Dadhoszimpuros
Versailles
( Si nous parthammes vers de directions inconcluses, nonnadadamente, come si le, come si le la, comme si le latiffunddio l`avions nous dedans. Oooh, ouiyesh disent les accordeonhes interieures, commapannes de ordennoncements passigueyyos; si tu te mettais a penser un seule instant, quoi maintenant, non, non, non, non, non; plutarcco que jamaique, marcandho la prhada de posadda en posadda: Rhinnoserhoses des esxplannades llenhitas de florhes, des splacths de vallonnades de yerthabuennas comme si quelcun avait eternuè des semmances entieres des florhecitas sigueyyas, petitemhente, conglomeradhamentititico; asii. Je te le dis, la romance de voyages en vespertinne, ne congrue pas avec les desires des indescissosh.
Si nous allions vers sayhes, la dhe quienn, la de lalalalalero; vascongugniiiita, pendhejita que tout fait penddre vers le dehors de choses; vers l`allockution verbale de dichos verdumenthe thajacieros, vers de la llocalisation du sense de la chose moddernna, vers l`orienthatzionne de Modena, Oooh, uoiyesh, vers la moddernitè, C`est a dire, Versailles.
Liliputhions pendejitamenthe nos vasconcellos de a demi point; cannalladdhe des enfants pas encore nès, des fous dejoie allonsanfantant de drappeaux pour les revolutions de Juin que le soleil decisdda ainsi. Ls vas-cquances, les momenthumsz ou l`on ne peut dire non : a la petrarcka, a la pendejadha, a la risothadha, a la confiansza impure, a la commilonna de medio pedho, a la grugnerie des abhuellas mutiladhamente corpignos afuerha, a la necessitè de l`espasmho de yugoslavie nietde ouiyesh`a rien que la nadda nos-lui digha que no!
le grand monthunno Gavilan pollerho, Montarasz lejhano que toddo lo attire, si yes en ihngles et figguron en laittance distance; il est beau lelavabbos, labasladistancel`eclumme; OOh Versaille, Ooh, locuacitè de tous les dicktons a sillabisme illicithe; qui l`a construitz, question a la question; fut qui, avec sa clef a yavje maestra, maestranza de toddo lo alchanza, devinnement, soublevation et pistache que rumba et picka la modde. Yuyuyobba la bobba que no lho alcquanza, que no le devinna sin appostrophe sin mì; Titubeamme yesterday, oui yesterday, et alors volons vers des distances de conthagio sin ti, vers de pinhaiyaddesz de cordovhes sans tauromachie de distinction.
Yoyosalandhe havait l`abhitude de dire, mais on ne la croyait pas, elle insistait et insiatait et son assotismme mundanno defois l`aidait. Elle parlait de cubiculosz artis-ticke, des desparramisntos de luciditè technologique en ce qui concerne la vue. Des follofigures sans forme connue, des va et viens dans un meme pointure du regard. Chossamentas de batisckafs inconnus, des dalailamas de chausurement a pensation illimitèe. Oooh, oui, meme yhes; mais comment : ainsivalavidda vidde de tout rencougne avec soi-meme, avec des disparathaddes d`un encommenssurament sans tache. C`est que tu appelles la gallerie de pleurnnicheries de devotion esthetiques; Oooh, oui, yesh et meme, contravention a la main. Et lecombienca coute de quel enckuadrenation sàgit?. Tu ammennes un mois de laitance de ton champs nellafigure et ainsi tu payes la dete artistique.)
Versailles ( français : Versailles , [vɛʁ.sɑj] versái ) est une ville de la région Île-de-France , située dans la banlieue ouest de Paris , à 17,1 km à l'ouest du centre de Paris. C'est la préfecture (capitale) du département des Yvelines . Elle fut la capitale du royaume de France , dès la fin du XVIIe siècle et pendant presque tout le XVIIIe siècle . Aujourd'hui, c'est une banlieue élégante de Pariset un important centre administratif et judiciaire. En 2008, la population de la ville était de 86 400 habitants (selon les estimations), en deçà du maximum de 94 145 habitants atteint en 1975.
Versailles fut la capitale non officielle du royaume de France de mai 1682 (lorsque le roi Louis XIV transféra définitivement la cour et le gouvernement à Versailles) jusqu'en septembre 1715 (mort et régence de Louis XIV, avec le retour de Philippe d'Orléans à Paris ), puis de nouveau à partir de juin. 1722 (lorsque Louis XV revint définitivement à Versailles) jusqu'en octobre 1789 (lorsque le peuple de Paris força Louis XVI à revenir à Paris). Pendant toute la période, Paris est restée la capitale officielle de la France et le palais royal officiel était le palais du Louvre., mais les affaires pratiques du gouvernement étaient conduites de Versailles, et Versailles était considérée comme la vraie capitale.
Versailles redevient la capitale officieuse de la France à partir de mars 1871, lorsque le gouvernement français se réfugie à Versailles en raison de l'insurrection de la Commune de Paris , jusqu'en novembre 1879, lorsque les députés républicains de gauche nouvellement élus déplacent à nouveau le gouvernement à Paris. .
Versailles est désignée préfecture (capitale) du département de Seine-et-Oise ( Seine-et-Oise ) en mars 1790 (le département compte environ 100 400 habitants au moment de sa création) . Avant les années soixante, avec la croissance de la banlieue parisienne, ce département avait atteint près de trois millions d'habitants et était considéré comme trop grand et ingouvernable, et ainsi il fut divisé en trois départements en janvier 1968. Versailles serait la préfecture des Yvelines, la plus grande fragment de l'ancienne Seine et Oise. Au recensement de 1999, le département des Yvelines comptait 1 354 304 habitants.
Versailles est le siège d'un diocèse catholique créé en 1790 : le diocèse de Versailles , suffragant de l' archidiocèse de Paris .
En 1975, Versailles devient le siège de la cour d'appel dont le ressort s'étend aux environs ouest de Paris.
Depuis 1972, Versailles est le siège de l'une des 30 académies nationales (arrondissements) du ministère de l'Éducation nationale. L'Académie de Versailles, la plus grande des 30 académies de France en nombre de conseils et d'élèves, est chargée de superviser toutes les écoles primaires et instituts de l'ouest de Paris.
Versailles est également un nœud important pour l'armée française, une tradition qui remonte à la monarchie, comme le camp militaire de Satory et d'autres institutions.
Géographie
Versailles est situé à 16,8 km à l'ouest-sud-ouest du centre de Paris (à vol d'oiseau). La ville est située sur un haut plateau de 394 à 140 mètres d'altitude (alors que l'altitude du centre de Paris n'est que de 33 m), entourée de collines boisées : au nord les forêts de Marly et de Fausses-Reposes , au au sud les forêts de Satory et à l'est les forêts de Meudon et de Vélizy.
Le nom de Versailles apparaît pour la première fois dans un document médiéval datant de 1038 après JC. c.
Dans le système féodal de la France médiévale, les seigneurs de Versailles étaient directement au-dessous du roi de France, sans seigneurs intermédiaires entre eux et le roi; même s'ils n'étaient pas des seigneurs très importants. A la fin du XIe siècle, la ville s'installe autour d'un château médiéval et de l'église Saint Julien. Son activité agricole et sa situation sur la route de Paris à Dreux et à la Normandie ont apporté la prospérité au village, culminant à la fin du XIIIe siècle (connu en France sous le nom de « Siècle de Saint Louis », et célèbre pour la prospérité de la France du nord et la construction de cathédrales gothiques). Le 14ème siècle a apporté la Peste Noire et la Guerre de Cent Ans., et avec elle la mort et la destruction. À la fin de la guerre de Cent Ans au XVe siècle , la ville a commencé à se redresser, avec une population d'à peine 100 habitants.
En 1561, Martial de Loménie, secrétaire d'État aux Finances sous le roi Charles IX , devient seigneur de Versailles. Il obtint l'autorisation d'établir quatre foires annuelles et un marché hebdomadaire le jeudi. La population de Versailles était de 500 habitants. Marcial de Loménie est assassiné lors du massacre de San Bartolomé ( 24 août 1572 ) . En 1575, Albert de Gondi, un Florencen venu en France avec Catherine de Médicis , achète la seigneurie de Versailles.
Au début de la Révolution française, Louis XVI y vécut, mais après la hausse du prix du pain, entre le 5 et le 6 octobre 1789, eut lieu la Marche des femmes, au cours de laquelle femmes et révolutionnaires allèrent manifester à Versailles, ce qui obligea Louis XVI les accompagne à Paris, résidant au palais des Tuileries .
Louis XIII
Dès lors, Versailles est la propriété de la famille de Gondi, une famille de parlementaires riches et influents du parlement de Paris . À plusieurs reprises au cours des années 1610, Gondi invite le roi Louis XIII à chasser dans les grands bois de Versailles.
En 1622, le roi devient propriétaire d'une réserve forestière à Versailles pour sa chasse privée. En 1624, il achète un terrain et ordonne à Philibert Le Roy d'y construire une petite maison ; "Le Château du Chevalier" en briques de pierre rouge et avec un toit en ardoise.
Cette petite résidence fut l'endroit où eut lieu la célèbre "Journée des Simples", le 10 novembre 1630 , lorsque le parti de la reine mère fut vaincu et le cardinal de Richelieu , confirmé comme premier ministre. En 1632, le roi obtient de Gondi la seigneurie de Versailles. Le château est agrandi entre 1632 et 1634. A la mort de Louis XIII, en 1643, le village compte 1 000 habitants.
Louis XIV
Fils et successeur de Louis XIII, Louis XIV n'a que cinq ans lorsqu'il monte sur le trône et réside à Paris. Vingt ans plus tard, en 1661, lorsqu'il entame son propre règne, il s'intéresse à Versailles. L'idée de quitter Paris, où il avait vécu l' insurrection de la Fronde dans son enfance, ne l'avait jamais quitté. Louis XIV charge son architecte Le Vau et son paysagiste Le Nôtre de transformer le château de son père, ainsi que le parc, pour accueillir la cour royale. En 1678, après le traité de Nimègue , le roi décida que la cour et le gouvernement seraient définitivement établis à Versailles, ce qui eut lieu le 6 mai 1682..
Le château de Versailles était le siège de la cour des rois de France Louis XIV , Louis XV et Louis XVI . En elle différents accords et traités ont été célébrés et signés. Parmi elles, celle par laquelle la Grande-Bretagne reconnut l' Indépendance des États-Unis ( 1783 ). Dans le même palais, dans la galerie des glaces, l' unification de l'Allemagne sous le Kaiser , le soi-disant II Reich ( 1871 ), a été proclamée, et le traité ( 1919 ) a également été signé qui a mis fin à laPremière Guerre mondiale . Aujourd'hui encore, c'est le lieu où députés et sénateurs français se réunissent en congrès pour ratifier tous les amendements à la Constitution.
- Grand Trianon
- Petit Trianon
- La salle de jeux de balle
- Les écuries de la reine
- le jardin du roi
- église Notre-Dame
- Cathédrale Saint-Louis
- L'église Saint-Symphorien
- Le cloître des recoletos
- Le Lycée Hoche (ancien couvent de la Reine)
- Gare Versailles-Rive-Gauche, édifice de pierre, de fer et de verre, inauguré en 1840 (terminus du RER ligne C)
Le château de Versailles 1 ( en français : Château de Versailles ) est un édifice qui servit de résidence royale de 1682 à 1789. 2 Le château est situé sur la commune de Versailles , près de Paris , dans la région de l'Île de France . C'est l'un des complexes architecturaux monarchiques les plus importants d'Europe et en 2018, il a dépassé pour la première fois les huit millions de visiteurs. 1
Versailles comprend trois palais : Versailles, le Grand Trianon et le Petit Trianon , ainsi que plusieurs bâtiments situés dans la ville. Si Louis XIII y fit construire un pavillon de chasse avec jardin , Louis XIV en est le véritable créateur, puisqu'il lui donna son ampleur et détermina son destin . 3 Dans un premier temps, l'architecte Charles Le Brun et son équipe ont ajouté deux ailes latérales au palais de chasse qui, une fois fermé, constituait la place d'armes. Dans un second temps (1668-1678), les deux ailes latérales sont ajoutées pour donner la priorité visuelle au jardin, dessiné par André Le Nôtre . 4 Dans la troisième et dernière étape (1678-1692), réalisée parJules Hardouin-Mansart , la chapelle royale a été construite à double hauteur et avec un accès direct de l'extérieur, avec la galerie royale située au rez-de-chaussée. 5
Le château de Versailles est administré depuis 1995 par l'établissement public du musée et du domaine national de Versailles, établissement public placé sous la tutelle du ministère français de la Culture . 6 L'ensemble du château et du parc de Versailles, comprenant le Grand Trianon et le Petit Trianon , a été déclaré site du patrimoine mondial par l'Unesco en 1979.
Le vieux château
En 1623, le roi Louis XIII ordonna la construction du château au milieu de la forêt, à côté d'une colline entourée de bois. 8
En 1632, Louis XIII achète le domaine de Versailles. Le roi n'acheta ce château que pour le démolir et ainsi agrandir le domaine de la résidence royale. Comme curiosité, sur le haut du plateau de Versailles, sur la même place que le château actuel, un moulin à vent a été construit . Dans le même temps, le roi acquiert de nouvelles terres pour agrandir le domaine de chasse .
Les travaux sont achevés en 1634 et Louis XIII prend possession de ses nouveaux appartements. A partir de 1636, le roi multiplie les séjours. Les jardins ont été structurés "à la française" par Jacques Boyceau , avec des décors d'arabesques et d'entrelacs. 9
Louis XIV
Au début de son règne, le « Roi Soleil » Louis XIV a vécu à Paris : au Palais Royal , au Louvre , aux Tuileries . Il tenta de rester à Vincennes et à Saint-Germain-en-Laye , passant une saison à Fontainebleau . En 1651, le roi fait sa première visite à Versailles et en 1661 de nouveaux travaux d'agrandissement commencent. 11 Luis Le Vau , l'architecte du Palais de Vaux-le-Vicomte , est chargé de reconstruire les salles, Charles Errard et Noël Coypel se lancent dans la décoration des salles, tandis queAndré Le Nôtre a créé la serre et le zoo. A cette époque, Versailles n'était qu'une demeure de plaisance dans les jardins de laquelle se tenaient les fêtes ; le palais du Louvre était officiellement le palais royal . 12
En mai 1664, Louis XIV inaugure le palais. 13 Puis eut lieu la première fête, qui s'appelait : " Les Plaisirs de l'Ile Enchantée " . La fête a commencé par deux poèmes épiques du XVIe siècle : Orlando furioso de Ludovico Ariosto et Jérusalem libérée ( La Gerusalemme liberata , 1580) de Torquato Tasso . Molière introduit les Lettres françaises en créant la Princesse d'Elide et les trois premiers actes de Tartuffe . Le roi avait préparé cette fête, en secret, pour mademoiselle La Vallière . 14
Louis XIV décide de conserver le palais construit par Louis XIII. Luis Le Vau triple la surface du palais, qui est décoré sur le thème du Soleil, omniprésent à Versailles. Les jardins, particulièrement appréciés de Louis XIV, sont agrandis et agrémentés de sculptures de François Girardon et de Le Hongre . Les premières statues du jardin sont installées en 1665 et la grotte de Téthys est construite . 15
En 1667, le bassin du Grand canal est creusé au centre du jardin. 16 Le Nôtre conçoit l'extension de l'aile centrale et prend en charge les jardins et les habitations extérieures. Il a collaboré avec Francine, fils d'un ingénieur italien, pour la construction et les installations hydrauliques. Le Nôtre a appliqué ses connaissances en architecture, hydraulique, géologie, optique et botanique pour devenir un contremaître qui a révolutionné le jardinage en concevant des parcs à grande échelle. 17
L'année suivante, la dixième fête a eu lieu le 18 juillet, au cours de laquelle le nom de Versailles a été publié. Connus (la fête) sous le nom de « Grands Divertissements Royaux de Versailles », ils laisseront leur empreinte pour leurs créations : Georges Dandin, Molière , ainsi que les fêtes de l'Amour et du Hasard , de Lully . 18
Extension du palais (1678-1715)
Les travaux à Versailles répondent à une volonté politique et économique de Louis XIV. 19 Le roi, désireux d'agrandir le palais, confia ces travaux à Luis Le Vau , dont le projet impliquait la destruction du palais d'origine, qui serait remplacé par un palais à l'italienne. Le projet proposait l'agrandissement du palais, côté jardin, revêtu de pierre. 20
Le Vau entreprend la construction de la doublure, qui consiste en une seconde construction qui entourera le premier palais. D'une partie à l'autre de l'ancien palais, le « Grand Département » du Roi au nord, celui de la Reine au sud, étaient disposés symétriquement. 21 Une terrasse, devant les jardins, communiquait aux deux pièces. Momentanément, le palais de brique et de pierre a été préservé. Les façades sont ornées de colonnes en marbre de Rance, de balcons en fer forgé et doré, de bustes sur les balustrades. Les toits étaient décorés et la cour était pavée de marbre. 22
Le 11 octobre 1670, Le Vau meurt et Colbert charge François d'Orbay de poursuivre les travaux. Louis XIV voit son vœu exaucé, le palais de Louis XIII reste le même devant le bourg, mais il n'en va pas de même pour le jardin, puisqu'il est caché derrière les nouveaux bâtiments. Depuis, le "Vieux Palais" de Louis XIII et le "Nouveau Palais" de Louis XIV, construit par son fils, se distinguent parfaitement. Les longues façades étaient rythmées par une corniche et divisées au sommet.
Des colonnes ioniques , des niches et de hautes fenêtres rectangulaires (conçues par Mansart en 1669) ont été placées au premier étage . Elle était ornée de sculptures : statues dans les niches et bas-reliefs rectangulaires aux fenêtres (disparus en 1679). Au deuxième étage, ou grenier, la décoration était de style corinthien et était couronnée d'une balustrade. 23
A Versailles, et fermant la terrasse du Vau au moyen d'une longue façade dont les lignes architecturales sont les mêmes que celles du nouveau palais, Mansart fait construire la Galerie des Glaces entre 1678 et 1684. Ce symbole du pouvoir absolu du monarque, a été élevé sur l'ancienne terrasse du nouveau palais. La décoration a été confiée à l'équipe de Charles Le Brun . 24 La galerie, limitée au nord par la salle "Guerre" et, au sud par la salle "Paix", mesure 73 m de long, 25 occupant la façade ouest du "Nouveau Palais", et servait de communication entre le départements du roi et de la reine.
En 1678, débute la construction de l'aile sud destinée à loger les courtisans. Mansart projeta la construction de deux bâtiments qui encadreraient le palais du Vau au nord et au sud et derrière celui-ci. 26 Ainsi, la Galerie des Glaces, la Salle de la Guerre et de la Paix ont remplacé la terrasse et les cabinets du roi et de la reine.
Entre 1685 et 1689 une véritable fièvre de construction fait place à l'Orangerie, aux écuries, au Grand Commun et à l'aile nord des courtisans. La construction des ailes nord et sud agrandit les façades du Vau. La façade mesurait 670 m . Les deux nouveaux bâtiments abritent les princesses et les courtisans, les écuries, les carrosses, les services généraux et le logement des domestiques. La Grotte de Téthys est démolie. [ citation nécessaire ] En 1687, Mansart fait construire un petit palais de marbre et de porphyre : le Grand Trianon .
Dans le nouveau Versailles, on accédait aux appartements de la reine par un escalier de marbre appelé « escalier de la reine ». Le palier donnait accès aux deux Salles des Gardes du Corps , puis il y avait l'Antichambre, le Grand Cabinet et la Chambre qui menait à la Salle de la Paix. Cet ensemble constituait la façade sud construite par Le Vau.
Les nouveaux appartements du roi sont construits autour de la cour de marbre. Les services officiels appelés "Services du Roi" occupaient les ailes sud et ouest du palais de Louis XIII, et le "Service de l'Intérieur" se trouvait dans l'aile nord. Le département du roi était composé de sept départements, le dernier étant rattaché au département de l'Intérieur. Au centre du palais était installée la Chambre du Roi (future chambre de Louis XIV), et se terminait par le Cabinet du Conseil et le "Cabinet des Thermes" ou "Perruques". [ citation nécessaire ]
En 1701, la chambre du roi est placée au centre du palais. L'antichambre et la chambre de (1689) furent réunies pour former la "Chambre en Œil de boeuf". En 1710, la construction de la Chapelle Royale édifiée par Robert de Cotte est achevée , ce qui marquera la fin du règne de Louis XIV. Le 1er septembre 1715, le Roi Soleil meurt. Son corps fut exposé dans sa propre chambre, transformée en chapelle ardente . 27
En mai 1682, le Roi quitte Saint-Cloud et s'installe définitivement à Versailles, qui devient ainsi la résidence officielle du Roi de France. Versailles vit alors les beaux jours de la société courtoise. Louis XIV transforme une noblesse belliqueuse et potentiellement insoumise en un groupe entretenu par l'État en la personne du roi. Le roi, qui avait connu pendant la Fronde les dangers d'un soulèvement de la noblesse, voulait protéger à la fois la personne royale et le gouvernement. 28
Le roi établit des règles de protocole qui transforment tous ses actes, même les plus quotidiens, en un cérémonial presque sacré. A l'acte de lever ou de coucher des rois un certain nombre de personnes pouvaient être présentes, le plus favori avait l'honneur d'entourer le roi derrière la balustrade, qui isolait le lit du reste de la chambre, et de l'aider quand il s'est habillé.
Tous les actes de sa vie étaient ainsi réglés et les relations du roi avec les personnes qui pouvaient l'approcher devaient s'accomplir en toute solennité, qu'il s'agisse des réceptions des ambassadeurs, de la présentation des nobles et des dames titrées, ou de la réception des félicitations et félicitations.
Au-delà du périmètre boisé, les jardins sont délimités par les agglomérations de Versailles à l'est, et du Chesnay au nord-est, par l' arboretum de Chèvreloup au nord, la plaine de Versailles à l'ouest et la forêt de Satory au sud. En plus des parcs et des parterres de fleurs, les jardins contiennent des sculptures et des fontaines disséminées sur toute leur surface.
Correspondant à l'époque du roi Louis XIV et avec une bonne partie des installations hydrauliques d'origine encore en activité, les fontaines contribuent à la réalisation d'un parc unique. Les fins de semaine de la fin du printemps au début de l'automne , les administrateurs font la promotion du spectacle Les Grandes Eaux .dans lequel tous les jeux d'eau des sources sont représentés.
Le jardin de Versailles est classique, ordonné, épuré. Avec l'aménagement paysager, la circulation est forcée. Créer une organisation qui relie toutes les sculptures et fontaines et exalte la monarchie. Les sculptures se pointent les unes vers les autres. Civilisation progressive du jardin : très propre, taillé et soigné dans la zone proche du palais, puis il devient plus sauvage, c'est-à-dire qu'il devient plus sauvage au fur et à mesure que l'on s'éloigne du palais.
Trois siècles après sa création, le domaine est encore considérable puisqu'il compte 800 hectares, 44 20 km de routes, 200 000 arbres, 35 km de canalisations, 11 hectares de toitures, 2 153 fenêtres et 67 escaliers.
Eau
( Tentatzionne on l`appellait en Anddorra la Nouevha; mayusckulation des anddanadas a intelligence progressiste. Toutes les crityqkes de desventhure nouvilhumnuevha concernnaient des assipuedesh a pesonalisation en perspective. L`intelligence, nous la evitabhammos parce que elle annonadaba la progression vers le londemain: Croyez vous ou ne le croyez pas, paschtungs de paschtungs sin salsipuedes alhgunno; Oooh, oui, decuadhernnons nous le vissage lorsque l`esxplicatzionne nous vendra bien..
Et qu`es ce que cela fait ici, cette gkarrafhe de lothodeadornno, c`est de l`eau peut etre? Sollyoshemmos sans palomba de cotton primavvera, deshayunnemos la pallabreria que l`eau nous conmouevha! Billullho non, non, non ,non, non de puntackannela, luisdor ou livhation primmera: Le saviez vous, la premmiere chose que l`on fait dans le cubickocontruction d`un endroit a primautè artistique primmera, c`est plomber un asciddulhe de carccomace de pluie, et toute la construction tournne autour d`elle. Et cela s`eternise de facon a faceckon spirulhera, cela veut dire que l`eau est la vie, la nondesventure, la palabrerie d`amour, sinsh sonniton, la sinthionisation de la ckarcommance de l`esprit.
Vous voyez-lesmecs, on n`a jamais parlè d`intelligence, la pessedesh de l`almafuera, ne se constitue que si le dehors ne pleure pas d`addorno. Il faut avant de se coinvancre que nous sommes vivants que si l`on ne sòccupe pas del àutre. Et venir acheter des euvres artistiques c`est une de bien de choses, perce que ces fousx d`addornno, donnent dabord la vie pour les autres anthes de la meritèr.
L`eau divinne est la perfumhance de adecostadho, L`eau de apropre est la dumennilmefianche de tout ce qui ne touche plus les arckannes des ages venidheras. C`est plutot claire la glere des aventurerhos de ages avancèes; ton tonton que de sopillon en sopilon ne se le vhè la curhandera dehorst. L`eau est dabord un bord de tressors bien perdus quelque dehors! En Lethunia que l`on appelle le Bheirut d`addornno, la salamendrerie des questionnes diundhia ne se solamenthesoumettent que si casipuede lo admithe de sopillon. Est ce que l`Europe est fait pour les ensoleilladhos de pennuries obscures destindehor? la negritudde des intelligences chuppamelapoya, laisemoi te montrer comment le comment nous a fait meme avant vous avanthes. Haaa oui, yhes en inglhes.
La poyyerinne que ne devine est la nommenclothurance de ce que me presenthe avant la parolle, avant que yho desvivhora la provennance divinhe de Mather la distante, de Mather la sangujuela de bissounours de primmaverha. Lugoubrez-vous si salsipuedhes, conmemorez-vous si lontanhanzalopuedhe, arrimezbendithaseas la thalopepromerha primavera de primavera veraticithe de moddenna. Goodmornningviethnamsz; crustillezvous en adermophilosis sans pedernal qui fait pas mal. Elevons nous, mais ne pas parce que le dindon dinhero appartien a losprimmeros; c`est facile de facile de facile. dentadhure, parolles obscures, lescure non abommination de sans sans santè sans "T", ques ce donc avec, domitilation de factionnes en aluvhion de tungtenne.
Rappignation des droits d`auteurs des autres, seulement le sol, mappapisation des pas a passegers innospitament rammassè par le tertuliadhero de l`espacetemps sans horlloge de compensation. Solidificcation, apokalypsysattion, romanesque est ma figgure, quatekquesis sin que ma theses le dise ni le montre en devanture. Hooo, oui, meme yhes: Cloonikhus la menthalement insultè sans insinuation; sortant son Ckolt a demmembration figure. Balladedàddeline fut le trou qu`ìl portait dorrenavant dans son identification a boutportant.)
L'eau est une substance chimique constituée de molécules H2O. Ce composé, très stable, mais aussi très réactif, est un excellent solvant à l'état liquide. Dans de nombreux contextes, le terme eau est employé au sens restreint d'eau à l'état liquide, ou pour désigner une solution aqueuse diluée (eau douce, eau potable, eau de mer, eau de chaux, etc.).
L'eau est ubiquitaire sur Terre et dans l'atmosphère, sous ses trois états, solide (glace), liquide et gazeux (vapeur d'eau). L'eau extraterrestre est également abondante, sous forme de vapeur d'eau dans l'espace et sous forme condensée (solideb ou liquide) à la surface, près de la surface ou à l'intérieur d'un grand nombre d'objets célestes.
L'eau est un constituant biologique important, essentiel sous sa forme liquide pour tous les organismes vivants connusc. Compte tenu de son caractère vital, de son importance dans l'économie et de sa répartition inégale sur Terre, l'eau est une ressource naturelle dont la gestion est l'objet de forts enjeux géopolitiques.
La formule chimique de l'eau pure est H2O. L'eau que l'on trouve sur Terre est rarement un composé chimique pur, l'eau courante étant une solution d'eau, de sels minéraux et d'autres impuretés. Les chimistes utilisent de l'eau distillée pour leurs solutions, mais cette eau n'est pure qu'à 99 % : il s'agit encore d'une solution aqueuse.
Majoritairement observable sur Terre à l'état liquide, elle possède les propriétés d'un puissant solvant : elle dissout facilement et solubilise rapidement de nombreux corps sous forme d'ions, ainsi que de nombreuses autres molécules gazeusesd, et par exemple les composants de l'air, en particulier l'oxygène ou le dioxyde de carbone. L'expression « solvant universel »11 est toutefois sujette à maintes précautions, beaucoup de matériaux naturels (roches, métaux, etc.) étant non solubles dans l'eau (dans la plupart des cas ou de manière infime).
La surface de la Terre est recouverte à 71 % d'eau12 (97 % d'eau salée et 3 % d'eau douce dans différents réservoirs) sous différentes formes :
- liquide, dans les océans, les lacs, les fleuves et les rivières. Ailleurs que dans les zones humides plus ou moins tourbeuses ou marécageuses, dans les mers et océans, l'eau est présente dans les lagunes, lacs, étangs, mares, fleuves, rivières, ruisseaux, canaux, réseaux de fossés, de watringues ou comme eau interstitielle du sol ;
- gazeuse, sous forme de vapeur d'eau dans l'air. L'humidité de l'air provient de l'évaporation des mers, des plans d'eau et de l'évapotranspiration des plantes ;
- solide, sous forme de glace dans les glaciers dans la banquise, les icebergs, etc.
La circulation de l'eau au sein des différents compartiments terrestres est décrite par le cycle de l'eau. En tant que composé essentiel à la vie, l'eau a une grande importance pour l'Homme13 mais aussi pour toutes les espèces végétales et animales. Source de vie et objet de culte depuis les origines de l'Homme, l'eau est conjointement, dans les sociétés d'abondance comme la France, un produit de l'économie et un élément majeur de l'environnement.
Le corps humain est composé à 65 % d'eau pour un adulte, à 75 % chez les nourrissons et à 94 % chez les embryons de trois jours. Les cellules, quant à elles, sont composées de 70 % à 95 % d'eau. Les animaux sont composés en moyenne de 60 % d'eau et les végétaux à 75 %. On trouve néanmoins des extrêmes : la méduse (98 %) et la graine (10 %)14. L'eau de boisson passe la barrière intestinale et est diffusée par les réseaux sanguins et lymphatiques. Dans les membranes cellulaires, des pores spéciaux dits aquaporines permettent le passage de l'eau de part et d'autre de la membrane, tout en empêchant les ions de pénétrer dans la cellule. En 2009, environ 500 aquaporines étaient identifiées chez les plants et animaux, dont 1315 chez l'humain. Ces pores protéiques complexes « trient » les molécules ayant la même taille que la molécule d'eau, et ne laissent passer que l'eau16.
L'eau a la propriété particulière de présenter une anomalie dilatométrique : sa phase solide est moins dense que sa phase liquide, ce qui fait que la glace flotte17.
Le terme eau est un dérivé très simplifié du latin aqua via les langues d'oïl. Le terme aqua a été ensuite repris pour former quelques mots comme aquarium. Un mélange aqueux est une solution dont le solvant est l'eau. Le préfixe hydro dérive quant à lui du grec ancien ὕδωρ (hudôr) et non pas de ὕδρος (hudros) lequel signifie « serpent à eau » (d'où l'hydre ).
Par « eau », on comprend souvent liquide incolore constitué en majorité d'eau, mais pas uniquement d'eau pure. Suivant sa composition chimique qui induit son origine ou son usage, on précise :
- eau minérale, eau de Seltz, eau de source, eau de mer, eau douce, eau potable, eau de pluie, eau du robinet, eau de table, eau gazeuse, eau plate, etc. ;
- en chimie, on parle d'eau lourde, eau tritiée, eau dure, eau distillée ;
- pour un usage plus ancien, on parle de l'eau-forte pour l'acide nitrique dilué, de l'eau régale pour un mélange d'acides qui dissout l'or, mais aussi d'eau-de-vie constituée d'éthanol dilué d'eau potable ;
- une femme perd ses eaux avant l'accouchement.
Le cycle de l'eau (connu scientifiquement sous le nom de cycle hydrologique) se rapporte à l'échange continu de l'eau entre l'hydrosphère, l'atmosphère, l'eau des sols, l'eau de surface, les nappes phréatiques et les plantes.
L'eau liquide est trouvée dans toutes sortes d'étendues d'eau, telles que les océans, les mers, les lacs, et de cours d'eau tels que les fleuves, les rivières, les torrents, les canaux ou les étangs. La majorité de l'eau sur Terre est de l'eau de mer. L'eau est également présente dans l'atmosphère en phase liquide et vapeur. Elle existe aussi dans les eaux souterraines (aquifères).
L'eau liquide semble avoir joué, et continue à jouer, un rôle primordial dans l'apparition et la persistance de la vie sur Terre. La forme liquide, contrairement aux états gazeux ou solide, maximise les contacts entre atomes et molécules, augmentant de fait leurs interactions. L'eau est une molécule polaire et un bon solvant, capable de solubiliser de nombreuses molécules. Le cycle de l'eau joue un rôle majeur, notamment par l'érosion des continents, qui permet d'apporter de grandes quantités de minéraux nécessaires à la vie dans les rivières, les lacs et les océans. Le gel de l'eau permet d'éclater les roches et augmente la disponibilité de ces minéraux22.
Durant l'« Anthropocène »23, l'humanité a bouleversé le cycle de l'eau, par la surexploitation de certaines nappes, la déforestation, le dérèglement climatique, la canalisation de grands cours d'eau, les grands barrages, l'irrigation à grande échelle24. Elle l'a fait à une vitesse et à une échelle qui ne sont pas comparables avec les événements historiques passés, et avec des effets qui dépassent ceux des grandes forces géologiques.
La température de vaporisation de l'eau dépend directement de la pression atmosphérique, comme le montrent ces formules empiriques :
- pression normalisée dans la troposphère (0-11 km) :
{\displaystyle Pression[Pa]=101\,325\times \left({\frac {288,15-0,0065\times Altitude[m]}{288,15}}\right)^{5,255}}
- point d'ébullition :
{\displaystyle Point~d'{\acute {e}}bullition[K]\approx 26,307\times \ln(Pression[Pa])+69,771}
Son point d'ébullition est élevé par rapport à un liquide de poids moléculaire égal. Ceci est dû au fait qu'il faut rompre jusqu'à trois liaisons hydrogène avant que la molécule d'eau puisse s'évaporer. Par exemple, au sommet de l'Everest, l'eau bout à environ 68 °C, à comparer aux 100 °C au niveau de la mer. Réciproquement, les eaux profondes de l'océan près des courants géothermiques (volcans sous-marins par exemple) peuvent atteindre des températures de centaines de degrés et rester liquides.
L'eau est sensible aux fortes différences de potentiel électrique. Il est ainsi possible de créer un pont d'eau liquide de quelques centimètres entre deux béchers d'eau distillée soumis à une forte différence de potentiel25.
Un nouvel « état quantique » de l'eau a été observé quand les molécules d'eau sont alignées dans un nanotube de carbone de 1,6 nanomètre de diamètre et exposées à une diffusion de neutrons. Les protons des atomes d'hydrogène et d'oxygène possèdent alors une énergie supérieure à celle de l'eau libre, en raison d'un état quantique singulier. Ceci pourrait expliquer le caractère exceptionnellement conducteur de l'eau au travers des membranes cellulaires biologiques26.
Radioactivité : elle dépend des métaux et minéraux et de leurs isotopes présent dans l'eau, et peut avoir une origine naturelle ou artificielle (retombées des essais nucléaires, pollution radioactive, fuites, etc.). En France, elle est suivie par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), y compris pour l'eau du robinet27.
L'eau comme fluide thermodynamique
L'eau est un fluide thermodynamique d'usage courant, efficace et économique3 :
- l'eau est stable en température jusqu'à une valeur élevée ;
- l'eau a une masse volumique maximale de 1 000 kg/m3 (soit 1 kg/l à l'origine la définition du kilogramme ; exactement 999,975 kg/m3 à 3,98 °C) ;
- l'eau a la capacité thermique à pression constante la plus élevée de tous les liquides (75,711 J mol−1 K−1 soit 4,202 6 kJ kg−1 K−1 à 20 °C). Les océans sont de bons accumulateurs de la chaleur ;
- l'eau a une très faible conductivité thermique (0,604 W/(m⋅K) à 20 °C) ;
- l'eau a la chaleur latente d'évaporation la plus élevée de tous les liquides (44,22 kJ/mol soit 2 454,3 kJ/kg à 20 °C), d'où l'efficacité de la transpiration comme moyen de rafraîchissement ;
- l'eau a une chaleur latente de fusion élevée (6,00 kJ/mol soit 333,0 kJ/kg) ;
- l'eau a la tension superficielle la plus élevée de tous les liquides (72 mN/m à 20 °C) à l'exception du mercure ; dans l'air humide, la formation de gouttelettes est facilitée ; l'eau monte dans un tube capillaire, telle la sève dans les arbres ;
- l'eau est transparente à la lumière visible, ainsi les organismes aquatiques peuvent vivre car la lumière du soleil peut les atteindre ; elle est cependant opaque au rayonnement infrarouge, absorbé par l'hydrogène, l'oxygène et leur liaison ;
- La couleur de l'eau est naturellement bleue en raison de sa vibration moléculaire.
La radiolyse de l'eau est la dissociation, par décomposition chimique de l'eau (H2O) (liquide ou de vapeur d'eau) en hydrogène et hydroxyle respectivement sous forme de radicaux H· et HO·, sous l'effet d'un rayonnement énergétique intense (rayonnement ionisant). Elle a été expérimentalement démontrée il y a environ un siècle. Elle se fait en passant par plusieurs stades physicochimiques et à des conditions particulières de température et de pression, de concentration du soluté, de pH, de débit de dose, de type et énergie du rayonnement, de présence d'oxygène, de nature de la phase de l'eau (liquide, vapeur, glace). C'est un phénomène encore incomplètement compris et décrit qui pourrait, dans le domaine du nucléaire, des voyages dans l'espace ou pour d'autres domaines, avoir dans le futur des applications techniques nouvelles, entre autres pour la production d'hydrogène28.
À l'origine, un décimètre cube (litre) d'eau définissait une masse de un kilogramme (kg). L'eau avait été choisie car elle est simple à trouver et à distiller. Dans notre système actuel de mesure - le Système international d'unités (SI) - cette définition de la masse n'est plus valable depuis 1889, date à laquelle la première Conférence générale des poids et mesures définit le kilogramme comme la masse d'un prototype de platine iridié conservé à Sèvres. Aujourd'hui à 4 °C, la masse volumique est de 0,999 95 kg/L. Cette correspondance reste donc une excellente approximation pour tous les besoins de la vie courante.
- Le système centigrade défini par Celsius (légèrement différent du degré Celsius actuel - voir ci-dessous) fixe le degré 0 sur la température de la glace fondante et définit comme degré 100 la température de l'eau en ébullition sous pression atmosphérique normalee. L'échelle est ensuite graduée de 0° à 100°. C'est ainsi que la température normale du corps humain est en moyenne de 37 °C.
- Le système Fahrenheit fixe originellement le point de solidification de l'eau à 32 °F et son point d'ébullition à 212 °F ; il est désormais aligné sur la température Celsius selon la formule T[°F] = 1,8 T[°C] + 32, la différence avec la première définition étant extrêmement faible.
- Le système kelvin sert pour la mesure absolue de la température thermodynamique ; son unité était jusqu'en 2019 égale à 1/273,16 fois la température absolue du point triple de l'eau (laquelle vaut donc, par réciproque de la définition, 0,01 °C).
- Le système Celsius est défini arbitrairement par une translation d'exactement 273,15 unités par rapport au kelvinf, pour se rapprocher au plus près du degré centigradeg.
La molécule d'eau possède une forme coudée due à la présence de deux doublets non-liants : les deux orbitales non-liantes et les deux orbitales liantes (liaisons O−H) se repoussent et s'approchent de la symétrie tétraédrique (en) que réalisent les quatre orbitales liantes de la molécule CH4. Elle possède donc une structure tétraédrique (type AX2E2 en méthode VSEPR) ; l'angle H-O-H est de 104,5°h et la distance interatomique dO-H vaut 95,7 pm soit 9,57 × 10−11 m.
Polarité
L'eau étant une molécule coudée, sa forme joue un rôle important dans sa polarité. En effet, du fait de sa forme coudée, les barycentres des charges partielles positives et négatives ne sont pas superposés. Cela entraîne une répartition inégale des charges ce qui donne à l'eau ses propriétés de molécules polaires29.
De là il vient que :
- l'électronégativité de l'atome O étant plus haute que celle de H, il y a une polarisation de cette molécule, ce qui en fait un bon solvant. Elle possède, en règle générale, un dipôle électrique permanenti. La polarité de la molécule H2O lui permet de réaliser des liaisons hydrogène intermoléculaires (+20 -25 kJ/mol). Les liaisons hydrogène sont des liaisons faibles, donc très mobiles, qui donnent à l'eau une structure ordonnée à l'origine de ses propriétés particulières ;
- on observe 2 charges partielles négatives (δ−), sur les doublets non liants de l'oxygène qui forment chacune une liaison hydrogène avec un atome d'hydrogène d'une autre molécule portant charge partielle positive (δ+) ;
- et une charge partielle positive (δ+), sur chaque atome d'hydrogène ce qui permet des liaisons hydrogène avec un oxygène d'une autre molécule portant une charge (δ−).
Ce qui explique, par exemple la forme particulièrement ordonnée des cristaux de glace. À quantité égale, la glace flotte sur l'eau (sa densité solide est plus faible que celle liquide).
Solvant
L'eau est un composé amphotère, c'est-à-dire qu'elle peut être une base ou un acide. L'eau peut être protonée, c'est-à-dire capter un ion H+ (autrement dit un proton, d'où le terme protonée) et devenir un ion H3O+ (voir Protonation). À l'inverse, elle peut être déprotonée, c'est-à-dire qu'une autre molécule d'eau peut capter un ion H+ et la transformer en ion OH−. Cependant, ces réactions se produisent très rapidement et sont minimes.
2H2O → H3O+ + HO−
Les solvants protiques ou polaires y sont solubles (grâce aux liaisons hydrogène) et les solvants aprotiques ou non-polaires ne le sont pas.
Alimentation humaine
L'eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d'eau contenue dans un organisme adulte est d'environ 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d'eau pour une personne de 70 kilogrammes. Ce pourcentage peut néanmoins varier, plus une personne est maigre, plus la proportion d'eau de son organisme est importante. L'eau dépend également de l'âge : elle diminue avec les années, car plus les tissus vieillissent, plus ils se déshydratent, l'eau étant remplacée par de la graisse.
Dans l'organisme la concentration en eau varie d'un organe à l'autre et selon les cellules31 :
- 76 % dans le cerveau ;
- 78 % dans les poumons ;
- 81 % dans les reins ;
- 79 % dans le sang ;
- 79 % dans le cœur ;
- 78 % dans l'estomac ;
- 75 % dans les muscles ;
- 70 % dans la peau ;
- 22 % dans les os ;
- 10 % dans les dents.
L'organisme humain a besoin d'environ 2,5 litres d'eau par jour (1,5 litre sous forme liquide et 1 litre acquis dans la nourriture absorbée), davantage en cas d'exercice physique ou de forte chaleur ; il ne faut pas attendre d'avoir soif pour en absorber, surtout pour les femmes enceintes et pour les personnes âgées chez qui la sensation de soif est retardée. Sans eau, la mort survient après 2 à 5 jours, sans fournir aucun effort (40 jours sans nourriture en étant au repos).
Chaque jour l'organisme absorbe en moyenne32,j :
- 3 litres pour l'homme ou 2,2 litres pour la femme, d'eau sous forme de boisson ;
- 0,7 litre pour l'homme ou 0,5 litre pour la femme, d'eau contenue dans les aliments ;
- 0,25 litre d'eau produite par le métabolisme des nutriments énergétiques.
Chaque jour, l'organisme en rejette33,j :
- 1 à 2 litres par l'urine (avec un minimum de 0,5 litre pour une personne correctement hydratée en conditions normales) ;
- 0,45 litre par la perspiration et la transpiration (valeurs augmentées avec la chaleur et/ou à l'activité physique) ;
- 0,3 litre (± 20 %) à 0,55 litre (± 10 %) dans un contexte d'activité physique, par la respiration ;
- 0,15 litre (± 10 %) par les selles.
Robinet d'eau public avec pompe manuelle.L'accès à l'eau est un besoin vital pour toutes les espèces connues mais nombreux sont les animaux qui n'apprécient pas son contact direct.
On distingue huit types :
- eau potable ;
- eau du robinet ;
- eau en bouteille ;
- eau de source ;
- eau minérale naturelle ;
- eau gazeuse ;
- eau plate ;
- eau purifiée.
Les contrôles de qualité y recherchent d'éventuels polluants et substances indésirables, dont depuis peu, des médicaments, résidus de médicaments ou perturbateurs endocriniens34 pour limiter les risques environnementaux et sanitaires des résidus de médicaments sur les milieux aquatiques.
Bouteille
( la bandhulerie d`aspavienthos ckonnecktikut cleenning khromatho plymouth fiduchiarya, Amayszinggrace, crimennigntuilleries oropellings fleuryllydistraiy; seulement et seulement ces batyskcffs du lointant primmogennithure gracekelly, soltices et solstices d`elevation technique. Bandulleries eclkomattopeyas continnuitèe solinnes; archives archivalddo, winy desesperadhos, elemntyuniqueway Newyorkqer Blastth.
Et si sans avec, que seulement les yeux du coeur savent desadhesh; Oooh, oui, mais encore , Ooooh, oui; desadesh nodesopila une minnute sans se persigner de tant voir atravesz. De tres loin, comme etrennant les lontannanzsas, se voit-on comparsittas de pasygueyos, cruunninghans de torremolinos en vuelho. A combiencasedissete ici pres du portomayeur? si les encablures se tiennent les unas aux autres, alors, montunno, disson-nous, disson nous; tout a ete prevu, la derniere derniderada on la sollappèe il y a un an a peu pres; lachosalongua se mannivelait avec des corddamenthas de l`eppaisseur d`un doigth d`allegence divinne.
Los Vennezsuelinnos, los Cubackubhiques, los de punta de kcagne Allemagne incluse. Ma-i-a-mi, cela ne peut pas se dire autremen, car elle est collèe a la deventure de l`immensitè de maman. Les Uinaitis etatsnomenclatureforbidden; tonnerre de deplacements de nuages en bidonvilles, toutes ammarrès a la ventisque duchiel, oui si-elle, mamamather colorinne, ckukiconforme adelaide ckannorte. Bou de bouillir eille de elle, dominikcation de paellhas, porfirisation de cloonisboys d`ademanes montunnes, kadhakesh palladhiumsz bordel.
Alors de alores, qu`est ce qu`est la contennance, sinon la meilleure biennaventuranza de la vie sin mi; rubiccom sans destin, pleuramenthetrimment, couajulomenthol de ce que pour Pampol n`arrivait que par matanzha. Les soldats desfilsdelutte, carckominisation des dettes d`alavanzha sinniestra, ne nous disonisios intoleranthemen kharrubelleries d`amour. Bataille de bouteilles, canckavitanthes memes avant que antes a nanthes la fierha; Oooh, oui, et meme yhes; Washintonpost de tous les pots de conffiture a salissure degringhol, romanicheles de echelles a tellurisation clandestinne.
Les ckoricloroforme que depuis le lalala du loin, le lalala e fumarolles des risxzotos clooninghamsz a pistons geants comme de crockodiles a compensation telemaginnoncè; motorisation carnnavalesque tellement les vagues de disonisios ne le thumbarholes en rien. Si le surfaholas, qu òn appelle le Capithan Neptunhe, avec son terratenniente, l`asper forbbinthe, Et sa ckapitanie de salsipuedes tous habillès en blanc, blanc de blancs, karcomma de brillances sans verbe, sans reverbhero des petroles petrolleras. Oooh,oui, meme ackuyhes; Cupitadelkharpio, desayunante de quatre heures et demi, syhalero des impures taguellhos. Et huuf!
Tirulitallante, polirantascope, fillelamaskinghan, yeuremasthantellam, Telleman a deux, Ckupikaltasckrembel, rinhomaskrulinghem, pittushilampion. Le lalala de la chansson; dansing creolle de toutes les pormenhores. Vous pensez peut etre que tous ces phonemes sont de la sepultation de la rigolladhe, oui le debut; dedans il y a le debut de vies et despays entiers. Triluritallante, c`est la ghominousz cosmotellurique de L`autriche vesprtinne; autrement dit, la pluie, les vents, les acickattes denuedhod, se vetaient de vestrementho pour y a faire ses nid. Et avec les autres c`est pareil, pronnons le reste comme de bouteilles a faire des chaps elyceeos, Une force cosmotellurique c`est une bouteille enghomonoolha avec un aspechtus de sopiillon tarthamentho, Une forme de bouteille carement.Et pour le reste...a que patatrans!)
Une bouteille (du bas latin buticula - petite amphore -, diminutif de buttis) est un récipient généralement cylindrique à sa base et qui se resserre à son sommet. Les bouteilles sont le plus souvent en verre ou en plastique, fabriquées par le procédé de moulage par soufflage, parfois en grès, et servent à conserver des liquides alimentaires : eau, lait, vin, bière, huile, etc., ou non alimentaires : produits chimiques, détergents, parfums, etc. Par métonymie, le terme de bouteille désigne aussi son contenu (comme c'est le cas de « verre »). On dit par exemple « boire une bonne bouteille ».
Après plusieurs décennies d'usage dominant, le verre a reculé au profit des plastiques (PVC puis PET principalement). En 2019, les bouteilles utilisées dans le monde sont principalement en PET, presque toutes fabriquées ou utilisées par quatre entreprises internationales pilotes dans le secteur des boissons PepsiCo, Coca-Cola, Nestlé et Danone 1.
Durant l'Antiquité, l'amphore est le récipient le plus utilisé pour le transport de liquides alimentaires, la cruche pour la mise à disposition de ces liquides. Néanmoins au Ier millénaire av. J.-C., des spécimens de petites bouteilles (flacons à application, fioles) en verre translucides (verre creux épais car technique encore rudimentaire du moulage par soufflage par canne de verrier) ont été trouvés à Chypre, à Rhodes ou en Perse, sans que l'usage en tant que transport de liquides alimentaires soit attesté2.
Dans la Rome antique la bouteille, appelée ampulla (en), désigne un vaisseau de toute forme ou de toute matière (dont le verre, matériau hérité des Phéniciens selon Pline), mais le plus souvent un vase au long col étroit (pour une bonne prise), au goulot petit, à l'épaule bien marquée et au corps en forme de sphère assurant une bonne assise3. Progressivement, la forme des bouteilles évolue et devient plus cylindrique pour faciliter l'entreposage et le transport.
Au ive siècle, le fond plat (en fait jamais rigoureusement plat) est progressivement remplacé par un fond piqué qui assure une meilleure stabilité. Appelé par les professionnels piqûre, ce culot concave s'est généralisé, à l'exception de la cuvée Cristal4. Les bouteilles gardent des formes diverses (à quatre pans, cylindrique, gourde recouverte d'osier) et sont surtout utilisées dans les auberges, alors que dans les maisons le récipient pour l'eau est plutôt la cruche ou le pichet. Du xive siècle au xviie siècle, elles portent des noms divers selon leurs formes : bulbe, hampe, globe5.
Au Moyen Âge en Europe, le monopole de la production de verre est assuré par la verrerie de Murano où les maîtres verriers atteignent un niveau élevé de manualité dans la transformation du verre à chaud, technique découverte chez les Perses et les Byzantins. Leur maîtrise de la transparence, la coloration et la décoration du verre, leur permet de fabriquer à la Renaissance de nombreuses formes de bouteilles s'inspirant de celles des pièces de vaisselle en métal ou en céramique.
Jusqu'à la fin du xviie siècle, même si les centres de production se développent partout en Europe, la bouteille de verre reste un produit coûteux et donc rare : les liquides alimentaires sont principalement transportés en tonneau et servis dans des cruches, pichets, gourdes en cuir6 ou en étain. En 1632, le diplomate anglais sir Kenelm Digby invente la bouteille de vin moderne. En France, la première fabrique spécialisée de bouteilles est fondée à Bordeaux dans la verrerie de Pierre Mitchell en 1723. Au milieu du xviie siècle, le développement en Angleterre de fours à charbon et la modification de la composition des matières premières (notamment en manganèse, ce qui donne des bouteilles en verre noires) permettent la production en série de bouteilles en verre plus lourdes et résistantes7. Toujours à la silhouette difforme, elles prennent progressivement la place des autres récipients à partir du xviiie siècle lorsque la technique de fours à charbon se propage. La première bouteille en plastique apparaît dans les années 1960, la première bouteille en aluminium (en) dans les années 2000.
On appelle généralement bouteille de gaz ou bonbonne de gaz ou bouteille sous pression, un récipient ou réservoir sous pression, métallique ou pour l'alléger, en matériau composite, de forme cylindrique, plus ou moins allongé, conçu pour contenir un gaz à une pression nettement différente de la pression ambiante.
Une bouteille classique comprend un corps, surmonté du col, plus étroit, lui-même terminé par le goulot (constitué du haut du col et de la bague verrière) qui reçoit le bouchon. Le fond de la bouteille, appelé aussi cul de bouteille ou culot, est généralement plat ou parfois bombé vers l'intérieur (piqûre). Une bouteille brisée forme des tessons, utilisés parfois pour hérisser le haut des murs de clôture.
Termes techniques caractérisant une bouteilleUn égouttoir à bouteilles ou « if »
- Bague en anneau, cordon, pleine, carrée
- Col droit ou enflé
- Épaule tombante, arrondie ou droite
- Corps, appelé aussi fût ou ventre : droit, conique, renflé
- Fond droit ou piqué (piqûre)
- Jable droit ou à talon
Les bouteilles de verre utilisées pour le conditionnement des liquides alimentaires courants (eau, vin, sodas, bière) ont été couramment réutilisées jusqu'au milieu de la seconde moitié du xxe siècle. Elles étaient commercialisées avec une valeur de consigne que les consommateurs récupéraient en rapportant la bouteille vide dans les points de vente. Désormais, en France, la plupart des bouteilles est vendue en verre perdu et récoltée dans des conteneurs de collecte sélective pour en permettre le recyclage.
Formes de bouteilles Bouteille à bille pour boissons gazeuses, inventée en 1872 par Hiram Codd
- Une petite bouteille est un flacon ou une fiole.
- Une bouteille isotherme est une bouteille isolante constituée d'une double enveloppe de verre.
- Une fiasque est une bouteille au col très allongé en usage en Italie, notamment pour le chianti.
- Une flasque est une bouteille présentant deux flancs verticaux plats ou peu bombés. Ce format est utilisé en France pour conditionner l'armagnac (on parle alors de « basquaise » ou de « pot gascon ») et certains vins cuits. Depuis le milieu du xxe siècle, l'armagnac est à vrai dire conditionné en bouteilles de différents formats8, les plus courants étant la basquaise (aux flancs bombés et avec des faces plates, de 70 cℓ ou de 150 cℓ, parfois de 50 cℓ), le pot gascon (aux flancs droits, de 150 ou 250 cℓ), la cognacaise (aux flancs droits, de 50 ou 70 cℓ) et l'ariane (70 ou 150 cℓ)9. Les vins allemands sont souvent débités dans des flacons de cette forme.
- Un clavelin est une bouteille de 62 cℓ, destinée à recevoir le vin jaune.
- Un pot lyonnais est une bouteille de 46 cℓ au culot épais, destiné à servir du beaujolais.
- Une mignonnette est une bouteille miniature, contenant en général une dose individuelle de boisson alcoolisée. C'est parfois un objet de collection.
- Une dame-jeanne est une grosse bouteille de grès ou de verre, d'une contenance de 20 à 50 litres, servant au transport de vin ou d'huile. Les dames-jeannes sont généralement clissées (protégée à même la paroi par de l'osier tressé : le clissage).
- Une roteuse est un terme argotique qui désigne une bouteille de champagne ou de vin mousseux10.
Nomenclature des bouteilles de champagne classée par capacité
Sauf celle de 75 cℓ, les bouteilles portent des noms particuliers. Initialement issues de la fabrication du champagne, ces appellations sont désormais admises pour d'autres vins :
- le huitième : 9,4 cℓ (inusité)
- le quart : 18,75 ou 20 cℓ (utilisé par les compagnies aériennes, en restauration collective et parfois dans les boîtes de nuit)
- la demi-bouteille : 37,5 cℓ (souvent vendue en restaurant)
- le médium : 60 cℓ (inusité)
- la bouteille : 70 cℓ (utilisée pour les spiritueux)
- la bouteille : 75 cℓ (format standard)
- Magnum = 2 bouteilles = 1,5 litre
- Jéroboam = 4 bouteilles = 3 litres
- Réhoboam = 6 bouteilles = 4,5 litres
- Mathusalem = 8 bouteilles = 6 litres
- Salmanazar = 12 bouteilles = 9 litres
- Balthazar = 16 bouteilles = 12 litres
- Nabuchodonosor = 20 bouteilles = 15 litres
- Melchior = 24 bouteilles = 18 litres
Les capacités supérieures, jusqu'à 30 litres, portent aussi des noms, mais sont beaucoup moins courantes. La maison Drappier et la maison Bollinger sont à peu près les seules à produire du champagne dans des bouteilles d'aussi grande contenance. Les noms de ces bouteilles hors normes sont :
- Souverain = 35 bouteilles = 26,25 litres
- Primat = 36 bouteilles = 27 litres
- Melchizédec = 40 bouteilles = 30 litres
Un moyen mnémotechnique permet de mémoriser les principales tailles de bouteilles dans l'ordre croissant de contenance : « Car de bon matin je remarquais mal sa banalité naturelle » (quart, demi, bouteille, magnum, jéroboam, réhoboam, mathusalem, salmanazar, balthazar, nabuchodonosor).
Fermeture
La fermeture des bouteilles se fait de diverses manières : bouchon de liège, classique pour le vin, capsule en métal ou en matières plastiques (bière, soda...), bouchon ou capsule à vis métallique ou plastique (lait), bouchon en verre ou céramique (produits chimiques, parfums), etc.
Lorsque le liquide contenu dans la bouteille, vin ou autre boisson gazeuse, est sous pression, le bouchon doit être maintenu à la bouteille par un muselet en fil de fer, voire une capsule ou plaque de muselet. On utilisait aussi couramment, jusque dans les années 1930 (et aujourd'hui plus rarement), le système de la bille avec la bouteille Codd.
La capsule, souvent en porcelaine, des bouteilles de limonade, de cidre ou de bière, est maintenue par un mécanisme en métal qui assure l'étanchéité par pression du joint de caoutchouc à la fermeture et qui retient le bouchon lors de l'ouverture. Ces bouchons mécaniques doivent être adaptés aux diamètres des goulots.
La bouteille et les sciences
- La bouteille de Leyde est l'ancêtre du condensateur.
- La bouteille de Klein est une surface fermée, sans bord et non orientable, c'est-à-dire une surface pour laquelle il n'est pas possible de définir un « intérieur » et un « extérieur ».
- La bouteille d'Ekman est un instrument pour collecter l'eau de mer à différentes profondeurs afin d'en permettre l'analyse.
Amphore
L'amphore est, dans l'Antiquité, le récipient le plus utilisé pour le transport de produits de base : le vin, l'huile d'olive, la bière (zythum et zythogala) et les sauces de poissons (de type garum).
D'usage extrêmement courant dans le pourtour méditerranéen, on la trouve parfois réutilisée, soit broyée afin d'entrer dans la composition du mortier au tuileau romain, soit telle quelle comme canalisation ou pour ménager un vide sanitaire. Parfois, elle sert de cercueil pour une sépulture d'enfant. Enfin, on la jette souvent dès que son contenu est consommé : c'est ainsi que le mont Testaccio s'est formé de l'accumulation de débris d'amphores à Rome.
Il existait un grand nombre de types d'amphores, plus ou moins grandes ou très petites.
L'amphore apparaît au IIIe-IVe millénaire av. J.-C. au Proche-Orient où l'insuffisance de forêts, source de bois, favorise la fabrication de récipients en terre cuite qui offrent la qualité de se conserver indéfiniment dans la terre ou dans l'eau. Les Phéniciens découvrent et utilisent l'amphore vers 1500 av. J.-C.. La substitution progressive mais tardive du tonneau aux amphores (dont les inconvénients - poids, fragilité, difficulté à manipuler et à empiler - en font un récipient peu pratique mais qui a connu un succès sans pareil durant toute l'Antiquité dans le monde méditerranéen, en raison de sa production en masse et à bon marché) à partir du iiie siècle de notre ère, a fait parfois disparaître une source précieuse pour l'écriture de l'histoire économique de l'Antiquité1.
De nombreuses amphores de l'Antiquité romaine sont découvertes au sein du comblement de plusieurs « puits funéraires »2,3. La consommation de vin se démocratise lors de l'élévation du niveau de vie des classes moyennes romaines à la suite des conquêtes. D'immenses domaines vinicoles sont créés (cf la ferme esclavagiste de Settefinestre (en) en Toscane) et l'enrichissement de la classe sénatoriale est tel qu'est votée la Lex Claudia qui interdit l'affrètement « de navires excédant une capacité de 300 amphores », afin que des familles aristocratiques ne deviennent trop dominantes4. Le vin était exporté en amphores dans de grands navires5 ou de petits navires équipés de dolian 1, à poste fixe dans la cale6.
L'usage des amphores est poursuivi à l'époque tardive, jusqu'aux premiers temps de l'empire byzantin (vers le ive siècle, notamment dans le bassin oriental de la Méditerranée7.
Réemploi dans les vides sanitaires
Les amphores sont aussi utilisées pour aider le drainage dans les endroits humides. Ainsi à Lyon : à la fin de l'âge du fer, le Rhône semble avoir baissé de 2 m et les quartiers de la presqu'île et du bas de Saint-Jean voient alors de nombreuses constructions nouvelles dans le lit majeur du Rhône. Puis le fleuve reprend du volume au cours du ier siècle et de nombreux bâtiments sont rehaussés sur des remblais, certains contenant des amphores pour aider le drainage. En 1980 Turcan compte 12 sites lyonnais connus datant de cette époque et dont les vides sanitaires sont faits d'amphores8.
Types d'amphores
Dans le domaine de l'archéologie, l'amphorologie est une spécialité très développée. L'existence d'un grand nombre de types répertoriés d'amphores, leur évolution sur une longue durée et une vaste zone dans l'Antiquité constituent un élément important de datation établie par la chrono-typologie.
L'amphore quadrantal est une mesure de capacité pour des liquides. Elle est équivalente à un pied cube.
La jarre actuelle est une amphore de terre cuite, de forme ovoïde et de différentes dimensions, où l'on conserve l'eau, l'huile, les olives.
Le kvevri (en géorgien : ქვევრი) (également orthographié qvevri) est une grande jarre / amphore de terre cuite, d'une contenance de 800 à 3 500 litres, originaire de la Géorgie. Il ressemble à une amphore sans poignées ; l'intérieur est tapissé d'une couche de cire d'abeille assurant l'étanchéité. Souvent enfoui sous le niveau du sol, il est utilisé pour la fermentation et le stockage du vin. Les plus anciens datent d'environ 6 000 ans avant notre ère.
L'amphorisque est une amphore d'origine grecque de petite taille destinée à contenir principalement des onguents et parfums. Pourvue de deux anses (voir ci-dessous l'étymologie du mot amphore) latérales, reposant sur un petit pied ou dépourvue de pied, elle est proche du modèle panathénaïque avec un corps qui s'évase vers le haut tandis que le col est étroit.
Les amphores ne sont pas le seul contenant utilisé dans l'Antiquité, mais comme il n'est pas périssable c'est l'un de ceux qui fournissent le plus d'informations aux archéologues9. C'est le caractère jetable des amphores qui fait leur valeur archéologique pour l'amphorologie : sauf réemploi dans une maçonnerie ou exception, une amphore n'était pas réutilisée à une période différente de celle de sa fabrication et de sa consommation. Objets de céramique, les tessons d'amphores sont quasiment indestructibles. Par des analyses chimiques, il est possible de retrouver leur lieu de fabrication. La reconstitution de l'histoire de l'évolution des formes d'amphores a débouché sur des classements typologiques qui correspondent aussi à une chronologie. À la forme des amphores, il faut ajouter d'autres éléments de typologie : des sceaux, appelés timbres amphoriques, gravés dans l'argile ou des gravures ou encore des marques peintes. Ainsi les amphores portant la marque Sestius furent produites vers Cosa en Étrurie romaine et exportées vers la Gaule du Sud à l'époque de Cicéron.
Amphore du type Dressel 1B
Légende : 1 : lèvre - 2 : col - 3 : anse - 4 : épaule - 5 : panse - 6 : pilon ou pied.Amphores romaines à Pompéi. Leur fond aminci voire pointu a pour avantage de pouvoir les stocker par empilement vertical dans les bateaux et de manipuler plus facilement ces lourds récipients pour les basculer et en verser le contenu10.
À partir d'un tesson d'amphore un archéologue peut dater, à quelques décennies près souvent mais parfois bien plus précisément, la couche stratigraphique où le tesson a été retrouvé, ou encore l'épave du navire qui les contenait. La typologie décrivant les amphores d'époque romaine donne des noms et une numérotation, avec une description qui permet aux archéologues de situer leurs échantillons dans la typologie et de les dater11,12. Ces noms renvoient souvent aux savants qui ont établi la chronologie (Heinrich Dressel, Pascual) où à l'origine de l'amphore (Gauloise). Les amphores Dressel 1a et 1b13 sont typiques des amphores vinaires de la fin de la république romaine. La Gauloise 4 est une amphore à fond plat qui correspond à l'essor du commerce du vin gaulois. Les amphores Dressel 20 correspondent à des amphores à huile. Reporter les trouvailles du même type d'amphore sur une carte peut alors permettre de retracer des flux commerciaux - si les trouvailles sont assez nombreuses14.
L'étude de ces amphores est relativement récente et s'est construite à partir des travaux de John Riley qui a défini, au début des années 1980, sept types d'amphores romaines tardives : Late Roman Amphoras (LRA1 à 7). Ces amphores tardives ont servi, dans leur grande majorité, à contenir du vin, leur étude attestant du dynamisme de ce commerce à cette époque et de son organisation autour de Constantinople et du commerce maritime. Si les zones de production sont de mieux en mieux identifiées et si la recherche a mis en évidence des phénomènes d'imitation, l'étude des amphores tardives en est encore largement à ses débuts15.
Fabrication
L'amphore est fabriquée à partir d'argile épurée. Il faut de l'eau pour délayer l'argile, et du bois ou un autre combustible pour la cuisson. Le plus fréquemment, c'est le tournage qui est utilisé pour la façonner.
Afin de la fabriquer, le potier façonne d'abord un fût, puis y ajoute col, pointe, anses16.
Une fois mise en forme, elle est mise à sécher au soleil, ou à défaut dans un lieu ventilé. Elle est ensuite mise à cuire pendant plusieurs heures.
Le poissage ou le cirage est parfois utilisé pour la rendre plus étanche : on verse à l'intérieur de la poix liquide ou de la cire, de manière à former un film imperméable. L'amphore conservant le vin est bouchée par une bourre de paille, recouverte d'une épaisse couche d'argile ou dès l'Antiquité par un bouchon de liège.
Sur la surface de certaines amphores sont peints des tituli picti (en), inscriptions peintes qui donnent des informations sur leur origine, leur destination, le type de produit qu'elles transportent17.
Amphore
avec ses tituli picti.
Une opinion répandue veut que le pied, ou « pilon », soit fabriqué en forme de cône pointu pour offrir à l'amphore une meilleure stabilité (on raconte ainsi à tort qu'elle est fichée dans le sable tapissant le fond des bateaux), en réalité ce pied est une poignée permettant une troisième prise au creux de la main pour verser son contenu7.