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Médiathèque
Une médiathèque est un établissement culturel qui conserve et met à la disposition du public une collection de documents qui figurent sur des supports variés (bande magnétique, film, disque, papier)2, correspondant aux différents médias, permettant la consultation sur place et l'emprunt à domicile. Son fonctionnement est semblable à celui d'une bibliothèque, mais elle se diversifie par les différents supports et les différentes activités d'animation qui sont mis à la disposition du public pour s'informer.

Le terme «médiathèque» est un phénomène français, et correspond à une période de l'histoire des bibliothèques françaises.3 Selon Michel Melot, la médiathèque est plus qu'un simple «dépôt de livres»4. Elle ne saurait se traduire qu'à l'intégration de nouveaux médias, qu'à l'intégration des documents sur différents supports dans la bibliothèque4. «La médiathèque répond beaucoup plus largement à l'idée d'une bibliothèque ouverte non seulement à tous les types de documents, mais aussi à tous les publics, et à toutes sortes d'activités d'information ou de loisirs»4.
Certaines municipalités lui préfèrent l'appellation de «bibliothèque multimédia» sur le modèle anglo-saxon de «multimedia library»

Au courant du xxe siècle, nous retrouvons en France les bibliothèques savantes d'une part et les bibliothèques populaires d'autres part. Noël Richter décrivait les deux types de bibliothèques comme suit : «La première a privilégié l'érudition historique, littéraire et juridique, et les textes classiques. Elle a rejeté la création littéraire vivante, la vulgarisation et les textes écrits pour distraire. Elle s'est sclérosée et transformée en musée du livre mort. La seconde n'a cherché qu'à conditionner une masse réputée dangereuse et inaccessible aux lumières de la raison en lui concédant une information et une lecture soigneusement triées»5. Les bibliothèques publiques vont se construire pour contrer ces modèles5 Le rôle d'éducateur va lui être assigné pour répondre aux besoins de la démocratie en devenant un service public où «l'université du peuple [...] unique pour toute la population [...] prêt[e] ses collections abondantes et utiles à tous»6.
Tout au long du xxe siècle, les bibliothèques françaises sont dénoncées comme étant en retard comparativement aux nouveaux modèles et aux nouvelles propositions anglo-saxonnes.7 Dans la première moitié du xxe siècle, les pratiques bibliothécaires des «public library» anglo-saxonnes, comme le libre accès, l'information et la documentation, l'esprit de responsabilité individuelle et la gratuité font écho dans la pratique des bibliothécaires français.

«L'approche américaine se soucie peu de ces catégories [savants et populaires], et raisonne en fonction de collections, certes différentes et de différents niveaux, mais toutes également accessible à tous»9. Ces modèles seront introduits en France au début du xxe siècle, notamment par Maurcie Pelisson, la CARD et Eugène Morel10.Ce dernier, à la suite de ses voyages dans les pays anglo-saxons, va introduire l'idée d'une nouvelle politique des bibliothèques françaises qui ne préjuge ni du statut des lecteurs ni de la nature des collections8. On va alors transformer l'offre de lecture en cherchant à satisfaire tous les publics, par une diversification des collections et par le rapprochement entre la bibliothèque savante et la bibliothèque populaire11.

Durant cette première phase, l'accent est mis sur le rôle éducatif de la bibliothèque publique et sur l'éducation permanente12.Cette volonté apparaît notamment par la construction de bibliothèques pour enfants, comme l'Heure Joyeuse créée en 1924, qui offre le libre accès à des ouvrages, des heures de conte et d'animation10. Cette volonté apparaît également par la promotion de la lecture publique par la création en 1929 de la Commission de la lecture publique pour une réorganisation de la lecture publique, en 1936 par la création de l'Association pour le développement de la lecture publique et en 1945 par la création de la Direction des bibliothèques et de la lecture publique dirigée par le ministère de l'Éducation nationale13. De même, en 1968, un groupe sur la lecture publique entérinera l'importance de développer l'animation culturelle en bibliothèque14.

Dans les années 1950 et 1960, certains points sont acquis. La lecture publique, le libre accès et les sections pour enfants ne font plus question15.L'accent est alors mis sur la diversification des supports autres que le livre15. «La politique du libre accès (mettre les usagers en contact direct avec les livres, pour en faciliter l'accès) se double d'une diversification des médias présentés. L'idée est d'une part que le patrimoine culturel est plus large que le patrimoine littéraire, mais aussi musical, filmographique, artistique, scientifique, etc., et d'autres part, que des moyens modernes de communication et de diffusion peuvent attirer dans les bibliothèques un public qui en est peu familier, en en cassant l'image austère et rébarbative»16.Durant ces années, les discothèques, et les vidéothèques vont se multiplier, offrant tantôt de la consultation sur place, plus tard, l'emprunt16.

Dans les années 1970, l'urbanisation, la scolarisation massive et une demande culturelle inassouvie vont amener la construction de nouvelles bibliothèques ainsi qu'une augmentation du budget qui leur est accordé17. L'architecture des bibliothèques se fait audacieuse, et elle devient un symbole dans l'espace urbain17. Le libre accès est généralisé, l'ouverture vers de nouveaux supports et la diversité des différentes formes de cultures sont affirmées17. Dans les années 1970 à 1990, de nombreuses médiathèques voient le jour1. «L'esprit de la médiathèque est de placer tous les supports sur un pied d'égalité, comme ayant une égale dignité, sans réelle prééminence de l'imprimé. [...] La médiathèque apparaît ainsi comme un outil d'information exhaustif, à la pointe de l'actualité dans les contenus et de la modernité des contenants»18.
La diversification des médias a toujours existé dans les bibliothèques, ne serait-ce part les illustrations dans les livres ou les cabinets d'estampes, qui était jusqu'au xviiie siècle le complément naturel de la collection de livres.19 C'est pourquoi l'entrée des différents supports dans la bibliothèque s'est faite tout naturellement19.

Le concept de médiathèque s'est développé dans les années 1970, quand les contenus audiovisuels (documents sonores et enregistrements vidéo) ont été considérés comme des témoignages culturels au même titre que l'écrit. L'apparition des nouveaux médias dans la bibliothèque s'est faite graduellement au cours du xxe siècle. Le mot «média» apparaît dans les années 1930, lorsque le «mass media» fait son apparition avec le succès des magazines illustrés, de la radio, puis de la télévision20. Avec l'apparition du microsillon en 1948, puis de la cassette en 1963, l'édition s'empare de produits autres que l'imprimé20. Constatant que l'image animée et les documents multimédias entraient dans le champ de l'édition, ils ressortissaient naturellement du domaine des bibliothèques.14

Dès les années 1970, l'ouverture, en bibliothèque, vers de nouveaux supports (tels les disques, les vidéocassettes, les logiciels, etc.) se fait progressivement, affirmant ainsi la diversité des formes de cultures, tel qu'insistait en 1972 Alice Garriguoux, responsable du Service de la lecture publique : « La bibliothèque, du reste, n'est pas liée au seul imprimé. Diapositive, film, disque, bande, cassette ne sont qu'une autre forme d'enregistrement de la création, de la pensée et du savoir.»21 Dès 1975, une publication de nouvelles normes édictées par le ministère vient entériner l'entrée, dans les bibliothèques publiques, des nouveaux médias.22

Le terme de médiathèque a été retenu pour mieux refléter la diversité des œuvres et des ressources collectées et présentées au public, notamment sous forme de disques microsillons , cassettes audio pour la musique, cassettes vidéo (Betacam et VHS) pour le cinéma.
Dans les années 1980 et 1990, les médiathèques ont naturellement accueilli les supports numériques (CD audio, DVD vidéo) qui sont venus compléter les supports traditionnels (imprimés, microfilms, disques vinyle, etc.).

Le terme média désigne tout moyen de distribution, de diffusion ou de communication interpersonnelle, de masse ou de groupe, d'œuvres, de documents, ou de messages écrits, visuels, sonores ou audiovisuels (comme la radio, la télévision, le cinéma, Internet, la presse, les télécommunications, etc.)1. Ce terme est souvent utilisé comme l'abréviation du terme anglais mass-media ou médias de masse en français2.

L'expression médias de masse désigne les médias qui ont acquis une diffusion à grande échelle pour répondre rapidement à une demande d'information d'un public vaste, complétée dans de nombreux cas par une demande de distraction. La plupart des entreprises dites de média emploient des journalistes et des animateurs de divertissement. Ils recueillent dans un premier temps des informations auprès de sources d'information, en leur assurant la protection des sources d'information, ce qui leur permet d'acquérir une audience, et valorisent, dans un second temps, leur audience par la vente d'espaces publicitaires. À côté de ce modèle dominant, les chaînes de téléachat et les périodiques ne diffusant que des petites annonces et publicités sont aussi considérés comme des médias.
Dans les pays industrialisés, où les médias se sont largement développés, ils sont majoritairement détenus par de grands groupes industriels dont les dirigeants, proches du pouvoir politique, sont régulièrement critiqués pour instrumentaliser l'information à des fins partisanes plus ou moins reconnues (thèse de la « fabrication du consentement »). Mais l'avènement d'Internet, des TIC signe celui des médias alternatifs (blogs, réseaux sociaux...). L'information n'est plus alors forcément soumise aux règles déontologiques, notamment celle de la vérification par les faits, la multiplication et l'ampleur des hoax inaugurant selon certains une nouvelle « ère » : l'ère post-vérité.

En latin, media est le pluriel de medium (milieu, intermédiaire). Le mot français est issu de l'anglais mass(-)media3, mot anglais lui-même formé sur l'usage italien media, venant aussi de la langue latine. La notion d'intermédiaire a aussi une origine grecque, médiation développée par de nombreux philosophes notamment Socrate puis Bergson et nouvellement Francis Balle.
L'écriture du terme media prête à discussion. Faut-il rajouter un s comme marque du pluriel sur un substantif déjà au pluriel ?[réf. souhaitée]
Le terme media est maintenant rarement employé selon son orthographe latine, « Médias » désigne plusieurs supports et « Média » un support unique. Ces termes consacrés par l'usage commencent à se trouver dans la plupart des dictionnaires francophones3,4,5. Le Grand dictionnaire terminologique et FranceTerme recommandent eux aussi « média » pour l'anglais media6.

Les médias sont des outils de communication. Le choix d'un média dépend évidemment du type de communication recherché :
Selon ses caractéristiques techniques propres, l'usage d'un média de masse est davantage approprié à un certain type de communication : par exemple, le média de type Presse Écrite (Le Monde, Le Figaro, etc.) semble plus adapté pour communiquer de manière unilatérale, les médias de type Réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram, etc.) semblent plus pertinents pour communiquer de façon multilatérale.
Selon le critère de « mise à disposition du public » employé par les juristes français7, on distingue :

- les médias simples : dont la consultation par le destinataire est directe (ex : un journal, une revue, un livre, une affiche...),
- les médias autonomes : dont la consultation implique la détention d'un équipement par le destinataire (ex : magnétoscope, lecteur CD, micro-ordinateur, téléphone mobile...),
- les médias de télédiffusion : dont la consultation suppose que le destinataire soit connecté à des réseaux de diffusion, dans le cadre d'une offre n'autorisant qu'un degré d'interactivité réduit. (ex : réseaux hertziens terrestres, télédistribution par câble, satellites de diffusion directe...),
- les médias de télécommunication : idem que ci-dessus, avec cependant la possibilité de consulter une offre présentant un degré d'interactivité important.

- communication « média » : en utilisant des moyens de communication tels que l'affichage, le cinéma, la presse, la radio, la télévision et maintenant les TIC (dont en particulier le Web).
L'apparition d'Internet dans les années 1990 a démultiplié les sources d'information de presse en ligne. La presse écrite a en effet souhaité s'inscrire dans cette nouvelle modernité en créant des versions en ligne de ses journaux, mais les médias en ligne ne sont pas les seules sources présentant l'actualité sur le web, on compte également les infomédiaires, les blogs et les sites natifs de l'Internet.

Ces différentes sources présentent des disparités dans les modes de traitement de l'actualité et dans leurs énonciations éditoriales qui sont marquées notamment dans les articles traitant de l'actualité politique, thème plus ou moins enclin d'être sujet à controverse. On constate une hiérarchie dans le traitement de l'actualité sur le web étant donné que tous les sites d'information n'ont pas les mêmes façons de montrer leur point de vue sur les questions traitées. Chaque site d'actualité en ligne se construit une identité propre qui découle des plus ou moins grandes restrictions qui sont faites aux auteurs et qui se traduit par différents procédés :

- Les médias en ligne et infomédiaires qui se doivent de respecter les normes qui régissent leur activité de journaliste font le choix d'un compte rendu factuel de l'évènement. Il est relaté de façon distancié, ne faisant en apparence émerger aucune prise de parti. Le traitement de l'information peut cependant grandement différer d'un titre à l'autre compte tenu des contrats de communication respectifs des groupes de presse. L'opinion du journaliste peut cependant être exprimée de façon très discrète par des stratégies de discours.
- Les blogs et sites natifs de l'Internet bénéficient d'une plus grande liberté quant au fait d'exprimer leur opinion. Les auteurs de ces sites présentent en général un engagement plus marqué se manifestant de diverses manières.

Les stratégies énonciatives et discursives mises en place par les auteurs des articles sont les suivantes (non exhaustif) :
- Les images illustrant les articles peuvent être connotées ou non. La photographie peut être utilisée comme une simple illustration de l'article et donc neutre ou bien elle peut être connotée dans le but de faire passer un message, émettre une critique particulière.
- Les blogs et sites natifs de l'Internet qui sont plus libres d'émettre des prises de positions ne construisent pas leurs articles de la même façon que les médias en ligne, ils utilisent des procédés afin de marquer leur opinion tels que : de longs paragraphes argumentés et agrémentés de nombreux connecteurs logiques, des adresses directes au lecteur, du vocabulaire connoté (mélioratif ou péjoratif) voire familier. Ils n'hésitent pas à montrer leur implication en utilisant la première personne.
- Les médias en ligne plus cadrés par les normes qui dirigent l'activité de journaliste font passer leurs idées de façon plus discrète : dans le cas d'un article qui pourrait susciter les réactions d'acteurs politiques, le choix des personnes interrogées est un marqueur de prise de position si un parti politique est représenté plus qu'un autre. Le lexique joue également un rôle important même s'il est plus mesuré que dans les blogs et sites natifs de l'Internet.


Manufacture des Gobelins
Un gobelin est une tapisserie réalisée à la Manufacture Royale des Gobelins à Paris ou une imitation de celle-ci. Célèbres parmi les Gobelins sont les séries L'Histoire de Constantin , Les Muses , L'Histoire d'Alexandre , La Vie de Moïse et Don Quichotte .
Il tire son nom de Jehan Gobelins, un teinturier de laine qui s'est fait connaître au milieu du XVe siècle pour la couleur écarlate qu'il obtenait. Il avait son atelier à Paris , à côté de la Bièvre , et la réputation de sa famille dépassait tellement celle des autres teinturiers que la rivière et la région prirent son nom au milieu du XVIe siècle.
En 1602 , Henri IV loue des bâtiments dans ce quartier, adjacent à la rivière Bièvre, pour installer ses tapissiers flamands , à l'emplacement actuel de la manufacture des Gobelins.
En 1662 , Jean-Baptiste Colbert acquiert l' Hôtel des Gobelins (environ 3,5 hectares) pour le compte de Louis XIV afin de réunir tous les ateliers royaux en un seul, fondant ainsi la Manufacture royale des tapisseries et des meubles de la Couronne qui sera bientôt connue sous le nom de Manufacture Royale des Gobelins , dans laquelle les dessins, tant pour les tapisseries que pour toutes sortes de meubles, étaient exécutés sous la direction du peintre royal Charles Le Brun, qui en fut directeur et dessinateur en chef de 1663 à 1690. En raison des difficultés financières de Louis XIV, l'établissement fut fermé en 1694, mais rouvert en 1697 pour la fabrication de tapisserie, principalement à usage royal, qui rivalisait avec celle de la tapisserie de Beauvais et qui a fonctionné jusqu'à la Révolution française , lorsque le travail dans l'usine a été suspendu.

Les Bourbons ont rouvert l'usine pendant la Restauration des Bourbons en Restauration . En 1825, les métiers à tisser sont envoyés à Beauvais sur ordre de Charles X et la Manufacture de la Savonnerie est installée dans les locaux de Paris , avec laquelle la fabrication de tapis s'ajoute à celle de tapisserie. En 1871 , la Commune brûle le bâtiment. Aujourd'hui, l'usine fonctionne comme une institution d'État, et se compose d'un ensemble de quatre bâtiments irréguliers datant du XVIIe siècle, en plus du bâtiment de l'avenue des Gobelins, reconstruit par Jean-Camille Formigéen 1912 dans le style Napoléon III après l'incendie de 1871. Elles contiennent la demeure de Le Brun et les ateliers qui ont servi de fonderies à la plupart des bronzes des jardins de Versailles , et des démonstrations sont données sur la fabrication des tapisseries à la suite de la techniques du XVIIe siècle.

Entre 1824 et 1883, les expériences du chimiste Eugène Chevreul , directeur du laboratoire de teinture, divisent par deux le nombre de couleurs utilisées auparavant ; Une véritable grammaire des couleurs a été élaborée avec 3 couleurs de base et 72 tons, avec un résultat de 14 400 couleurs. Aujourd'hui, un nouveau système appelé NIMES prend en compte l'apport des nouvelles technologies.
En 1937, la Manufacture Nationale des Gobelins est rattachée à l'établissement public Mobilier national et depuis, des tapisseries sont tissées pour décorer les édifices publics.

En 2007, la Galerie des Gobelins a ouvert ses portes au public dans le bâtiment Formigé, après des années de fermeture pour rénovation. 2
Caractéristiques artistiques
Dans la première moitié du XVIIe siècle, les tapisseries étaient l'œuvre des différents ateliers existants à Paris, difficiles à distinguer puisqu'ils utilisaient souvent les mêmes cartons de tapisserie, et les signatures (comme le « P » pour Paris et la fleur de lis ) ils ont été utilisés indifféremment par l'étude Doubout-Laurent et l'étude Commans Planck.
Maniérisme
Dans le premier tiers du XVIIe siècle, l'usine de tapisserie est restée en activité avec la tradition formelle et la composition du XVIe. De cette première phase sont issues les compositions d' Antoine Caron (1521-1599) et celles de la génération suivante : Ambroise Dubois (1542-1614), Toussaint Dubreuil (1561-1602) et Martin Freminet (1567-1619).

Une exception est celle de Pierre Paul Rubens , qui entre 1622 et 1623 réalisa les cartons de l' Histoire de Constantinople . Mais ce n'est qu'avec la participation de Simon Vouet que l'influence du baroque sur la peinture et la tapisserie parisienne s'affirme en 1627. La plupart des séries de tapisseries reprennent les cartons de style maniériste italien disponibles jusqu'à la fondation de la Manufacture royale des tapisseries et des meubles de la Couronne en 1662.
Le design maniériste se caractérise par des figures et des visages très longs et fins. Ils sont les maîtres mots des créations d'Antoine Caron telles que Fontainebleau, Ambassadeur de Pologne, et Voyages . Les compositions maniéristes sont dominées par des groupes de personnages en perspective décalée selon leur importance, comme dans la peinture gothique . Une scène au centre de l'action est souvent entourée des personnages les plus importants (clients) sur les bords, qui forment la toile de fond de l'action. Contrairement aux Hollandais, ils ont des couleurs vives et des arrière-plans clairs.
Baroque : première phase (1625-1662)
L' influence baroque de Vouet sur la peinture est extraordinaire. Ses disciples comme Eustache Le Sueur , Charles Lebrun et Charles Poerson , ont continué après la mort de Vouet sous l'influence de Nicolas Poussin .
Les compositions baroques de Vouet sont en mouvement et ont une plus grande plasticité. La richesse architecturale est réduite au profit d'une composition simplifiée. Ses contours sont clairs, ses figures sont plus définies, avec des visages expressifs. L'élément pictural devient important dans les tapisseries.
Tapisserie de Giulio Romano : La Bataille de Zama (1688-1690).

Baroque : phase médiane (1662-1694)
En 1662, à l'initiative de Jean-Baptiste Colbert , les Gobelins sont incorporés à la Couronne, créant la Manufacture Royale des Meubles de la Couronne (en français , Manufacture Royale des Meubles de la Couronne ), dirigée par Charles Le Brun . Outre les tapisseries, on fabriquait alors des meubles et toutes sortes d' objets d' arts décoratifs . Deux cent cinquante artisans ont été incorporés, dont des ébénistes , des peintres , des bronziers , des lycères , des orfèvres , des orfèvres , des lapidaires ., etc. Une école des arts décoratifs est également instituée. Outre les tapisseries et le mobilier, quelques vases, panneaux de grès et tapis ont été conservés de cette époque. La production déclina après la disgrâce de Le Brun en 1683 et s'arrêta en 1694 en raison du mauvais état des finances du roi ; lors de sa réouverture en 1699, seule la production de tapisseries continua. 3
Sous l'influence de Charles Lebrun, en 1662, l'élément graphique prend de l'importance dans les Gobelins. Lebrun, très influencé au début de sa carrière par le style pictural de son professeur Simon Vouet, s'installe ensuite dans l'atelier de Poussin à Rome . Ici, il a été influencé par la peinture de la Renaissance italienne de Raphaël et Giulio Romano . Les œuvres des peintres baroques Pietro da Cortona , Giovanni Francesco Romanelli , Guido Reni , Agostino Carracci et Ludovico Carracci constituent la base du style graphique, du dessin et des thèmes de son travail.
A partir de 1662, sous Lebrun, sont créées des tapisseries qui s'intègrent de plus en plus à l'architecture. Les bordures traditionnelles ont été remplacées par de larges bandes : la tapisserie ressemble à un tableau encastré dans un mur, avec un emplacement fixe assigné. A la fin du XVIIe siècle, l'influence de Lebrun s'estompe : la réalité sur le champ de bataille, l'influence grandissante de l'exotisme, le Grotesque italien de l'œuvre de Jean Berain (1637-1711), les œuvres de Noël Coypel rendent obsolète le style grandiose de Lebrun .

La reprise de la production après 1699 était due à la fois à de nouveaux modèles et à l'inclusion de séries existantes, et son expansion a été marquée par de nouvelles scènes. En conséquence, les créations des élèves de Lebrun Jean Coypel et Antoine Jouvenet au cours des deux premières décennies étaient significatives. Dans les dernières années du XVIIe siècle, la mode des scènes exotiques commence à se développer. Charles-Antoine Coypel et François Desportes obtiennent un grand succès avec les tapisseries de Don Quichotte et la série sur l'Inde.
Les changements de style dans la décoration sous la Régence , avec des murs tapissés de boiseries ( boiseries ) étaient une concurrence sérieuse pour les tapisseries. Comme le gouvernement a changé après la mort de Louis XIV, de nombreux nobles ont déménagé dans de nouveaux manoirs à Paris, les soi-disant hôtel particulier . Dans ce scénario, les tapisseries ont perdu de leur importance à mesure que leur besoin diminuait.
Rococo (1733-1755)
Autre nouveauté, indirectement liée à l'évolution de la décoration des premières décennies du XVIIIe siècle, la vogue du miroir remplace peintures et tapisseries. Ils ne sont restés qu'accessoires dans certains panneaux, mais les grandes séries thématiques ont complètement disparu.

L'élément graphique a été simplifié, la palette de couleurs et de nuances a été élargie et les images rococo typiques en ont résulté . Le passage de la tapisserie représentative de Louis XIV et de la Régence à Louis XV est dû à Jean-Baptiste Oudry , peintre et directeur artistique de la manufacture de tapisseries entre 1733 et 1755.
Claude Audran III , Jean François de Troy et Charles-Antoine Coypel obtiennent un succès économique pour la fabrication des Gobelins avec leurs dessins, et en fabriquant de nombreuses séries en grande quantité.
Néoclassicisme (1755-1789)
Entre 1751 et 1773, sous la direction d' Abel François Poisson de Vandi (le marquis de Marigny, frère de Madame de Pompadour ), les tapisseries reprennent les traits du néoclassicisme . Les nouvelles tapisseries, aux séries de plus en plus courtes mais avec une grande variété de thèmes et un renouvellement du contenu, gagnent de nouveaux clients parmi la haute bourgeoisie. De petites compositions ont été réalisées avec des personnages dans des médaillons ajustés à l'espace disponible, réalisés comme des tableaux.

La période de François Boucher à la direction artistique des Tapisseries (1755 à 1770) entraîne néanmoins une baisse des ventes à la fin du XVIIIe siècle. Les changements de mode dans la décoration ont marginalisé l'ancien métier de tapissier pour ne suivre que de manière auxiliaire. Les tendances à court terme ont déterminé le choix du sujet et de la composition, avec le goût grec Gobelins suivi du goût étrusques , du goût turques , chinois, égyptien, anglaise . D'autres ont également été réalisés avec des portraits à petite échelle, l'œuvre de Louis-Michel van Loo et Joseph Vient ou les figures patriotiques monumentales de François-André Vincent, mais ils n'ont pas apporté de succès économique. La tapisserie en tant que forme d'art prestigieuse a perdu son utilité.
XIXe siècle
La manufacture connaît de sérieuses difficultés financières qui s'aggravent avec le temps, le Trésor ne peut payer les commandes royales aux entrepreneurs, et alors que la faillite frôle la crise financière rejoint celle artistique, malgré la nomination à la direction de Jean-Pierre Baptiste , premier peintre. Du roi. Une réorganisation en mai 1791 prévint la ruine, mais les difficultés persistèrent pendant la Révolution .
Le règne de Napoléon a donné un nouveau souffle à l'usine. Ils travaillaient pour l'Empereur qui voulait que ses productions soient « le principal ornement de la Maison Impériale ». Entre quatre-vingt et quatre-vingt-dix ouvriers opéraient dans les ateliers, tandis que la tapisserie glorifiait la figure de Napoléon , comme la Peste à Jaffa d' Antoine - Jean Gros et Bonaparte traversant le Saint-Bernard de Jacques-Louis David , ainsi que des actes officiels, comme la La visite du Pape à Napoléon ou les portraits de l'Empereur et de sa famille.
Sous la Restauration (1814-1830), il se tourne vers le portrait et le style du règne de Louis XVI. Entre 1818 et 1827, la bataille de Tolosa , par Horace Vernet , a eu lieu . La tapisserie est déplacée à Beauvais en 1825 suite à une commande de Charles X.
Sous la Seconde République (1848-1852) , Jules-Pierre-Michel Dieterle est nommé président du Conseil supérieur pour le développement des manufactures des Gobelins, de Beauvais et de Sèvres (respectivement tapis, tapisseries et porcelaine).
Au Second Empire (1852-1870) la mode des portraits se poursuit, jusqu'à 28 pour le seul Louvre , dont ceux de Napoléon III et de l'Impératrice. Pierre-Adolphe Badin dirigea les usines de Paris et de Beauvais entre 1860 et 1871, et se consacra à la décoration de différents palais à partir des dessins de Baudry et Chabal-Dussurgey, et de Dieterle pour le palais de l'Élysée .
La tapisserie (du français tapis , qui dérive à son tour du grec byzantin τάπης) 4 est un travail de tissage traditionnellement réalisé à la main dans lequel des figures semblables à celles d'un tableau sont réalisées à l'aide de fils de couleurs différentes. On utilise également l'expression "art du tapissier", qu'il ne faut pas confondre avec le tapissier entendu comme un métier chargé de tapisser des meubles.

Depuis son origine lointaine, les tapisseries servaient à abriter les murs par temps froid, améliorant la sensation thermique dans les pièces. Très probablement, les premières tapisseries étaient simplement des tissus épais accrochés aux murs (comme des tentures ) ou étalés sur le sol (comme des tapis ). Au fil du temps, la décoration et les matériaux coûteux ( or , argent , soie ) s'y sont incorporés , devenant des objets de luxe et d'authentiques œuvres d'art .
La tapisserie est l'un des objets les plus anciens pouvant être considéré comme un meuble de décoration . Il était utilisé pour couvrir les ouvertures et les murs, les sols et les meubles importants ; car jusqu'au XVIe siècle les tapisseries elles-mêmes se confondaient avec les tapis et les moquettes . Depuis le XVe siècle , les tapisseries étaient également utilisées comme tentures dans la décoration des voies publiques pour toute célébration importante ( cortège , entrée royale ou réception solennelle, qui devenait très complexe - architecture éphémère -). A partir du 17ème siècleL'usage des tapis et carpettes se généralise, les distinguant parfaitement des tapisseries, définies par leur position verticale.
Des peintres de la stature de Raphaël , Rubens et Goya réalisaient des modèles picturaux (appelés « cartons ») pour la confection de tapisseries.
Beaucoup de choses sont incertaines sur la période la plus ancienne de la tapisserie, car il est difficile pour les pièces survivantes de rester, et les mentions littéraires dans les sources grecques ou romaines, ou dans d'autres littératures, ne fournissent presque jamais assez de détails pour établir quelle technique de tapisserie a été utilisée. décrivant. L'origine historique des tapisseries décoratives répond au besoin de décorer les murs, une fonction que remplissaient également les peintures murales égyptiennes et les reliefs assyriens , mais à laquelle ils ajoutaient leur capacité à les abriter. Les tapisseries doivent remonter aux premiers temps du tissage décoré.
De l'Égypte ancienne, des pièces de tissage de tapisserie utilisant du lin ont été trouvées dans les tombes de Thoutmosis IV (décédé en 1391 ou 1388 avant notre ère) et de Toutankhamon (décédé en 1323 avant notre ère), dans ce dernier un gant et une robe. 6 Parmi les peintures d'un des célèbres hypogées de Beni-Hassan , on trouve un métier identique à ceux de la haute lisse dans lequel travaillent deux tisserands, et dans d'autres peintures de l' Égypte ancienne on tire des rideaux qui semblent faits de tapisserie. Le même personnage se retrouve dans plusieurs reliefs des palais assyriens. Parmi les descriptions du TabernacleJuive est celle de la somptueuse tapisserie commandée par Moïse comme une tente dans le désert (Exode, c. 36-39). La Bible rapporte également l'existence du rideau ou voile du temple de Jérusalem , disposé par Salomon avec une grande magnificence, et qui, selon Flavio Josèphe , était de l'art babylonien . Cependant, il semble que dans ces draperies les figures étaient brodées et non tissées.
Des morceaux de laine, pour lesquels un grand nombre de dates sont données il y a environ deux millénaires, ont été retrouvés dans un cimetière de Sanpul (Shampula) et d'autres sites près de Khotan dans le bassin du Tarim . Ils semblent avoir été fabriqués dans une variété d'endroits, y compris le monde hellénistique . 7 Les plus gros fragments, connus sous le nom de tapisserie de Sampul et probablement d'origine hellénistique, provenaient apparemment d'une grande tenture murale, mais avaient été réutilisés pour confectionner un pantalon.

Les anciens Grecs ont dû utiliser des tapisseries décoratives selon certaines décorations picturales sur leurs poteries . De même, les Romains , comme le révèlent les draperies figuratives des peintures murales de Pompéi , ainsi que des témoignages littéraires dont on déduit que lesdites pièces venaient d'Orient. À l'exception de quelques rares fragments, il n'y a pas d'échantillons de cette époque, bien que les tapisseries coptes (une typologie prolongée dans les communautés chrétiennes égyptiennes médiévales ) le soient.
Andorra
L'origine du mot Andorre est inconnue, bien que plusieurs hypothèses aient été proposées. La plus ancienne est celle proposée par l' historien grec Polybe ( Les Histoires III, 35, 1), qui décrit les Andosins, tribu ibérique pré-romaine , comme historiquement implantés dans les vallées d'Andorre et faisant face à l' armée carthaginoise dans son passage à travers les Pyrénées pendant les guerres puniques . Le mot Andosini ou Andosins ( Ἀνδοσίνοι ) peut dériver du basque handia , signifiant "grand" ou "géant". [23] La toponymie andorranemontre des preuves de la langue basque dans la région. Une autre théorie suggère que le mot Andorre pourrait dériver de l'ancien mot Anorra qui contient le mot basque ur (eau). [24]
Une autre théorie suggère qu'Andorre pourrait dériver de l'arabe : الدارة , romanisé : al-darra , [i] signifiant "l'endroit densément boisé". Lorsque les Arabes et les Maures ont conquis la péninsule ibérique, les vallées des Hautes-Pyrénées étaient couvertes de vastes étendues de forêt. Ces régions n'étaient pas administrées par des musulmans , en raison de la difficulté géographique de l'administration directe. [26]
D'autres théories suggèrent que le terme dérive du "andurrial" navarro-aragonais , qui signifie "terre couverte de buissons" ou "garrigue". [27]
L' étymologie populaire veut que Charlemagne ait nommé la région en référence à la vallée biblique cananéenne d' Endor ou d' Andor (où les Madianites avaient été vaincus), un nom donné par son héritier et fils Louis le Pieux après avoir vaincu les Maures dans la "sauvage". vallées de l'Enfer".

L' autocuiseur ou autocuiseur , 1 autocuiseur , 1 autocuiseur ou pitadora est un récipient hermétique pour la cuisson qui peut atteindre des pressions supérieures à la pression atmosphérique. Étant donné que le point d'ébullition de l'eau augmente avec l'augmentation de la pression , sceller le pot permet d'élever la température d'ébullition au-dessus de 100 ° C (212 ° F), en particulier jusqu'à environ 120 ° C. Généralement, il est utilisé pour obtenir les mêmes effets de mijotage ou de cuisson normale dans un laps de temps plus court .
Cela s'explique par le fait que la vitesse de réaction de la cuisson, qui est une réaction chimique , augmente considérablement avec la température selon l' équation d'Arrhenius , ce qui, dans de nombreux cas, fait doubler la vitesse de réaction pour chaque augmentation de température de 5 ° C. Ainsi, lors d'une cuisson par exemple à 105 °C, la cuisson de certains aliments peut nécessiter la moitié du temps qu'elle prendrait à 100 °C.
La façon dont cela fonctionne est que le récipient a une valve qui limite la pression, libérant la vapeur lorsqu'une limite définie est atteinte (entre 50 et 120 kilopascals) ; Normalement, la pression monte jusqu'à un arrêt permettant à la vapeur de s'échapper, maintenant la pression (et donc la température) constante pendant le temps de cuisson. Dans les premiers pots, la pression était obtenue au moyen d'un poids calibré sur un trou dans le couvercle du pot. Il existe actuellement des pots dont la valve fonctionne au moyen d'un ressort, comme on peut le voir sur la figure. Il a également une autre soupape de sécuritérégulé à une pression supérieure à celle de fonctionnement normal, car si la température interne (et donc la pression) est trop élevée, cette vanne fonctionnerait, laissant s'échapper la pression. Cette valve est nécessaire car certains aliments ont des feuilles qui peuvent obstruer l'orifice de sortie de la valve de fonctionnement.
Les autocuiseurs modernes sont généralement fabriqués en aluminium ou en acier inoxydable.
Walkman
Logo officiel des produits Walkman de Sony depuis l'année 2000. Le slogan quelques fois apposé en dessous du logo est « Every moment has its music ».
Walkman est une marque déposée par l'entreprise Sony qui historiquement désigne les baladeurs à cassette qu'elle a vendus depuis 1979.

La présence de Sony sur ce marché était telle que le mot « Walkman » est devenu un terme générique pour désigner les baladeurs (ce dernier terme, alors inexistant, a été proposé depuis pour remplacer « Walkman »). Littéralement, ce terme anglais inventé au Japon est composé de « walk » (« marche ») et « man » (« homme »), il exprime donc le fait qu'une personne puisse utiliser l'appareil tout en se déplaçant.

Ce tout nouveau lecteur de cassettes portable est mis sur le marché japonais en 1979 sous le nom de « Walkman », nom proposé par Kozo Ohsone, le directeur du développement, en référence au produit précédent de la marque, le Pressman1. Le stock initial est liquidé en un mois et Sony se prépare à porter son produit sur les marchés européens et américain. Il est décidé de renommer l'appareil « Freestyle » en Suède, « Storaway » au Royaume-Uni, et « Soundabout » aux États-Unis1. C'est pendant une visite à Paris, que le vice-président de Sony, Akio Morita, décide de conserver le nom original car des enfants de ses employés lui demandèrent quand ils pourraient acheter leurs Walkman1.

Au cours des années, Sony a déposé plusieurs noms de marques finissant tous par le suffixe « -man » : Walkman, Pressman, Watchman (en), Scoopman (en), Discman, et Talkman (en). Ces noms désignaient plusieurs appareils qui formaient une gamme de produits portatifs. Le terme « Walkman » étant celui qui a connu le plus de succès, la firme a choisi de l'utiliser désormais pour désigner tous ses différents produits audio portatifs (baladeurs cassette, baladeurs CD, baladeurs numériques, puis les téléphones portables de marque Sony Ericsson). Le terme « Discman », qui désignait notamment les baladeurs CD, a été abandonné à la fin des années 1990.

Les baladeurs cassette
Le Walkman original, TPS-L2.Plusieurs appareils de la marque Walkman (2006).Vue intérieure d'un Walkman II.
Alors que Akio Morita, cofondateur de l'entreprise Sony, est considéré comme l'inventeur d'un tel concept, un inventeur germano-brésilien, Andreas Pavel, avait déposé « plusieurs brevets portant sur un appareil stéréo portable permettant d'écouter de la musique » en 1977, le Stereobelt (en) (littéralement « ceinture stéréo »)2.

Le premier modèle Walkman de Sony, le TPS-L2, est de couleur bleu et gris métallisé. Sa commercialisation débute au Japon le 1er juillet 19793. Le modèle proposé au Royaume-Uni est un modèle stéréo avec deux prises jack, caractéristique qui disparaitra dans les versions suivantes du Walkman.
Le développement du premier Walkman ne figure pas au programme des futurs produits du département des magnétophones de Sony. Des chercheurs mettent au point pour le plaisir cet appareil à partir du Pressman, un magnétophone portable à cassettes pour les journalistes. Le Walkman est rapidement un succès au Japon, et dès sa deuxième version en 1981, le succès devient planétaire3.

Certains Walkman étaient aussi capables d'enregistrer. C'était notamment le cas du WM-D6 (WM pour Walkman), modèle offrant la meilleure qualité audio de tous les Walkmans, une qualité audio comparable à celle des meilleures platines cassettes. Autre détail inhabituel de cet appareil, il possédait une DEL dont la luminosité variait en fonction de l'intensité sonore de l'enregistrement. Il proposait également de régler manuellement le niveau sonore de l'enregistrement. Cet appareil alimenté par quatre piles de type AA (LR06) (au lieu des deux piles habituellement nécessaires pour les autres modèles de Walkman) était majoritairement utilisé par les journalistes. Il a également rencontré un grand succès parmi les amateurs de son hi-fi et, fait plus surprenant, ce modèle a été produit pendant environ vingt ans sans subir la moindre modification (en fait le premier modèle sorti en 1982 sous le nom « TC/WM-D6 » ne comprenait que le réducteur de bruit Dolby B tandis qu'en 1984 sortait le TC/WM-D6C, qui ajoutait le réducteur de bruit Dolby C).
Sony sort en 1982 le WM-7, premier modèle autoreverse au monde.

À la fin des années 1980, le Walkman n'est plus le seul baladeur cassette sur le marché : on retrouve désormais le Walky de Toshiba, le CassetteBoy d'Aiwa et Panasonic propose également son modèle.Dans un contexte de concurrence féroce, Sony s'est une nouvelle fois démarqué du lot en lançant en 1989 son modèle WM-DD9 pour le dixième anniversaire du Walkman (cinq ans après le WM-D6C). Cet appareil proposant seulement la lecture des cassettes est devenu le Saint-Graal pour une petite clientèle ciblée de collectionneurs du Walkman. La particularité de ce modèle est d'être le seul modèle à double sens de lecture (autoreverse) de l'histoire des Walkmans à utiliser un système de lecture de cassette similaire aux platines cassettes, c'est-à-dire un système à quartz verrouillé et muni de deux moteurs permettant ainsi de défiler la bande magnétique avec une vitesse précise dans les deux sens de lecture.

Cependant, seul un moteur tourne à la fois dépendamment du sens de lecture. La consommation électrique a également été améliorée, elle ne demande qu'une pile LR03 ou une pile rechargeable rectangulaire de type « gumstick », avec un adaptateur secteur en option. Il est également équipé d'une tête de lecture amorphe qui est capable de reproduire toute la bande des fréquences allant de 20 à 20 000 Hz, d'une prise jack en or plaqué, et d'un boîtier en aluminium de 2 mm d'épaisseur. Sony a conçu ce modèle en ne pensant qu'à la qualité audio, il ne contient donc pas de fonctionnalités futiles comme la télécommande à fil, la recherche de pistes, ou d'affichage à cristaux liquides. Ses seules fonctionnalités sont la réduction du bruit Dolby B/C, l'amplificateur de basses Mega Bass/DBB, la sélection du type de cassette, et deux modes auto-reverse.

À la fin des années 1990, les baladeurs cassettes ont été généralement abandonnés en faveur des technologies numériques émergentes qu'étaient le CD, le DAT et le MiniDisc. Rapidement, les cassettes audio sont devenus obsolètes et Sony a annoncé, en octobre 2010, la fin de la commercialisation au Japon de son baladeur cassette Walkman4.
Tous les cinq ans depuis la naissance du Walkman en 1979 jusqu'en 1999, Sony a célébré l'événement en sortant un modèle anniversaire le 1er juillet avec des améliorations technologiques. Chaque modèle anniversaire propose un thème différent tout en conservant certaines caractéristiques des modèles anniversaires précédents :

- en 1989, WM-7015, thème de l'amicalité avec un contrôle à distance et une coque argentée ;
- en 1994, WM-EX1HG, orienté efficacité avec une longue autonomie et un boîtier qui éjecte les cassettes ;
- en 1999, WM-WE01, modèle tourné vers la mobilité : télécommande et écouteurs sans fils ;
- en 2004, le baladeur cassette commençant à toucher à sa fin, Sony a choisi de ne pas sortir de modèle édition spéciale pour le 25e anniversaire du Walkman. À la place, l'entreprise a inauguré son baladeur numérique NW-HD1 qui intègre un disque dur ;
- fin 2010, Sony cesse la production et la commercialisation du Walkman cassette au Japon5.

Les baladeurs CD (Discman)
Le premier baladeur CD de Sony, le modèle D-50, a été lancé en 1984. Il était surnommé le Discman et ce nom est depuis employé pour les désigner.
Les derniers modèles intègrent une fonction appelée ESP (Electronic skip protection (en)) qui consiste pour le baladeur à lire la musique du CD en avance et la placer dans une mémoire tampon. Cela permet ainsi d'éviter d'éventuelles coupures de la musique à cause de chocs extérieurs. Cette technologie a depuis été renommée « G-protection » et fait usage d'une mémoire tampon plus importante, permettant ainsi de pouvoir continuer à diffuser la musique pendant une plus longue durée de perturbations.
Pendant quelques années, les Discmans et les Minidiscs ont rencontré un véritable succès au sein de leur marché. Cependant les baladeurs numériques utilisant les nouveaux supports de stockage comme la mémoire flash et les disques dur miniaturisés sont devenus aujourd'hui[Quand ?] plus populaires.
Sony continue encore de produire des baladeurs CD. Les modèles les plus récents peuvent lire sur les CD des fichiers de musique compressée grâce au format d'encodage MP3 et ATRAC3Plus. Physiquement ces modèles sont améliorés à chaque nouvelle version notamment au niveau de leur encombrement.

Initialement le MiniDisc était comparable à un CD miniaturisé, capable de stocker jusqu'à 74 minutes de musique en qualité CD sur un disque occupant approximativement deux tiers de la taille d'un CD. Les MiniDiscs étaient protégés à l'intérieur d'un boîtier en plastique, ce qui augmente leur durée de vie comparé aux CD. Les baladeurs MiniDisc de Sony étaient capables à la fois de lire et d'enregistrer à partir d'un microphone ou d'une source numérique. Ces baladeurs étaient à l'origine encombrants mais ils ont rapidement été réduits du fait de l'amélioration de la technologie.

Progressivement, des améliorations ont été apportées aux lecteurs-enregistreur de MiniDisc, dont l'ajout de la technologie MDLP (abréviation du terme anglais MiniDisc LongPlay), qui utilise la technologie ATRAC de Sony pour permettre de contenir jusqu'à quatre fois plus de musique sur un seul MiniDisc, aux dépens de la qualité du son.
La seule vraie innovation qu'ont apporté les baladeurs MiniDisc Walkman est apparue avec la sortie des enregistreurs NetMD (abréviation de NetworkMD). Ces derniers permettaient l'utilisation d'un ordinateur pour convertir de la musique à partir d'un CD ou de fichier MP3 vers le format ATRAC3, et ensuite d'utiliser un câble USB pour transférer la musique vers le MiniDisc à une vitesse bien plus rapide que ne le proposait le câble des précédents modèles.
Le droit des marques confère à une entreprise, une association ou un particulier le monopole d'exploitation de la marque pour le type de produits ou services qu'elle accompagne.

La marque est un signe permettant à un acteur économique ou social de distinguer les produits ou services qu'il distribue des produits ou services identiques ou similaires de ses concurrents.
Selon les pays, ce droit peut naître du simple usage du signe dans la vie des affaires (marque non déposée ou ™), ou du dépôt du signe à titre de marque auprès d'un organisme spécialisé (marque déposée ou ®). La marque constitue un capital immatériel pour son propriétaire, généralement une entreprise. Les entreprises protègent juridiquement leur marque pour des raisons financières, d'image de marque voire historique.

Usage du signe à titre de marque
Dans certains pays, comme les États-Unis, le simple usage d'un signe à titre de marque confère à une entreprise un monopole sur l'exploitation de ce signe en relation avec les produits ou services auxquels il se rapporte. Les concurrents ne peuvent donc utiliser ce signe pour le même type de produits ou de services.
La législation autour du droit des marques s'applique aux produits et services indépendamment de leur modèle de distribution. L'objectif visé par le dépôt d'une marque n'est pas forcément commercial, la marque Linux déposée par Linus Torvalds s'appliquant par exemple au noyau Linux, un logiciel libre distribué selon les termes de la licence publique générale GNU1. Toutefois, une marque non utilisée encourt la déchéance. En effet, la marque et le monopole d'exploitation associé n'ont de sens que si la marque est exploitée.
Marque déposée
En France, selon l'article L712-1 du code de la propriété intellectuelle: "La propriété de la marque s'acquiert par l'enregistrement"2. Dans d'autres pays, comme la Belgique ou la France, la protection juridique est accordée à l'entreprise qui dépose un signe à titre de marque pour une ou plusieurs catégories de produits ou de services.

Pour pouvoir faire l'objet d'un enregistrement à titre de marque, un signe doit le plus souvent répondre aux conditions suivantes :
- le signe doit être distinctif pour les produits ou services visés dans l'enregistrement. Cette condition impose que le signe déposé à titre de marque soit susceptible d'identifier l'entreprise qui commercialise ces produits ou services par rapport aux entreprises concurrentes. De plus, le signe ne doit pas être repris du langage courant ou professionnel, ou décrire une caractéristique du produit ou du service ;
- le signe ne doit pas être contraire aux bonnes mœurs et à l'ordre public ;
- le signe ne doit pas reproduire ou imiter une marque ou une dénomination antérieure ;
- le signe ne doit pas être trompeur : il ne doit pas induire le public en erreur quant à la provenance ou la qualité des produits ou services.

Au Maroc, le dépôt des marques se fait auprès de l'OMPIC.
Juridiquement, une marque commerciale se distingue d'une marque déposée car cette dernière est une reconnaissance légale, alors que la première peut être une reconnaissance due à la pérennité d'un produit, à un jugement de cour ou à toute autre action reconnue dans le cadre d'une société civile. En effet, le nom d'un producteur ou d'une société est la marque sous laquelle elle fait connaître la provenance de tout ce qu'elle fournit.

La marque est souvent liée à un logotype3,4. Les produits et services liés à une marque peuvent aussi bénéficier d'une protection supplémentaire liée au dépôt de brevets.
Les marques ont un régime juridique défini par des règles nationales dans chaque pays. Sur le plan international, il existe des conventions permettant la protection dans plusieurs pays simultanément.
Elles sont l'un des droits de propriété industrielle et peuvent revêtir une grande valeur économique : par exemple, le titulaire de la marque peut obtenir des revenus en octroyant une licence d'usage sur celle-ci. Par exemple, la marque Apple vaut beaucoup plus que ses usines.

Contrairement aux AOC qui sont des signes d'ordre public et n'appartiennent à aucun producteur en particulier, les marques relèvent de la propriété privée et sont susceptibles d'être achetées, vendues ou transférées vers d'autres sociétés ou d'autres pays.
La marque est un élément des actifs des entreprises. Des méthodes d'évaluation existent, c'est ce que l'on appelle le goodwill. Des travaux plus récents sur le capital immatériel ont également pour objectif d'évaluer les marques de façon relativement normalisée.

La distinction entre le droit des marques et le droit d'auteur présente aussi un enjeu important, notamment parce certains ayants droit tentent de prolonger la durée de protection de leur propriété intellectuelle en déposant celle-ci comme marque5,6.
En France, le droit des marques fait partie de la propriété industrielle qui est l'une des deux branches de la propriété intellectuelle. Les lois et décrets relatifs au droit des marques sont donc regroupés principalement dans le livre VII de la deuxième partie du Code de la propriété intellectuelle.
Le monopole est de 10 ans (renouvelable sans limite) à partir de la publication de l'enregistrement au bulletin officiel de la propriété industrielle. Si elle n'a pas été utilisée au cours des cinq dernières années, elle peut faire l'objet d'une action en déchéance.

Une fois une marque enregistrée, il convient de mettre en place une surveillance afin de continuer de protéger cette dernière, notamment afin de pouvoir s'opposer en temps utile à l'enregistrement de marques identiques ou similaires qui pourraient créer la confusion. Pour continuer de protéger la marque et de maintenir ses droits, il est possible d'engager plusieurs actions et recours juridiques tel qu'une action en justice devant le Tribunal Judiciaire compétent ou une opposition8 ou une action en annulation devant l'INPI.

La vraie nature du droit d'une marque déposée : c'est un titre de propriété. La forme de cette protection est différente de la protection de biens, il s'agit ici d'un droit immatériel. Le droit des marques offre une protection par la nullité et par l'opposition.
Sigles ou symboles liés au dépôt de marque
Les symboles « ™ » (U+2122 en Unicode ou ™ en HTML) et « ® » (U+00AE en Unicode ou ® en HTML) sont couramment apposés après une marque. Par exemple : « La marque™ » ou « La marque® ».

Dans les pays de common law, ces symboles ont une signification précise :
- le sigle « ® », de l'anglais registered (« enregistrée »), indique que la marque est enregistrée et déposée auprès d'un organisme officiel de dépôt de marque ;
- le sigle « ™ », pour trade-mark (« marque de commerce »), indique la revendication de l'usage exclusif de la marque, sans qu'elle soit enregistrée auprès d'un tel organisme.
Au Canada francophone, on utilise les sigles « MD » (U+1F16B en Unicode) pour « marque déposée » et « MC » (U+1F16A en Unicode) pour « marque de commerce ».
En revanche, dans les pays de droit civil (tels que la France ou la Belgique), ils n'ont aucune valeur légale9, tout comme le symbole de copyright © pour les œuvres10, bien qu'il soit couramment employé pour indiquer que celle-ci est soumise au droit d'auteur.
