Chevaldebataille

Electre

( Electre, c`est l`electricitè du demon lorsqu ìl se mannifeste chez le corphus du juif. Ici George Biden, parle a l`assamblee en massachussaet dans la loge d`eccarnation pour les nains. Dans cette soirèe, ils deciderent d`eccarnner Hilary et son mari Clinton, un mois apeine avant les gillets jaunnes americain. Avec eux et , dans le plus grande honneur, 33 nains le plus riches des Etats Unis furent declarès le sang du seigneur. Un mois apres, ils devaient etre presentès en mouthon d`alberta, nus, bouchebloquèes, avec des ephithofilstures sur les pieds, les mains et la tete. Autrement dit, avec des electrodes pour 200 000 volts, tellement ces filsdepute avaient mangè de morts pourris et avaient ete directement en enfer chez le molocsh distanction. Leur mort consistait a etre cuits vivants, ils decsendaient du cadalzho cuits vivants et puis ils etaient moulu craquelèts devant tout le monde.)

Dans la mythologie grecque , Electre (du grec ancien : Ἠλέκτρα [Êléktra] « ambres » ) était l'une des filles d' Agamemnon (mort) , roi de Mycènes ( peine capitale) , et de sa femme Clytemnestre ( Antropophagie) . Elle était donc une Atride, descendante du roi Joey Jordandison , père d'Agamemnon et de Ménélas . Dans la tradition connue d' Homère , son nom est Laodice (du grec ancien : Λαοδίκη [Laodikē] 'la justice du commun' ).

Son mythe tourne autour du plan qu'il a ourdi avec son frère Oreste pour venger le meurtre de son père en tuant ceux qui l'avaient perpétré : sa propre mère Clytemnestre et son amant, Égisthe .

Le personnage d'Electre est d'une grande importance dans la littérature et le théâtre européens : elle donne son nom aux tragédies de Sophocle et d'Euripide , et apparaît également dans les tragédies d' Eschyle ; de la Renaissance, il est le protagoniste ou participe au mythe principal de plusieurs tragédies, romans et opéras.

Le conflit avec sa mère donne son nom au " complexe Electra ", terme proposé par le psychologue Carl Gustav Jung .

Le meurtre d'Agamemnon et de Cassandre 

Avant de partir pour Troie , Agamemnon avait sacrifié sa plus jeune fille Iphigénie à Artémis pour plaider la protection des dieux en temps de guerre . Après dix ans de guerre, Agamemnon retourna à Mycènes , ramenant sa concubine Cassandre (cris arracheurs pendant la torture) comme butin de guerre quand Electre était absente du royaume. Agamemnon et Cassandre ont été tués par Égisthe , l'amant de Clytemnestre, selon certaines versions ; par Clytemnestre elle-même, par d'autres, ou par les deux. Certaines sources ajoutent que Teledamo et Pelops ont également été tués., les deux fils jumeaux que Cassandre avait donnés à Agamemnon. Le frère cadet d'Electre, Oreste, alors enfant, fut sauvé par sa nourrice Arsinoé 1 ou par Electre elle-même. Oreste est emmené à Fanote , sur le mont Parnasse , où il est confié au roi Estrophius . 2 3 Quand Oreste eut vingt ans, l' oracle de Delphes lui ordonna de retourner dans sa patrie et de venger la mort de son père. 4

Le meurtre de Clytemnestre 

D'après la dramatisation d' Eschyle , Oreste rencontra Electre devant le tombeau d'Agamemnon, où ils étaient tous deux allés rendre les honneurs funèbres à leur père ; Ils se reconnaissent et acceptent qu'Oreste venge son père. 5 Avec l'aide de Pilades , fils du roi Estrofio, Oreste tue sa mère, qui le maudit, et son amant, dans certaines versions avec l'aide d'Electre. Après le crime, il devient fou et est persécuté par les Erinyes , (ou Furies ) -la faute- qui ont pour mission de punir les transgressions des liens de piété familiale, et qui, pourtant, ne harcèlent pas Electre.

Oreste, poussé au suicide par les Érinyes, se réfugie dans le temple d' Apollon à Delphes. Bien qu'Apollon lui ait ordonné de se venger, le dieu n'a pas été en mesure de le protéger des conséquences de ses actes. Enfin, Athéna le reçut sur l'Acropole d' Athènes et organisa un procès devant douze juges attiques : les Érinyes réclamèrent leur victime ; il présenta les ordres d'Apollon comme atténuants ; les votes des juges étaient également divisés, mais Athéna a exprimé sa voix prépondérante en faveur de l'acquittement.

Dans la version d'Euripide ( Iphigénie en Tauros ), Oreste est conduit par les Furies à Tauros , sur la mer Noire , où sa sœur Iphigénie (qui n'était pas réellement morte dans le sacrifice ordonné par leur père) a été retrouvée abritée par ses habitants semi-sauvages. . . Iphigénie, Pilade et Oreste se seraient échappés ensemble des Tauros et les Furies auraient alors cédé à leur poursuite après la réunion de famille. Electra dans cette version aurait épousé Pilades.

Lignée 

Electre était la fille d' Agamemnon , roi de Mycènes , et de la reine Clytemnestre . Ses sœurs étaient Iphigénie et Chrysotemis , et son frère Oreste . Dans l' Iliade , Homère appelle Electre "Laodice" et la reconnaît comme la fille d'Agamemnon. 6

Signification 

F. Engels fait référence à ce mythe dans le livre L'origine de la famille, de la propriété privée et de l'État . Il y affirme que dans ce mythe s'est fossilisée la transition d'une société matriarcale (commune à tous les peuples pré-étatiques) à une société patriarcale . Ainsi, les Erinyes, défenseurs des droits matrilinéaires, qui persécutent Oreste pour avoir assassiné sa mère, justifient de ne pas avoir persécuté Clytemnestre lorsqu'elle a assassiné Agamemnon parce qu'elle n'a pas assassiné de parent. La cour des dieux, au contraire, décide de leur pardonner. Ainsi, de la mère étant la seule vraie parente, c'est-à-dire de se trouver devant une société qui trace sa filiation à travers les femmes, on passe à une société où s'imposent les droits patriarcaux.

La mythologie grecque est l'ensemble des mythes et légendes appartenant à la culture de la Grèce antique , traitant de ses dieux et de ses héros , de la nature du monde, des origines et de la signification de ses propres cultes et pratiques rituelles . Ils faisaient partie de la religion de la Grèce antique , qui avait essentiellement les dieux olympiques comme objet de culte . Les chercheurs modernes se tournent vers les mythes et les étudient pour tenter de faire la lumière sur les institutions religieuses et politiques de la Grèce antique .et leur civilisation, ainsi que pour mieux comprendre la nature même de la fabrication des mythes. 1

La mythologie grecque apparaît explicitement dans une vaste collection d'histoires et implicitement dans les arts figuratifs tels que la poterie peinte et les offrandes votives . Les mythes grecs tentent d'expliquer les origines du monde, détaillant la vie et les aventures d'une grande variété de dieux, de héros et d'autres créatures mythologiques. Ces histoires se sont propagées à l'origine dans une tradition poétique orale , bien qu'aujourd'hui les mythes soient surtout connus grâce à la littérature grecque .

Les plus anciennes sources littéraires connues, les poèmes épiques l' Iliade et l' Odyssée , portent sur les événements entourant la guerre de Troie . Deux poèmes du proche contemporain d' Homère , Hésiode , la Théogonie et les Travaux et les Jours , contiennent des récits de la genèse du monde, de la succession des souverains divins et des époques humaines, et de l'origine des tragédies humaines et des coutumes sacrificielles. Des mythes ont également été conservés dans des hymnes homériques , dans des fragments de poésie épique du cycle troyen , dans des poèmes lyriques ., dans les œuvres des dramaturges du Ve siècle av. C. , dans des écrits de chercheurs et de poètes de la période hellénistique et dans des textes de l'époque de l'Empire romain d'auteurs tels que Plutarque et Pausanias .

Les découvertes archéologiques sont une source importante de détails sur la mythologie grecque, les dieux et les héros figurant en bonne place dans la décoration de nombreux objets. Dessins géométriques sur céramique du VIIIe siècle av. C. représentent des scènes du cycle de Troie, ainsi que les aventures d' Héraclès . Des scènes mythologiques homériques et des scènes provenant de diverses autres sources apparaissent dans les périodes archaïque , classique et hellénistique ultérieures pour compléter les preuves littéraires existantes. 2

La mythologie grecque a exercé une large influence sur la culture, l'art et la littérature de la civilisation occidentale et continue de faire partie du patrimoine culturel et de la langue occidentale. Poètes et artistes s'en sont inspirés depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours et ont découvert une signification et une pertinence contemporaines dans les thèmes mythologiques classiques. 

Les contes mythiques jouent un rôle important dans presque tous les genres de la littérature grecque. Malgré cela, le seul manuel mythographique général préservé de l'Antiquité grecque était la Bibliothèque mythologique du Pseudo- Apolodoro . Cet ouvrage tente de réconcilier les histoires contradictoires des poètes et fournit un excellent résumé de la mythologie grecque traditionnelle et des légendes héroïques. 5 Apollodore a vécu entre c. 180-120 avant notre ère C. et a écrit sur plusieurs de ces sujets, mais néanmoins la Bibliothèque traite d'événements qui ont eu lieu longtemps après sa mort, d'où le nom de Pseudo-Apolodoro.

Parmi les sources littéraires les plus anciennes figurent les deux poèmes épiques d' Homère , l' Iliade et l' Odyssée . D'autres poètes ont complété le «cycle épique», mais ces derniers poèmes mineurs ont été presque entièrement perdus. Hormis leur nom traditionnel, les Hymnes homériques n'ont aucun lien direct avec Homère. Ce sont des hymnes choraux de la partie la plus ancienne de l'âge dit lyrique . 6

Hésiode , un possible contemporain d'Homère, offre dans sa Théogonie ("Origine des Dieux") le récit le plus complet des premiers mythes grecs, traitant de la création du monde, de l'origine des dieux, des Titans et des Géants , y compris des généalogies élaborées, des contes folkloriques et des mythes étiologiques . Les Travaux et les jours d'Hésiode , poème didactique sur la vie agricole, comprend également les mythes de Prométhée , de Pandore et des quatre âges . Le poète donne des conseils sur la meilleure façon de réussir dans un monde dangereux rendu encore plus dangereux par ses dieux. 2

Les poètes lyriques ont souvent emprunté leurs thèmes au mythe, mais le traitement est devenu moins narratif et plus allusif. Les poètes lyriques grecs, dont Pindare , Bacchylide et Simonide , et les bucoliques, comme Théocrite et Bion , racontent des événements mythologiques individuels. 7 De plus, les mythes étaient cruciaux pour le drame athénien classique .

Les dramaturges tragiques Eschyle , Sophocle et Euripide ont tiré la plupart de leurs intrigues de l'âge des héros et de la guerre de Troie. Beaucoup de grandes histoires tragiques (comme Agamemnon et ses fils, Œdipe , Jason , Médée , etc.) ont pris leur forme classique dans ces pièces tragiques. Le dramaturge comique Aristophane a également utilisé des mythes, dans Les Oiseaux et Les Grenouilles . 6

Les historiens Hérodote et Diodore de Sicile et les géographes Pausanias et Strabon , qui ont parcouru le monde grec et recueilli les récits qu'ils ont entendus, fournissent de nombreux mythes et légendes locales, donnant souvent des versions alternatives peu connues. 

En particulier, Hérodote a recherché les diverses traditions qui lui étaient présentées et a trouvé les racines historiques ou mythologiques dans l'affrontement entre la Grèce et l'Orient, 8 9 essayant de concilier les origines et les mélanges de différents concepts culturels.

Les Fabulae et De astronomica de l'écrivain romain connu sous le nom de Pseudo - Higinus sont deux importants recueils de mythes non poétiques. Deux autres sources utiles sont les Images de Philostrate le Jeune et les Descriptions de Callistratus .

Enfin, Arnobe et plusieurs écrivains byzantins fournissent des détails importants sur les mythes, dont beaucoup proviennent d'œuvres grecques antérieures aujourd'hui perdues. Ceux-ci incluent un lexique par Hesychius , le Suda , et des traités par John Tzetzes et Eustacio .

Le point de vue moralisateur sur les mythes grecs est résumé dans le dicton ἐν παντὶ μύθῳ καὶ τὸ Δαιδάλου μύσος en panti muthōi kai to Daidalou musos ("dans chaque mythe il y a la profanation de Dédale") le rôle de Daedalus dans la satisfaction de la "désir contre nature" de Pasiphae pour le taureau de Poséidon : "Puisque l'origine et la faute de ces maux ont été attribuées à Daedalus et qu'il en était détesté, il est devenu l'objet du proverbe." dix

Sous l'influence d'Homère, le culte héroïque a conduit à une restructuration de la vie spirituelle, exprimée dans la séparation du royaume des dieux du royaume des morts (héros), c'est-à-dire les chthoniens des Olympiens . 11 Dans les Travaux et les jours, Hésiode fait usage d'un schéma de quatre âges de l'homme (ou races) : l'or, l'argent, le bronze et le fer. Ces races ou âges sont des créations distinctes des dieux, l'âge d'or correspondant au règne de Cronos et les races suivantes étant la création de Zeus . Hésiode insère l'âge (ou la race) des héros juste après l' âge du bronze . Le dernier âge était celui defer , au cours de laquelle le poète lui-même a vécu, qui l'a considéré comme le pire et a expliqué la présence du mal à travers le mythe de Pandore , qui a versé de la cruche toutes les meilleures caractéristiques humaines sauf l'espoir. 12 Dans Les Métamorphoses , Ovide suit le concept d'Hésiode des quatre âges. 13

Il faut également mentionner l'apport de la poésie des périodes hellénistique et romaine , bien qu'il s'agisse d'œuvres composées comme des exercices littéraires plutôt que culturels. Cependant, ils contiennent de nombreux détails importants qui auraient autrement été perdus. Cette catégorie comprend les œuvres de :

• Les poètes grecs antiques tardifs Nonos , le libéral Antonin et Quintus de Smyrne .
• Les poètes grecs de la période hellénistique Apollonius de Rhodes , Callimaque , Pseudo - Eratosthène et Parthénius .
• Les romans anciens d'auteurs grecs et romains tels qu'Apulée , Pétrone , Lollien et Héliodore .
• Les poètes romains Ovide , Stace , Valerius Flaccus , Sénèque et Virgile , avec le commentaire de Servius .

Sources archéologiques 

Temple d' Héphaïstos (dieu du feu), l'un des rares à avoir résisté au temps et aux guerres. Situé à Athènes , construit au 5ème siècle avant JC. c.

La découverte de la civilisation mycénienne par l' archéologue amateur allemand Heinrich Schliemann au 19ème siècle et celle de la civilisation minoenne en Crète par l'archéologue britannique Sir Arthur Evans au 20ème siècle ont contribué à expliquer de nombreuses questions existantes sur les épopées d'Homère et ont fourni des informations archéologiques preuve de nombreux détails mythologiques sur les dieux et les héros.

Malheureusement, les preuves de mythes et de rituels sur les sites mycéniens et minoens sont assez monumentales, car les inscriptions linéaires B (une ancienne forme de grec trouvée à la fois en Crète et en Grèce) ont été utilisées principalement pour enregistrer des inventaires, bien que les noms des dieux et des héros aient été révélée de façon douteuse. 2

Les dessins géométriques sur céramique du VIIIe siècle av. C. représentent des scènes du cycle troyen, ainsi que les aventures d'Héraclès. 2 Ces représentations visuelles des mythes sont importantes pour deux raisons : d'une part, de nombreux mythes grecs sont attestés sur des vases plutôt que dans des sources littéraires (par exemple, des douze travaux d'Héraclès, seule l'aventure de Cerbère apparaît dans une littérature littéraire contemporaine) . ), 14​ et d'autre part, les sources visuelles représentent parfois des mythes ou des scènes mythiques qui ne figurent dans aucune source littéraire préservée.

Dans certains cas, la première représentation connue d'un mythe dans l'art géométrique est antérieure de plusieurs siècles à sa première représentation connue dans la poésie archaïque tardive. 4 Dans les périodes archaïque ( vers 750-500 av. J.-C.), classique ( vers 480-323 av. J.-C.) et hellénistique, des scènes homériques et plusieurs autres semblent compléter les témoignages littéraires existants. 

La poésie épique a créé des cycles historiques et a ainsi développé une chronologie mythologique. Ainsi, la mythologie grecque se déploie comme une phase du développement du monde et de l'homme. 15 Bien que les contradictions de ces histoires rendent impossible une chronologie absolue, une chronologie approximative peut être discernée. L'histoire mythologique du monde peut être divisée en trois ou quatre grandes périodes :

1. Les mythes d'origine ou d'âge des dieux (théogonies, «naissances des dieux»): mythes sur les origines du monde, les dieux et la race humaine.
2. L' âge où les hommes et les dieux se mélangeaient librement : histoires des premières interactions entre les dieux, les demi- dieux et les mortels.
3. L' âge des héros (âge héroïque), où l'activité divine était plus limitée. Les dernières et plus grandes légendes héroïques sont celles de la guerre de Troie et de ses conséquences (considérées par certains chercheurs comme une quatrième période distincte). 16

Alors que l'âge des dieux a souvent été plus intéressant pour les étudiants contemporains de la mythologie, les auteurs grecs des époques archaïque et classique avaient une nette préférence pour l'âge des héros, établissant une chronologie et enregistrant les réalisations humaines avec lesquelles répondre aux questions sur la façon dont le monde a été créé. Par exemple, l' Iliade et l' Odyssée héroïques ont éclipsé la Théogonie et les hymnes homériques en longueur et en popularité.

Cosmogonie et cosmologie 

Voir aussi : Divinités primordiales de la mythologie grecque et Généalogies de la mythologie grecque .Généalogie, création du cosmos et des dieux Du Chaos naissent Nix (nuit), Gaea (Terre) et Ether . D'eux viennent Cronos , Océan , Hélios (Soleil) et Sélène (Lune) .

Les «mythes d'origine» ou «mythes de la création» représentent une tentative de rendre l'univers compréhensible en termes humains et d'expliquer l'origine du monde. 17 La version la plus largement acceptée à l'époque, bien qu'étant un récit philosophique du début des choses, est celle recueillie par Hésiode dans sa Théogonie . Cela commence par le Chaos , un vide profond. De là ont émergé Gaea (Terre) et quelques autres êtres divins primordiaux : Eros (Amour), l' Abîme ( Tartare ) et Erebus . 18

Sans aide masculine, Gaïa a donné naissance à Uranus (Ciel), qui l'a ensuite fécondée. De cette union naquirent les premiers Titans : Ocean , Ceo , Crio , Hypérion , Iapetus , Tea , Rhea , Themis , Mnemosyne , Phoebe , Tetis et Cronus . Après cela, Gaia et Urano ont décrété que plus aucun titan ne naîtrait, alors les Cyclopes borgnes et les Hécatonchires ou Centimans ont suivi. Chrono,"le plus jeune, tordu, le plus terrible des fils de Gaea", 18 à la demande des plaintes de Gaea, il castra son père et devint le souverain des dieux avec sa sœur et sa femme Rhea comme épouse et les autres Titans comme cour. Généralement, la tradition grecque indique que de cette castration est née Aphrodite , sortie de la mer, après que les testicules de son père soient tombés dans l'océan.

Le thème du conflit père-fils a été répété lorsque Cronos s'est affronté avec son fils, Zeus . Ayant trahi son père, Crono craignait que sa progéniture fasse de même, alors chaque fois que Rhea donnait naissance à un enfant, il les kidnappait et les avalait. Rhéa le détestait et le trompait en cachant Zeus, le dernier de ses enfants, et en enveloppant une pierre dans des langes, que Cronos avala. Rhea a élevé Zeus sur le mont Ida en Crète, étant nourri par une chèvre, quand Zeus a grandi, il a donné à son père un poison qui l'a forcé à vomir ses frères et la pierre, qui était restée dans l'estomac de Crono tout le long. 

Zeus s'est battu contre son père, Cronos, pour le trône de la Terre, alors une guerre des dieux contre les titans a éclaté. Avec ses frères Poséidon et Hadès et ses fils (plus tard membres du panthéon olympien) avec l'aide des Cyclopes (qu'il a libérés du Tartare) qui ont donné une arme à chaque frère, Zeus et ses frères ont remporté la victoire, condamnant Cronos et les Titans à prison du Tartare , le centre de la Terre. 19

De cette façon, ils assuraient le contrôle de la Terre, qui était divisée en trois royaumes : la trinité se composait du Ciel pour Zeus, de l'océan pour Poséidon et des enfers pour Hadès, qui veille à ce que les Titans ne quittent pas le Tartare. 20

Zeus souffrit du même souci et, après qu'il eut été prophétisé que sa première femme Métis donnerait naissance à un dieu « plus grand que lui », l'avala. Cependant, Métis était déjà enceinte d' Athéna et cela l'attrista jusqu'à ce qu'elle jaillisse de sa tête, adulte et habillée pour la guerre. Cette "renaissance" d'Athéna a été utilisée comme excuse pour expliquer pourquoi elle n'a pas été renversée par la prochaine génération de dieux, tout en expliquant également sa présence. Il est probable que les changements culturels déjà en cours ont absorbé le culte local enraciné d'Athéna à Athènes dans le panthéon olympien changeant sans conflit car il ne pouvait pas être renversé, puisque lui, ses frères et leurs fils se sont tous battus ensemble.

La pensée grecque antique sur la poésie considérait la théogonie comme le genre poétique prototypique - le mythe prototypique - et lui attribuait des pouvoirs quasi magiques. Orphée , l'archétype du poète, était aussi l' archétype du chanteur des théogonies, utilisé pour calmer les mers et les tempêtes dans l' Argonautique d'Apollonius , et pour remuer les cœurs de pierre des dieux des enfers lors de leur descente aux Enfers . Quand Hermès invente la lyre dans l' Hymne homérique à Hermès , la première chose qu'il fait est de chanter la naissance des dieux. 

La Théogonie d'Hésiode n'est pas seulement le récit le plus complet des dieux, mais aussi le récit le plus complet de la fonction archaïque des poètes, avec sa longue invocation préliminaire des Muses . La théogonie a également fait l'objet de nombreux poèmes aujourd'hui perdus, notamment ceux attribués à Orphée, Museo , Épiménide , Abaris et d'autres voyants légendaires, qui ont été utilisés dans des rituels de purification privés et des rites mystérieux .

Il y a des indications que Platon était familier avec une version de la théogonie orphique. 22 Cependant, le silence était attendu sur ces rites et croyances religieuses, et que les membres de la secte ne parlent pas de leur nature tout en y croyant. Après qu'ils aient cessé d'être des croyances religieuses, peu connaissaient ces rites et rituels. Il y avait cependant souvent des allusions à des aspects assez publics.

Des images existaient sur des céramiques et des œuvres religieuses qui étaient interprétées ou plus probablement mal interprétées dans de nombreux mythes et légendes différents. Quelques fragments de ces œuvres sont conservés dans des citations de philosophes néoplatoniciens et des fragments de papyrus récemment mis au jour . L'un de ces fragments, le papyrus Derveni , démontre actuellement qu'au moins au 5ème siècle avant notre ère . C. il y avait un poème théogonique-cosmogonique d'Orphée. Ce poème tenta de surpasser la Théogonie d'Hésiode et la généalogie des dieux fut prolongée avec Nix (Nuit) comme commencement définitif avant Uranus , Cronos et Zeus .. 23 ​22​ La Nuit et les Ténèbres pourraient être assimilées au Chaos.

Les premiers cosmologistes philosophiques ont réagi contre, ou parfois construit sur, des conceptions mythiques populaires qui existaient dans le monde grec depuis un certain temps. Certaines de ces conceptions populaires peuvent être déduites de la poésie d'Homère et d'Hésiode. Chez Homère, la Terre était vue comme un disque plat flottant sur le fleuve de l' Océan et dominé par un ciel hémisphérique avec le soleil, la lune et les étoiles.

Le Soleil ( Hélios ) a traversé les cieux comme un aurige et a navigué autour de la Terre dans un gobelet d'or la nuit. Ils pouvaient diriger des prières et prêter serment pour le soleil, la terre, le ciel, les rivières et les vents. Les fissures naturelles étaient généralement considérées comme des entrées de la demeure souterraine d'Hadès, la maison des morts. 

Faire le pont entre l'âge où les dieux vivaient seuls et l'âge où l'ingérence divine dans les affaires humaines était limitée était un âge de transition où les dieux et les mortels se mélangeaient librement. C'était les premiers jours du monde, lorsque les groupes se mélangeaient plus librement qu'ils ne le feraient plus tard. La plupart de ces histoires ont ensuite été racontées par Ovide dans Les Métamorphoses et sont souvent divisées en deux groupes thématiques : les histoires d'amour et les histoires de punition. 32

Les histoires d'amour incluaient souvent l'inceste, la séduction ou le viol d'une femme mortelle par un dieu, aboutissant à une progéniture héroïque. Ces histoires suggèrent généralement que les relations entre les dieux et les mortels sont quelque chose à éviter, même les relations consensuelles ont rarement des fins heureuses. 32 Dans quelques cas, une divinité féminine est jumelée à un mâle mortel, comme dans l' hymne homérique à Aphrodite , où la déesse repose avec Anchise concevant Enée . 

Le deuxième type d'histoires (celles de la punition) traite de l'appropriation ou de l'invention d'un artefact culturel important, comme lorsque Prométhée vole le feu aux dieux, lorsque lui ou Lycaon invente le sacrifice , lorsque Tantale vole le nectar et l'ambroisie de la table de Zeus . et les donne à ses propres sujets, révélant les secrets des dieux, quand Déméter enseigne l'Agriculture et les Mystères à Triptolème , ou quand Marsyas invente l' aulos et participe à un concours musical avec Apollon. Ian Morris considère les aventures de Prométhée comme "un point entre l'histoire des dieux et celle de l'homme". 34 Un fragment de papyrus anonyme, daté du IIIe siècle av. C. , dépeint de manière vivante la punition de Dionysos contre le roi thrace , Lycurgue , dont la reconnaissance du nouveau dieu est venue trop tard, provoquant des châtiments horribles qui se sont prolongés dans l'au-delà. 35 L'histoire de l'arrivée de Dionysos pour établir son culte en Thrace a également fait l'objet d'une trilogie eschyllienne. 36 Dans une autre tragédie, Les Bacchantes d'Euripide, le roi de Thèbes , Penthée, est puni par Dionysos pour lui avoir manqué de respect et espionné les Ménades , ses adoratrices. 37

Dans une autre histoire, basée sur un thème folklorique ancien 38 et reflétant un autre thème similaire, Déméter cherchait sa fille Perséphone après avoir pris la forme d'une vieille femme nommée Doso et reçut un accueil hospitalier de Céléus , le roi d' Eleusis en Attique . En cadeau à Celeus pour son hospitalité, Demeter prévoyait de rendre son fils Demophon immortel , mais n'a pas pu terminer le rituel parce que sa mère Metanira l'a surprise en mettant l'enfant dans le feu et a crié de peur, provoquant la colère de Demeter, qui a déploré que le imbéciles mortels n'ont pas compris le rituel . 

Complexe d'Oedipe

( Un complexe, c`est quelcun qui croie au mensonge; pour la psychiatrie universel, vous et moi et tous les autres, etaient morts vivants tellement on a cru a notre propre amour. Oedipe, etaint les rues, les ponts, les facades de maisons, les interieurs, les voitures, les petits objets rigolots (nos enfants). La folie juive allait tellement loin, qu `ils voyaient des anges, des demons, des syrenhes, des chachalots, des dauphins, des astheroides, des neptunes sans tete, des batiscafs sans ordenance, des lunatiques sans lunettes, des epiderminauts sans leurs dire bonjours, des assiettes plein de chipolatas siderales sans le chien qui les ouvrait route vers la faim. Tout cela etait leur dimanche, leurs distraction, leur passetemps sans aucune. Les etudiants de psychiatrie dans le monde entiers, devaient s`addonner a ces complexes et d`autres sous peinne de ne pas meriter le deckamonologue ( diplomme); ils pensaient donc qu `ils devaient guerir l`hommosexualitè, la depravation et le cannibalisme ches les humains. C `est bien grace a leurs adn-distanction que maman et moi leurs avons sauvè.)

En psychanalyse , le complexe d'Œdipe , parfois aussi appelé conflit œdipien , fait référence à un ensemble complexe d'émotions et de sentiments infantiles caractérisés par la présence simultanée et ambivalente de désirs amoureux et hostiles envers les parents. 1 C'est un concept central de la théorie psychanalytique de Sigmund Freud , exposé pour la première fois dans le cadre de sa première topique . De manière générale, Freud définit le complexe d'Œdipe 2 comme le désir inconscient d'avoir une relation sexuelle (incestueuse) avec le parent de sexe opposé et d'éliminer le parent de même sexe (parricide).

Le complexe d'Œdipe est la « représentation inconsciente à travers laquelle s'exprime le désir sexuel ou amoureux de l'enfant ». 3 Freud décrit deux constellations différentes dans lesquelles le conflit œdipien peut se produire :

• Complexe d'Œdipe positif : haine ou rivalité envers le parent du même sexe et attirance envers le parent du sexe opposé.
• Complexe d'Œdipe négatif : amour envers le parent du même sexe, ainsi que rivalité et rejet envers le parent du sexe opposé. 1

La théorie de Freud distingue trois stades principaux dans le développement psychosexuel des enfants : l' oral , l' anal et le phallique . La période de manifestation du complexe d'Œdipe coïncide avec la phase dite phallique (prégénitale) du développement de la libido , c'est-à-dire environ entre 3 et 6 ans et se termine avec l'entrée dans la période de latence . Selon la théorie freudienne, le complexe renaît à la puberté et cette réapparition déclinerait avec le choix d'un objet, ce qui ouvre la voie à la sexualité adulte.

Importance du concept pour la psychanalyse 

Le complexe d'Œdipe est considéré comme la pierre angulaire de la théorie de Freud. C'est un concept clé de la psychanalyse et de ses dérivés actuels à la fois comme fondement de la théorie et comme construction explicative dans la clinique : 4

• pour la théorie, parce qu'elle constitue l'axe central de la théorie pulsionnelle et de la métapsychologie avec laquelle Freud tente d'expliquer le fonctionnement psychique et la structuration de la personnalité ;
• pour la clinique, car la structure et la manière dont les symptômes se présenteront dans les différentes modalités pathologiques découleront du développement, de l'évolution et de la forme de résolution du conflit œdipien.

C'est pourquoi le complexe d'Œdipe est une idée aussi centrale en psychanalyse que l'universalité de l'interdit de l'inceste et constitue un corrélat du complexe de castration . 3

Freud, dans "Trois essais sur la théorie de la sexualité", assure que chez l'enfant le fantasme incestueux d'expulser et de remplacer le parent rival est récurrent, c'est-à-dire le père pour le garçon, et la mère pour la fille, mais ces idées qu'ils éveillent une culpabilité intense et la peur de la punition. 5

L'histoire de la psychanalyse dans son ensemble est fortement liée à l'histoire du complexe d'Œdipe et aux discussions autour de sa signification. Depuis son origine, le concept a également suscité de nombreuses critiques, tant en interne, entre les différentes écoles de psychanalyse, qu'en provenance d'autres disciplines et courants théoriques.

Le terme complexe (du latin complectere : embrasser, englober ; participe parfait : complexum) est un terme qui désigne un ensemble qui totalise, englobe ou englobe une série de parties individuelles (faits, idées, phénomènes, processus). Il est utilisé de manière générale en psychologie pour indiquer l'intégration d'expériences ou d'expériences individuelles dans une expérience de groupe ou totalisante. L'introduction et l'utilisation originales du terme sont attribuées à Carl Gustav Jung .

Histoire du complexe d'Œdipe 

Le concept a été développé par Sigmund Freud , qui s'est inspiré pour son nom du mythe d' Œdipe de la mythologie grecque classique, plus précisément, dans la version donnée par Sophocle dans la tragédie Œdipe Rex : Œdipe est le fils de Laïos et de Jocaste . Laïos, pour éviter que l'horrible destin que l'oracle lui a annoncé (qu'il va être assassiné par son propre fils) ne s'accomplisse, il donne le nouveau-né Œdipe à un serviteur pour qu'il soit abandonné sur une colline de Citerón . Désobéissant au roi, le serviteur le remet à un berger, qui le recueille et le remet finalement au roi de Corinthe , à Polybe et à sa femme.Mérope , qui l'adopte, lui donne un nom (Œdipe signifie "pieds enflés") et l'élève comme s'il était leur propre fils. Cependant, le jeune Œdipe, après avoir entendu des rumeurs selon lesquelles le roi et la reine ne sont pas ses parents, consulte l' oracle de Delphes., qui lui révèle que son destin sera de tuer son propre père et qu'il épousera sa mère. Œdipe, croyant que ce sont ses parents qui l'ont élevé, décide de ne jamais retourner à Corinthe pour échapper à son destin. Il entreprend un voyage et, sur le chemin de Thèbes, Œdipe rencontre Laïos, qui se rendait à Delphes, à un carrefour. Le héraut de Laius, Polifontes, a exigé qu'Œdipe lui cède la place, mais avant son retard, il tue l'un de ses chevaux. Œdipe est furieux et tue Polyfontes et Laius sans savoir qu'il était le roi de Thèbes et son propre père. C'est alors qu'Œdipe assassine Laïos et épouse Jocaste pour découvrir plus tard la vérité désastreuse qu'ils sont ses parents. Quand Jocastedécouvre qu'Œdipe est son fils se suicide. Œdipe, incapable de supporter l'horreur que lui causent le parricide et l'inceste, s'arrache les yeux et dans une humiliation totale, quitte la ville pour errer comme un mendiant à travers la Grèce, pris en charge par sa fille Antigone .

La première fois que le complexe d'Œdipe a été mentionné dans l'œuvre de Freud, c'était en 1910, 6 bien qu'il y ait des raisons de supposer que lorsque Freud faisait référence aux "conflits nucléaires" (Kernkonflikte) en 1908 7 , il faisait déjà allusion au conflit œdipien. .

Carl G. Jung a développé le " complexe Electra " d'une manière similaire , le décrivant comme l'attirance sexuelle inconsciente qu'une fille ressent envers son père. Freud n'a jamais accepté cette idée de Jung car elle allait à l'encontre des théories qu'il avait développées, notamment sous deux aspects :

• L'importance pour la fille de l'inclinaison initiale pour la mère (dans la phase pré-œdipienne) et
• la prépondérance centrale du phallus dans le développement des sujets des deux sexes dans la phase phallique du développement libidinal. 8

Dans la théorie freudienne, le complexe d'Œdipe est un phénomène qui apparaît dans le développement de tous les êtres humains, hommes et femmes. Cela ne signifie pas pour autant qu'il ait la même évolution dans les deux sexes : pour Freud, le complexe d'Œdipe féminin n'est pas symétrique à celui de l'enfant.

Totem et tabou (1913). Freud défend ici l'universalité du complexe d'Œdipe.

C'est aussi un phénomène universel, qui se produit indépendamment de facteurs tels que l'éducation, l'ethnicité ou la culture. Freud développe cette idée dans son ouvrage Totem et tabou 9utilisant une métaphore, une sorte de "mythe scientifique" qui lui est propre, pour argumenter l'universalité du complexe d'Œdipe. Freud présente le scénario dans lequel le tabou de l'inceste aurait pu être établi et la culture inaugurée : Dans une période indéterminée des hordes primitives, les hommes vivaient en petits groupes dominés par un mâle puissant et tyrannique (le père) qui avait le privilège de posséder jusqu'au femelles. Un jour, les jeunes mâles de la horde primitive décident de se rebeller contre le père, l'assassinent et mangent son cadavre. 

Le dîner totémique aurait également impliqué une dimension symbolique très importante : non seulement ils auraient mangé le corps, mais surtout aussi ses attributs spirituels, ce qui se traduit par une identification au père.l' exogamie , c'est-à-dire dans l'interdiction (ou tabou) de posséder les femmes du clan, au moment où celles-ci instaurent le totémisme (tabouisation de tuer le totem (figure qui remplace symboliquement le père)). Le père assassiné, cependant, a plus de pouvoir et d'autorité que le père vivant, conclut Freud, puisque l'obéissance rétroactive à son égard est basée sur la culpabilité. Les interdits du totémisme (inceste et mise à mort du totem) représentent les deux désirs inconscients centraux du conflit œdipien. Freud conclut dans cet ouvrage que le complexe d'Œdipe est la condition centrale du totémisme, donc universel et fondateur de la culture dans toute société d'êtres humains.

Implications du complexe d'Œdipe 

Le conflit œdipien doit être annulé (pas nécessairement par le mécanisme psychique du refoulement ) pour permettre le développement de la sexualité de l'enfant. Dans l'inconscient, le soi-disant complexe de castration est mis en œuvre, qui apporte à l'enfant une réponse rudimentaire à l'énigme posée par la différence anatomique entre les deux sexes (possession ou privation du pénis), que le garçon attribue à l'amputation du pénis de la fille. Le garçon craint l'ablation du pénis comme punition pour ses désirs incestueux et ses activités sexuelles, ce qui lui causera une intense angoisse de castration. Chez la fille, l'absence de pénis est perçue comme un dommage qu'elle-même, selon la psychanalyse, tentera de nier, de compenser ou de réparer au cours de son développement. Selon Freud, si le complexe de castration permet au garçon de sortir du complexe d'Œdipe (le garçon découvre que la mère est castrée et renonce à ses désirs incestueux par peur de la castration) il représente pour la fille l'entrée du complexe d'Œdipe ,

L'intérêt de l'enfant pour les organes génitaux disparaît pendant la période de latence et réapparaît à la puberté. 11 Quand il voit la faute chez une fille, il avertit de la possibilité de castration mais la menace acquiert son effet plus tard ( nachträglich , dans l'original en allemand).

Résolution de conflits 

L'investissement objectal est remplacé par l'identification, l'autorité du père est introjectée et le noyau du Surmoi se forme , ce qui interdit sévèrement l'inceste et le retour des investissements objectaux. Les aspirations libidinales sont désexualisées et sublimées d'une part, et inhibées dans leurs buts et transformées en mouvements tendres, d'autre part. Cela commence la période de latence. À proprement parler, le complexe d'Œdipe n'est pas l'objet d'un refoulement, mais plutôt d'une annulation et d'une destruction du complexe.

La jeune fille perçoit d'abord que son clitoris est un petit pénis qui va grossir mais, se rendant compte que les femmes adultes n'ont pas de pénis, elle a l'intuition qu'elle a été castrée. Le Surmoi est institué à la suite de l'éducation et de l'intimidation extérieure. La fille s'approche du père à la recherche de ce que la mère n'a pas. Symboliquement, le phallus passe du pénis au fils, son complexe culminant dans le désir de recevoir un fils de son père en cadeau, qui reste inconsciemment celui du pénis et constitue la base de sa future fonction sexuelle.

Dans la plupart des cas, l'enfant essaie, dans son désir de le dépasser, de ressembler à son rival. Puis il finit par s'identifier à lui, dans une sorte de coexistence solidaire, où le père devient un modèle pour l'enfant. Il en est de même, bien que non symétriquement, entre la fille et sa mère. 12

Critique et réception au sein de la psychanalyse 

Le concept originel de Freud a été repris et appliqué avec différentes nuances et modifications par diverses orientations de la psychanalyse, ainsi que par d'autres écoles psychologiques qui ne lui sont pas liées, soit comme modèle explicatif valable du développement psychosexuel de l'enfant, soit comme élément structurel de la formation de la personnalité.

Le premier développement ultérieur divergent de la théorie originale de Freud est celui de Carl Jung avec l'introduction en 1913 du complexe Electra dans An Essay on Exposition of Psychoanalytic Theory . Dans cette période, Jung reproche à Freud de trop focaliser les découvertes du complexe d'Œdipe sur les expériences de sa propre personne et prône également la désexualisation de la théorie. C'est dans ce contexte qu'intervient la rupture définitive.

Malgré le fait que la plupart des psychanalystes freudiens n'acceptent pas la dénomination jungienne de "complexe Electra", ils s'accordent tous sur l'importance de différencier ces processus chez le garçon et la fille, car en raison de leurs traits et possessions différents, ils doivent être traités différemment de l'un à l'autre.

Jacques Lacan fait une lecture différente du concept freudien et le reconstruit sous plusieurs aspects essentiels. Lacan rappelle que Freud s'est fondé sur un mythe , c'est-à-dire non pas sur un fait, mais sur une fiction, sur quelque chose qui se passe non pas dans la sphère du réel mais dans la sphère du symbolique , c'est-à-dire, sur quelque chose qui se passe dans la langue. Pour Lacan, le père qui joue un rôle dans le complexe d'Œdipe n'est pas un vrai père mais plutôt une fonction : la fonction paternelle ., une place dans la structure qui peut être occupée par d'autres représentants, pas nécessairement le parent réel. Ce qui est pertinent pour Lacan, c'est la fiction d'une instance qui représente la loi, c'est-à-dire l'interdit de l'inceste. Lacan appelle cette instance le Grand Autre et elle peut être assumée par diverses figures d'autorité : juges, policiers, enseignants, professeurs, ecclésiastiques, etc. C'est le moment de la subordination de l'enfant à cette instance qui permet son entrée dans l'ordre symbolique, c'est-à-dire du langage, du discours du monde social et de ses normes. Pour Lacan, la sortie du complexe d'Œdipe est alors le renoncement à la mère et le début des tentatives pour combler cette place structurale du manque par d'autres « objet cause du désir », aussi appelés « petit autre » ou « petit autre ».s'opposer à ».

Mélanie Kleinelle reprend certains aspects de la description freudienne du concept, mais situe l'Œdipe dans la première année de la vie de l'enfant, postulant également que la phase a un parcours similaire dans les deux sexes. Pour Mélanie Klein, la relation au sein de la mère serait le facteur fondamental qui régit tout le développement psychosexuel de l'enfant. Ce sont les relations de satisfaction et de frustration vécues avec ce premier objet qui permettent d'orienter le désir vers de nouveaux objets, dans sa théorie, principalement vers le pénis du père. Mais l'inévitable frustration que représente cet objet ferait revenir l'enfant à l'objet premier. Ainsi, le sein et le pénis constituent les premiers objets du désir oral du nourrisson. L'être humain aurait, selon sa théorie, une connaissance congénitale de l'existence du pénis et du vagin. L'Œdipe est configuré parce que l'enfant veut une satisfaction constante, donc en ne l'obtenant pas, la frustration et l'agressivité apparaîtraient. Il y aurait alors une idéalisation de labon sein (la bonne mère) et une direction d'agression vers le mauvais sein , qui deviendra le prototype de toutes les relations objectales frustrantes ultérieures.

La théorie a également été très fortement critiquée au sein de la psychanalyse. Par exemple, dans l'interprétation d' Erich Fromm du complexe d'Œdipe freudien, l'Œdipe ne serait pas d'abord un conflit déclenché par des désirs incestueux. Bien que Fromm reconnaisse que la structure découverte par Freud est comparable aux phénomènes qui se produisent dans la réalité du développement de l'enfant, cela n'aurait pas nécessairement à voir avec la sexualité. Le centre et l'origine de la haine et de la rivalité avec le père seraient déterminés, selon cet auteur, par la rébellion contre l'autorité paternelle et les structures sociales patriarcales qu'elle représente.

La psychanalyste allemande Karen Horney fait une critique profonde des idées qui soutiennent le concept freudien, déclarant que l'envie du pénis constitue une offense contre les femmes. 13

Au cours des années 1980 , lorsque les études sur les abus sexuels sur les enfants ont commencé à se développer , l'idée de « fantasmes de séduction » pendant le complexe d'Œdipe a commencé à être remise en question au motif qu'ils cachaient des cas réels d'abus. Certains psychothérapeutes ont accusé la théorie psychanalytique d'Œdipe et le Fantaisie de Séduction de l'Hystérie de rendre invisibles les abus sexuels effectivement commis, de rendre les auteurs moins responsables en faisant porter la responsabilité sur les enfants et leurs fantasmes œdipiens. Certains psychanalystes en sont venus à se demander si Freud avait vraiment abandonné sa théorie de la séduction parentale qu'il appelait la Source du Nil . 14 ​15​16​17

L'universalité culturelle du complexe d'Œdipe a également reçu des objections d'autres disciplines et de chercheurs extérieurs à la psychanalyse. C'est ainsi que Bronislaw Malinowski , anthropologue britannique d'origine polonaise et fondateur de l'anthropologie fonctionnaliste , a tenté de réfuter l'universalité revendiquée par des données empiriques. Il a montré, par exemple, comment chez les habitants des îles Trobriand en Papouasie-Nouvelle-Guinée , un enfant était une créature de sa mère et de l'esprit de ses ancêtres, laissant la place du père vide. Le tabou de l'inceste faisait référence à la sœur et non à la mère. En réponse à cette critique de l'anthropologie, Ernest JonesÀ l'époque, il défendait orthodoxement la validité universelle du complexe d'Œdipe, arguant que dans le système matriarcal des Trobriandais ce qui existait était un déni du rôle du père dans la reproduction et un déplacement vers la figure de l'oncle. 18 Jusqu'à aujourd'hui la discussion se poursuit et le problème n'a pu être réglé définitivement, ni par la psychanalyse ni par l'anthropologie.

L'un des principaux et premiers critiques était le philosophe et sociologue finlandais Edward Westermarck. Déjà à l'époque de Freud, Westermarck énonçait l'effet qui porte son nom : il concluait que personne ne ressentait d'attirance sexuelle pour les personnes avec lesquelles il vivait ensemble durant son enfance (l'élément clé est le fait de vivre ensemble, pas le fait d'être génétiquement lié). Ce rejet naturel de l'inceste peut être un facteur évolutif clair, puisque la consanguinité augmente sérieusement le risque de malformations et de maladies congénitales. 

Arthur Wolf a effectué des recherches approfondies sur le terrain et dans les archives dans le nord de Taiwan, où jusqu'à récemment, il existait deux types de mariages de mineurs, qu'il appelle majeurs et mineurs. Dans le mariage le plus ancien, la fille emménage dans la maison de sa belle-famille le jour du mariage. Dans le mariage mineur, la fille est élevée par ses futurs beaux-parents presque dès le moment de la naissance. Dans le premier cas, les futurs époux ne se connaissent qu'après leur mariage effectif ; dans le second, les garçons sont élevés comme des frères. Wolf a étudié l'histoire de 14 402 mariages des deux types pendant un quart de siècle, faisant des recherches sur le terrain et utilisant des archives couvrant la période 1905-1945 de l'occupation japonaise. Lequel des deux mariages a été le plus réussi, mesuré par la durée, le nombre d'enfants et la fidélité conjugale ? Le premier, ou plus.4

Dans le même poste, les sociologues Lionel Tiger et Joseph Shepherd ont étudié plus de 34 000 cas et une grande quantité de données administratives de kibboutz, dans lesquels les enfants sont élevés ensemble, par une nourrice, sans avoir beaucoup de contact avec les parents. Le résultat a continué à être que la familiarité pendant l'enfance a ensuite influencé une indifférence sexuelle. 5

D'autre part, issus de la biologie, de nombreux chercheurs affirment que l'aversion à l'inceste serait naturelle chez de nombreuses espèces. En effet, AH Harcourt, une zoologiste britannique, a vérifié l'évitement de l'inceste mère-fils chez les gorilles qu'elle a étudiés au Rwanda. Cela a ensuite été corroboré par Dian Fossey (1985) en Ouganda. Après quatre années stériles au zoo de Philadelphie (Pfennig et Sherman, 1995), Jessica, une femelle gorille des plaines, a été transférée au parc de San Diego, où elle est tombée immédiatement enceinte. La discrimination parentale peut expliquer pourquoi Jessica ne s'est pas accouplée jusqu'à ce qu'elle soit mise en contact avec des hommes autres que ceux avec qui elle avait vécu dès son plus jeune âge. 5

Michelle Scalise Sugiyama (2001) souligne que :

La position de Westermarck est fortement étayée par des données éthologiques et ethnographiques. Un contact étroit avec la famille immédiate au début de la vie est crucial pour l'activation des mécanismes d'évitement de l'inceste chez une grande variété d'animaux, des campagnols des prairies aux babouins et aux chimpanzés.

Mais sans aucun doute, la preuve la plus convaincante est un ensemble de données recueillies par des chercheurs indépendants auprès de 3 populations humaines culturellement distinctes. Ces données indiquent massivement que les gens ne développent pas de désirs sexuels pour leurs parents d'enfance. La première de ces études a été menée par Yonina Talmon, qui a constaté que, sur 125 couples qui avaient grandi dans des kibboutzim israéliens, aucun des deux n'avait été élevé depuis la naissance dans le même foyer ou groupe de pairs. Elle n'a pas non plus trouvé d'histoire d'amour entre les membres d'un même groupe (sabras). Les études suivantes sur les kibboutzim ont donné des résultats similaires : pas de mariages et très peu de relations sexuelles extraconjugales entre sabras (Parker). La plus ambitieuse de ces dernières études a été menée par Joseph Shepherd, qui ont examiné les actes de mariage de plus de 2 769 personnes élevées dans un kibboutz. Ses recherches ont révélé un schéma intéressant : il n'a trouvé aucun mariage entre des personnes qui avaient été membres du même kibboutz pendant la petite enfance (0-6 ans), seulement 8 mariages entre des personnes qui avaient été membres du même kibboutz pendant la fin de l'enfance ( 6 à 12 ans), et seulement 9 mariages entre personnes ayant vécu dans le même kibboutz pendant la majeure partie de leur adolescence (12 à 18 ans). Les recherches de Shepherd indiquent que les mécanismes qui inhibent le désir sexuel chez les parents ont leur période la plus sensible entre la naissance et l'âge de 6 ans. Mais Shepherd ne s'est pas contenté de fouiller dans les registres de mariage. Il a également enquêté sur les préférences sexuelles avant le mariage des adolescents élevés dans les kibboutzim : les jeunes ont souligné qu'épouser une personne de la même maison reviendrait à épouser sa sœur. De manière révélatrice, Shepherd n'a trouvé qu'un seul cas d'activité hétérosexuelle entre des adolescents qui avaient été membres du même kibboutz, et dans ce cas, l'homme n'était pas entré dans le kibboutz avant l'âge de 10 ans. Ces résultats sont particulièrement pertinents compte tenu de la politique ouverte des kibboutzim en matière sexuelle et de l'encouragement parental au mariage entre sabras (Shepher). et dans ce cas, l'homme n'était entré dans le kibboutz qu'à l'âge de 10 ans. Ces résultats sont particulièrement pertinents compte tenu de la politique ouverte des kibboutzim en matière sexuelle et de l'encouragement parental au mariage entre sabras (Shepher). et dans ce cas, l'homme n'était entré dans le kibboutz qu'à l'âge de 10 ans. Ces résultats sont particulièrement pertinents compte tenu de la politique ouverte des kibboutzim en matière sexuelle et de l'encouragement parental au mariage entre sabras (Shepher).

Une autre "expérience naturelle" soutenant l'hypothèse de Westermarck a été rapportée par Arthur Wolf, qui, avec son collègue Chieh-shan Huang, a étudié les mariages simpua à Taiwan. Dans le mariage simpua, un couple est fiancé dans l'enfance et la future mariée est élevée dans la maison de son futur mari. Wolf et Huang ont constaté que les couples simpua ont souvent une aversion à consommer leur union et que les taux d'infidélité et de divorce sont plus élevés chez les couples simpua que chez les autres couples. Ils ont également constaté que le taux de natalité était d'environ 30% inférieur pour les couples célibataires que pour les autres couples (probablement en raison de rapports sexuels moins fréquents).

Une preuve supplémentaire que la familiarité de l'enfance produit l'apathie ou l'aversion sexuelle vient de la pratique libanaise de marier le fils d'un frère à la fille de l'autre. Étant donné que les frères et sœurs ont tendance à vivre proches les uns des autres, leurs enfants grandissent en contact constant les uns avec les autres. Justine McCabe a découvert que ces mariages produisaient 23 % d'enfants en moins et étaient 4 fois plus susceptibles de se terminer par un divorce que les mariages non apparentés. De plus, les mariages entre cousins ​​​​qui n'ont pas été élevés près les uns des autres ont montré un profil similaire aux mariages entre individus non apparentés, indiquant que la familiarité de l'enfance plutôt que le degré de parenté était la cause de la diminution du désir sexuel chez les cousins ​​qui ont grandi ensemble.Scalise Sugiyama, Michelle (2001). Nouvelle science, vieux mythe. Une critique évolutionniste du paradigme oedipien. Mosaïque, 34, 1 : 121-136

Une autre critique qui a été faite est l'idée que la théorie selon laquelle les enfants fantasment d'être "séduits" par leurs parents recouvre les abus sexuels, puisque le mot "séduction" est un euphémisme pour la violence des abus sexuels et d'autre part, Freud a changé sa «théorie de la séduction» initiale en «théorie du fantasme» selon laquelle les rapports d'abus sexuels sont généralement des fantasmes de ceux qui rapportent de tels faits, mais ces fantasmes ont le même effet pathogène qu'ils ont un abus sexuel réel lorsqu'il se produit réellement. La théorie du complexe d'Œdipe aurait été formulée pour attribuer ces fantasmes aux enfants, exonérant les adultes. Patrizia Romito (2007) souligne que :

La nouvelle théorie de l'hystérie était beaucoup plus acceptable : le traumatisme ne consistait plus en une véritable agression sexuelle par un adulte, mais plutôt en la projection des propres fantasmes des enfants. Le complexe d'Œdipe, selon lequel chaque enfant souhaite avoir une relation sexuelle avec le parent du sexe opposé - à l'opposé de la théorie originelle sur l'étiologie de l'hystérie - est devenu le fondement intransigeant de la psychanalyse. Dans la suite de sa carrière, Freud parlera toujours de « fantasmes », affirmant que les récits des patients sur les violences sexuelles subies étaient faux, imaginaires. Le déni de Freud était profond et définitif. Par exemple, en 1931, il tente de s'opposer à la publication de l'essai « Confusion des langues entre adultes et enfants », dans lequel Sandor Ferenczi, son ancien élève, il a soutenu la fréquence de l'inceste et ses conséquences dévastatrices. À la mort de Ferenczi en 1933, Ernest Jones, étudiant et biographe de Freud, obtint le consentement de Freud pour détruire la traduction anglaise de l'essai. Une traduction anglaise de l'œuvre de Ferenczi n'a été publiée qu'en 1949. Plus tard, une ombre a été jetée sur la question par le fait que Jones a été accusé à plusieurs reprises d'avoir abusé sexuellement de patients et même de filles (Masson, 1948).Romito, Patrizia (2007). Un silence assourdissant : violence cachée contre les femmes et les enfants. Barcelone, Espagne : Éditorial Montesinos, p. 160.