNguyên. Tassilicyparis AV Bobrov & Melikian, Komarovia 4:72 (2006). Type : T. dupreziana (A.Camus) AVBobrov & Melikian (≡Cupressus dupreziana A.Camus). Platycyparis AV Bobrov & Melikian, Komarovia 4*** : 73 (2006). Type : P. funebris (Endl.) AVBobrov & Melikian (≡ Cupressus funebris Endl.). Hesperocyparis Bartel & RAPrice, Phytologia 91 : 179 (2009). Type : H. macrocarpa (Hartw. ex Gordon) Bartel (≡ Cupressus macrocarpa Hartw. ex Gordon) Neocupressus de Laub., Novon 19 : 301 (2009), nom. illégal. Type : N. macrocarpa (Hartw. ex Gordon) de Laub. (≡ Cupressus macrocarpa Hartw. ex Gordon)......

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